blog de Portauloin de Nat-Olivier

Buenos Aires, Uruguay + Bilan de l'Argentine.

Le 14/10/09, 19:26

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Retour de la Penisula Valdès et arrivée à Buenos Aires tard dans la nuit. Traversé de la ville dans un taxi sans phares dont le chauffeur ivre slalomait entre les voitures et accélérait lorsque nous lui demandions de ralentir.
Mais le Saint protecteur des taxis devaient nous protéger,(à moins que ce soit le St protecteur des Portauloins).
Nous sommes arrivés indemnes, devant notre auberge de jeunesse. Choqu

Buenos Aires est une ville moderne, peut être trop occidentale pour que l'on s'y sente loin de l'Europe, mais très agréable.
Les parcs y sont nombreux :



Le jardin japonais



C'est un cadeau de la communauté japonaise à la ville, en remerciement de l'accueil fait aux 1er immigrants.
Le lieu est agréable. La foule y était dense, car nous étions à la fois en période de « vacances scolaire de printemps », et un jour férié : le 12 octobre.
Le 12 octobre, le « dia de la Raza » est la date anniversaire de la découverte des Amériques par Christophe Colomb.
Ces 2 semaines de vacances coïncident aussi avec la « fête des mères » qui, dans l'hémisphère Sud, a lieu le 18 octobre.

Visite du célèbre quartier de la Boca.





Voir en plein écran

Démonstration de tangos devant les terrasses des restaurants.






Les couleurs des maisons, proviennent des surplus des peintures de bateaux, dont les marins badigeonnaient leurs habitations après avoir entretenus leurs navires.

En parcourant la ville, nous sommes passés devant le palais présidentiel.



C'est ici que se réunissent tous les jeudis, les femmes qui réclament la vérité sur les « disparus ». Ce sont les hommes et femmes qui ont été enlevés par le régime dictatorial au pouvoir il y a 26 ans. Depuis, les familles n'ont jamais retrouvé les corps de leurs proches.

Nous avons compris qu'en Métropole, la grippe A est l'objet d'un véritable psychose. Pourtant, ici (épicentre de la maladie) si l'on excepte quelques affiches rappelant des règles de bon sens « se laver les mains avec les gels alcoolisés mis à disposition un peu partout, et consulter un médecin en cas de fièvre, ... », la vie est normale. La véritable peur, c'est la Dengue.



Des affiches placardées en ville rappellent que l'eau des fleurs doit être changée quotidiennement, ....


Cette maladie transmise par le moustique, est éventuellement mortelle, à défaut, elle occasionne fièvre, vomissement, et état dépressif pendant plusieurs semaines. Bon, où avons nous ranger notre répulsif à moustique ?
Remarquez, lors de notre bref séjour en Uruguay, des affiches alertaient sur les dangers du Choléra, alors on n'est plus à cela près ....

Hier, un saut en Uruguay, séparé de Buenos Aires par un estuaire large de 70 kilomètres.



La ville de Colonia est classée patrimoine historique de l'Unesco, pour ces ruines datant de l'invasion portugaise, en 1680; et pour ces ruelles et maisons, datant de la colonisation Espagnole en 1780.





Déjeuner dans un petit restaurant et fou rire à la sortie : En plein milieu du repas, un chanteur est venu « animer » la terrasse (vu le peu d'enthousiasme des clients, nous aurions tous préférés rester dans le calme). Mais sur l'addition, nous avons découvert un ajout de 29 Pesos Uruguayen, pour le prix du spectacle « facultatif ».


Place centrale du village, aux maisons multicolores.


Durant notre séjour en Argentine, 2 sujets auront monopolisé les médias nationaux. Le trafic de faux médicaments,et la loi sur les médias. Depuis la fin de la dictature, en 1983, la loi sur la restriction de la liberté des médias n'avait jamais été modifiée. Les gouvernements de gauche et de droite s'étaient succédés, sans vouloir la réécrire.
Depuis un mois, il n'y a pas eu de jours sans que ce sujet occasionne des manifestations. Les manifestants défilant avec une croix rouge dessinée sur la bouche. Les émissions télévisées étaient interrompues par des publicités réclamant la liberté des médias, les journaux télévisés diffusaient les débats politiques sur ce sujet.



Il y a 3 jours, cette loi était une nouvelle fois débattue. Le lendemain dans les journaux, nous apprenions qu'elle allait être modifiée et offrir plus de liberté d'expression.

Nous sommes pressés de découvrir les merveilles Mexicaines mais en même temps, nous avons un léger regret de quitter l'Argentine.
Nous décollons ce soir. Vol de nuit Buenos Aires-Miami, puis nouveau vol demain matin Miami-Cancun. Rendez vous au Mexique pour la suite....

Bilan de l'Argentine :

nombre de jour : 30 en Argentine + 1 jour au Brésil + 1 jour en Uruguay

nombre de tampons supplémentaire sur le passeports : 10 (5 sortie et autant d'entrée entre Argentine, Uruguay et Brésil)

nombre de mois passés dans l'hémisphère sud : 3 mois et demi (l'eau qui s'écoule dans le lavabo va de nouveau tourner dans le sens des aiguilles d'une montre) Choqu

nombre de taxi à jeun : 11
nombre de taxi ivre et sans phare : 1 Surpris

nombre de trains : 1 (soit 7h30 de trajet : pour 380 kms)
nombre d'avions : 2 (soit 4 heures de vol)
nombre de bus : 19 (soit .............. 75 heures de trajet, oui 75 : là ça fait mal)

nombre de pingouins rencontrés (ou manchots, pour les puristes) : 500 000 Roulement des yeux

nombre de chambres : 12
nombre de fois où le sac à dos a été refait : 10

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Buenos Aires ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Patagonie : la Péninsula Valdès.

Le 10/10/09, 0:28

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Après avoir vu les montagnes de la Cordelières des Andes, et les chutes d'Iguazu au coeur de la forêt, nouveau changement de paysage. Nous sommes en Patagonie (rien que ce nom fait rêver).
Destination pas du tout prévue, mais le programme envisagé lors de notre préparation en France ne tenait plus la route. En 2 heures, dans un cyber café, nous avons étudié les destinations possibles, courus dans une agence de voyage acheter nos vols, courus dans les agences de locations de voitures pour tenter d'en réserver une, en vain. Retourner au cyber café pour téléphoner au central de réservation d'Avis qui nous a enfin trouvé une voiture et réserver un hôtel. Top Chrono, car décollage dans 12 heures.



Arrivés à l'aéroport de Trelew (disons dans le minuscule hangar qui sert d'aéroport), petite galère. Avis avait commis une erreur et nous avait attribué la veille une réservation alors que toutes les voitures étaient déjà louées. Finalement l'agent d'Avis nous a trouvé une voiture disponible dans une autre ville et nous a même payé le prix du Collectivos (le mini van qui sert de taxi commun) pour que nous puissions nous y rendre.

La voiture nous semblait un peu curieuse à conduire. L'un de nous 2 (Olivier et moi) estimait que cela provenait des routes de terre battues et gravillon, l'autre pensait que cela provenait des pneus. Gros débats entre experts (toujours Olivier et moi) pour savoir lequel avait raison. Finalement, un arrêt au stand (pardon à la station service) a déclaré vainqueur... non, je ne dirais pas qui avait raison pour ne pas froisser certaine susceptibilité. Roulement des yeux
Mais on venait de nous louer une voiture dont les pneus gauches étaient gonflées à 2,9 bars, et les pneus droits à 1,4. Forcement, ça roule moins bien comme ça. Mr. Green

Nous sommes partis pour 3 journées d'émerveillement.

La première journée, promenade le long des côtes de la mer d'Argentine.



Première rencontre : des lions de mer.


Une mère et son petit.








Le deuxième jour, découverte de la Peninsula elle même.



Nous espérions voir des baleines. (nous en avions déjà vu en Australie et avions peur que la chance ne se renouvelle pas). Erreur, elles étaient bien là. Nous en avons compté environ une dizaine. Certaines très loin, d'autres très proches.











Pour vous donner une idée de la distance par rapport à la côte, Olivier est au milieu de la plage.


Sur la Péninsula : rencontre avec des Eléphants de mer.





Le mère et le petit en noir (c'est un animal plein d'energie).


Une colonie de Pingouins. Nous étions à 50 centimètres de certains, totalement indifférent à notre présence.


L'un d'entre eux sortait de l'eau et se faisait sécher les ailes.


Dans le nord de l'île, un animal manquait à l'appel, l'Orque. Il est parfois visible, mais malgré notre patience, nous n'en avons pas vu. Petit regret, mais nous avons été si gâtés, qu'il serait difficile de se plaindre.

Le 3ème jour, sortie de la Péninsula, nous sommes allés à Punta Tombo, voir une colonie de Pingouins.





Les pimguoins vivent au milieu des moutons et des guanaco (Famille des lamas et des chameaux).




Ils sont évalués à 500 000.


C'est actuellement la nidification, un garde nous a expliqué qu'il y avait 175 000 nids en activité






Nous repartons de Patagonie avec des images magnifiques pleins les yeux; Nous reprenons ce soir l'avion pour Buenos Aires où nous passerons nos dernier jours en Argentine.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Peninsula Valdes ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Rosario.

Le 07/10/09, 2:03

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Nouvelle ville : Rosario, toujours au bord du Rio Parana (tout comme les chutes d'Iguazu sur le message précèdent).



La ville est animée, dotée de jolies façades et de rues piétonnes commerçantes.



Le monument le plus célèbre est le musée de la Bandera (du drapeau) situé sous une tour d'où l'on domine la ville. Juste devant, un bâtiment tout en longueur protège la flamme allumée en hommage aux soldats morts pour la patrie. L'équivalent de notre flamme du soldat inconnu sous l'arc de Triomphe.



Sur le Rio, quelques iles, restée sauvages, sont accessibles en bateau. Elles offrent d'agréables plages. Nous y sommes allés, c'est le lieu où se réunissent familles et couples pour passer le dimanche.

La ville fêtait quelque chose (le 200 ème anniversaire, mais de quoi? nous ne l'avons pas compris). Bon, pour nous c'est juste une fête de plus depuis le début du voyage. Avec Olivier nous avons créé des proverbes, fruit de la sagesse du routard.
Ainsi, nous avons la phrase « A ville glauque, hôtel glauque » (moulte fois verifiée) Embarras
mais il y a aussi « A ville animée, hôtels bondés » Cool
Ceux qui seraient intéressés par le recueil des citations de voyage (ou bien par le guide « accrocher de 1000 façons son fils à linge dans une chambre d'hôtel » dont je vous avais parlé il y a quelques posts), peuvent nous écrire. Nous ferons un exemplaire dédicacé. Mr. Green

La fête était très militaire.


Les pays d'Amériques du Sud, nous surprennent par leur fierté national, il y a des drapeaux partout, les rues portent le noms des « libératadors » qui ont libéré l'Amérique du sud de l'emprise Espagnole, d'innombrables fresques représentent les guerres d'indépendances, ...

N'oublions pas aussi une certaine fierté national liée au football. Il ne regardent que cela dans tous les restaurants et lors des matches, la foule est agglutinée devant les vitrines pour regarder l'écran. Nous en avons même vu qui avaient installés des chaises sur le trottoir pour assister à l'ensemble du match diffusé dans un cyber café.

Nous avons décidé de tester la boisson favorite des Argentins : le Maté. Ils en boivent des litres à longueur de journée.

La recette est simple : remplir un bol destiné à cet effet, de feuilles de maté, y ajouter de l'eau à 70 ° (c'est précisé sur le paquet de feuilles), plonger dedans une sorte de cuillère dont le manche sert de paille, et aspirer le boisson ainsi filtrée. Les Argentins se promènent dans la rue avec leur feuille, une bouteille thermos, leur tasse à Maté et la paille. Un vrai chargement. Nous avons acheté nos feuilles dans un supermarché.


Faire son choix parmi un tel rayon n'est pas chose aisée. Tous les paquets sur cette photo sont des sachets de feuilles de maté. Choqu

Ensuite faire le mélange maté et eau chaude (dans la rue, il y a des vendeurs d'eau chaude, juste pour pouvoir se ré-approvisionner en cours de journée), et enfin boire. Conclusion : il faut très certainement avoir été élevé avec cela pour aimer car c'est très amer.

Nous avons quitté Rosario ce matin par le train. Et oui, il reste 2 ou 3 lignes voyageur. Il faut vraiment être motivé car l'unique train de la journée part à 04h45 et met 7h30 pour 350kms.


c etait une rame tractee. ci dessus l engin moteur de la compagnie TBA.



La rame était plutôt propre et en bon état. Pour ce qui est du confort de la ligne et bien ... Disons que nous avons eu l'impression de passer 7h30 dans une rame Z5100 (ceux qui se souviennent de se matériel ferroviaire comprendrons ce que nous avons vécu)

Pour les autres, nous vous proposons 2 tout petits films que nous avons réalisée à bord. Nous précisons que ces films n'ont pas été fait aux pires moments du voyage car alors il aurait été impossible de filmer quoi que ce soit.



Sur le vidéo qui suit, notez la sérénité et la persévérance d'Olivier qui veux absolument tenter de lire son guide.



Nous étions en alternance, une seconde enfoncés dans nos sièges, une seconde en lévitation, puis de nouveau enfoncé...

Moralite de ce voyage : il en faut beaucoup pour faire dérailler un train.
En tout cas, nous, nous avons pris beaucoup de plaisir à faire ce voyage.

Message spéciale pour Sylvain : pour répondre à tes commentaires, en attendant que JBS creuse le tunnel vers l'Australie, je suis OK pour que l'on développe un vrai réseau ici (on vous attend, mais n'oublie d'amener mon chat dans ta valise, il commence à me manquer). Triste

Nous repartons dès demain (en avion cette fois) pour la Péninsula Valdès : si tout va bien au prochain post, nous aurons des photos plus sympa que sur celui-ci.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Rosario ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Brésil et Argentine : Les chutes d'Iguazu.

Le 03/10/09, 3:17

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Les chutes d'Iguazu : incroyable découverte



Et voici notre minute de géographie, qui réjouira petits et grands (enfin, nous nous plaisons à le penser). Où sont les chutes d'Iguazu ? Et bien elles sont situées sur le Rio Parana. Bon, pour ceux dont le GPS ne trouve pas « Rio Parana », nous sommes dans un bras de terre Argentin, au milieu du Brésil et du Paraguay.


Les chutes d'Iguazu sont visibles de l'Argentine et du Brésil.



Des générations d'amateurs de cascades se sont déchirées pour savoir de quels côtés elles étaient les plus belles à voir. Nous vous laissons faire votre choix en fonction des photos. Ceux qui le veulent peuvent voter par commentaires interposés.



Iguazu bénéficie d'un climat chaud et humide. Pour ce qui est du « chaud », nous n'avons pas été aussi bien servi que nous l'espérions. Par contre, pour le côté « humide », là, rien à reprocher, il y avait ce qu'il fallait. Malheureusement nos photos en ont pâti et les couleurs des cascades ne ressortent pas.






La plus grosse partie des cascades est située côté Argentin.





Ces chutes sont composées d'une successions de chutes de tailles déjà respectables, et d'autres beaucoup plus grandes, qui forme un arc de cercle appelé « la gorge du diable ».


La découverte des cascades se fait tout au long d'un parcours au coeur de la forêt, ou sur des passerelles qui mènent au plus prés des cascades (tout en restant suffisamment discrètes pour ne pas défigurer les lieux. C'est une belle réussite).

Au cours de notre parcours, nous avons rencontrés quelques animaux.



Des oiseaux.



Une race mystérieuse de Zouzou et Toutou. Se marre


Voici Olivier en compagnie d'un Coatie.


Pour la petite histoire, le Coatie est un animal très gourmand, et de multiples panneaux rappellent qu'il est interdit de les nourrir. Au moment où la photo a été prise, Olivier trouvait cela « trop mignon », mais son opinion a rapidement changé. Quelques minutes plus tard, nous étions assis en train de grignoter lorsque l'un d'entre eux est arrivé vers nous. Comme prévu, nous avons tapé dans les mains pour lui faire peur. Mais la seule réaction de l'animal fût de sauter sur ses pattes arrières, d'attraper notre paquet de chips et de partir avec en courant. La paquet déjà ouvert s'est répandu au sol, faisant accourir ses congénères. Nous ne voulions pas que notre voleur parte salir les bois avec notre paquet. J'ai tenté de le rattraper ce qui a eu pour effet de le faire changer de direction, le paquet toujours dans la gueule. Finalement il l'a laissé tomber, l'a déchiré, a constaté que tout son contenu s'était répandu au sol, et est parti rejoindre ses copains pour voir s'il restait encore un peu de son précieux butin au sol. On a enfin pu récupérer le paquet vide. Détail sympa, nous étions alors entouré d'autres touristes qui déjeunaient eux aussi, qui avaient trouvé la scène si drôle que tous avaient sorti leurs appareils photos. Il y a donc des photos d'Olivier, moi, un paquet de chips et des Coatis, qui circulent à travers la monde. Quel honneur!
Conclusion, Olivier, brutalement dépourvue de son déjeuner, n'a plus trouvé ces animaux « trop mignon ». Il est très inconstant, non ? Razz

Le 2ème jour nous sommes allés voir les cascades côté Brésilien.



Un bus relie les villes de Puerto Iguazu en Argentine à Foz d'Iguazu au Brésil.




Le temps était hélas encore plus sombre. De ce côté-ci, nous avons une vision d'ensemble des cascades.



Une passerelle donne directement au coeur des gorges du diable.





C'est inoubliable comme sensation, mais il vaut mieux ne pas craindre de se mouiller.





Alors, vous préférer quoi (Brésil ou Argentine)?

Le lendemain, repos dans la ville de Puerto Iguazu. Depuis, les rives du Rio Parana, on découvre « les Tres fronteras » (les 3 frontières):


La rive du Brésil (à droite de la photo), celle du Paraguay (à gauche sur la photo), et nous, nous étions sur la rive d' Argentine, lorsque nous avons pris cette image.


Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

30 à l'ombre des Missions Jésuites.

Le 29/09/09, 18:36

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18 heures de bus pour arriver à Posadas.



Au petit matin : lever du jour dans la région des « Missions »


Nous sommes à Posadas, à la frontière Argentine-Paraguay. Seul le Rio Parana marque la frontière entre les 2 pays. De notre fenêtre de chambre, nous apercevons les rives Paraguayen. Si l'on excepte l'agréable place centrale, Posadas est une ville assez laide.
Il y fait chaud et humide, c'est la limite du climat équatorial.

Nous sommes en pleine région des « missions ». Pour les amateurs de cinémas : voir le film « Missions » avec Jeremy Irons.

Pour nous rendre à la mission de San Ignacio, nous avons pris un bus : nous vous laissons admirer la jolie décoration intérieure du bus moumoute orange autour des rétroviseurs et franges doré autour de la lampe du plafonnier et du monnayeur.



Les missionnaires Jésuites venus d'Espagne se sont installés dans une région aujourd'hui divisée entre le nord de L'Argentine, et le sud du Paraguay et du Brésil.





Les ruines de l eglise.


Contrairement, à ce qu'il est souvent pensé, les jésuites se sont relativement intégrés auprès des indiens. Ils les ont convertis au catholicisme, évidement, mais ne les ont pas forcé à apprendre l'Espagnol, comme le roi d'Espagne l'exigeait. Ceux sont les Jésuites qui se sont mis à parler Indiens. La bible a même été traduite et un dictionnaire a été écrit.





Elles étaient toutes organisées autour d'une place carré, donnant sur l'église. Cette organisation est toujours en vigueur dans les villes d'Amérique Latine.






Les Jésuites protégeaient les Indiens contre les Esclavagistes ce qui les a obligé à déménager à plusieurs reprises. Après 150 de présence en Amérique du sud, les prises de position des Jésuites entraînèrent un ordre d'expulsion royal. Les moines Franciscains sont venus les remplacer.

Les missions ont été détruites au 19ème siècle, lors des guerres entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les missions sont actuellement en cours de restauration.


Ci dessus la photo d un arbre etrangleur. Cette race d arbre s installe sur d autres arbres ou sur un pilier comme celui en photo a gauche. Il y a donc un pilier a l interieur du tronc d arbre.

Cette fois encore, les soirées furent animées. Le premier jour, nous avons eu droit sur la plaza, à une comédie musicale (une histoire de poissons et de pécheurs, cela avait l'air drôle, mais on a rien compris : conclusion, nos progrès en Espagnol ne sont pas flagrants)
le 2ème soir, ce fût un peu différent : une fanfare donnait un spectacle. Ce n'était pas de la musique militaire : nous vous laissons découvrir par vous même de quel morceau il s'agit ... si jamais rien ne s affiche en dessous, copier coller le lien repris sous "plein ecran".


[EDIT fratiti : ça marche!]
Voici le lien car cela ne fonctionne pas depuis notre PC, on ne sait pas ce qu il en sera pour vous.(au secours les Frattiti Choqu )
http://www.dailymotion.com/swf/video/xan3z3_la-fanfare-joue-billie-jean_music

La ville de Posadas a dû être moderne et dynamique, il y a 40 ans; Mais les choses ont changé, ne laissant que les traces d'une richesse passée. Le plus drôle, ce sont peut être les hôtels. Ils ont connu leur heure de gloire au début des années 70, mais depuis, on a dû oublier de les entretenir. Dans notre cas, nous avons une grande chambre (voir dernière photo de ce post), dont les prisent électriques sortent des murs, le volet roulant de la fenêtre ne s'ouvre plus qu'à demi, la poignée de porte de notre chambre m'est restée dans la main, le lavabo fuit, et inversement la baignoire est bouchée. Un ascenseur sur 3 est en panne et les 2 autres nous ont fait des frayeurs à chaque utilisation. L'un d'entre eux a affiché qu'il était en panne alors que nous étions entre le 8ème et le 9ème, un bonheur (notre chambre étant au 11ème étage, il était difficile de ne pas les utiliser).


vu de notre chambre (cela fait rever, non ? Se marre )


Nous avons eu droit à la panne de courant, à l'impossibilité d'accéder à internet malgré les affiches « zone Wifi », et les femmes de ménages, ont tellement bien fait leur travaillent, qu'elles ont jeté nos bouteilles d'eau minérale, posés sur les tables de chevet. Il n'y a évidement, aucun système d'incendie, quand à utiliser l'escalier de secours, cela serait difficile, puisqu'une échelle a judicieusement été installée au milieu (?). Olivier s'est retrouvé bloqué sur le pallier alors qu'il tentait d'éviter un voyage en ascenseurs.
Cette nuit nous avons essuyé une véritable tempête, succession d'orages, de grêles et de vent durant plus de 6 heures. Avouons le, vu la hauteur de notre chambre et la qualité de notre hôtel, nous n'étions pas rassurés.

Pour finir, une dernière photo. Dans l'album de l'Australie, nous vous avions mis une photo intitulé « image du quotidien : Olivier cherche du réseau Wifi avec son mini PC ».


Aujourd'hui nous vous donnons une autre image du quotidien nommé « comment tenter de faire sécher son linge ». Faire un tour du monde, c'est aussi cela, laver tous les jours son linge à la main, et accrocher des fils à linge à travers la chambre.
Mais quand le climat est chaud et humide : le linge se salit très vite, mais impossible de le faire sécher.

Et voici à quoi ressemble la chambre. Au retour, Olivier écrira un livre nommé « les 100 meilleurs façons de tendre un fil à linge dans une chambre : utilisation des appliques murales, poignées de portes, tringles à rideaux, et ventilateurs (éteint !) »
Et oui, c'est aussi cela faire le tour du monde ! C'est porté depuis bientôt 4 mois : 2 pantalons, 3 tee-shirt et 2 chemises qui sentent l'humidité.
C'est comment déjà du linge qui sent l'assouplissant ?

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Posadas ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Salta : suite et fin.

Le 25/09/09, 16:33

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Amis joueurs : à la fin de ce texte vous trouverez le jeu pour l'Argentine. Se marre

Voici le second post depuis Salta (Argentine) avant de partir vers Posadas (toujours en Argentine).

Nous avons poursuivi notre promenade en voiture pour aller découvrir le Canyon de Cafayate. Une belle visite, un peu ternie par le vent poussiéreux qui n'était toujours pas retombé depuis la veille.





Toutes les photos sont donc sombres et sans couleur. A travers la brume de sable, nous ne pouvions que deviner des roches aux couleurs merveilleuses : alternances de rouge, noir, doré et vert.



Ces journées à Salta ont tout de même été l'occasion de regarder vivre les Argentins.
Une fois de plus nous sommes dans une ville en fête. Nous commençons à penser, que seule la France fait « grise mine » et ne sait pas s'amuser.


Les gens sourient, chantent, dansent dans la rue, ...


Hier, un convoi de voitures anciennes traversaient la ville. Pour l'occasion des « Gauchos », vêtus de rouge et noir, et montés sur leur chevaux, ont paradé dans la ville. Un orchestre jouaient sur la place centrale, aussitôt des couples se sont formés pour danser. Excepté 2 pays, depuis notre départ en mai, nous sommes toujours étonné de la gaieté et de la gentillesse des personnes rencontrés.

Nous aussi nous participons à la fête et nous avons découvert un très bon champagne argentin...
J'entends les puristes dire "ce n'est pas du champagne" : si si je vous assure. Smile
Et j'entends nos amis dire "quoi, ils ont encore bu...?" euh, ... oui Razz

Nous avons aussi visité le marché.


Le rayon des fruits et légumes


C'est la saison des fraises, à chaque carrefour des vendeurs ambulants proposent leur marchandises aux couleurs éclatantes.


Elles sont vendues 90 centimes d'Euros le kilos. Choqu


En Asie, ils vendaient tous les livres « copiés » dont nous pouvions rêver. En Amérique du sud, leur spécialité, c'est le DVD copié.
Vous voulez « Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé » (actuellement à l'affiche en Argentine) ? et bien c'est sans problème, il est vendu dans des magasins ayant un pas de porte. Vous préférez le dernier Tarantino « Unglourious Basterds » ou encore « Public Enemy » ? Tout est à votre disposition.




Mieux, vous voulez des DVD avec des thèmes : thèmes « films de James Bond », « dessins animés de Disney », « la série des "Océan's eleven », ...


Ici la série « Jim Carrey ».

Les kiosques proposent des dizaines de DVD de 5 ou 6 films (évidemment copiés) dans une pochette faite des photo-montages des affiches de films. Une véritable industrie parallèle.

Ici, les villes possèdent le confort moderne, mais dès que l'on s'enfonce un peu dans la campagne, nous découvrons de modestes maisons, souvent très isolées, qui n'ont pas toujours l'électricité.



Nous ne pensions pas voir autant de chevaux. Il y en a partout. Ils servent encore de moyens de transport pour de petites charrettes. On peut les voir en pleine villes, et on en croise tout au long des routes.



Le séjour à Salta s'achève donc cet après midi. Cette fois-ci nous repartons pour 18 heures de bus.
Nous partons à 15h00 et n'arriverons (si tout va bien) que demain matin, à 9 h00. Pour la peine, nous nous sommes offert un siège « cama », c'est à dire assez large et très inclinable (sans être couchette cependant). Ces sièges sont situés au niveau bas des bus, à la même hauteur que le chauffeur. Les autres sièges, dit « semi Cama », sont, eux situés à l'étage. La vue y est meilleure, mais le confort moindre.

Et maintenant notre jeu. Aujourd'hui, nous faisons dans la littérature.
Un auteur français s'est inspiré de ses propres rencontres en Argentine pour écrire un très célèbre livre, dans lequel un renard explique comment il doit être apprivoisé.
Assez récemment, un homme d'affaire et poète Argentin : Alejandro G. ??? (on vous donne le prénom et l'initiale du second prénom mais pas le nom de famille), a écrit une suite à ce livre. Cette suite est vendue en Argentine mais ne sera vendu en France qu'en 2033.

Qui pourra nous donner les noms de ces 2 livres (le célèbre livre Français et sa suite, écrit par l'homme d'affaire et poète Argentin...)?

Bonne recherche, et à bientôt

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Salta ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Salta : 1ère partie

Le 23/09/09, 4:19

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Message du comité de relecture du blog :
vu le nombre de confusions et de mails souhaitant aux rédacteurs de ce blog un « bon séjour au Canada », il nous semble indispensable de clarifier l'itinéraire du voyage.
Les Portauloins sont actuellement en Argentine (dans le Nord Est pour être précis). Il vont rester en Argentine jusqu'au 14 octobre (avec éventuellement de brèves incursions au Brésil, Paraguay et Uruguay, mais en revenant entre chaque étape en Argentine);
Il s'envoleront ensuite vers le Mexique. Il y passeront environ 1 mois.
Ensuite (donc mi novembre seulement), il se rendront au Canada, pour une brève découverte de la côte Ouest.
Et enfin, fin novembre, ils arriveront aux Etats Unis depuis le Canada, toujours sur la Côte Ouest, puis traverseront le pays d'Ouest en Est entre la Californie et la Floride, et enfin, remonteront de la Floride vers New York.

Voilà, le programme des 3 mois et demi à venir étant clarifier Laissons les rédacteurs de ce blog reprendre le fil de leur voyage.

Comme indiqué ci-dessus, nous sommes à Salta, dans le Nord Est de l'Argentine. Nous sommes comme toujours arrivés par bus, seul moyen de transport en commun.


Les bus Péruviens, Chiliens et Argentins sont plutôt confortables, mais ils ont tous le même défaut : la télévision. Elle diffuse des DVD du début à la fin (soit pendant environ 10 ou 12 heures). Les DVD diffusés suivent une thématique, ce qui rend la chose encore plus insupportable, car même sans regarder, on ne peut pas éviter d'entendre le son. Nous avons eu le thème « chien ». Avec diffusion dans plusieurs bus de « l'hotel des chiens », « Marley et moi » (vu 2 fois), du « Chihouhoua de Beverly Hills » , vu aussi 2 fois,
Plus fort, dans un seul voyage nous avons vu 3 fois « 2 Fast and 2 Furious » et une fois et demi « Le transporteur ».Nous assistions au DVD avec thème: courses de voitures.
Nous avons aussi eu droit au thème « drame » un conducteur de train écrase une femme qui se suicide, et comme il culpabilise il adopte le fils de la femme (très crédible), et un homme recueille un orphelin harcelé par un gang (émouvant). Mmmh

Pour revenir à notre étape du moment : Salta, c'est une jolie ville animée





La place centrale est le lieu où l'on se rencontre pour déjeuner à l'ombre des arcades, manger une glace au soleil, discuter ou se rendre à la cathédrale.



La cathédrale est un très jolie bâtiment à la surprenante couleurs rose.


Nous avions envie de réaliser une excursion dans un train surnommé le « train des nuages » en raison de l'altitude élévée de sa gare terminus (4500 mètres). Finalement, nous n'avons pas mis notre projet à exécution mais avons loué une voiture et suivi la voie ferrée un long moment.


La multitude de ponts ferroviaires, et leur aspect un peu « usagé » nous ont finalement conduit à penser, que c'était aussi bien de ne pas avoir pris ce train.




Nous avons aperçu une équipe d'entretien de la voie qui passait dans un minuscule engin.

La route et la voie ferrée suivent les rives d'un court d'eau presque asséché. Nous sommes pourtant au printemps, cela laisse deviner combien l'eau vient a manquer dans toutes ces régions.

Comme nous l'avions un peu redouté, nous avons été arrêté à 2 reprises par un contrôle de Police (ici les barrages sont très fréquents). Mais nous n'avons pas eu de soucis. Les policiers se sont contenté d'examiner soigneusement nos papiers et de noter nos noms sur un registre avant de nous laisser repartir. Nous avons tout de même eu quelques instants de craintes lorsque nous les avons vu s'éloigner avec nos passeport...




Nous sommes remontés à plus de 3000 mètres d'altitude. Succession de paysages arides très variés.





En marchant un peu, nous avons croisé un troupeau de lama.


Une poussière sèche flottait dans l'air, recouvrant roches, cactus, voitures et naturellement les occupants des dites voitures.






De retour en ville, la douche et la lessive se sont avérées plus que nécessaire. Embarras
Une chance, depuis notre arrivée en Argentine nous avons toujours bénéficié de bons hôtels et de douche chaude.

Nous restons encore 2 jours à Salta et allons poursuivre notre découverte de la région.

Voir les photos : Argentine - Salta ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

115ème jour de voyage.

Le 19/09/09, 23:23

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Après quelques jours de silence nous voici de retour sur le blog.

Plusieurs d'entre vous nous ont fait sentir par leurs commentaires ou par leurs mails, qu'il était indécent de vous parler du beau temps. Et bien ils nous ont porté malheur. Car après des semaines entières de soleil (si l'on excepte 2 jours dans la brume de Lima), nous avons brutalement perdu 10 degrés et même vu de la pluie.



Nous étions à Cordoba, ville réputée pour être l'une des plus belle d'Argentine.



Mais la pluie (qui interdisait toutes belles photos), et surtout des travaux qui rendaient inaccessible la place principale, et des échafaudages installés sur la façade de la cathédrale, ne nous ont pas permis de réellement apprécier la ville. Nous avons tout de même visité les monuments.






Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous avons décidé de profiter malgré tout des 2 journées.

Nous avons effectué la moitié de notre tour du monde (minute de deuil, merci de votre sollicitude devant le drame que nous vivons). Mais cela signifie aussi qu'il nous reste encore plusieurs mois de voyage... et je me suis dis que cela justifiait un bon nettoyage de mon sac a dos.


Comment ? Il était donc vert et non pas gris sale ? Et les taches de graisse accumulées au fil des coffres des taxis n'étaient pas totalement incrustées ?
Je ne voudrais pas le dénoncer à la Société Protectrice des Sacs à Dos (dire « Backpack » en Anglais, « Mochila » en Espagnol et quelques choses d'indéfinissable en Vietnamien et Thaïlandais), mais Olivier a refusé de laver le sien sous prétexte que « cela ira bien ainsi, et puis c'est bon il n'est pas sale » Belle mentalité !

Nous sommes aussi allés faire 2 parties de Bowling, que j'ai toutes les 2 largement perdues.





Voyez le geste tout en souplesse. Se marre

Le plus humiliant est peut être la phrase de conclusion d'Olivier tentant de me réconforter « j'ai gagné par hasard, puisque cela faisait 15 ans que je n'avais pas joué. » Mr. Green

Comme nous envisagions de faire un saut au Canada (à Vancouver)après le Mexique, nous avons cherché un guide touristique. Dans l'une des grandes librairies de la ville nous avons trouvé notre bonheur. Un guide Anglais, imprimé en Chine, parlant du canada, et vendu en Argentine à 2 Français. Difficile de faire plus international. Je pense que le vendeur désespérait de le vendre un jour ce livre là.


Etude du guide faite, nous confirmons notre projet et avons acheté nos billets d'avion. Nous ferons donc un vol Mexico-Vancouver, pour redescendre à San Franscisco par le train.

Nous avons repris la route hier et après une nouvelle journée de bus, nous sommes arrivés à Tucuman.
Les villes d'Argentine nous font beaucoup penser à celles d'Europe: maisons assez récentes, routes en bon état et magasins appartenant à des chaînes très connues (Carrefour, Etam,...). Pas très dépaysant, mais par contre assez reposant.

Pour ne pas agacer de nouveau les lecteurs sensibles, je ne préciserais pas que le soleil est revenu et qu'hier soir tout le monde était dans la rue pour y écouter des groupes de musiques.
Et oui, c'est aussi un peu la fête de la musique ici lorsque le printemps arrive.





Tucuman possède encore de nombreux bâtiments coloniaux. Comme toutes les villes d'Amérique du sud, elle est organisée autour de sa Plaza centrale.



Aujourd'hui des groupes folkloriques dansaient sur la place, et une parade défilait dans les rues.


A la fin du voyage, il faudra que nous calculions combien de fois nous avons séjourné dans des villes en fête.

Demain nous reprenons le car (à peine 5h30 de trajet, cela va nous paraître très court) pour poursuivre notre route vers le nord de l'Argentine.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Tucuman ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

La Cordillères des Andes.

Le 14/09/09, 17:15

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La Cordillères des Andes: à lui seul ce nom m'a toujours impressionné, et lorsque nous avons préparé notre voyage depuis le France, l'idée de la franchir en bus m'inquiétait quelque peu.



Etant encore à la fin de l'hiver, nous avions peur que le col donnant accès au tunnel de Los Liberator (situé à 3400 mètres) soit fermé à cause de la neige. Il y a seulement 3 semaines, des bus ont été bloqués durant 8 heures en pleines montagnes.
Mais en partant de Santiago nous avons su que nos craintes étaient infondées et que, le soleil aidant, la route du col était grande ouverte.

Début du voyage en direction des montagnes assez calme.



Et puis, assez brutalement, nous avons commencé à monter la Cordillères des Andes. Les premières neiges sont apparues.



La route serpente et monte de manière de plus en plus abrupte entres les pentes couvertes de neige.


Pour avoir une idée de la hauteur, voyez les 2 camions sur le route, tout en bas.

Très étrange, la route traverse une station de ski.


Nous passons juste sous les télésièges, et un peu plus loin, la route rentre dans un petit tunnel qui est en faite la piste de ski elle même. Choqu

La douane Chili-Argentine, nous a donné l'occasion de descendre un peu et (évidemment) de faire quelques boules de neige.


Ce n'est pas de demain, que nous aurons de nouveau l'occasion de jouer a cet endroit. D'ailleurs à peu près tous les voyageurs qui patientaient s'y sont essayés (y compris les chauffeurs de camions). 1 h 15 à la douane, mais pas de complications particulières, 3 sacs on été fouillés au hasard,par chance nous n'étions pas dedans, car vu notre packetage....



un tampon de plus sur le passeport pour sortir du Chili et un autre pour rentrer en Argentine. Reprise de la route.




Nous sommes entrés en Argentine, le 7 ème pays de notre périple et la 8ème monnaies (comme il nous arrive de payer en dollars).





Pour les connaisseurs, voici un sémaphore et les traces d'une voie ferrée, preuve qu'il y a eu des trains a une époque...


Nous passons 2 jours et demi à Mendoza,


C est une petite ville animée de l'Ouest de l Argentine.


Ici la ville fête le printemps jusqu'au 28 septembre.



Et, oui, ici les arbres sont en fleurs, les feuilles apparaissent ... et Olivier souffre du rhume des foins ! Crying or Very sad



Bref, nous avons une pensée émue, pour ceux qui rentre dans l'automne dans l'hémisphère nord ! (et nous espérons que via la blog, vous recevrez un peu de soleil printanier)

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier
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