blog de Portauloin de Nat-Olivier

Au revoir le Pérou + bilan du Pérou

Le 31/08/09, 2:26

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Notre séjour au Pérou touche à sa fin (ouf ?).
Nous sommes tous les 2 fatigués et Olivier souffre du mal des montagnes depuis hier. Bref, que du bonheur en ce moment.



Les paysages sont grandioses, mais les villes qui ne sont que des successions d'immeubles inachevés, les vitres jamais posées, et la poussière de sables, donnent une sensation de désolation.
A cela s'ajoute l'agacement de devoir régulièrement se battre pour chaque chose.
Mais ce fût une expérience. Il serait juste bien que cela ne se prolonge pas dans les prochains pays.

Après le Machu Pichu (voir post precedent pour texte et photos), nous sommes redescendus vers le sud en traversant desert et villages.


des lamas sauvages le long de la route.








Trajet à travers l'Altiplano. Arrêt quelques minutes au point le plus haut de notre périple, à 4350 mètres d'altitude.


Le long de la Ligne de La Raya, le train reliant Puno et Cuzco arrive.


(pour les amateurs de cinéma, regardez la scène du train dans le Grand Bleu)



Un regret de ne pas avoir pris le train, mais le trajet demande 5 heures de plus que par bus, et surtout coûte 10 fois plus cher.
Un prix délirant pour un voyage en train qui est considéré comme pénible tant il est inconfortable. Tant pis. Nous nous sommes contenté de le prendre en photo.

Après une nuit à Puno: une nouvelle journée de voyage par bus pour redescendre jusqu'à Aréquipa.


Grosse frayeur durant le trajet en montagne.


Les 2/3 du parcours se font de nuit sur des routes étroites et montagneuses. Avec Olivier, nous étions devant ce qui nous permettait de voir la route, nous avons donc parfaitement vu venir sur notre file une voiture en sens inverse. Elle ne s'est pas écartée à notre arrivée et pour l'éviter notre bus est sortie de la route.
Une chance, à cet endroit nous n'étions pas le long d'un ravin. Nous sommes resté une demi heure sur le bas côté de la route, pendant que notre chauffeur inspectait à la lampe torche le car pour voir les éventuels dégâts. Finalement nous avons repris la route, pas très rassurés.

Aujourd'hui encore 6 heures de car.





Quelqu un peut il nous dire pourquoi, sur des kilometres, ils delimitent avec des pierres des terrains vides ?
(ca ne fait pas partie du concours, car on ne connait pas la reponse Embarras )


Nous sommes arrives à Tacna, la ville la plus au sud du Pérou.

Le lonely Planet, indique que c'est une « ville trépidante » : je vous laisse juger de l'aspect « trépidant » du centre ville un dimanche à 14 heures.

Demain nous passons la frontière vers le Chili (normalement par train depuis la gare de Tacna)



Bilan du Pérou :


chutes sans gravité : 2 pour Olivier (encore et toujours !) Impossible de compter à combien il en est depuis le début (au moins 7 en tous cas). Choqu

nombres de tisanes de Coca : 20 chacun.
nombre de fois où on a eu des visions de l'avenir après la tisane de Coca (comme les chamans) : 0 pour l'instant mais on vous tient au courant si cela arrive. Se marre

Nombre de trains : 2 soit 5 heures de trajet.
Nombres de cars : 9 soit 49 heures de trajet.
Nombre d'avion pour venir au Pérou : 3 soit 17 h 45 de vol.
Nombre de chambres d'hôtel : 8.
Nombre de fois où le sac à dos à été fait : 6.
Nombre de taxi : 12

Altitude minimal : 100 mètres au dessus de la mer
Altitude maximal : 4350 mètres

Nombre de fois où on a regretté l'Australie (euh... Presque tous les jours). Crying or Very sad

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

A la decouverte du Machu Pichu.

Le 29/08/09, 2:57

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Nos pérégrinations Péruviennes se poursuivent.




Dans le dernier post, nous vous disions que nous n'arrivions pas à obtenir les billets de bus Puno-Cuzco, achetés 4 jours plus tôt. Notre « voyagiste » a fini par nous apporter nos billets à l'hôtel. Il ne s'agissait pas de la compagnie que nous avions commandé, et la patronne de l'hôtel voyant nos billets nous a fait comprendre qu'il valait mieux ne pas prendre ce bus là.
Comme nous avions aussi acheté des billets sur une « bonne compagnie », cela ne nous a pas posé de problèmes. Nous avons bien fait, après quelques heures de routes dans la montagne, nous avons dépassé le 1er bus qui était en panne.

Pour nous rendre à Cuzco, nous sommes montés assez haut, le temps de traverser l'Altiplano. Depuis notre arrivée à Puno, nous souffrons de maux de tête et mouchons du sang. Le grand air des montagnes n'a pas que des bons côtés.


4100 mètres d'altitude, comme l'indique la montre d'Olivier.


Arrivé à Cuzco après 7 heures de route.



Les faubourgs de la ville sont très laids (au Pérou, tant qu'une maison n'est pas terminée, on ne paye pas d'impôts locaux. Donc tout est en travaux); Mais le centre historique qui date des Conquistadors est superbe.



Cuzco (« Centre du Monde » en Quechua) était la capitale Inka. Les Espagnols ont rasé la ville et réutilisé les pierres pour leurs propres bâtiments.






Nous avons passé une journée à visiter la ville, tout allait bien.

C'est là, que la réalité du Pérou nous a rejoint. Nous avions acheté des billets de trains Cuzco- le Machu Pichu (un peu plus de 3 heures de trains dans chaque sens).

Le nombre de visiteurs étant limité, les billets pour le Machu Pichu doivent être réservé longtemps à l'avance. Nous l'avions fait par internet alors que nous étions en Thailande.
Nous nous sommes rendus à l'agence de voyage qui a traité notre dossier, on nous explique, que nous irons de Cuzco à Poyo en voiture (25 minutes de route), ce qui n'était pas prévu, puis nous aurons un train jusqu'au Machu Pichu. Au retour, le soir, nous prendrons le train du Machu Pichu pendant 1 h30 puis nous serons terminus dans une petite gare d'où nous aurons 2 heures de bus pour revenir à Cuzco (ce qui n'était pas non plus prévu).
Là, grosse colère, nous avons acheté 60 US dollars chacun des billets de trains, et on se retrouve en taxi et bus. Le patron de l'agence de voyage nous a signalé que c'était une décision de PéruRail, et puis que nous n'avions pas à nous plaindre, puisque nous étions ramené à Cuzco par bus, gratuitement ! On croit rêver ! Choqu

Impossible de discuter, il n'y a aucun autre moyen d'accéder au Machu Pichu.


Le lendemain, départ de notre hôtel dans un taxi très en retard. Il a tenté de battre des records de vitesse en montagne, avec des pointes à 85 km/heures sur la route limitée à 30.
Enfin nous avons eu les billets de trains et pu monter dans la rame.

Le Machu Pichu est inoubliable.



La conservation de la cité est exceptionnelle. Elle est l'exemple de ce que devait être les cités Incas lors de l'arrivée des Espagnols.



Notre guide nous a expliqué que c'était la seule cité à ne pas avoir été détruite, car les incas l'ont abandonné pour partir se battre contre les Conquistadores. Les Conquistadores n'ont donc jamais soupçonné l'existence d'une ville en haut de la montagne. Le Machu Pichu n'a été découvert qu'en 1911.



L'instabilité du terrain exige qu'il n'y ait pas plus de 500 visiteurs par jour. Mais devant la manne financière que cela représente; le Pérou vend 3000 billets par jour. La ville risque donc de s'effondrer.


Ce fût une découverte inoubliable (Pour N et U).


Retour en trains. Comme convenu, à mi-parcours nous avons quitté le train et cherché le bus censé nous ramener à Cuzco. Une femme arrive avec ce qui ressemble à nos noms, elle nous fait signe de la suivre. Un homme qui attend devant un taxi clandestin (pas de pancartes, ni numérotation) la hèle. Elle négocie avec lui le prix et nous fait monter dans le véhicule bon pour la casse, en nous faisant comprendre par geste, que nous n'avons pas à payer, la course est offerte par l'agence de voyage. Merci ! Et sur un signe, elle nous plante là. Nous sommes atterré. Olivier (très bonne éducation), salue le chauffeur qui ne répond pas. Moi (peut être un peu provocatrice), je demande en Espagnole, « il y a des ceintures de sécurité ? » Visiblement notre chauffeur, n'avait ni ceintures ni humour car là non plus il n'a pas répondu.




L'instant d'après, une autre touriste monte à l'avant du véhicule, elle a l'air éberlué. Le chauffeur démarre, fait 1 kilomètre, rentre dans un village et se gare sur la place centrale. Sans un mot, il a voulu descendre. Là nous lui avons demandé ce qu'il faisait et il nous a répondu que c'était un taxi pour 4 et qu'il ne partirait que lorsqu'il aurait trouvé un client de plus !
Par chance pour nous quelques minutes plus tard une Péruvienne est montée à bord, et notre chauffeur a pris la route. Moins d'un kilomètre plus loin nous échappions de peu à un choc frontal parce que notre chauffeur doublait une voiture sur une bande continue, encore 2 kms et cela a manqué de se renouveler dans un virage. La dame Péruvienne lui a demander de se calmer. Embarras
Il n'avait pas vraiment le choix, car sa voiture a commencé a montrer des faiblesses (entre autres, pas de phares, alors qu'il faisait nuit). Après 2 arrêts pour regarder sous sa voiture, notre chauffeur nous a laissé près d'un autre taxi. Discussion avec son collègue et d'un geste il nous a fait signe de changer de véhicule. Le problème c'est que dans ce 2ème taxi il y avait déjà un client. Pas gêné, le chauffeur a ouvert la porte du véhicule (un break) et fais monter la dame Péruvienne dans le coffre.
Au passage le 1er chauffeur n'a pas oublié de faire payer la dame Péruvienne 2, 5 soles et la touriste 10 soles (pour le même trajet).
Entassé dans le véhicule nous avons fait près de 2 heures de routes, et par miracle sommes arrivés intact à Cuzco.

Le Pérou est vraiment dépaysant.

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Le lac Titicaca.

Le 25/08/09, 1:46

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Nous avons atteint le lac le plus haut du monde : le lac Titicaca. Une immense étendue d'eau partagée à 65 % au Pérou et à 45% en Bolivie.




Nous y sommes depuis samedi et notre impression concernant le Pérou ne s'est pas améliorée. Heureusement que nous avons au moins eu la ville d'Aréquipa pour nous plaire.

De Puno (là où nous sommes actuellement) nous devons rejoindre demain Cuzco (près du Machu Pichu). Nous sommes allés acheter nos billets dans une agence de voyage à Aréquipa. Mais au Pérou (comme dans d'autres pays), certaines agences de voyages très officielles, vendent de faux tickets. A l'heure du départ, vous vous apercevez que vous avez perdu votre argent. Il est impossible de différencier les agences honnêtes des malhonnêtes, tout n'est qu'une question de chance. Dans l'agence, nous avons pris des tickets pour la compagnie de bus la plus recommandée. Notre vendeur nous a expliqué que son collègue de Puno nous attendrait à l'arrivée du bus pour échanger nos « vouchers » contre les billets pour Cuzco. C'est assez courant.

Arrivée à Puno, personne ne nous attendait. Pas plus surpris que cela nous sommes partis en ville chercher la rue dans laquelle se trouvait l'agence local. Problème, la rue indiquée sur le voucher n'existait pas. Nous sommes allés au centre d'information, l'hôtesse a composé le numéro de téléphone indiqué, mais il n'existait pas non plus. Finalement elle a appelé l'agence de voyage d'Aréquipa. Après discussion avec notre vendeur, elle nous a dit qu'elle ne comprenait rien à cette histoire mais que quelqu'un allait venir avec les billets à notre hôtel le lendemain a 17h30. Heure à laquelle toutes les excursions sur le lac sont terminées.

Rassurés nous sommes rentré à l'hôtel. La chambre était assez propre. Mais contrairement aux promesses du Lonely Planet, le mince filet d'eau de la douche n'est chaud que tant que le ballon d'eau chaude n'est pas vide (mieux vaux donc ne pas passer en dernier) et il n'y a pas de chauffage dans les chambres. La propriétaire m'a expliqué que les chauffages avaient été retirés. C'est vrai, avec 12 ° dans la chambre la nuit, mettre du chauffage serait un luxe indécent. Mais cet hôtel fait partie de la catégorie des prix déjà respectable pour le Pérou, il répond donc à la norme ici.

Le soir spectaculaire défilé dans les rues. Il s'agissait à chaque fois de groupes de femmes qui dansaient, puis d'un homme déguisé en ange suivie par plusieurs autres habillés en démons.





Hier départ pour le lac Titicaca.
Notre bateau n'était pas tout neuf et dans la cabine l'odeur d'essence était épouvantable. Sur les 25 passagers, nous étions 5 à ne pas faire partie d'un voyage organisé. Le responsable du bateau nous a donc fait asseoir à côté du moteur qui empestait, en nous expliquant que les places devant, étaient réservées au voyage organisé ! Merci. Vu l'odeur intenable, nous sommes montés sur le pont du bateau. Il y faisait très froid, mais au moins avions nous de l'air frais.



Il y faisait vraiment très froid (sous la cagoule c'est Olivier)


Nous sommes allés sur les îles flottantes des Uros.



Ce sont des îles faites de plantes coupées et empilées. Des habitants vivent dessus, leurs enfants vont dans des écoles installées sur 3 îles flottantes réparties sur le lac.


Les îles sont amarrées pour ne pas dérivées. C'est très étonnant à voir. Mais quel dommage que les tours opérateurs transforment les habitants de ces îles en singes savants. Les touristes viennent voir le vie des insulaires pas des numéros de cirques. Alors quand les femmes de l'île se sont misent en ligne pour chanter une chanson dans leur langue, nous avons ressenti un certain malaise. Quand le guide a dit que pour faire plaisir aux français, elles allaient chanter en français et que toutes les femmes ont entonné « alouette, gentille alouette », là cela nous a clairement déplu.



Dommage, car l'explication sur la fabrication de l'ile flottante et les origines de ce peuple étaient très intéressantes.

Reprise du bateau pour nous rendre sur l'île de Taquilé. Presque 3 heures de navigation (sur le toit du bateau, toujours).



A Taquilé nous avons monté une colline pour arriver jusqu'au village principal. Pas facile avec le souffle un peu court.
Et oui, nous étions à 3800 mètres d'altitude.




Même sensation de malaise que sur les îles (enfants faisant la mendicité en échange d'une photo d'eux en costume traditionnel,...)
Mais là encore les explications ont été intéressantes. Les habitants de Taquilé ont une vie très rude et très machiste. Les hommes ne marchent pas à côté de leur femme et celles-ci ne doivent pas participer à la vie sociale ou politique de l'île.



Notre guide nous a expliqué que la feuille de Coca était autant interdit au Pérou que dans les autres pays du monde, mais que c'est un élément de sociabilisation impossible à éradiquer. Surtout que la Coca lutte efficacement contre les maux d'estomac et les maux de tête dûs à l'altitude.

Retour à Puno avec une heure de retard. Le voyagiste était déjà reparti de notre hôtel sans laisser nos billets de bus. Ce matin nous retournons donc au centre d'information qui le rappelle pour lui demander de revenir apporter nos billets à notre hôtel.
Il est effectivement venu, mais sans nos billets. Il nous les donnera plus tard car il n'a pas vérifié nos vouchers. C'était totalement absurde puisque nous les lui avons présenté aussitôt. Il a semblé ennuyer et a appelé une nouvelle fois notre vendeur d'Aréquipa. Discussion incompréhensible en Espagnol avant de nous dire qu'il reviendra demain matin, juste avant le bus, nous apporter nos billets pour la compagnie X. Ce n'est pas la compagnie que nous avions choisi, mais il a répondu qu'elles se valaient toutes et que cela n'avait pas d'importance. Malgré notre agacement, il est parti comme cela.
Nous ne savons donc pas si nous verrons quelqu'un demain matin, mais ne pouvant pas prendre de risque nous avons choisi d'acheter 2 nouveaux billets directement chez l'autocariste.







Voilà, donc pas trop le moral ce soir. En plus la ville n'est pas jolie. Bref, vivement que l'on parte.

Pour finir, voici la question sur le Pérou, elle est plus difficile que d'habitude car les compétiteurs sont de très haut niveau :
Nous allons être le 29 août (Joyeux anniversaire Julien), Que s'est il passé le 29 août 1533 qui a assis le pouvoir politique espagnol au Pérou?
Bon courage pour vos recherches.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Pérou - Lac Titicaca ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Toutou, Zouzou et les feuilles de Coca

Le 21/08/09, 21:47

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Nous sommes toujours à Aréquipa, et ce n'est vraiment pas un sacrifice car nous nous y plaisons beaucoup.

Comme nous avons réduit d'une journée notre séjour à Lima, nous profitons d'une vraie pause, ce qui nous change agréablement de notre emploi du temps toujours un peu serré.

Aréquipa est la 2ème ville du Pérou, et elle se veut la rivale de Lima, au point d'avoir créée son propre passeport. En tout cas, nous, on ne se pose même pas la question de savoir laquelle de ces deux villes nous préférons...



Aréquipa est entourée de montagnes enneigées, notamment sur le célèbre volcan le « Misti »,qui est toujours en activité.Les géologues prédisent une prochaine éruption. Depuis la terrasse de l'hôtel nous le surveillons, pour l'instant rien à signaler.
Et puis nous avons bien assisté à une petite éruption de l Etna, lors d'un voyage en Sicile, c'est pareil, non ? C'est pareil, sauf qu'ici, malheureusement, il n'y a pas de réflexion sur l'urbanisme et que de nouvelles maisons se construisent juste sur le chemin qu'emprunterait une coulée de lave.

A Aréquipa, il y a un tremblement de terre tous les 100 ans, et pourtant la ville est toujours magnifique car reconstruite à chaque fois.



Ici la cathédrale reconstruite 3 fois




La cathédrale donne sur la Plaza des Armas, une place animée de jours comme de nuit, où s'alignent les restaurants Péruviens et les agences de voyage.


Au Pérou, plus de la moitié de la population vie en dessous du seuil de pauvreté et beaucoup sont au chômage. C'est pourquoi nombreux sont ceux qui proposent leur service dans la rue. On peut voir des vendeurs des cotons tiges (très spécialisé comme vente), des vendeurs de lacets de chaussures, ou de crayons à billes, évidement d'innombrables cireurs de chaussures, ou encore des écrivains publiques.



Les écrivains publiques s'installent sur les bancs et tapent à la machine les courriers que leur dictent leurs clients.


Nous avons visité le couvent de Santa Catalina. Il a été construit en 1580, soit moins de 50 ans après l'arrivée des premiers conquistadors à Aréquipa.







Ce couvent compose une véritable ville dans la ville. Aujourd’hui encore 30 nones y vivent recluses dans un quartier qui ne se visitent pas.






Autrefois, les parents qui souhaitaient que l'une de leurs filles devienne religieuse devait acheter sa cellule, ses habits et lui payer un domestique.









Ce couvent est un véritable émerveillement.

A Aréquipa nous découvrons les « saveurs » locales : Olivier s'est mis à la boisson vedette du pays : « l'Inca Cola ». Si vous vous demandez quel goût cela peut avoir, prenez les bonbons en forme de banane (marque Haribot) et bien c'est exactement cela, sauf que c'est en boisson.



Le Lonely Planet dit que tout Backpacker (littéralement "voyageur avec sac à dos"), doit avoir un T-shirt marqué « Inca Colas », mais Olivier préfère conserver un style plus classique. Je sais, il manque de fantaisie (remarquez, cela m'arrange).

Dans un autre genre nous avons testé les infusions de Coca. Ici la feuille de Coca est considéré comme le meilleur remède au mal de montagnes. Les péruviens en utilisent beaucoup. Nous en prenons au petit déjeuner, cela a le goût du thé.


Une question nous fait tout de même réfléchir, quelle substance est recherché lors des examens professionnels sur les psychotropes ... Aurait on un espoir d'échapper à l'astreinte lors de notre retour au travail ? Ne rêvons pas trop.

Demain nous reprenons la route et montons en direction de Puno, la ville portuaire permettant le meilleur accès au lac Titicaca.

En conclusion; et pour répondre aux interrogations de certains : dans un précèdent message, nous avons donné une adresse internet « paris-bistro ». Ce n'était destiné qu'à faire connaître le site d'un ancien « collègue » qui a monté sa propre entreprise.

Voilà, vous savez tout. A Très bientôt pour la suite.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Pérou - Arequipa ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

La route de Lima – Nazca – Aréquipa

Le 19/08/09, 17:25

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Nous avons pris le bus en direction du sud : destination Nazca.

Le Pérou est un peu "dangereux". Il a déjà été signalé des vols et même quelques enlèvements ou viols dans les bus, l'accès à ceux-ci est donc très surveillé. Nous avons été filmé, un par un, en montant dans le bus (de façon à mémoriser le visage des passagers), nous avons présenté nos passeport et nos sacs de cabine ont été fouillés.
Durant le trajet les bus ne font aucun arrêt, afin d'interdire la montée d'éventuel intrus (c'est long 10 ou 12 heures de trajet sans se lever). Les véhicules sont suivis par GPS afin de s'assurer que les chauffeurs ne se détournent pas de leur route.



Après un départ de Lima dans la brouillard et la pluie, nous avons peu à peu vu le ciel s'éclaircir et les paysages changer. Nous sommes rentrés dans le désert.






Des heures de route au milieu de petites dunes de sables et de roches noires.


Le bus a traversé les « lignes de Nazca ». Ces lignes forment des dessins longs de 100 mètres, visibles uniquement depuis le ciel. Les dessins représentent un prêtre, un singe; un condor, des formes géométriques ... Aujourd'hui encore personne ne sait à quoi ils étaient destinés. Il y a des théories sur la position des planètes, des signes religieux... et des pistes d'atterrissages pour extra-terrestres.


Depuis le sol, le dessin est invisible mais on distingue très clairement les lignes. Le sol claire, est parsemé de pierres noires. Les hommes ont retirés les pierres noires suivant un tracé précis, ce qui crée de larges lignes blanches sur le sol sombre.

A Nazca, nous avons retrouvé de la chaleur. Ce tour du monde n'est qu'une alternance de vêtements d'hiver et vêtements d'été. Il n'y avait pas grand chose à faire, et cette absence d'activité nous a beaucoup plu. Nous avons choisi un banc près de la piscine de l'hôtel et y avons pris un peu de temps pour nous reposer.


Ici Olivier (en bas de la photo) en train de lire un livre sur la vie de Cicéron (et oui, on ne rigole pas sur la culture quand on voyage).
Smile

Dès le lendemain, reprise du bus : 10 heures de routes pour nous rendre jusqu'à Aréquipa.



Une fois franchi les roches qui entourent Nazca on retrouve le désert.. 2 heures de trajet au milieu d'une immense étendu de sable clair.

Soudain, l'Océan Pacifique.


Nous longé l'océan durant des heures. La route n'était qu'une ligne tracée entre les dunes de sables et les rouleaux du Pacifique. Pas un village, juste 2 ou 3 maisons construites à même la plage.


De quoi vivent leurs habitants et comment se procurent ils de l'eau potable ?



Pendant des heures de routes nous n'avons doublés que 4 ou 5 camions et aucune voiture. Un univers de solitude.

Bien après la tombée de la nuit notre bus a commencé son ascension dans la montagne. Des heures de virages de montée et de descente (Olivier l'a beaucoup mieux vécu que moi. Il a réussi à avaler le dîner qui nous a été servi, moi j'ai passé mon tour.).
Nous devions arriver à Aréquipa à 23 heures, finalement nous n'y sommes parvenus qu'à 1 heures du matin. Aujourd'hui nous étions un peu fatigué par le voyage, le soleil, la chaleur et l'altitude (2500 mètres). Mais la ville d'Aréquipa est très belle.



Nous y restons quelques jours le temps de nous acclimater à l'altitude avant de monter au lac Titicaca. Nous vous montrerons la ville sur le prochain message.

Merci à ceux qui nous lisent toujours et à ceux qui ont pensé à revenir vers nous à leur retour de vacances. Bon courage à tous pour la rentrée.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Pérou - Arequipa ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Lima : premiers jours au Pérou

Le 16/08/09, 3:52

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C'est partie pour 14 semaines d'Espagnol.
Au Vietnam se faire comprendre n'était pas simple, en Thailande on se débrouillait en anglais et naturellement à Hong Kong et en Australie, tout le monde parlait l'anglais. Dans ces pays, Olivier était quasi mutique et pratiquait honteusement la flatterie envers moi « il vaut mieux que tu parles, tu es meilleure que moi en Anglais.... ». Se marre

Je pensais que nous serions sur un pied d'égalité dans les pays latins. Mais non ! Il lui serait difficile de dire que je suis bonne en Espagnol alors il se cache derrière l'éducation nationale « toi tu as fais Espagnol à l'école, moi j'ai fait Allemand ». je paye chèrement mon choix de Langue Vivante 2 (surtout pour le peu d'intérêt qu'avec ma copine nous portions à cette matière : Sandrine, quand tu liras ces lignes, tu t'en voudras de m'avoir encouragé à ne pas être studieuse Smile ).
Conclusion : j'aurais dû proposer de faire le tour du monde des pays Germanophone : Allemagne, Autriche et Suisse Alémanique (d'accord, cela n'aurait pas été très dépaysant). Razz

Revenons au voyage : 2 h30 de vol pour Auckland (Nouvelle Zélande). 2 heures d'attente dans l'aéroport et nouveau décollage pour Santiago du Chili : 11h 30 de vol. A Santiago, 8 heures de correspondance avant de recoller sur la compagnie d'Amérique latine « LAN » pour encore 3 h 45 de vol.

Maintenant le décalage horaire est inversé. Nous sommes en retard par rapport à vous. Nous avons franchi le fuseau de changement de jour. Entre le 13 août 00h01 à Sydney et le 13 août 23 h 59 à Lima, pour nous, il se sera écoulé 39 heures.

A Lima depuis 2 jours nous découvrons une nouvelle culture et une nouvelle architecture.


Nous découvrons aussi la fameuse brume qui flotte en permanence sur Lima.
La ville semble enveloppée d'une masse grise .

Par instant les collines environnantes apparaissent, laissant deviner leurs maisons multicolores



Rapidement la brume reprend forme, et l'on ne voit même plus la fin du boulevard principal.



La ville a dû être très belle. Le centre ville n'est qu'une succession de façades colorées datant du 18ème siècle.



Mais la pauvreté a frappé le pays, et les plus belles façades ont des fenêtres brisées, certains dômes d'églises sont effondrées, ne laissant voir que leur charpente.
Certains bâtiments baroques s'effondrent. Les moulures sont masquées par la saleté qui donnent une teinte terne à toutes choses.

Entre le ciel gris, la pollution ambiante et la grisaille qui recouvrent les facades, l'ensemble a un aspect triste et presque oppressant. C'est très curieux.

A Lima il est déconseillé de se promener à pied quand il fait nuit. Nous sommes donc allés dîner dans un petit restaurant proche de notre hôtel. En fait c'est ce n'est qu'un toit de tôle ondulé installé sur la façade d'une maison qui a dû être belle autrefois.


5 plats aux choix, entre 3 et 8 soles (1 à 2 Euros). Impossible de comprendre de quoi il pouvait s'agir, laissant le hasard faire nous avons désigné un nom sur la carte. 5 minutes plus tard on nous apportait des tripes. Bien, voilà déjà un mot Espagnol que nous avons appris. Nous éviterons de le redemander...

Aujourd'hui, c'était le 15 août. Sur la Plaza des Armas, le Palais Présidentiel attire les foules pour assister à la relève de la garde. Les gardes sont sortis de la cour, ont fait le tour de la place et sont montés devant la cathédrale, où ils ont réalisé, 1 heure durant, un incroyable spectacle de danse, se croisant, lançant leur fusil en l'air, le faisant tourner.



Ensuite visite de la ville, la Cathédrale (dont l'intérieur n'a pas grand intérêt)



un monastère: au silence apaisant







la Plaza San Martin et sa curieuse statue de la mère patrie.



La femme devait être ornée d'une couronne de flamme qui se dit « llamas » en Espagnol.


Mais les artisans ont compris le mot « lamas ». La femme porte donc un petit lama sur la tête. Se marre


Au retour nous nous sommes fait héler par de nombreux bus.


Ici des rabatteurs se penchent par la porte des mini-bus pour inciter les clients à monter a bord. C'est assez drôle à voir.

Demain nous quittons Lima et partons en direction du sud, à Nazca.

Pour terminer ce message, et pour se montrer solidaire d'un « presque retraité » que nous apprécions beaucoup, voici un message destiné à tous ceux qui aiment sortir dans des endroits sympa sur Paris :



A très bientôt et merci à toutes les nouvelles personnes qui nous ont laissé des messages ces dernières semaines.

Au fait: on est sur la voie de la célébrité : notre photo est passé sur France 2 « bon, d'accord, juste dans l'émissions télé-matin, et juste une seconde en arrière plan, mais quand même... »
Voici le lien :
www.dailymotion.com/video/xa31yk_enroutes-a-telematin_travel

Nathalie et Olivier

Voir les photos : Pérou - Lima ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Australia

Le 12/08/09, 5:17

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Nous avons finalisé l'album de photo de l'Australie.Cliquez sur Australie dans la case album photo à gauche de l'écran.




Après plus de 6 semaines en Australie (43 jours exactement), nous allons devoir quitter l'Océanie (nous n'avons qu'une escale en Nouvelle Zélande. Nous avions hésité à y passer quelques jours, mais il y fait froid et pluvieux et les paysages n'ont pas apparemment pas d'intérêt à cette période)

Nous avons très largement profité de ces dernières journées, pour visiter Bondi Beach.


C'est la plage de Sydney où se regroupent les surfeurs.









Quelques panneaux sur la plage signalaient l'existence de courants dangereux. C'est pourquoi il y avait un sauveteur en surf. Bon, visiblement il ne faut pas trop compter sur lui pour sauver le vie de quelqu'un...


Comme le prouve cette photo, quand une vague est un peu forte, il tombe de sa planche « lifeguard » et doit nager jusqu'à la côte pour la récupérer.

Nous sommes évidement allés dans le jardin Botanique.



Nous y avons découvert un étrange spectacle : savez vous ce qui pend des arbres ?



Des colonies de grandes chauves-souris !


Il y en avait des centaines dans tous les arbres.


Hier nous avons pris le train pour les Blues Mountains, des montagnes couvertes d'Eucalyptus, d'où la couleur bleue... Nous n'y avons malheureusement pas revu de Koalas.






Aujourd'hui la journée est passée très (trop) vite. Le soleil était présent, comme pour mieux nous faire regretté de partir.



Il ne nous reste plus qu'à refaire une nouvelle fois nos sacs à dos et nos sacs de cabine pour partir vers l'étape suivante.

Suite du jeu : « qui est a en premier traversé le pays du sud au nord (le gouvernement offrait une récompense a celui qui ouvrirait une route) ? » : personne n'a trouvé la réponse (désolée pour ceux qui ont déjà répondu, on a vérifié depuis, ce n'est pas Robert Burke et Wills, car eux sont morts de faims dans le désert. Le jeu continue donc. Un indice, c'était en 1862 ....

Bilan de l'Australie

message personnel pour les Fratiti (et en particulier pour Titi), même si nous n'avions pas revu de Koalas en liberté : l'Australie vaut vraiment la peine d'être visitée.

Nombre de jours : 43

Nombre de coiffeurs ; 2 pour Olivier
Nombre de médecin : 1 pour Nathalie

Nombre de trains : 9 ( soit 122 heures oui l'équivalent de 5 jours complet)
Nombre de bus : 11 (soit 26 heures)
Nombre d'avions, inclus celui pour venir : 3 (soit 12h30)
Nombre de taxis : 7

Nombre de chambre (ou cabanon) : 19
Nombre de fois où le sac à dos a été refait : 18

Température maximum : 35 °
Température mini : 1°

Nombre de hamburgers mangés : trop ! Beaucoup trop

Budget Australien quotidien : Équivalent à 7 fois le budget quotidien du Vietnam

En conclusion, et pour faire taire les mauvaises langues : Razz
Non ! Nous n'envoyons pas tous nos mails (et jamais nos textes du blog) depuis les Mac Do.


La preuve : ci dessus la photo de la page d'accueil de Global Gossip le fournisseur d'accès internet qui a le monopole dans presque toutes les villes d'Australie.

PS : Pour Sylvain, le tunnel de JBS devra partir de Darwin et j'installerai mon bureau à Sydney.

Nathalie et Olivier

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Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Sydney : le retour

Le 10/08/09, 4:00

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A la fin du texte : notre deuxième jeu sur l'Australie.

Nous voici revenus au point de départ de notre petit périple Australien. 5 semaines se sont écoulées, les jours ont rallongé (il fait maintenant nuit noire à 17h45 !), surtout les températures sont beaucoup plus douces (l'hiver est très court)

Nous avons pris le temps de découvrir Sydney dont nous n'avions vu que les grandes artères.

Le samedi se déroule le « bazaard de Paddington », dans le quartier du même nom. C'est un marché très « bobo » installé autour d'une église.


Il s'y vend des produits bio, des bijoux et de jeunes créateurs de vêtements viennent y vendre leurs créations à des prix abordables. Là c'est le moment où il faut se dire « non, mon sac a dos est déjà plein à craquer et une robe de soirée ne me servira à rien au Machu Pichu »...

Des diseuses de bonnes aventures lisent les lignes de la main et des chanteurs animent la « food place » où des traiteurs asiatiques et des boulangers français proposent des plats a emporter.



Paddington était autrefois un quartier mal famé, mais comme c'est souvent le cas, il est devenu le coin à la mode. Les maisons et les jolies boutiques s'y succèdent le long de jardins fleuries.







De retour dans le centre nous avons visiter les nombreux passages couverts qui relient les grandes artères commerçantes.



Le soir nous avions rendez vous avec Aida.



L'Opéra de Sydney est composé de 4 salles. Nous étions dans la 2ème (en taille) avec 1400 places. De forme légèrement incurvée et en pente vers la scène, elle offre une très belle vue sur la scène.


Photo un peu flou car prise en cachette (il est interdit de photographier la salle).

3 h15 de spectacle : magnifique. La mise en scène et les décors de toutes beauté. Chanteurs et danseuses merveilleux. Mais peut on m'expliquer pourquoi des chanteurs d'opéra, qui maîtrise le rythme et la musique, ne sont pas capable de marcher ou de bouger les bras dans le tempo ? Lors d'un déplacement des « soldats » de 3 pas vers la droite, l'un d'entre eux a fait 4 pas et donc marché sur le pied de son voisin; Lorsque tous se penchaient vers la droite un autre se penchait vers la gauche, etc... Malgré ces quelques maladresses qui prêtaient à sourire, l'ensemble nous a procuré une émotion inoubliable. Notre plus belle soirée en Australie.

Dimanche nous avons emprunté le « monorail » qui réalise un circuit en boucle dans le centre ville.



Il traverse notamment Darling Harbour. Sydney possède 2 baies, celle où se trouve l'opéra, et Darling Harbour qui lui est distante d'environ 2 kilomètres.



En marchant nous sommes retournés dans le centre ville et avons "admiré" la Sydney Tower (en fait elle n'est pas très jolie). C'est le plus haut point d'observation de l'hémisphère sud.



En longeant les quais nous sommes passés sous le Sydney Harbour Bridge qui sert à la fois de pont routier et de pont de chemin de fer.


Et bien sur nous avons admirer encore une fois l'Opéra.



A Sydney, nous avons retrouvé de la vie, des terrasses de cafés animées (bon hier soir, le restaurant nous a presque refusé car il fermait à 21 heures), de la musique, des spectacles. La ville est agréable, le climat très doux : c'est décidé nous demandons notre mutation pour Sydney.
Surtout que côté train, il y a une grande marge de progression ici... Se marre

Rendez vous jeudi pour nos dernière photos et notre bilan de l'Australie.

Pour finir notre dernier jeu Australien : quel est le nom du 1er homme qui a réussit la traversée de l'Australie du nord au Sud et en quelle année ? (avant lui beaucoup y avaient laissé leur vie)

Nathalie + Olivier

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Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Melbourne et la Great Ocean Road

Le 06/08/09, 12:09

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Tout d abord, on vous informe que l album photo de l australie est a jour. Il suffit de cliquer sur 'Australie' a gauche de l ecran pour voir des photos supplementaires.

Encore 11 heures de trains par l'Overland pour rallier Adélaïde à Melbourne (au Sud Est).

Melbourne est la deuxième plus grande ville du pays après Sydney. La ville est située dans la région du Victoria. Réputée pour sa culture (le festival du cinéma s'y déroule), pour sa pluralité ethnique, elle est surtout célèbre pour ces nombreux (très bons) restaurants.






Je ne dirais pas que la ville est animée le soir, (car il y a déjà bien longtemps que nous avons renoncé à croire que les Australiens avaient une vie dehors passé 18 heures), mais tout comme a Adélaïde, les restaurants sont ouverts après 21 heures, ce qui démontre une grande ouverture d'esprit.
En Australie, si l'on excepte les stations balnéaires (et encore...), les magasins ferment à 17 heures et les bars à 19 heures. Lorsqu'Olivier avait voulu se faire couper les cheveux à Brisbane, le coiffeur l'avait refusé car il était déjà 16h30 et la semaine dernière, à Katherine, un snack a fait le ménage autour de nous et mis les chaises sur les tables à 19h45. Nous avions senti que nous étions de trop. Le plus drôle c'est qu'il est souvent écrit sur les portes des magasins «open till late » : « ouvert jusqu'à tard ». Mais qu'est ce que « tard » ? c'est visiblement une notion très aléatoire suivant les cultures.

Pour en revenir à Melbourne, c'est une très belle ville. Un mélange réussit de tours de verre et d'anciennes constructions.



L'une des 2 gares de chemins de fer,




la cathédrale (anglicane)




l'une des rues principales




l'un des nombreux tramways qui sillonnent le centre ville.


Après 1 jour de « repos » nous avons loué une voiture et sommes partis longer la Great Ocean Road.
Durant notre trajet nous avons pu photographier quelques Koalas sauvages en train de dévorer des feuilles d'Eucalyptus au bord de la route.


Ici une mère avec son bébé bien accroché.



la Great Ocean Road c est 400 kms de falaises et de roches surplombant l'Océan Austral (extrême limite de l'Océan Pacifique) et point le plus au sud de l'Australie.

La lande qui borde le mer était magnifique.


Les paysages vallonnés n'étaient que très faiblement peuplés (quelques fermes éparses sur des kilomètres). Il y avait surtout des moutons et des vaches. Nous n'avons malheureusement pas vu les Kangourous pourtant signalés par de nombreux panneaux routiers. Pourtant, avouons le, nous étions beaucoup plus intéressé par la vue d'un Kangourou que par une vache, quelle qu'en soit la race.

Nous avons longuement admirer la côte et les surfeurs qui défiaient les vagues.






Malheureusement le soleil s'était caché et les couleurs sont devenues plus ternes.



Ce matin, nous avons poursuivi notre route pour regarder passer des baleines devant la côte. Elles y sont fréquentes de mai à octobre, et effectivement elles étaient bien au rendez vous.


Deux d'entre elles se tenaient à environ 200 mètres de la plage, apparaissant par intermittence, au rythme des vagues.

Ce soir nous sommes de retour à Melbourne que nous quitterons définitivement demain matin. Un nouveau train (et oui, encore un train et nous avons déjà dépassé les 100 heures de train en Australie...) pour nous ramener à Sydney que nous avons quitté il y a 32 jours. Il ne nous reste plus qu'une semaine sur la terre Australe...

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

The Ghan : Darwin - Alice Spring - Adelaide

Le 01/08/09, 12:40

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Comme je l'avais écris dans le dernier message (concernant le Centre Rouge), nous avons voyagé de Darwin (au nord) jusqu'à Alice Spring (au centre) en Ghan. Ici « The Ghan » est une institution (il fêtait d'ailleurs ces 80 ans aujourd'hui).



La gare de Darwin étant à 10 kms du centre ville il existe un bus destiné aux clients « platinium » et « Gold ». Arrivé en gare, le chauffeur s'est arrêté en tête du train pour permettre aux passagers de prendre en photo la mythique machine. Il y avait une file d'attente de voyageurs voulant se faire photographier devant.
Avec Olivier, en descendant du bus, nous avions pris nos sacs à dos pour nous diriger vers notre voiture couchette. Le chauffeur a tenté de nous expliquer quelque chose mais nous n'y avons rien compris, l'accent Australien rend parfois les phrases les plus simples complètement intraduisibles. Nous avions bien saisi qu'étant passagers en Gold classe nous ne devions pas porter nos sacs, mais nous ne comprenions rien de plus. Nous avions beau demander comment nos sacs allaient arriver jusqu'à notre voiture, la réponse restait incompréhensible. Nos sacs contenant tous nos biens nous ne pouvions prendre le risque de les perdre des yeux, nous les gardions donc sur le dos et attendions de pouvoir accéder au quai. Finalement tous les passagers sont remontés dans le bus et nous sommes restés seuls au bord du quai. Le chauffeur a dû nous faire signe de remonter à bord avant de reprendre la route, s'éloignant de la gare. A 15 minutes du départ du train nous ne comprenions plus rien. Mais, après avoir roulé un kilomètre et contourné une usine, le bus a longé les voies et accédé à l'arrière du train.


Le bus roulait directement sur le quai et a déposé chaque passager devant la porte de sa voiture pour éviter de marcher avec les valise. Les autres clients trouvaient visiblement cela normal et devaient se demander ce que faisaient ces 2 français avec leurs sacs sur le dos, à essayer de rejoindre le quai à pied.

Notre cabine était magnifique.


Une hôtesse est venue nous présenter le fonctionnement de la radio pour la musique, de la salle de bains privée, nous distribuer nos tickets pour les repas du midi et du soir et nous inviter à « l'acceuil » des voyageurs dans la voiture-salon.

Le voyage complet (du nord au sud) durant 52 heures, chaque passagers parlent avec son voisin de tables, de fauteuil (dans le salon) ou de cabine.



Chaque repas a donc été l'occasion de lier connaissances avec des Australiens (généralement en retraite et qui s'offraient un voyage dans la Ghan pour la première fois de leur vie. En parlant avec eux nous avons constaté qu'ils sont tous déjà venu en Europe plusieurs fois, connaissent les Etats Unis et parfois l'Asie mais n'ont pas toujours visité l'ensemble de l'Australie. Une autre surprise, c'est leur tendance a dire que l'Australie n'a que 200 ans, comme si avant l'arrivée des Anglais cette terre étaient inhabitée.



La particularité du Ghan, c'est qu'il ralentit aux endroits les plus jolie pour permettre aux passagers d'admirer le paysage du desert, que des annonces sont faites a bords pour dire de regarder par la fenêtre quant on croise un autre train, et s'arrête aussi à 2 reprises pendant plusieurs heures pour donner aux voyageurs l'occasion d'aller visiter la ville.
C'est très surprenant.



Le soir, dans la voiture salon, accueil des « Guests », coupe de champagne gâteau Anglais (un peu lourd) et surtout très intéressante présentation du train par la chef de bord.


Nous étions 280 passagers pour 24 employes des chemins de fer(presque 1 pour 10 passagers). Il nous a été expliqué que le train mesurait 800 mètres mais avaient mesuré jusqu'à 1 kms ce qui demandait 15 minutes pour aller d'un bout à l'autre du train. La « relève » des conducteurs et l'histoire de la ligne nous a aussi été présenté.

Après le dîner, retour dans notre cabine qui avait été préparée pour la nuit.

Nous sommes donc descendus au bout de 1500 kms a Alice Spring la seule ville du désert sur 1000 kms au nord et au sud.


sur le quai une sculpture represente les chameaux Afghans qui faisaient le voyage du nord au sud avant le train. Ces chameaux Afghans ont donne son nom au Ghan.


C'est de là que nous sommes parties visiter le Centre Rouge (voir post précédent).

Comme je l'avais écris, nous sommes assez surpris par la conduite des aborigènes. S'il n'y en a pas dans le sud, ils sont très nombreux dans le nord. Le véritable souci pour les aborigènes, c'est l'alcoolisme.


Ils déambulent dans les rues ou s'assoient par terre jours et nuit. Ne se mêlent pas aux « Australiens », crient et se battent entre eux. Notre guide du centre rouge nous avait expliqué qu'il y avait 3 types d'aborigène : ceux qui vivent comme leurs ancetres, ceux qui vivent a « l'Européenne » (c'est leur expression), et ceux qui se sont totalement désocialisés, boivent, ne travaillent pas et n'envoient pas leurs enfants à l'école. Cet état de fait pause un réel problème en Australie puisque la télévision passe en boucle des annonces demandant aux aborigènes de se rendre dans des centres d'aides spécialisé et de placer leurs enfants dans des écoles. Un peu partout dans les rues des pancartes signalent qu'il est interdit de boire de l'alcool dans la rue et sur certains magasins de spiritueux il est indiqué qu'aucune bouteille ne sera vendu à ceux qui ne portent pas de chaussures.



Nous avons l'impression que dans toutes les villes de l'Outback les blancs vivent normalement, travaillent, boivent un verre en terrasse, font le fête, et qu'a côté les aborigènes les regardent vivre en restant assis par terre. Cela met assez mal a l'aise quand on songe comme ils ont été spoliés de leur terre.



Jeudi midi nous avons repris le Ghan pour nous rendre dans le sud. Encore un agréable voyage.

Vendredi matin, au lever du jour, nous découvrions par la fenêtre un tout nouveau paysage :


ce n'est pas le nord de l'Angleterre, mais bien la région du Southeast l Australien.


Adélaide est une ville alliant immeubles récents et rues commerçantes.



Mais aussi des vieux bâtiment Victorien.



Dans une très beau jardin botanique nous avons apprécier la douceur du climat d'hiver.



Après 4 semaines en Australie Gros Toutou et Mis Zouzou ont décidé de faire comme les Koalas et de se mettre sur une branche a manger de l'eucalyptus.



Nous restons encore demain à Adélaide et reprenons lundi matin le train de jour pour Melbourne.

Nathalie + Olivier

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Posté par Portauloin de Nat-Olivier
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