Le 19/08/09, 17:25
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Nous avons pris le bus en direction du sud : destination Nazca.
Le Pérou est un peu "dangereux". Il a déjà été signalé des vols et même quelques enlèvements ou viols dans les bus, l'accès à ceux-ci est donc très surveillé. Nous avons été filmé, un par un, en montant dans le bus (de façon à mémoriser le visage des passagers), nous avons présenté nos passeport et nos sacs de cabine ont été fouillés.
Durant le trajet les bus ne font aucun arrêt, afin d'interdire la montée d'éventuel intrus (c'est long 10 ou 12 heures de trajet sans se lever). Les véhicules sont suivis par GPS afin de s'assurer que les chauffeurs ne se détournent pas de leur route.
Après un départ de Lima dans la brouillard et la pluie, nous avons peu à peu vu le ciel s'éclaircir et les paysages changer. Nous sommes rentrés dans le désert.
Des heures de route au milieu de petites dunes de sables et de roches noires.
Le bus a traversé les « lignes de Nazca ». Ces lignes forment des dessins longs de 100 mètres, visibles uniquement depuis le ciel. Les dessins représentent un prêtre, un singe; un condor, des formes géométriques ... Aujourd'hui encore personne ne sait à quoi ils étaient destinés. Il y a des théories sur la position des planètes, des signes religieux... et des pistes d'atterrissages pour extra-terrestres.
Depuis le sol, le dessin est invisible mais on distingue très clairement les lignes. Le sol claire, est parsemé de pierres noires. Les hommes ont retirés les pierres noires suivant un tracé précis, ce qui crée de larges lignes blanches sur le sol sombre.
A Nazca, nous avons retrouvé de la chaleur. Ce tour du monde n'est qu'une alternance de vêtements d'hiver et vêtements d'été. Il n'y avait pas grand chose à faire, et cette absence d'activité nous a beaucoup plu. Nous avons choisi un banc près de la piscine de l'hôtel et y avons pris un peu de temps pour nous reposer.
Ici Olivier (en bas de la photo) en train de lire un livre sur la vie de Cicéron (et oui, on ne rigole pas sur la culture quand on voyage).
Dès le lendemain, reprise du bus : 10 heures de routes pour nous rendre jusqu'à Aréquipa.
Une fois franchi les roches qui entourent Nazca on retrouve le désert.. 2 heures de trajet au milieu d'une immense étendu de sable clair.
Soudain, l'Océan Pacifique.
Nous longé l'océan durant des heures. La route n'était qu'une ligne tracée entre les dunes de sables et les rouleaux du Pacifique. Pas un village, juste 2 ou 3 maisons construites à même la plage.
De quoi vivent leurs habitants et comment se procurent ils de l'eau potable ?
Pendant des heures de routes nous n'avons doublés que 4 ou 5 camions et aucune voiture. Un univers de solitude.
Bien après la tombée de la nuit notre bus a commencé son ascension dans la montagne. Des heures de virages de montée et de descente (Olivier l'a beaucoup mieux vécu que moi. Il a réussi à avaler le dîner qui nous a été servi, moi j'ai passé mon tour.).
Nous devions arriver à Aréquipa à 23 heures, finalement nous n'y sommes parvenus qu'à 1 heures du matin. Aujourd'hui nous étions un peu fatigué par le voyage, le soleil, la chaleur et l'altitude (2500 mètres). Mais la ville d'Aréquipa est très belle.
Nous y restons quelques jours le temps de nous acclimater à l'altitude avant de monter au lac Titicaca. Nous vous montrerons la ville sur le prochain message.
Merci à ceux qui nous lisent toujours et à ceux qui ont pensé à revenir vers nous à leur retour de vacances. Bon courage à tous pour la rentrée.
Nathalie + Olivier
Le Pérou est un peu "dangereux". Il a déjà été signalé des vols et même quelques enlèvements ou viols dans les bus, l'accès à ceux-ci est donc très surveillé. Nous avons été filmé, un par un, en montant dans le bus (de façon à mémoriser le visage des passagers), nous avons présenté nos passeport et nos sacs de cabine ont été fouillés.
Durant le trajet les bus ne font aucun arrêt, afin d'interdire la montée d'éventuel intrus (c'est long 10 ou 12 heures de trajet sans se lever). Les véhicules sont suivis par GPS afin de s'assurer que les chauffeurs ne se détournent pas de leur route.
Après un départ de Lima dans la brouillard et la pluie, nous avons peu à peu vu le ciel s'éclaircir et les paysages changer. Nous sommes rentrés dans le désert.
Des heures de route au milieu de petites dunes de sables et de roches noires.
Le bus a traversé les « lignes de Nazca ». Ces lignes forment des dessins longs de 100 mètres, visibles uniquement depuis le ciel. Les dessins représentent un prêtre, un singe; un condor, des formes géométriques ... Aujourd'hui encore personne ne sait à quoi ils étaient destinés. Il y a des théories sur la position des planètes, des signes religieux... et des pistes d'atterrissages pour extra-terrestres.
Depuis le sol, le dessin est invisible mais on distingue très clairement les lignes. Le sol claire, est parsemé de pierres noires. Les hommes ont retirés les pierres noires suivant un tracé précis, ce qui crée de larges lignes blanches sur le sol sombre.
A Nazca, nous avons retrouvé de la chaleur. Ce tour du monde n'est qu'une alternance de vêtements d'hiver et vêtements d'été. Il n'y avait pas grand chose à faire, et cette absence d'activité nous a beaucoup plu. Nous avons choisi un banc près de la piscine de l'hôtel et y avons pris un peu de temps pour nous reposer.
Ici Olivier (en bas de la photo) en train de lire un livre sur la vie de Cicéron (et oui, on ne rigole pas sur la culture quand on voyage).
Dès le lendemain, reprise du bus : 10 heures de routes pour nous rendre jusqu'à Aréquipa.
Une fois franchi les roches qui entourent Nazca on retrouve le désert.. 2 heures de trajet au milieu d'une immense étendu de sable clair.
Soudain, l'Océan Pacifique.
Nous longé l'océan durant des heures. La route n'était qu'une ligne tracée entre les dunes de sables et les rouleaux du Pacifique. Pas un village, juste 2 ou 3 maisons construites à même la plage.
De quoi vivent leurs habitants et comment se procurent ils de l'eau potable ?
Pendant des heures de routes nous n'avons doublés que 4 ou 5 camions et aucune voiture. Un univers de solitude.
Bien après la tombée de la nuit notre bus a commencé son ascension dans la montagne. Des heures de virages de montée et de descente (Olivier l'a beaucoup mieux vécu que moi. Il a réussi à avaler le dîner qui nous a été servi, moi j'ai passé mon tour.).
Nous devions arriver à Aréquipa à 23 heures, finalement nous n'y sommes parvenus qu'à 1 heures du matin. Aujourd'hui nous étions un peu fatigué par le voyage, le soleil, la chaleur et l'altitude (2500 mètres). Mais la ville d'Aréquipa est très belle.
Nous y restons quelques jours le temps de nous acclimater à l'altitude avant de monter au lac Titicaca. Nous vous montrerons la ville sur le prochain message.
Merci à ceux qui nous lisent toujours et à ceux qui ont pensé à revenir vers nous à leur retour de vacances. Bon courage à tous pour la rentrée.
Nathalie + Olivier