Le 29/08/09, 2:57
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Nos pérégrinations Péruviennes se poursuivent.
Dans le dernier post, nous vous disions que nous n'arrivions pas à obtenir les billets de bus Puno-Cuzco, achetés 4 jours plus tôt. Notre « voyagiste » a fini par nous apporter nos billets à l'hôtel. Il ne s'agissait pas de la compagnie que nous avions commandé, et la patronne de l'hôtel voyant nos billets nous a fait comprendre qu'il valait mieux ne pas prendre ce bus là.
Comme nous avions aussi acheté des billets sur une « bonne compagnie », cela ne nous a pas posé de problèmes. Nous avons bien fait, après quelques heures de routes dans la montagne, nous avons dépassé le 1er bus qui était en panne.
Pour nous rendre à Cuzco, nous sommes montés assez haut, le temps de traverser l'Altiplano. Depuis notre arrivée à Puno, nous souffrons de maux de tête et mouchons du sang. Le grand air des montagnes n'a pas que des bons côtés.
4100 mètres d'altitude, comme l'indique la montre d'Olivier.
Arrivé à Cuzco après 7 heures de route.
Les faubourgs de la ville sont très laids (au Pérou, tant qu'une maison n'est pas terminée, on ne paye pas d'impôts locaux. Donc tout est en travaux); Mais le centre historique qui date des Conquistadors est superbe.
Cuzco (« Centre du Monde » en Quechua) était la capitale Inka. Les Espagnols ont rasé la ville et réutilisé les pierres pour leurs propres bâtiments.
Nous avons passé une journée à visiter la ville, tout allait bien.
C'est là, que la réalité du Pérou nous a rejoint. Nous avions acheté des billets de trains Cuzco- le Machu Pichu (un peu plus de 3 heures de trains dans chaque sens).
Le nombre de visiteurs étant limité, les billets pour le Machu Pichu doivent être réservé longtemps à l'avance. Nous l'avions fait par internet alors que nous étions en Thailande.
Nous nous sommes rendus à l'agence de voyage qui a traité notre dossier, on nous explique, que nous irons de Cuzco à Poyo en voiture (25 minutes de route), ce qui n'était pas prévu, puis nous aurons un train jusqu'au Machu Pichu. Au retour, le soir, nous prendrons le train du Machu Pichu pendant 1 h30 puis nous serons terminus dans une petite gare d'où nous aurons 2 heures de bus pour revenir à Cuzco (ce qui n'était pas non plus prévu).
Là, grosse colère, nous avons acheté 60 US dollars chacun des billets de trains, et on se retrouve en taxi et bus. Le patron de l'agence de voyage nous a signalé que c'était une décision de PéruRail, et puis que nous n'avions pas à nous plaindre, puisque nous étions ramené à Cuzco par bus, gratuitement ! On croit rêver !
Impossible de discuter, il n'y a aucun autre moyen d'accéder au Machu Pichu.
Le lendemain, départ de notre hôtel dans un taxi très en retard. Il a tenté de battre des records de vitesse en montagne, avec des pointes à 85 km/heures sur la route limitée à 30.
Enfin nous avons eu les billets de trains et pu monter dans la rame.
Le Machu Pichu est inoubliable.
La conservation de la cité est exceptionnelle. Elle est l'exemple de ce que devait être les cités Incas lors de l'arrivée des Espagnols.
Notre guide nous a expliqué que c'était la seule cité à ne pas avoir été détruite, car les incas l'ont abandonné pour partir se battre contre les Conquistadores. Les Conquistadores n'ont donc jamais soupçonné l'existence d'une ville en haut de la montagne. Le Machu Pichu n'a été découvert qu'en 1911.
L'instabilité du terrain exige qu'il n'y ait pas plus de 500 visiteurs par jour. Mais devant la manne financière que cela représente; le Pérou vend 3000 billets par jour. La ville risque donc de s'effondrer.
Ce fût une découverte inoubliable (Pour N et U).
Retour en trains. Comme convenu, à mi-parcours nous avons quitté le train et cherché le bus censé nous ramener à Cuzco. Une femme arrive avec ce qui ressemble à nos noms, elle nous fait signe de la suivre. Un homme qui attend devant un taxi clandestin (pas de pancartes, ni numérotation) la hèle. Elle négocie avec lui le prix et nous fait monter dans le véhicule bon pour la casse, en nous faisant comprendre par geste, que nous n'avons pas à payer, la course est offerte par l'agence de voyage. Merci ! Et sur un signe, elle nous plante là. Nous sommes atterré. Olivier (très bonne éducation), salue le chauffeur qui ne répond pas. Moi (peut être un peu provocatrice), je demande en Espagnole, « il y a des ceintures de sécurité ? » Visiblement notre chauffeur, n'avait ni ceintures ni humour car là non plus il n'a pas répondu.
L'instant d'après, une autre touriste monte à l'avant du véhicule, elle a l'air éberlué. Le chauffeur démarre, fait 1 kilomètre, rentre dans un village et se gare sur la place centrale. Sans un mot, il a voulu descendre. Là nous lui avons demandé ce qu'il faisait et il nous a répondu que c'était un taxi pour 4 et qu'il ne partirait que lorsqu'il aurait trouvé un client de plus !
Par chance pour nous quelques minutes plus tard une Péruvienne est montée à bord, et notre chauffeur a pris la route. Moins d'un kilomètre plus loin nous échappions de peu à un choc frontal parce que notre chauffeur doublait une voiture sur une bande continue, encore 2 kms et cela a manqué de se renouveler dans un virage. La dame Péruvienne lui a demander de se calmer.
Il n'avait pas vraiment le choix, car sa voiture a commencé a montrer des faiblesses (entre autres, pas de phares, alors qu'il faisait nuit). Après 2 arrêts pour regarder sous sa voiture, notre chauffeur nous a laissé près d'un autre taxi. Discussion avec son collègue et d'un geste il nous a fait signe de changer de véhicule. Le problème c'est que dans ce 2ème taxi il y avait déjà un client. Pas gêné, le chauffeur a ouvert la porte du véhicule (un break) et fais monter la dame Péruvienne dans le coffre.
Au passage le 1er chauffeur n'a pas oublié de faire payer la dame Péruvienne 2, 5 soles et la touriste 10 soles (pour le même trajet).
Entassé dans le véhicule nous avons fait près de 2 heures de routes, et par miracle sommes arrivés intact à Cuzco.
Le Pérou est vraiment dépaysant.
Nathalie + Olivier
Dans le dernier post, nous vous disions que nous n'arrivions pas à obtenir les billets de bus Puno-Cuzco, achetés 4 jours plus tôt. Notre « voyagiste » a fini par nous apporter nos billets à l'hôtel. Il ne s'agissait pas de la compagnie que nous avions commandé, et la patronne de l'hôtel voyant nos billets nous a fait comprendre qu'il valait mieux ne pas prendre ce bus là.
Comme nous avions aussi acheté des billets sur une « bonne compagnie », cela ne nous a pas posé de problèmes. Nous avons bien fait, après quelques heures de routes dans la montagne, nous avons dépassé le 1er bus qui était en panne.
Pour nous rendre à Cuzco, nous sommes montés assez haut, le temps de traverser l'Altiplano. Depuis notre arrivée à Puno, nous souffrons de maux de tête et mouchons du sang. Le grand air des montagnes n'a pas que des bons côtés.
4100 mètres d'altitude, comme l'indique la montre d'Olivier.
Arrivé à Cuzco après 7 heures de route.
Les faubourgs de la ville sont très laids (au Pérou, tant qu'une maison n'est pas terminée, on ne paye pas d'impôts locaux. Donc tout est en travaux); Mais le centre historique qui date des Conquistadors est superbe.
Cuzco (« Centre du Monde » en Quechua) était la capitale Inka. Les Espagnols ont rasé la ville et réutilisé les pierres pour leurs propres bâtiments.
Nous avons passé une journée à visiter la ville, tout allait bien.
C'est là, que la réalité du Pérou nous a rejoint. Nous avions acheté des billets de trains Cuzco- le Machu Pichu (un peu plus de 3 heures de trains dans chaque sens).
Le nombre de visiteurs étant limité, les billets pour le Machu Pichu doivent être réservé longtemps à l'avance. Nous l'avions fait par internet alors que nous étions en Thailande.
Nous nous sommes rendus à l'agence de voyage qui a traité notre dossier, on nous explique, que nous irons de Cuzco à Poyo en voiture (25 minutes de route), ce qui n'était pas prévu, puis nous aurons un train jusqu'au Machu Pichu. Au retour, le soir, nous prendrons le train du Machu Pichu pendant 1 h30 puis nous serons terminus dans une petite gare d'où nous aurons 2 heures de bus pour revenir à Cuzco (ce qui n'était pas non plus prévu).
Là, grosse colère, nous avons acheté 60 US dollars chacun des billets de trains, et on se retrouve en taxi et bus. Le patron de l'agence de voyage nous a signalé que c'était une décision de PéruRail, et puis que nous n'avions pas à nous plaindre, puisque nous étions ramené à Cuzco par bus, gratuitement ! On croit rêver !
Impossible de discuter, il n'y a aucun autre moyen d'accéder au Machu Pichu.
Le lendemain, départ de notre hôtel dans un taxi très en retard. Il a tenté de battre des records de vitesse en montagne, avec des pointes à 85 km/heures sur la route limitée à 30.
Enfin nous avons eu les billets de trains et pu monter dans la rame.
Le Machu Pichu est inoubliable.
La conservation de la cité est exceptionnelle. Elle est l'exemple de ce que devait être les cités Incas lors de l'arrivée des Espagnols.
Notre guide nous a expliqué que c'était la seule cité à ne pas avoir été détruite, car les incas l'ont abandonné pour partir se battre contre les Conquistadores. Les Conquistadores n'ont donc jamais soupçonné l'existence d'une ville en haut de la montagne. Le Machu Pichu n'a été découvert qu'en 1911.
L'instabilité du terrain exige qu'il n'y ait pas plus de 500 visiteurs par jour. Mais devant la manne financière que cela représente; le Pérou vend 3000 billets par jour. La ville risque donc de s'effondrer.
Ce fût une découverte inoubliable (Pour N et U).
Retour en trains. Comme convenu, à mi-parcours nous avons quitté le train et cherché le bus censé nous ramener à Cuzco. Une femme arrive avec ce qui ressemble à nos noms, elle nous fait signe de la suivre. Un homme qui attend devant un taxi clandestin (pas de pancartes, ni numérotation) la hèle. Elle négocie avec lui le prix et nous fait monter dans le véhicule bon pour la casse, en nous faisant comprendre par geste, que nous n'avons pas à payer, la course est offerte par l'agence de voyage. Merci ! Et sur un signe, elle nous plante là. Nous sommes atterré. Olivier (très bonne éducation), salue le chauffeur qui ne répond pas. Moi (peut être un peu provocatrice), je demande en Espagnole, « il y a des ceintures de sécurité ? » Visiblement notre chauffeur, n'avait ni ceintures ni humour car là non plus il n'a pas répondu.
L'instant d'après, une autre touriste monte à l'avant du véhicule, elle a l'air éberlué. Le chauffeur démarre, fait 1 kilomètre, rentre dans un village et se gare sur la place centrale. Sans un mot, il a voulu descendre. Là nous lui avons demandé ce qu'il faisait et il nous a répondu que c'était un taxi pour 4 et qu'il ne partirait que lorsqu'il aurait trouvé un client de plus !
Par chance pour nous quelques minutes plus tard une Péruvienne est montée à bord, et notre chauffeur a pris la route. Moins d'un kilomètre plus loin nous échappions de peu à un choc frontal parce que notre chauffeur doublait une voiture sur une bande continue, encore 2 kms et cela a manqué de se renouveler dans un virage. La dame Péruvienne lui a demander de se calmer.
Il n'avait pas vraiment le choix, car sa voiture a commencé a montrer des faiblesses (entre autres, pas de phares, alors qu'il faisait nuit). Après 2 arrêts pour regarder sous sa voiture, notre chauffeur nous a laissé près d'un autre taxi. Discussion avec son collègue et d'un geste il nous a fait signe de changer de véhicule. Le problème c'est que dans ce 2ème taxi il y avait déjà un client. Pas gêné, le chauffeur a ouvert la porte du véhicule (un break) et fais monter la dame Péruvienne dans le coffre.
Au passage le 1er chauffeur n'a pas oublié de faire payer la dame Péruvienne 2, 5 soles et la touriste 10 soles (pour le même trajet).
Entassé dans le véhicule nous avons fait près de 2 heures de routes, et par miracle sommes arrivés intact à Cuzco.
Le Pérou est vraiment dépaysant.
Nathalie + Olivier