Le 14/10/09, 19:26
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Retour de la Penisula Valdès et arrivée à Buenos Aires tard dans la nuit. Traversé de la ville dans un taxi sans phares dont le chauffeur ivre slalomait entre les voitures et accélérait lorsque nous lui demandions de ralentir.
Mais le Saint protecteur des taxis devaient nous protéger,(à moins que ce soit le St protecteur des Portauloins).
Nous sommes arrivés indemnes, devant notre auberge de jeunesse.
Buenos Aires est une ville moderne, peut être trop occidentale pour que l'on s'y sente loin de l'Europe, mais très agréable.
Les parcs y sont nombreux :
Le jardin japonais
C'est un cadeau de la communauté japonaise à la ville, en remerciement de l'accueil fait aux 1er immigrants.
Le lieu est agréable. La foule y était dense, car nous étions à la fois en période de « vacances scolaire de printemps », et un jour férié : le 12 octobre.
Le 12 octobre, le « dia de la Raza » est la date anniversaire de la découverte des Amériques par Christophe Colomb.
Ces 2 semaines de vacances coïncident aussi avec la « fête des mères » qui, dans l'hémisphère Sud, a lieu le 18 octobre.
Visite du célèbre quartier de la Boca.
Les couleurs des maisons, proviennent des surplus des peintures de bateaux, dont les marins badigeonnaient leurs habitations après avoir entretenus leurs navires.
En parcourant la ville, nous sommes passés devant le palais présidentiel.
C'est ici que se réunissent tous les jeudis, les femmes qui réclament la vérité sur les « disparus ». Ce sont les hommes et femmes qui ont été enlevés par le régime dictatorial au pouvoir il y a 26 ans. Depuis, les familles n'ont jamais retrouvé les corps de leurs proches.
Nous avons compris qu'en Métropole, la grippe A est l'objet d'un véritable psychose. Pourtant, ici (épicentre de la maladie) si l'on excepte quelques affiches rappelant des règles de bon sens « se laver les mains avec les gels alcoolisés mis à disposition un peu partout, et consulter un médecin en cas de fièvre, ... », la vie est normale. La véritable peur, c'est la Dengue.
Des affiches placardées en ville rappellent que l'eau des fleurs doit être changée quotidiennement, ....
Cette maladie transmise par le moustique, est éventuellement mortelle, à défaut, elle occasionne fièvre, vomissement, et état dépressif pendant plusieurs semaines. Bon, où avons nous ranger notre répulsif à moustique ?
Remarquez, lors de notre bref séjour en Uruguay, des affiches alertaient sur les dangers du Choléra, alors on n'est plus à cela près ....
Hier, un saut en Uruguay, séparé de Buenos Aires par un estuaire large de 70 kilomètres.
La ville de Colonia est classée patrimoine historique de l'Unesco, pour ces ruines datant de l'invasion portugaise, en 1680; et pour ces ruelles et maisons, datant de la colonisation Espagnole en 1780.
Déjeuner dans un petit restaurant et fou rire à la sortie : En plein milieu du repas, un chanteur est venu « animer » la terrasse (vu le peu d'enthousiasme des clients, nous aurions tous préférés rester dans le calme). Mais sur l'addition, nous avons découvert un ajout de 29 Pesos Uruguayen, pour le prix du spectacle « facultatif ».
Place centrale du village, aux maisons multicolores.
Durant notre séjour en Argentine, 2 sujets auront monopolisé les médias nationaux. Le trafic de faux médicaments,et la loi sur les médias. Depuis la fin de la dictature, en 1983, la loi sur la restriction de la liberté des médias n'avait jamais été modifiée. Les gouvernements de gauche et de droite s'étaient succédés, sans vouloir la réécrire.
Depuis un mois, il n'y a pas eu de jours sans que ce sujet occasionne des manifestations. Les manifestants défilant avec une croix rouge dessinée sur la bouche. Les émissions télévisées étaient interrompues par des publicités réclamant la liberté des médias, les journaux télévisés diffusaient les débats politiques sur ce sujet.
Il y a 3 jours, cette loi était une nouvelle fois débattue. Le lendemain dans les journaux, nous apprenions qu'elle allait être modifiée et offrir plus de liberté d'expression.
Nous sommes pressés de découvrir les merveilles Mexicaines mais en même temps, nous avons un léger regret de quitter l'Argentine.
Nous décollons ce soir. Vol de nuit Buenos Aires-Miami, puis nouveau vol demain matin Miami-Cancun. Rendez vous au Mexique pour la suite....
nombre de jour : 30 en Argentine + 1 jour au Brésil + 1 jour en Uruguay
nombre de tampons supplémentaire sur le passeports : 10 (5 sortie et autant d'entrée entre Argentine, Uruguay et Brésil)
nombre de mois passés dans l'hémisphère sud : 3 mois et demi (l'eau qui s'écoule dans le lavabo va de nouveau tourner dans le sens des aiguilles d'une montre)
nombre de taxi à jeun : 11
nombre de taxi ivre et sans phare : 1
nombre de trains : 1 (soit 7h30 de trajet : pour 380 kms)
nombre d'avions : 2 (soit 4 heures de vol)
nombre de bus : 19 (soit .............. 75 heures de trajet, oui 75 : là ça fait mal)
nombre de pingouins rencontrés (ou manchots, pour les puristes) : 500 000
nombre de chambres : 12
nombre de fois où le sac à dos a été refait : 10
Nathalie + Olivier
Mais le Saint protecteur des taxis devaient nous protéger,(à moins que ce soit le St protecteur des Portauloins).
Nous sommes arrivés indemnes, devant notre auberge de jeunesse.
Buenos Aires est une ville moderne, peut être trop occidentale pour que l'on s'y sente loin de l'Europe, mais très agréable.
Les parcs y sont nombreux :
Le jardin japonais
C'est un cadeau de la communauté japonaise à la ville, en remerciement de l'accueil fait aux 1er immigrants.
Le lieu est agréable. La foule y était dense, car nous étions à la fois en période de « vacances scolaire de printemps », et un jour férié : le 12 octobre.
Le 12 octobre, le « dia de la Raza » est la date anniversaire de la découverte des Amériques par Christophe Colomb.
Ces 2 semaines de vacances coïncident aussi avec la « fête des mères » qui, dans l'hémisphère Sud, a lieu le 18 octobre.
Visite du célèbre quartier de la Boca.
Les couleurs des maisons, proviennent des surplus des peintures de bateaux, dont les marins badigeonnaient leurs habitations après avoir entretenus leurs navires.
En parcourant la ville, nous sommes passés devant le palais présidentiel.
C'est ici que se réunissent tous les jeudis, les femmes qui réclament la vérité sur les « disparus ». Ce sont les hommes et femmes qui ont été enlevés par le régime dictatorial au pouvoir il y a 26 ans. Depuis, les familles n'ont jamais retrouvé les corps de leurs proches.
Nous avons compris qu'en Métropole, la grippe A est l'objet d'un véritable psychose. Pourtant, ici (épicentre de la maladie) si l'on excepte quelques affiches rappelant des règles de bon sens « se laver les mains avec les gels alcoolisés mis à disposition un peu partout, et consulter un médecin en cas de fièvre, ... », la vie est normale. La véritable peur, c'est la Dengue.
Des affiches placardées en ville rappellent que l'eau des fleurs doit être changée quotidiennement, ....
Cette maladie transmise par le moustique, est éventuellement mortelle, à défaut, elle occasionne fièvre, vomissement, et état dépressif pendant plusieurs semaines. Bon, où avons nous ranger notre répulsif à moustique ?
Remarquez, lors de notre bref séjour en Uruguay, des affiches alertaient sur les dangers du Choléra, alors on n'est plus à cela près ....
Hier, un saut en Uruguay, séparé de Buenos Aires par un estuaire large de 70 kilomètres.
La ville de Colonia est classée patrimoine historique de l'Unesco, pour ces ruines datant de l'invasion portugaise, en 1680; et pour ces ruelles et maisons, datant de la colonisation Espagnole en 1780.
Déjeuner dans un petit restaurant et fou rire à la sortie : En plein milieu du repas, un chanteur est venu « animer » la terrasse (vu le peu d'enthousiasme des clients, nous aurions tous préférés rester dans le calme). Mais sur l'addition, nous avons découvert un ajout de 29 Pesos Uruguayen, pour le prix du spectacle « facultatif ».
Place centrale du village, aux maisons multicolores.
Durant notre séjour en Argentine, 2 sujets auront monopolisé les médias nationaux. Le trafic de faux médicaments,et la loi sur les médias. Depuis la fin de la dictature, en 1983, la loi sur la restriction de la liberté des médias n'avait jamais été modifiée. Les gouvernements de gauche et de droite s'étaient succédés, sans vouloir la réécrire.
Depuis un mois, il n'y a pas eu de jours sans que ce sujet occasionne des manifestations. Les manifestants défilant avec une croix rouge dessinée sur la bouche. Les émissions télévisées étaient interrompues par des publicités réclamant la liberté des médias, les journaux télévisés diffusaient les débats politiques sur ce sujet.
Il y a 3 jours, cette loi était une nouvelle fois débattue. Le lendemain dans les journaux, nous apprenions qu'elle allait être modifiée et offrir plus de liberté d'expression.
Nous sommes pressés de découvrir les merveilles Mexicaines mais en même temps, nous avons un léger regret de quitter l'Argentine.
Nous décollons ce soir. Vol de nuit Buenos Aires-Miami, puis nouveau vol demain matin Miami-Cancun. Rendez vous au Mexique pour la suite....
Bilan de l'Argentine :
nombre de jour : 30 en Argentine + 1 jour au Brésil + 1 jour en Uruguay
nombre de tampons supplémentaire sur le passeports : 10 (5 sortie et autant d'entrée entre Argentine, Uruguay et Brésil)
nombre de mois passés dans l'hémisphère sud : 3 mois et demi (l'eau qui s'écoule dans le lavabo va de nouveau tourner dans le sens des aiguilles d'une montre)
nombre de taxi à jeun : 11
nombre de taxi ivre et sans phare : 1
nombre de trains : 1 (soit 7h30 de trajet : pour 380 kms)
nombre d'avions : 2 (soit 4 heures de vol)
nombre de bus : 19 (soit .............. 75 heures de trajet, oui 75 : là ça fait mal)
nombre de pingouins rencontrés (ou manchots, pour les puristes) : 500 000
nombre de chambres : 12
nombre de fois où le sac à dos a été refait : 10
Nathalie + Olivier