Le 29/09/09, 18:36
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18 heures de bus pour arriver à Posadas.
Au petit matin : lever du jour dans la région des « Missions »
Nous sommes à Posadas, à la frontière Argentine-Paraguay. Seul le Rio Parana marque la frontière entre les 2 pays. De notre fenêtre de chambre, nous apercevons les rives Paraguayen. Si l'on excepte l'agréable place centrale, Posadas est une ville assez laide.
Il y fait chaud et humide, c'est la limite du climat équatorial.
Nous sommes en pleine région des « missions ». Pour les amateurs de cinémas : voir le film « Missions » avec Jeremy Irons.
Pour nous rendre à la mission de San Ignacio, nous avons pris un bus : nous vous laissons admirer la jolie décoration intérieure du bus moumoute orange autour des rétroviseurs et franges doré autour de la lampe du plafonnier et du monnayeur.
Les missionnaires Jésuites venus d'Espagne se sont installés dans une région aujourd'hui divisée entre le nord de L'Argentine, et le sud du Paraguay et du Brésil.
Les ruines de l eglise.
Contrairement, à ce qu'il est souvent pensé, les jésuites se sont relativement intégrés auprès des indiens. Ils les ont convertis au catholicisme, évidement, mais ne les ont pas forcé à apprendre l'Espagnol, comme le roi d'Espagne l'exigeait. Ceux sont les Jésuites qui se sont mis à parler Indiens. La bible a même été traduite et un dictionnaire a été écrit.
Elles étaient toutes organisées autour d'une place carré, donnant sur l'église. Cette organisation est toujours en vigueur dans les villes d'Amérique Latine.
Les Jésuites protégeaient les Indiens contre les Esclavagistes ce qui les a obligé à déménager à plusieurs reprises. Après 150 de présence en Amérique du sud, les prises de position des Jésuites entraînèrent un ordre d'expulsion royal. Les moines Franciscains sont venus les remplacer.
Les missions ont été détruites au 19ème siècle, lors des guerres entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les missions sont actuellement en cours de restauration.
Ci dessus la photo d un arbre etrangleur. Cette race d arbre s installe sur d autres arbres ou sur un pilier comme celui en photo a gauche. Il y a donc un pilier a l interieur du tronc d arbre.
Cette fois encore, les soirées furent animées. Le premier jour, nous avons eu droit sur la plaza, à une comédie musicale (une histoire de poissons et de pécheurs, cela avait l'air drôle, mais on a rien compris : conclusion, nos progrès en Espagnol ne sont pas flagrants)
le 2ème soir, ce fût un peu différent : une fanfare donnait un spectacle. Ce n'était pas de la musique militaire : nous vous laissons découvrir par vous même de quel morceau il s'agit ... si jamais rien ne s affiche en dessous, copier coller le lien repris sous "plein ecran".
[EDIT fratiti : ça marche!]
Voici le lien car cela ne fonctionne pas depuis notre PC, on ne sait pas ce qu il en sera pour vous.(au secours les Frattiti )
http://www.dailymotion.com/swf/video/xan3z3_la-fanfare-joue-billie-jean_music
La ville de Posadas a dû être moderne et dynamique, il y a 40 ans; Mais les choses ont changé, ne laissant que les traces d'une richesse passée. Le plus drôle, ce sont peut être les hôtels. Ils ont connu leur heure de gloire au début des années 70, mais depuis, on a dû oublier de les entretenir. Dans notre cas, nous avons une grande chambre (voir dernière photo de ce post), dont les prisent électriques sortent des murs, le volet roulant de la fenêtre ne s'ouvre plus qu'à demi, la poignée de porte de notre chambre m'est restée dans la main, le lavabo fuit, et inversement la baignoire est bouchée. Un ascenseur sur 3 est en panne et les 2 autres nous ont fait des frayeurs à chaque utilisation. L'un d'entre eux a affiché qu'il était en panne alors que nous étions entre le 8ème et le 9ème, un bonheur (notre chambre étant au 11ème étage, il était difficile de ne pas les utiliser).
vu de notre chambre (cela fait rever, non ? )
Nous avons eu droit à la panne de courant, à l'impossibilité d'accéder à internet malgré les affiches « zone Wifi », et les femmes de ménages, ont tellement bien fait leur travaillent, qu'elles ont jeté nos bouteilles d'eau minérale, posés sur les tables de chevet. Il n'y a évidement, aucun système d'incendie, quand à utiliser l'escalier de secours, cela serait difficile, puisqu'une échelle a judicieusement été installée au milieu (?). Olivier s'est retrouvé bloqué sur le pallier alors qu'il tentait d'éviter un voyage en ascenseurs.
Cette nuit nous avons essuyé une véritable tempête, succession d'orages, de grêles et de vent durant plus de 6 heures. Avouons le, vu la hauteur de notre chambre et la qualité de notre hôtel, nous n'étions pas rassurés.
Pour finir, une dernière photo. Dans l'album de l'Australie, nous vous avions mis une photo intitulé « image du quotidien : Olivier cherche du réseau Wifi avec son mini PC ».
Aujourd'hui nous vous donnons une autre image du quotidien nommé « comment tenter de faire sécher son linge ». Faire un tour du monde, c'est aussi cela, laver tous les jours son linge à la main, et accrocher des fils à linge à travers la chambre.
Mais quand le climat est chaud et humide : le linge se salit très vite, mais impossible de le faire sécher.
Et voici à quoi ressemble la chambre. Au retour, Olivier écrira un livre nommé « les 100 meilleurs façons de tendre un fil à linge dans une chambre : utilisation des appliques murales, poignées de portes, tringles à rideaux, et ventilateurs (éteint !) »
Et oui, c'est aussi cela faire le tour du monde ! C'est porté depuis bientôt 4 mois : 2 pantalons, 3 tee-shirt et 2 chemises qui sentent l'humidité.
C'est comment déjà du linge qui sent l'assouplissant ?
Nathalie + Olivier
Au petit matin : lever du jour dans la région des « Missions »
Nous sommes à Posadas, à la frontière Argentine-Paraguay. Seul le Rio Parana marque la frontière entre les 2 pays. De notre fenêtre de chambre, nous apercevons les rives Paraguayen. Si l'on excepte l'agréable place centrale, Posadas est une ville assez laide.
Il y fait chaud et humide, c'est la limite du climat équatorial.
Nous sommes en pleine région des « missions ». Pour les amateurs de cinémas : voir le film « Missions » avec Jeremy Irons.
Pour nous rendre à la mission de San Ignacio, nous avons pris un bus : nous vous laissons admirer la jolie décoration intérieure du bus moumoute orange autour des rétroviseurs et franges doré autour de la lampe du plafonnier et du monnayeur.
Les missionnaires Jésuites venus d'Espagne se sont installés dans une région aujourd'hui divisée entre le nord de L'Argentine, et le sud du Paraguay et du Brésil.
Les ruines de l eglise.
Contrairement, à ce qu'il est souvent pensé, les jésuites se sont relativement intégrés auprès des indiens. Ils les ont convertis au catholicisme, évidement, mais ne les ont pas forcé à apprendre l'Espagnol, comme le roi d'Espagne l'exigeait. Ceux sont les Jésuites qui se sont mis à parler Indiens. La bible a même été traduite et un dictionnaire a été écrit.
Elles étaient toutes organisées autour d'une place carré, donnant sur l'église. Cette organisation est toujours en vigueur dans les villes d'Amérique Latine.
Les Jésuites protégeaient les Indiens contre les Esclavagistes ce qui les a obligé à déménager à plusieurs reprises. Après 150 de présence en Amérique du sud, les prises de position des Jésuites entraînèrent un ordre d'expulsion royal. Les moines Franciscains sont venus les remplacer.
Les missions ont été détruites au 19ème siècle, lors des guerres entre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les missions sont actuellement en cours de restauration.
Ci dessus la photo d un arbre etrangleur. Cette race d arbre s installe sur d autres arbres ou sur un pilier comme celui en photo a gauche. Il y a donc un pilier a l interieur du tronc d arbre.
Cette fois encore, les soirées furent animées. Le premier jour, nous avons eu droit sur la plaza, à une comédie musicale (une histoire de poissons et de pécheurs, cela avait l'air drôle, mais on a rien compris : conclusion, nos progrès en Espagnol ne sont pas flagrants)
le 2ème soir, ce fût un peu différent : une fanfare donnait un spectacle. Ce n'était pas de la musique militaire : nous vous laissons découvrir par vous même de quel morceau il s'agit ... si jamais rien ne s affiche en dessous, copier coller le lien repris sous "plein ecran".
[EDIT fratiti : ça marche!]
Voici le lien car cela ne fonctionne pas depuis notre PC, on ne sait pas ce qu il en sera pour vous.(au secours les Frattiti )
http://www.dailymotion.com/swf/video/xan3z3_la-fanfare-joue-billie-jean_music
La ville de Posadas a dû être moderne et dynamique, il y a 40 ans; Mais les choses ont changé, ne laissant que les traces d'une richesse passée. Le plus drôle, ce sont peut être les hôtels. Ils ont connu leur heure de gloire au début des années 70, mais depuis, on a dû oublier de les entretenir. Dans notre cas, nous avons une grande chambre (voir dernière photo de ce post), dont les prisent électriques sortent des murs, le volet roulant de la fenêtre ne s'ouvre plus qu'à demi, la poignée de porte de notre chambre m'est restée dans la main, le lavabo fuit, et inversement la baignoire est bouchée. Un ascenseur sur 3 est en panne et les 2 autres nous ont fait des frayeurs à chaque utilisation. L'un d'entre eux a affiché qu'il était en panne alors que nous étions entre le 8ème et le 9ème, un bonheur (notre chambre étant au 11ème étage, il était difficile de ne pas les utiliser).
vu de notre chambre (cela fait rever, non ? )
Nous avons eu droit à la panne de courant, à l'impossibilité d'accéder à internet malgré les affiches « zone Wifi », et les femmes de ménages, ont tellement bien fait leur travaillent, qu'elles ont jeté nos bouteilles d'eau minérale, posés sur les tables de chevet. Il n'y a évidement, aucun système d'incendie, quand à utiliser l'escalier de secours, cela serait difficile, puisqu'une échelle a judicieusement été installée au milieu (?). Olivier s'est retrouvé bloqué sur le pallier alors qu'il tentait d'éviter un voyage en ascenseurs.
Cette nuit nous avons essuyé une véritable tempête, succession d'orages, de grêles et de vent durant plus de 6 heures. Avouons le, vu la hauteur de notre chambre et la qualité de notre hôtel, nous n'étions pas rassurés.
Pour finir, une dernière photo. Dans l'album de l'Australie, nous vous avions mis une photo intitulé « image du quotidien : Olivier cherche du réseau Wifi avec son mini PC ».
Aujourd'hui nous vous donnons une autre image du quotidien nommé « comment tenter de faire sécher son linge ». Faire un tour du monde, c'est aussi cela, laver tous les jours son linge à la main, et accrocher des fils à linge à travers la chambre.
Mais quand le climat est chaud et humide : le linge se salit très vite, mais impossible de le faire sécher.
Et voici à quoi ressemble la chambre. Au retour, Olivier écrira un livre nommé « les 100 meilleurs façons de tendre un fil à linge dans une chambre : utilisation des appliques murales, poignées de portes, tringles à rideaux, et ventilateurs (éteint !) »
Et oui, c'est aussi cela faire le tour du monde ! C'est porté depuis bientôt 4 mois : 2 pantalons, 3 tee-shirt et 2 chemises qui sentent l'humidité.
C'est comment déjà du linge qui sent l'assouplissant ?
Nathalie + Olivier