blog de Portauloin de Nat-Olivier

30 à l'ombre des Missions Jésuites.

Le 29/09/09, 18:36

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18 heures de bus pour arriver à Posadas.



Au petit matin : lever du jour dans la région des « Missions »


Nous sommes à Posadas, à la frontière Argentine-Paraguay. Seul le Rio Parana marque la frontière entre les 2 pays. De notre fenêtre de chambre, nous apercevons les rives Paraguayen. Si l'on excepte l'agréable place centrale, Posadas est une ville assez laide.
Il y fait chaud et humide, c'est la limite du climat équatorial.

Nous sommes en pleine région des « missions ». Pour les amateurs de cinémas : voir le film « Missions » avec Jeremy Irons.

Pour nous rendre à la mission de San Ignacio, nous avons pris un bus : nous vous laissons admirer la jolie décoration intérieure du bus moumoute orange autour des rétroviseurs et franges doré autour de la lampe du plafonnier et du monnayeur.



Les missionnaires Jésuites venus d'Espagne se sont installés dans une région aujourd'hui divisée entre le nord de L'Argentine, et le sud du Paraguay et du Brésil.





Les ruines de l eglise.


Contrairement, à ce qu'il est souvent pensé, les jésuites se sont relativement intégrés auprès des indiens. Ils les ont convertis au catholicisme, évidement, mais ne les ont pas forcé à apprendre l'Espagnol, comme le roi d'Espagne l'exigeait. Ceux sont les Jésuites qui se sont mis à parler Indiens. La bible a même été traduite et un dictionnaire a été écrit.





Elles étaient toutes organisées autour d'une place carré, donnant sur l'église. Cette organisation est toujours en vigueur dans les villes d'Amérique Latine.






Les Jésuites protégeaient les Indiens contre les Esclavagistes ce qui les a obligé à déménager à plusieurs reprises. Après 150 de présence en Amérique du sud, les prises de position des Jésuites entraînèrent un ordre d'expulsion royal. Les moines Franciscains sont venus les remplacer.

Les missions ont été détruites au 19ème siècle, lors des guerres entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les missions sont actuellement en cours de restauration.


Ci dessus la photo d un arbre etrangleur. Cette race d arbre s installe sur d autres arbres ou sur un pilier comme celui en photo a gauche. Il y a donc un pilier a l interieur du tronc d arbre.

Cette fois encore, les soirées furent animées. Le premier jour, nous avons eu droit sur la plaza, à une comédie musicale (une histoire de poissons et de pécheurs, cela avait l'air drôle, mais on a rien compris : conclusion, nos progrès en Espagnol ne sont pas flagrants)
le 2ème soir, ce fût un peu différent : une fanfare donnait un spectacle. Ce n'était pas de la musique militaire : nous vous laissons découvrir par vous même de quel morceau il s'agit ... si jamais rien ne s affiche en dessous, copier coller le lien repris sous "plein ecran".


[EDIT fratiti : ça marche!]
Voici le lien car cela ne fonctionne pas depuis notre PC, on ne sait pas ce qu il en sera pour vous.(au secours les Frattiti Choqu )
http://www.dailymotion.com/swf/video/xan3z3_la-fanfare-joue-billie-jean_music

La ville de Posadas a dû être moderne et dynamique, il y a 40 ans; Mais les choses ont changé, ne laissant que les traces d'une richesse passée. Le plus drôle, ce sont peut être les hôtels. Ils ont connu leur heure de gloire au début des années 70, mais depuis, on a dû oublier de les entretenir. Dans notre cas, nous avons une grande chambre (voir dernière photo de ce post), dont les prisent électriques sortent des murs, le volet roulant de la fenêtre ne s'ouvre plus qu'à demi, la poignée de porte de notre chambre m'est restée dans la main, le lavabo fuit, et inversement la baignoire est bouchée. Un ascenseur sur 3 est en panne et les 2 autres nous ont fait des frayeurs à chaque utilisation. L'un d'entre eux a affiché qu'il était en panne alors que nous étions entre le 8ème et le 9ème, un bonheur (notre chambre étant au 11ème étage, il était difficile de ne pas les utiliser).


vu de notre chambre (cela fait rever, non ? Se marre )


Nous avons eu droit à la panne de courant, à l'impossibilité d'accéder à internet malgré les affiches « zone Wifi », et les femmes de ménages, ont tellement bien fait leur travaillent, qu'elles ont jeté nos bouteilles d'eau minérale, posés sur les tables de chevet. Il n'y a évidement, aucun système d'incendie, quand à utiliser l'escalier de secours, cela serait difficile, puisqu'une échelle a judicieusement été installée au milieu (?). Olivier s'est retrouvé bloqué sur le pallier alors qu'il tentait d'éviter un voyage en ascenseurs.
Cette nuit nous avons essuyé une véritable tempête, succession d'orages, de grêles et de vent durant plus de 6 heures. Avouons le, vu la hauteur de notre chambre et la qualité de notre hôtel, nous n'étions pas rassurés.

Pour finir, une dernière photo. Dans l'album de l'Australie, nous vous avions mis une photo intitulé « image du quotidien : Olivier cherche du réseau Wifi avec son mini PC ».


Aujourd'hui nous vous donnons une autre image du quotidien nommé « comment tenter de faire sécher son linge ». Faire un tour du monde, c'est aussi cela, laver tous les jours son linge à la main, et accrocher des fils à linge à travers la chambre.
Mais quand le climat est chaud et humide : le linge se salit très vite, mais impossible de le faire sécher.

Et voici à quoi ressemble la chambre. Au retour, Olivier écrira un livre nommé « les 100 meilleurs façons de tendre un fil à linge dans une chambre : utilisation des appliques murales, poignées de portes, tringles à rideaux, et ventilateurs (éteint !) »
Et oui, c'est aussi cela faire le tour du monde ! C'est porté depuis bientôt 4 mois : 2 pantalons, 3 tee-shirt et 2 chemises qui sentent l'humidité.
C'est comment déjà du linge qui sent l'assouplissant ?

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Posadas ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Salta : suite et fin.

Le 25/09/09, 16:33

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Amis joueurs : à la fin de ce texte vous trouverez le jeu pour l'Argentine. Se marre

Voici le second post depuis Salta (Argentine) avant de partir vers Posadas (toujours en Argentine).

Nous avons poursuivi notre promenade en voiture pour aller découvrir le Canyon de Cafayate. Une belle visite, un peu ternie par le vent poussiéreux qui n'était toujours pas retombé depuis la veille.





Toutes les photos sont donc sombres et sans couleur. A travers la brume de sable, nous ne pouvions que deviner des roches aux couleurs merveilleuses : alternances de rouge, noir, doré et vert.



Ces journées à Salta ont tout de même été l'occasion de regarder vivre les Argentins.
Une fois de plus nous sommes dans une ville en fête. Nous commençons à penser, que seule la France fait « grise mine » et ne sait pas s'amuser.


Les gens sourient, chantent, dansent dans la rue, ...


Hier, un convoi de voitures anciennes traversaient la ville. Pour l'occasion des « Gauchos », vêtus de rouge et noir, et montés sur leur chevaux, ont paradé dans la ville. Un orchestre jouaient sur la place centrale, aussitôt des couples se sont formés pour danser. Excepté 2 pays, depuis notre départ en mai, nous sommes toujours étonné de la gaieté et de la gentillesse des personnes rencontrés.

Nous aussi nous participons à la fête et nous avons découvert un très bon champagne argentin...
J'entends les puristes dire "ce n'est pas du champagne" : si si je vous assure. Smile
Et j'entends nos amis dire "quoi, ils ont encore bu...?" euh, ... oui Razz

Nous avons aussi visité le marché.


Le rayon des fruits et légumes


C'est la saison des fraises, à chaque carrefour des vendeurs ambulants proposent leur marchandises aux couleurs éclatantes.


Elles sont vendues 90 centimes d'Euros le kilos. Choqu


En Asie, ils vendaient tous les livres « copiés » dont nous pouvions rêver. En Amérique du sud, leur spécialité, c'est le DVD copié.
Vous voulez « Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé » (actuellement à l'affiche en Argentine) ? et bien c'est sans problème, il est vendu dans des magasins ayant un pas de porte. Vous préférez le dernier Tarantino « Unglourious Basterds » ou encore « Public Enemy » ? Tout est à votre disposition.




Mieux, vous voulez des DVD avec des thèmes : thèmes « films de James Bond », « dessins animés de Disney », « la série des "Océan's eleven », ...


Ici la série « Jim Carrey ».

Les kiosques proposent des dizaines de DVD de 5 ou 6 films (évidemment copiés) dans une pochette faite des photo-montages des affiches de films. Une véritable industrie parallèle.

Ici, les villes possèdent le confort moderne, mais dès que l'on s'enfonce un peu dans la campagne, nous découvrons de modestes maisons, souvent très isolées, qui n'ont pas toujours l'électricité.



Nous ne pensions pas voir autant de chevaux. Il y en a partout. Ils servent encore de moyens de transport pour de petites charrettes. On peut les voir en pleine villes, et on en croise tout au long des routes.



Le séjour à Salta s'achève donc cet après midi. Cette fois-ci nous repartons pour 18 heures de bus.
Nous partons à 15h00 et n'arriverons (si tout va bien) que demain matin, à 9 h00. Pour la peine, nous nous sommes offert un siège « cama », c'est à dire assez large et très inclinable (sans être couchette cependant). Ces sièges sont situés au niveau bas des bus, à la même hauteur que le chauffeur. Les autres sièges, dit « semi Cama », sont, eux situés à l'étage. La vue y est meilleure, mais le confort moindre.

Et maintenant notre jeu. Aujourd'hui, nous faisons dans la littérature.
Un auteur français s'est inspiré de ses propres rencontres en Argentine pour écrire un très célèbre livre, dans lequel un renard explique comment il doit être apprivoisé.
Assez récemment, un homme d'affaire et poète Argentin : Alejandro G. ??? (on vous donne le prénom et l'initiale du second prénom mais pas le nom de famille), a écrit une suite à ce livre. Cette suite est vendue en Argentine mais ne sera vendu en France qu'en 2033.

Qui pourra nous donner les noms de ces 2 livres (le célèbre livre Français et sa suite, écrit par l'homme d'affaire et poète Argentin...)?

Bonne recherche, et à bientôt

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Salta ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Salta : 1ère partie

Le 23/09/09, 4:19

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Message du comité de relecture du blog :
vu le nombre de confusions et de mails souhaitant aux rédacteurs de ce blog un « bon séjour au Canada », il nous semble indispensable de clarifier l'itinéraire du voyage.
Les Portauloins sont actuellement en Argentine (dans le Nord Est pour être précis). Il vont rester en Argentine jusqu'au 14 octobre (avec éventuellement de brèves incursions au Brésil, Paraguay et Uruguay, mais en revenant entre chaque étape en Argentine);
Il s'envoleront ensuite vers le Mexique. Il y passeront environ 1 mois.
Ensuite (donc mi novembre seulement), il se rendront au Canada, pour une brève découverte de la côte Ouest.
Et enfin, fin novembre, ils arriveront aux Etats Unis depuis le Canada, toujours sur la Côte Ouest, puis traverseront le pays d'Ouest en Est entre la Californie et la Floride, et enfin, remonteront de la Floride vers New York.

Voilà, le programme des 3 mois et demi à venir étant clarifier Laissons les rédacteurs de ce blog reprendre le fil de leur voyage.

Comme indiqué ci-dessus, nous sommes à Salta, dans le Nord Est de l'Argentine. Nous sommes comme toujours arrivés par bus, seul moyen de transport en commun.


Les bus Péruviens, Chiliens et Argentins sont plutôt confortables, mais ils ont tous le même défaut : la télévision. Elle diffuse des DVD du début à la fin (soit pendant environ 10 ou 12 heures). Les DVD diffusés suivent une thématique, ce qui rend la chose encore plus insupportable, car même sans regarder, on ne peut pas éviter d'entendre le son. Nous avons eu le thème « chien ». Avec diffusion dans plusieurs bus de « l'hotel des chiens », « Marley et moi » (vu 2 fois), du « Chihouhoua de Beverly Hills » , vu aussi 2 fois,
Plus fort, dans un seul voyage nous avons vu 3 fois « 2 Fast and 2 Furious » et une fois et demi « Le transporteur ».Nous assistions au DVD avec thème: courses de voitures.
Nous avons aussi eu droit au thème « drame » un conducteur de train écrase une femme qui se suicide, et comme il culpabilise il adopte le fils de la femme (très crédible), et un homme recueille un orphelin harcelé par un gang (émouvant). Mmmh

Pour revenir à notre étape du moment : Salta, c'est une jolie ville animée





La place centrale est le lieu où l'on se rencontre pour déjeuner à l'ombre des arcades, manger une glace au soleil, discuter ou se rendre à la cathédrale.



La cathédrale est un très jolie bâtiment à la surprenante couleurs rose.


Nous avions envie de réaliser une excursion dans un train surnommé le « train des nuages » en raison de l'altitude élévée de sa gare terminus (4500 mètres). Finalement, nous n'avons pas mis notre projet à exécution mais avons loué une voiture et suivi la voie ferrée un long moment.


La multitude de ponts ferroviaires, et leur aspect un peu « usagé » nous ont finalement conduit à penser, que c'était aussi bien de ne pas avoir pris ce train.




Nous avons aperçu une équipe d'entretien de la voie qui passait dans un minuscule engin.

La route et la voie ferrée suivent les rives d'un court d'eau presque asséché. Nous sommes pourtant au printemps, cela laisse deviner combien l'eau vient a manquer dans toutes ces régions.

Comme nous l'avions un peu redouté, nous avons été arrêté à 2 reprises par un contrôle de Police (ici les barrages sont très fréquents). Mais nous n'avons pas eu de soucis. Les policiers se sont contenté d'examiner soigneusement nos papiers et de noter nos noms sur un registre avant de nous laisser repartir. Nous avons tout de même eu quelques instants de craintes lorsque nous les avons vu s'éloigner avec nos passeport...




Nous sommes remontés à plus de 3000 mètres d'altitude. Succession de paysages arides très variés.





En marchant un peu, nous avons croisé un troupeau de lama.


Une poussière sèche flottait dans l'air, recouvrant roches, cactus, voitures et naturellement les occupants des dites voitures.






De retour en ville, la douche et la lessive se sont avérées plus que nécessaire. Embarras
Une chance, depuis notre arrivée en Argentine nous avons toujours bénéficié de bons hôtels et de douche chaude.

Nous restons encore 2 jours à Salta et allons poursuivre notre découverte de la région.

Voir les photos : Argentine - Salta ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

115ème jour de voyage.

Le 19/09/09, 23:23

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Après quelques jours de silence nous voici de retour sur le blog.

Plusieurs d'entre vous nous ont fait sentir par leurs commentaires ou par leurs mails, qu'il était indécent de vous parler du beau temps. Et bien ils nous ont porté malheur. Car après des semaines entières de soleil (si l'on excepte 2 jours dans la brume de Lima), nous avons brutalement perdu 10 degrés et même vu de la pluie.



Nous étions à Cordoba, ville réputée pour être l'une des plus belle d'Argentine.



Mais la pluie (qui interdisait toutes belles photos), et surtout des travaux qui rendaient inaccessible la place principale, et des échafaudages installés sur la façade de la cathédrale, ne nous ont pas permis de réellement apprécier la ville. Nous avons tout de même visité les monuments.






Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous avons décidé de profiter malgré tout des 2 journées.

Nous avons effectué la moitié de notre tour du monde (minute de deuil, merci de votre sollicitude devant le drame que nous vivons). Mais cela signifie aussi qu'il nous reste encore plusieurs mois de voyage... et je me suis dis que cela justifiait un bon nettoyage de mon sac a dos.


Comment ? Il était donc vert et non pas gris sale ? Et les taches de graisse accumulées au fil des coffres des taxis n'étaient pas totalement incrustées ?
Je ne voudrais pas le dénoncer à la Société Protectrice des Sacs à Dos (dire « Backpack » en Anglais, « Mochila » en Espagnol et quelques choses d'indéfinissable en Vietnamien et Thaïlandais), mais Olivier a refusé de laver le sien sous prétexte que « cela ira bien ainsi, et puis c'est bon il n'est pas sale » Belle mentalité !

Nous sommes aussi allés faire 2 parties de Bowling, que j'ai toutes les 2 largement perdues.





Voyez le geste tout en souplesse. Se marre

Le plus humiliant est peut être la phrase de conclusion d'Olivier tentant de me réconforter « j'ai gagné par hasard, puisque cela faisait 15 ans que je n'avais pas joué. » Mr. Green

Comme nous envisagions de faire un saut au Canada (à Vancouver)après le Mexique, nous avons cherché un guide touristique. Dans l'une des grandes librairies de la ville nous avons trouvé notre bonheur. Un guide Anglais, imprimé en Chine, parlant du canada, et vendu en Argentine à 2 Français. Difficile de faire plus international. Je pense que le vendeur désespérait de le vendre un jour ce livre là.


Etude du guide faite, nous confirmons notre projet et avons acheté nos billets d'avion. Nous ferons donc un vol Mexico-Vancouver, pour redescendre à San Franscisco par le train.

Nous avons repris la route hier et après une nouvelle journée de bus, nous sommes arrivés à Tucuman.
Les villes d'Argentine nous font beaucoup penser à celles d'Europe: maisons assez récentes, routes en bon état et magasins appartenant à des chaînes très connues (Carrefour, Etam,...). Pas très dépaysant, mais par contre assez reposant.

Pour ne pas agacer de nouveau les lecteurs sensibles, je ne préciserais pas que le soleil est revenu et qu'hier soir tout le monde était dans la rue pour y écouter des groupes de musiques.
Et oui, c'est aussi un peu la fête de la musique ici lorsque le printemps arrive.





Tucuman possède encore de nombreux bâtiments coloniaux. Comme toutes les villes d'Amérique du sud, elle est organisée autour de sa Plaza centrale.



Aujourd'hui des groupes folkloriques dansaient sur la place, et une parade défilait dans les rues.


A la fin du voyage, il faudra que nous calculions combien de fois nous avons séjourné dans des villes en fête.

Demain nous reprenons le car (à peine 5h30 de trajet, cela va nous paraître très court) pour poursuivre notre route vers le nord de l'Argentine.

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Argentine - Tucuman ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

La Cordillères des Andes.

Le 14/09/09, 17:15

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La Cordillères des Andes: à lui seul ce nom m'a toujours impressionné, et lorsque nous avons préparé notre voyage depuis le France, l'idée de la franchir en bus m'inquiétait quelque peu.



Etant encore à la fin de l'hiver, nous avions peur que le col donnant accès au tunnel de Los Liberator (situé à 3400 mètres) soit fermé à cause de la neige. Il y a seulement 3 semaines, des bus ont été bloqués durant 8 heures en pleines montagnes.
Mais en partant de Santiago nous avons su que nos craintes étaient infondées et que, le soleil aidant, la route du col était grande ouverte.

Début du voyage en direction des montagnes assez calme.



Et puis, assez brutalement, nous avons commencé à monter la Cordillères des Andes. Les premières neiges sont apparues.



La route serpente et monte de manière de plus en plus abrupte entres les pentes couvertes de neige.


Pour avoir une idée de la hauteur, voyez les 2 camions sur le route, tout en bas.

Très étrange, la route traverse une station de ski.


Nous passons juste sous les télésièges, et un peu plus loin, la route rentre dans un petit tunnel qui est en faite la piste de ski elle même. Choqu

La douane Chili-Argentine, nous a donné l'occasion de descendre un peu et (évidemment) de faire quelques boules de neige.


Ce n'est pas de demain, que nous aurons de nouveau l'occasion de jouer a cet endroit. D'ailleurs à peu près tous les voyageurs qui patientaient s'y sont essayés (y compris les chauffeurs de camions). 1 h 15 à la douane, mais pas de complications particulières, 3 sacs on été fouillés au hasard,par chance nous n'étions pas dedans, car vu notre packetage....



un tampon de plus sur le passeport pour sortir du Chili et un autre pour rentrer en Argentine. Reprise de la route.




Nous sommes entrés en Argentine, le 7 ème pays de notre périple et la 8ème monnaies (comme il nous arrive de payer en dollars).





Pour les connaisseurs, voici un sémaphore et les traces d'une voie ferrée, preuve qu'il y a eu des trains a une époque...


Nous passons 2 jours et demi à Mendoza,


C est une petite ville animée de l'Ouest de l Argentine.


Ici la ville fête le printemps jusqu'au 28 septembre.



Et, oui, ici les arbres sont en fleurs, les feuilles apparaissent ... et Olivier souffre du rhume des foins ! Crying or Very sad



Bref, nous avons une pensée émue, pour ceux qui rentre dans l'automne dans l'hémisphère nord ! (et nous espérons que via la blog, vous recevrez un peu de soleil printanier)

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Santiago du Chili et Bilan du Chili.

Le 12/09/09, 4:57

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Santiago, la capitale du Chili, est située au milieu du pays.
Le Chili n'est (en moyenne) large que de 180 kms, mais il est long de 4300 kms.



Depuis le parc Santa Lucia, on voit Santiago entouré des neiges éternelles de la Cordillères des Andes. La pollution recouvre toujours la ville.
Minute culture et réponse du jeu gagné par Yann et Karine: le nom de la ville créée en 1541 vient de l'apôtre Saint Jacques (voir Compostelle). En effet, le fondateur de la ville, venait de cette région d'Espagne.

Nous l'avons trouvé assez agréable, animée, avec de multiples rues piétonnes et commerçantes qui s'y croisent. Ici c'est la paradis des fast-food, il y en a des rues entières; mais les batiments les plus anciens donnent un certains charme à la ville.





Le théâtre.



L'intérieur de la très belle cathédrale sur la plaza des Armas.

Au Chili (tout comme au Pérou), c'est le règne des « petits boulots ». Les Chiliens sont très actifs pour gagner leur vie. Il est très courant de voir au carrefour des personnes faire du mîme ou, comme sur la photo, des acrobaties devant les automobilistes qui leur donnent ensuite une pièce.



Nous sommes le 11 septembre et si pour la majorité d'entre nous, cette date est associée à l'année 2001, pour les Chiliens, elle est liée à 1973. C'est la date du coup d'état de Pinochet contre le président Alliende, qui se suicida dans son palais. Depuis le Chili commémore cette date. Mais cette commémoration donne aussi lieu à quelques manifestations agitées. Toujours un peu en dehors des réalités, nous ne savions pas du tout quel jour nous étions ce matin (le privilège de voyager durant des mois...), nous avons mis quelques minutes à comprendre que le journal télévisée du matin présentait des rétrospectives des émeutes des années passées.
En sortant de l'hôtel nous sommes tombés face à des cars de CRS chiliens : bonne ambiance. Dans l'après midi, nous avons voulu aller à la poste, mais la grille était fermée et le gardien nous a expliqué que toutes les institutions avaient fermés pour « commémorer ».
Ce soir, au restaurant, le serveur nous a fait signe de nous dépêcher. Un peu surpris car il n'était que 20h15 nous lui avons demandé ce qui se passaient et là encore il nous a dit : "on ferme à 20h30 pour la commémoration". Et il nous a expliqué que des manifestations allaient avoir lieu et que par mesures de sécurité, tout fermaient. Effectivement en retournant dans la rue, nous avons vu toutes les boutiques et même les fast-food totalement fermés et les grilles baissées.

Nous passons en Argentine demain. Nous souhaitions poursuivre plus au sud, mais le train que nous envisagions de prendre ne circule plus que l'été maintenant (de décembre à février donc). Alors nous traverserons la frontière demain, en montant à 4300, dans la Cordillères des Andes.

Nous aurions préféré un autre itinéraire, car il paraît que celui ci est assez impressionnant...

Bilan du Chili :


Nombre de coiffeur : 1 pour Olivier / Prix du coiffeur : 4 euros ! (presque aussi bien qu'en Thaïlande où c'était à 2,50 euros)



Nombre de train : 1 seul : ils ont supprimés tous les autres !!!
Nombre de bus : 7 soit: 49 heures
Nombre d'avion : 0 ( alléluia )

Nombre de chambres : 6
Nombres de fois refait le sac à dos : 6

Evénement marquant : Voici le premier pays dans lequel Olivier n'est pas tombé une seule fois !

Nombre de verres de Pisco : euh... 4 chacun. Oui, mais pas tous le même jour et c'était pour oublier que l'on n'avait plus le droit aux feuilles de Coca!

Température mini : - 9°
Température maxi : + 25 °


Nathalie + Olivier

Voir les photos : Chili - Santiago ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Ce n'est pas la forme pour Miss Zouzou et Gros Toutou.

Le 09/09/09, 3:32

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Ce soir nous sommes à Copiapo, une ville de 130 000 habitants à mi chemin entre le désert d'Atacama et la capitale Santiago.
Nous y sommes arrivés avant hier après 12 heures de bus.




La nuit et la journée qui ont suivies ont été agitées puisque j'ai de nouveau été malade. Après la grippe en Australie,me voici atteinte d'une autre maladie hivernal. Je serais totalement immunisée lorsque nous reviendrons en France (remarquez je ne suis, de toutes façons, jamais malade en France). Finalement nous avions bien fait de partir avec un kilo d'antibiotiques dans le sac à dos.

Après 36 heures au lit, cela allait mieux ce matin, et c'était au tour d'Olivier de ne pas être en forme. Mmmh

Nous sommes tout de même sortis au soleil, histoire de voir les rues aux maisons multicolores.


Au Chili, les maisons sont modestes, mais contrairement au Pérou, elles sont toutes terminées.


L'ancienne gare ferroviaire.


Elle fût le point de départ de la première ligne ferroviaire d'Amérique du sud.

Elle est aujourd'hui totalement abandonnée. Les seules traces de vie, viennent des squatters qui vivent à l'intérieur et des innombrables chiens errants qui dorment sur le quai.
Les chiens errants semblent le fil rouge de notre voyage. Nous en aurons vu des meutes entières dans toutes les villes du Vietnam, de Thailande, du Pérou et maintenant du Chili. Ils sont sales, faméliques, souvent blessés, et parfois agressifs. Cela fait de la peine à voir.

Nous avons pris une pause le temps de jouer une partie d'Echec sur la plaza des Armas.


Une succession de table attendent les amateurs. Comme toujours c'est Olivier qui a gagné (je l'aurais un jour ...) Se marre

Ce soir nous sommes plus en forme, nous devrions donc reprendre la route pour Santiago demain matin.

L'album photo du Pérou est terminé. Vous pouvez le consulter.

Nathalie + Olivier

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Désert d'Atacama (suite et fin)

Le 07/09/09, 5:11

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Le jeu pour le Chili est à la fin de ce post.

Voilà 4 jours que nous sommes dans le désert et logeons au village de San Pédro de Atacama. (voir Vallée de la Luna sur le post précédent)

C'est une minuscule oasis, au milieu du désert.


Elle est reliée au monde par la route qui mène de l'Océan Pacifique à l'Océan Atlantique, via le Chili, la Bolivie et l'Argentine.

San Pédro, c'est quelques ruelles ensoleillées, une Plaza de Armas où tous le monde se croisent et une vieille église toute blanche.



Il y a plein de petits restaurants et les Chiliens rencontrés jusqu'à présent sont sympathiques et compréhensifs fasse à notre incapacité à parler la langue de Cervantes.


Remerciement spécial au patron de l'un des restaurant qui nous a mimé la crevette (oui, c'est possible) pour nous expliquer le menu. Bon, peut être que le verre de Pisco (l'alcool Chilien) que nous avions bu juste avant n'avait pas amélioré notre connaissance de l'Espagnol, mais on a passé un très bon moment.

Vencredi, nous sommes partis découvrir les geysers du Tatio et les sources d'eaux chaudes. Départ à 4h00 du matin (aïe), et 2 heures de routes pour arriver aux geysers au lever du soleil.


Impression d'apocalypse entre le sol couvert de glace, les vapeurs chaudes qui sortent du sol et le soleil qui montent derrière la montagne.

C'était absolument magnifique. Les geysers sont à 4300 mètres d'altitude et il y fait un froid glacial : - 9° (re-aïe), mais malgré les mains et les pieds glacés, le spectacle est grandiose.









Il vaut mieux ne pas rester au dessus des jets d'eau; L'eau est est bouillante et monte a plus de 2 mètres de hauteur.

Nous sommes redescendus à 3500 mètres d'altitude et notre guide nous a conduit jusqu'à des sources d'eaux chaudes. Nous nous y sommes baignés.


25° dans l'eau, beaucoup moins chaud dehors.

Un moment inoubliable, mais en sortant de l'eau il est préférable de ne pas tarder à se sécher (re-re aïe).
Le long des l'eau pousse des plantes au milieu d'un univers aride. Ici il ne tombe que 2 centimètres de pluie par an.



Lors de cette excursion nous avons eu une longue discussion sur la vie politique avec notre guide. Il nous a expliqué que la présidente actuelle est plébiscitée par le peuple mais que la loie Chilienne ne permet pas à un président de se représenter.



Nous avons aperçu des vigognes sauvages. C'est aujourd'hui une espèce protégée car les braconniers les tuaient pour leurs laines très recherchées.

Samedi, nous nous sommes contentés de flâner dans les ruelles et de nous reposer.
Aujourd'hui nous avons repris la route (12 heures de bus) pour descendre plus au sud. Nous serons à Santiago après demain (après 12 autres heures de bus).

Pour le jeu : question de déduction tout autant que de recherche. Parmi les 5 petites photos formant le bandeau de notre blog, il y en a une qui a un rapport avec le Chili.
Pourquoi et qui est a l'origine de ce lien ? Pour vous aider, dans l'un des derniers textes écrits en France, nous citions les lieux où avait été prisent ces photos ....
(ah on fait moins le malin devant une question comme cela) signé : Olivier Mr. Green

A bientôt

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Chili - San Pedro De Acatama ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier

Chili : Désert d'Atacama

Le 04/09/09, 2:08

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Nous sommes au Chili depuis 3 jours. Nos dernières 24 heures au Pérou, ont été à la hauteur des journées précédentes. Nous voulions traverser la frontière en train. Le guide horaire Thomas Cook indique qu'à Arica, (ville frontière du Pérou) 2 trains quotidiens se rendent au Chili. Voulant partir le lundi matin, nous nous rendons à la gare le dimanche pour vérifier si les horaires de notre guide sont exactes. Tout était fermé et une simple affiche indiquait que les trains circulaient « aux heures habituelles ». Devant la précision de l'info, nous nous renseignons auprès d'un militaire en faction devant la gare. Il nous répond « il n'y a plus de train le matin ».


Un peu surpris, nous décidons de nous rendre au Centre d'Information touristique.

Arrivée à la porte de celui-ci une pancarte nous indique qu'il a déménagé à une autre adresse, mais arrivée à cette seconde adresse, nous ne trouvons qu'un bâtiment encore en construction. Bien, nous prendrons le train du lundi après midi...



Le lundi, nous nous rendons à la gare en fin de matinée : toujours fermée.

Retour en ville où le Centre d'Information touristique, qui avait soit disant déménagé, était ouvert. A l'intérieur, une femme qui ne comprend rien à notre question car elle ne parle qu'Espagnol (pratique pour des touristes). Plus loin nous trouvons le Centre d'Information Péruvien. L'homme parle anglais et il nous dit que le train est à 17 heures. Voilà une info qui a le mérite d'être claire mais ne concorde pas avec notre guide horaire. Nous lui demandons s'il est sur de lui « oui », on insiste un peu, « le train n'est pas à 16 heures mais bien à 17 heures ? »
Il est sur de lui. Nous lui expliquons qu'en France nous avons obtenu des fiches horaires qui indiquaient 16 heures. Là, notre homme se rappelle soudain qu'il est équipé d'un ordinateur. Il l'allume, le consulte et nous dit « effectivement, le train est à 16 h, je ne m'en souvenais plus ».Visiblement satisfait de lui, il nous a fait signer sa feuille journalière pour montrer que des Français avaient été renseignés avec diligence par le Centre d'Information Péruvien. Une dernière question « le trajet dure combien de temps ». Réponse ferme « 1 heure », « 1 heure ? », « oui, ou peut être 2 ». Là nous avons tenté de garder notre sérieux et sommes sortis en remerciant poliment notre précieux conseiller.



Prudemment nous sommes allées à la gare pour 14h30,

Le train partait bien à 16 h00 (merci Thomas Cook). Passage de la douane : ici on ne regarde pas si vous avez de la drogue, mais si vous transportez des fruits car le Pérou et le Chili luttent activement contre la propagation d'une bactérie qui détruit les plantations.


Voyage en train absolument extraordinaire.



Nous étions les seuls touristes, visiblement cela en amusaient certains et en intriguaient d'autres (la majorité des touristes traverses la frontière en mini bus).



Après une heure au milieu du désert, nous sommes arrivés au Chili sans encombre. Une nuit dans la ville frontière Chilienne,

11 heures de bus pour descendre vers le Sud Est(un arrêt au milieu pour se faire fouiller les bagages par la douane qui recherchait là aussi des fruits et légumes).


Cet arrêt a légèrement énervé Olivier (voir photo ci-dessus)

Une nouvelle nuit dans un hôtel que nous nous emploierons à oublier très vite, et encore 1h30 de bus pour arriver jusqu'à San Pedro de Atacama.

San Pedro est un minuscule village perdu à l'entrée du désert d'Atacama. Il y fait beau et chaud. Malgré les touristes, les lieux n'ont pas été dénaturés. Il y règne un grand calme, c'est très agréable.
C'est de là que nous sommes aujourd'hui partis en excursion


la Vallée de la Luna.




C est une excursion un peu physique : 3 heures de treck pour descendre des dunes ...



... et remonter sur des rochers










C etait absolument magnifique




nous restons encore 2 jours a San Pedro, le temps de nous reposer un peu et de visiter les Geysers et les sources d eaux chaudes (photos dans 2 ou 3 jours...)

Nathalie + Olivier

Voir les photos : Chili - San Pedro De Acatama ]

Posté par Portauloin de Nat-Olivier
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