blog de Portauloin de Nat-Olivier

Nous revoici au volant d'une voiture de location, cette fois-ci, c'est une Chrysler. On avait demandé un petit modèle.

Voici ce que nous avons eu: intérieur bois, sièges en cuir, toit ouvrant, et seulement 17 miles au compteur (enfin 17, ça c'était le jour où on l'a loué, elle en a plus de 600 aujourd'hui). C'est un vrai char d'assaut, mais très agréable à conduire.

Départ de San Francisco et 4 heures de routes à travers de petites autoroutes à 2x 4 ou 2x6 voies !

Nous avons été surpris par la densité de la circulation.

Première découverte de l'Amérique profonde et de ses villages très animés: un saloon (oui, cela existe encore), une station service, l'indispensable "magasin/tabac/vente de liqueurs/vidéos-club", 3 maisons, une chapelle et tout cela le long d'une unique rue.

Nous avons ensuite accédé au parc de Yosemite.


L'automne donnait des couleurs magnifiques aux arbres, malheureusement les photos ne restituent pas très bien les nuances flamboyantes des feuilles.



Le parc étant peuplé de toutes sortes d'animaux, nous avons eu la chance d'en croiser quelques uns.

Le soir, nous avons recherché un hôtel au bord de l'autoroute. A notre grande surprise, ils étaient tous chers et complets. Nous en trouvons enfin un propre avec des chambres libres. Là, eu lieu la conversation la plus décalée de notre voyage :
La souriante jeune femme à l'accueil avait un accent Américain très prononcé qui la rendait difficilement compréhensible pour nos oreilles de « frenchis ».
J'arrive à traduire qu'elle veut ma « Driving Licence », je lui tends mon permis de conduire qu'elle se met à regarder d'un air perplexe « what is it ? » « Européen Driving Licence ». « Ah ». Là elle me demande si, sur nos permis, nous avons un numéro de ??? (mot totalement incompréhensible même en la faisant répéter deux fois), du coup moi je réponds avec assurance : « non ». Dépitée, elle me rend mon permis et ne sait visiblement pas quoi écrire dans la case concernée de son registre, du coup elle me demande la couleur de notre voiture « blanche ». A défaut de mieux elle écrit cette info capitale sur son document et moi je me demande qu'elle est le point commun entre un éventuel numéro sur mon permis et la couleur de notre voiture ???
La jeune femme se met alors à me poser une série de questions commençant systématiquement par « Have you ... », puis une série de mots intraduisibles. Bon, dans le doute je réponds « non » à tout. Elle finit par conclure « dans ce cas vous n'avez le droit à aucune réduction sur le prix des chambres » Ah bon, si j'avais répondu "oui" à quelque chose, j'aurais eu un prix d'ami? j'aurais peut être dû tenter alors...
Pour finir, elle me demande « Do you prefer a room in first, second or third floor ? », ah, on a le choix de l'étage pour la chambre ! Moi : « second ». Là elle me regarde avec des yeux intrigués « what  ?», je répète « second ». Là, je vois qu'elle ne comprend rien et une angoisse m'envahit, mon accent est si mauvais qu'elle ne parvient même pas à reconnaître l'une des 3 propositions qu'elle vient de me faire.
Alors Olivier tente de me venir en aide. Il lève devant son visage son index et son pouce et répète « second ». Là, elle nous dit en souriant « non, toutes nos chambres sont non fumeur ». Là petite envie de hurler « Mais non, il n'est pas en train de faire semblant de fumer une cigarette, il te montre le chiffre 2 !!! » Mais la jeune fille est charmante et finalement cela nous fait rire. On lui demande de répéter sa question, et quand elle attend le mot « second » on lui fait « oui » de la tête ». Ouf !!! elle a compris. Bon, par mesure de précaution, elle répète à Olivier "il est interdit de fumer dans les chambres."
En rentrant en France on se remettra à l'Allemand, on aura peut être plus de chances.

Aujourd'hui vendredi : arrêt dans une station service nommée « Indian station », en plein milieu de « rien ».


Encore 2 heures de route pour atteindre le Kings Canyon Park et le Séquoia park.


Les plus grands séquoias du monde poussent ici.



Olivier, debout, devant le tronc d'arbre marron (je précise que ce n'est pas un très gros arbre) ...


Le plus gros des arbres fait 31 mètres de circonférence, 11 mètres de diamètre et 85 mètres de haut.


Pour la fin de journée, nous sommes montés au plus haut point du parc.

Ce soir, nous avons trouvé un hôtel à Bakersfield, une immense ville sans vie. Nous sommes vendredi, et à 20 heures, il n'y a pas un chat dans les rues. C'est avec difficulté que nous avons trouvé un Mac Donald pour y acheter de quoi diner dans notre chambre d'hôtel. Même l'indispensable Starbucks Coffee est un "drive". Mais où sont les jeunes le vendredi soir ???

A très bientôt pour la découverte de Las Vegas.

Nathalie + Olivier.

La Californie, San Francisco : voilà encore deux noms qui nous faisaient rêver, et nous y sommes...

Avis aux joueurs : les Etats Unis étant un grand pays, nous organiserons 2 jeux. A la fin de ce post, vous trouverez le premier.



Arrivés lundi par le train venant de Seattle (voir post précèdent), nous avons trouvé un hôtel en plein centre de San Francisco, et commencé à arpenter les avenues en pentes (et en rampes ...), à longer les quais, à sauter de tramways en tramways,...

La chance était avec nous, le brouillard qui recouvre souvent la ville a laissé place pendant 3 jours à un ciel bleu et sans nuage. Nous avons même pu ranger les bonnets et ressortir les T-shirts.

Pour notre première journée à San Francisco, nous avons découvert le quartier Chinois.

Depuis le début du voyage, nous en avons visité dans de nombreuses villes (Adélaïde, Melbourne, Vancouver, ...) mais celui-ci est certainement le plus joli de tous.

En marchant vers le port, nous avons vu la fameuse Lombart Street avec ces hortensias, sa rampe à 27% et ses 8 virages.


Nous sommes montés sur la plus haute colline de San Francisco, on peut y admirer toute la baie. Comme un fait exprès, aucun téléphérique ne monte sur cette colline, donc c'est à pied qu'il nous faut affronter la longue, longue, longue montée. Mais cela vaut le sacrifice.


Le 2ème jour : promenade sur le port.
Une curiosité local, le « pier 39 » ! ce débarcadère n°39 attire des centaines d'otaries (jusqu'à 600 l'hiver).

Elles s'entassent sur quelques pontons de bois, mais nous en avons aussi vu quelques unes allongées sur le pont des bateaux de plaisance tout proches.
Cela semble poser des soucis aux propriétaires des petits voiliers (l'un d'entre eux tentait de repousser une otarie à l'aide d'un balai, sans grand succès d'ailleurs...)

Depuis le port, des bateaux partent en direction du bagne d'Alcatraz. Ce bagne (ancien fort militaire) a servi de prison de 1934 à 1963. Al Capone en fût le prisonnier le plus célèbre.
Bien qu'en plein centre de la baie, le bagne est en fait très proche de la ville. Cela fait une étrange impression.

Visite du marché du Pier 39. Déco très « Disneyesque », mais pleine de charmes. Ici c'est déjà Noël, les magasins et les restaurants ne passent que des chants de Noël,


Retour dans le centre ville dans l'un des Tramways (cable-car pour être précis), qui sillonnent San Francisco.

A 5 $US le trajet, nous n'avons plus le moindre doute, nous sommes bien revenus dans un pays à fort pouvoir d'achat. Mais comment séjourner à San Francisco sans profiter de ce moyen de transport?


Le 3ème jour : Nous avons loué une voiture, du coup nous avons roulé sur le Golden Gate Bridge.


Nous l'avons pris en photo sous toutes les coutures...

Pour finir notre visite, nous avons longé la côte. Les vagues sont nombreuses et après le travail, les Californiens, planche de surf sous le bras, accourent vers les rouleaux. Le soleil couchant donnait des couleurs magnifiques à l'Océan. Un beau moment.

En conclusion, le 1er jeu des Etats Unis. Demain, le 26 novembre, aura lieu « Thanksgiving ». Une carte postale à qui pourra nous dire l'origine (date, lieux, et raison d'être) de cette fête. Attention, elle est fêtée dans différents pays et pour diverses raisons. Mais nous, nous sommes aux Etats Unis...

Demain nous partons visiter quelques grands parcs, nous allons donc quitter les grandes villes pendant quelques jours.

A bientôt (et on attend les réponses des joueurs)

Nathalie + Olivier.

Voici déjà notre second post aux Etats Unis. Par la même occasion, nous fêtons les « 1 an » de notre blog. Et oui, le 22 novembre 2008, nous avions créé le Portauloin pour y présenter notre projet de voyage.... Quelqu'un veut il bien rembobiner le film et revenir un an en arrière ? Non ? Bon, tant pis...

Dans ce cas reprenons le voyage où nous l'avons arrêté, c'est à dire ... A Seattle ou plus exactement à notre départ de Seattle par le train nommé « The Coast Starlight ». Le trajet de Seattle jusqu'à San Francisco dure 22 heures 30 .

Le 26 novembre, les Américains fêteront Thanksgiving, la fête familiale la plus importante pour eux. Le train était donc rempli de couples se rendant dans leurs familles pour l'occasion.

La rame a des dimensions digne du pays qu'il traverse. Comparé au gabarit de nos trains Français, nous nous sentons très petit.


Il s'agit d'une rame à 2 niveaux composée de cabines pour 2 personnes. Bien qu'il ne soit moins beau que le "Ghan", ce train n'a pas été sans nous rappeler nos voyages à travers l'Australie, au mois de juillet.

L'un des ponts ferroviaires franchit durant le voyage entre Seattle et San Francisco.


En cours de route nous avons croisé un train de Fret de .... 114 wagons,
Soit au minimum 2 Kms de long (Précision pour les non-cheminots : en France un train ne peut pas mesurer plus de 750 mètres de long). Pour les Cheminots : vous imaginez faire un essai de freins complet sur une rame de plus de 2 kms ???

Le wagon restaurant.



Le longueur du voyage favorise les rencontre. Durant nos repas, nous avons discuté avec une dame Américaine charmante, et un monsieur Américain de 67 ans (c'est lui qui nous l'a dit). Apprenant que nous étions Français il nous a demandé, comme une évidence :
«Vous parlez Allemand ? » « Euh ... non »
Lui sur un ton glacial: « moi je parle Allemand, mon père était militaire, et quand j'étais enfant, nous avons vécu 7 ans en Allemagne. » Nous, sourire poli.
Lui « vous faites le tour du Monde ? Moi aussi je suis allé au Vietnam... » Vu son age, il nous a semblé plus prudent de ne pas lui demander si son séjour au Vietnam avait eu lieu entre 1964 et 1975, ni qu'elle était sa région préférée, Donc second sourire poli.
Là, il a enchaîné : « d'où venez vous en France ? ». Nous « A côté de Paris » et lui « J'aime tous les Français, sauf ceux qui viennent de Paris, ils ne parlent pas Anglais et ne comprennent pas que l'on ne parle pas le Français ».
Cette conversation étant intégralement en Anglais, la contradiction avec son opinion était assez drôle, mais je crois qu'il n'était pas dans un état d'esprit lui permettant de savourer le comique de la situation. Nous nous sommes donc contentés d'un troisième sourire poli.
Depuis le début du voyage nous n'avions pas encore rencontré de "francophobie", il nous en fallait bien un, rien que pour le souvenir.


Nous avons aussi rencontré un sympathique couple de Canadien, le monsieur étant passionné de trains miniatures et connaissant bien le matériel ferroviaire Français, nous n'avons pas été dépaysé (au passage nous les saluons s'ils sont venus visiter ce blog... à bientôt par e-mail ...)


Hier matin, nous sommes arrivés en vue du Golden Gate Bridge, le célèbre pont de San Francisco.

Nous restons ici 3 jours, il devrait y avoir quelques photos sympas dans le prochain post car la ville est très belle.

Pour finir, message personnel afin de répondre aux derniers (et affligeants ) commentaires d' « Affreuse nièce » et d'« Andromède »: Je (Nath), n'ai vu ni médecin avec Brushing, ni Requin en Chaussette (ni d'ailleurs de médecin en chaussette et requin à Brushing...)

A bientôt à tous

Nathalie + Olivier

Reconnaissons le, nous n'avons pas été très originaux pour le titre de ce post, mais nous ne pouvions tout de même pas l'appeler autrement (pour les non-cinéphiles, "Nuits blanches à Seattle" est le titre d'une comédie romantique avec Tom Hanks et Meg Ryan).

Nous voici donc aux Etats Unis:


Les Etats Unis sont le 12ème et malheureusement dernier pays de notre tour du monde. C'est aussi notre 10ème monnaie. Pour une fois, nous n'avons pas changé d'horaire, c'est assez remarquable pour le signaler, puisque nous avons changé 19 fois d'horaire depuis le mois de mai...

Nous avons quitté le Canada hier matin, et franchi la frontière en train, les documents douaniers se faisant en gare de Vancouver. Au guichet de la douane, une pancarte vous prévient "vous devez déclarer toutes vos armes, y compris vos armes à feu". Voilà qui est plutôt drôle. Bon, comme côté "arme à feu" on voyage assez léger, nous n'avons pas eu de souci. Pour la 3ème fois, nous avons attesté : ne pas être nazi, ne pas avoir kidnapper d'enfants Américains, ne jamais avoir fait de sabotage et ne pas être des espions (voir les posts sur nos pérégrinations dans les aéroports de Miami et de Dallas). Ceci fait, il nous fallait donner l'adresse de notre hôtel à Seattle et payer 12 US dollars de frais de douane. Petit souci, nous n'avions qu'un billet de 20 dollars, et les douaniers n'avaient pas la monnaie. Après discussion et hésitation, ils ont accepté nos 20 dollars et nous avons pu monter dans le train.


C'était la première fois que nous prenions le train aux Etats Unis(nous allons y passer beaucoup de temps dans les semaines à venir). Il est assez confortable.

Arrivé à Seattle, nous avons rejoint notre hôtel, et découvert que la douane Américaine nous y avait laissé un message : nos 8 dollars de monnaies pour le passage en douane, nous serons adressés par courrier dans quelques jours. On a été épaté.

Seattle n'est pas une jolie ville. Le centre est composé de tours de verre,


Il y a un grand port recevant à la fois de petits bateaux à destination du Canada, mais aussi de gros navires de fret.


La ville est fière de 3 choses:
Son "monument", une tour d'où l'on peut admirer la ville.

Son marché sur 3 niveaux.

Tout ce que Seattle comporte de touristes et de population "bobo" s'y retrouvent autour des multiples crêperies françaises et boutiques "d'antiquités" ...



La dernière fierté de Seattle, c'est son aquarium.

Cela nous a un peu rappelé la grande barrière de Corail, en Australie. Instant d'émotion...

Pour finir, comme nous aimons vous faire partager un peu l'état d'esprit des pays que nous visitons, nous ne pouvons passer sous silence l'information qui bouleverse l'Amérique. Oprah Winfrey a annoncé qu'elle cesserait son Talk Show en septembre 2011.

Toutes les chaînes de télévision diffusent en boucle, l'annonce qu'elle a faite il y a 3 jours, et tous les quotidiens en parlent en première page.
Son talk show quotidien est le plus regardé des États Unis (17 millions de téléspectateurs). Son pouvoir médiatique est si considérable que beaucoup admette que son engagement aux côtés d'Obama a favorisé l'élection de ce dernier.
Donc aujourd'hui l'Amérique s'interroge "qui pourra remplacer dignement Oprah ?". Certains médias proposent déjà le nom de Michèle Obama, la femme du président.
Affaire à suivre

Pour finir, ne vous inquiétez pas pour nous, il fait tout de même 44° à Seattle.

Bon, c'est vrai qu'il s'agit de degrés Fahrenheit...
A très vite pour la suite du voyage...

Nathalie + Olivier

Suite de notre petit séjour au Canada.

Bilan de 3 jours à Vancouver:
- 1 jour de neige,
- 2 jours de tempêtes durant lesquelles les rivières ont débordé, les habitants ont dû faire des réserves d'eau potable (la crue polluant l'eau du robinet), nous qui nous réjouissions de pouvoir de nouveau boire l'eau du robinet
- et un tremblement de terre de 6,5 (il parait que cela c'est ressenti, mais nous, nous ne nous sommes aperçus de rien)
Finalement nous avons décidé de nous éloigner un peu. Nous avons loué une voiture et quitter Vancouver pour Whistler, à 150 kms de là.


Whistler sera, avec Vancouver, le 2ème site Olympique en février prochain.

Nous nous sommes d'ailleurs perdus (enfin pour être honnête, c'est moi qui conduisait et je me suis trompée de route malgré les conseils d'Olivier). Nous avons suivi un panneau indiquant "village" et nous sommes arrivés en plein milieu du chantier du village Olympique. Rien n'est terminé, mais il y a déjà les panneaux signalant les logements des athlètes.

Quelques kilomètres plus loin nous avons trouvé la véritable ville de Whistler.


Promenade le long des lacs, et pause bonhomme de neige :

Quelques pistes de ski sont déjà ouvertes mais aujourd'hui nous avons préféré partir avec un guide faire une randonnée dans la montagne.



La neige ne s'est jamais arrêtée de tomber, mais malgré l'absence de soleil, le paysage nous a séduit.



La semaine dernière, nous avons aperçu un loup (trop brièvement pour que nous puissions sortir l'appareil photo), nous espérions cette fois-ci voir des ours, mais nous n'avons vu que les traces de griffes qu'ils laissent sur les arbres pour marquer leur territoire.



Notre guide n'était pas Canadien, mais Australien ! Nous avons eu une discussion sur les points communs entre les absences de relations entre les Aborigènes et les Australiens, et la situation similaire entre Indiens et Canadiens.

Ici les Indiens, sont appelés "first nations". Ils ne sont pas propriétaires des territoires sur lesquels ils vivent. Ceux-ci appartiennent aux gouvernements. Le gouvernement donnent aux diverses tribus, des attestations leur permettant de vivre sur leurs terres. Mais aucun homme ne possède son terrain, il peut donner son autorisation de vivre là à un autre homme de sa tribu, mais il ne peut pas la vendre et s'enrichir avec puisqu'elle ne lui appartient pas. Ceci à l'avantage de protéger le territoire des "1ere nations" et de suivre leur croyance qui dit que la terre appartient à tous. Mais elle pose aussi l'inconvénient de maintenir les Indiens dans une situation financière souvent précaire.

Cette visite fût l'occasion d'admirer de haut, les paysages de montagnes en montant sur les passerelles en bois au milieu de la forêt (photo ci-dessous).






Nous avons aussi longé la future piste de Bobsleigh Olympique et son écran géant.


Retour dans notre appartement, ici aussi les appartements se louent à la nuit. Comble du luxe, dans celui-ci, nous avons découvert une cheminée.

Alors ce soir, nous restons près du feu en regardant la neige tombée par la fenêtre (nous vous avions prévenu que nous n'évitions aucun cliché durant ce voyage).

Nous repartons à Vancouver demain et terminerons notre bref passage au Canada dans 2 jours. Nous prendrons le train Amtrack de Vancouver à Seattle.



Nombre d'avion pour venir au Canada : 2 soit 06H30 de vol
Nombre de jours : 9
Nombre de chambres d'hôtels : 4
Nombre de fois où le sac à dos a été fait : 3
Nombre de chutes : Nathalie 2, Olivier 0 (Olivier dit : Yeeeeeeeeeeeeeeesss)

Température maxi : 5°
Température mini : 1°

A bientôt.
Nathalie + Olivier

Nous sommes à Vancouver depuis 3 jours. C'est une ville moderne et agréable. De nombreux hôtels louent des appartements tout aménagés. Nous avons donc pu retrouver pour quelques jours le confort d'un salon et d'une cuisine. N'évitant aucun cliché, on s'est cuisiné des crêpes au sirop d'Érable : pas mauvais

La ville de Vancouver, en Colombie Britannique, est située sur la côte Ouest du Canada. C'est ici qu'auront lieu, en février 2010, les jeux Olympiques d'hiver.
Et effectivement, l'hiver, nous l'avons trouvé.


Nous sommes montés en téléphérique sur Grouse Mountain, la station de ski qui domine la ville.


Nous avions de la chance, l'hiver étant précoce, la station ouvrait le jour même. Des journalistes filmaient d'ailleurs les pistes afin de promouvoir la station et le site Olympique, . Nous avons eu la surprise de voir ces images le soir même au journal télévisé.





A la nuit tombée, ils ont ouvert les pistes. C'était l'anniversaire d'Olivier, et pour fêter l'évènement, nous avons chaussé des skis et nous nous sommes lancés.


Skier de nuit en dominant les lumières de la ville est une sensation très agréable.
Olivier tient à ce que je précise : "Olivier : 0 chute, Nathalie : 2 chutes"
Conclusion, il tient mieux debout sur des skis que dans des chaussures (et moi je suis désespérément mauvaise en sport, quel qu'il soit). Mais skier sur le site Olympique restera un beau souvenir et nous avons vraiment passé un très bon moment.

Le soir, diner dans l'un des nombreux restaurant de la ville.

Ici les restaurants sont cosy et chauffés par des grandes cheminées.

Le lendemain, nous sommes allés visiter Granville Island qui comporte une marina et une succession de beaux magasins, dont un quartier entier de boutiques de jouets.


Olivier a craqué pour un magasin de marionnette :


Au gouter, pause chocolat chaud. Nous avons commandé 2 chocolats tailles moyennes et voici ce qui nous a été servi:

Aucun doute, nous sommes revenus dans un pays riche.

Visite des vieux quartiers de la ville ("vieux quartier" signifie que certains immeubles datent de 1900)



Notre premier contact avec les Canadiens est très bon. Ils sont accueillants, toujours prêts à tenter quelques mots en Français, et souvent curieux de savoir comment nous nous sommes retrouvés de ce côté-ci du Canada.
Olivier est allé chez le coiffeur. Prix de la coupe :36 dollars (environ 30 euros, soit 6 fois plus que le prix payé à Santiago du Chili il y a 3 mois).


Lorsque sa coiffeuse lui a serré la main en se présentant "Hi, I'm Jenny", et qu'Olivier lui a rendu sa poignée de main en répondant "Thank You". j'ai constaté que finalement, il se débrouillait encore mieux en Espagnol.

A bientôt.

Nathalie+Olivier

Dernière journée au Mexique un peu agitée. Le gouvernement Mexicain ayant décidé de privatiser la société de la Lumière et de l'Energie (l'équivalent d'EDF), les Mexicains sont descendus dans la rue. Durant des heures nous avons vu défiler les syndicats de l'électricité mais aussi ceux des étudiants, des vétérinaires, des pharmaciens, ... le tout sous des banderoles traitant le gouvernement de faciste. Visiblement les Mexicains ne partagent pas les idées de leur gouvernement.

Mais hier le calme était revenu en ville et c'est sans encombre que nous avons rejoint l'aéroport de Mexico.

Deux nouveaux vols sur Américan Airlines. L'un pour Dallas, le suivant pour Vancouver: notre opinion sur la compagnie ne s'est pas améliorée.

Première surprise à Mexico, l'hôtesse Américan Airlines qui a enregistré nos bagages n'est apparemment jamais montée dans un avion. Elle nous avait placé en 26 A et 27 A pour un vol, et 20B et 27 B pour le suivant. Nous lui avons demandé de changer pour être côte à côte. Gentiment, elle nous a répondu que nous étions côte à côte puisque nos 2 places comportaient la lettre "A". C'est le chiffre et non la lettre qui détermine le rang dans l'avion. Elle a consulté son ordinateur et confirmé que nous avions raison. C'est tout de même très surprenant.

Après notre passage en douane, nous avons acheté une bouteille d'eau (seul les liquides achetés dans la zone de douane étant autorisé à bord de l'avion). Mais une pancarte interdisait de monter à bord avec de la nourriture ou des liquides. Et effectivement, durant un dernier contrôle, nous avons été obligés de jeter notre eau. Il faut dire que sur les 7 heures de vol que nous avons eu au total hier, il nous a été servi un jus d'orange et un thé. Toute boisson supplémentaire ou repas était payant. Quand au film de série B qui a été diffusé, pour l'écouter il fallait acheter des écouteurs ! Le pire c'est que sur les 3 compagnies qui assuraient le parcours Mexico Vancouver, nous avons pris la plus chère.

Arrivé à Dallas:


Fort de notre expérience de correspondance à Miami, le mois dernier, nous n'avons pas été surpris de passer la douane pour rentrer aux USA et de la repasser 2 minutes plus tard pour en sortir (après avoir une fois de plus jurer que nous n'étions pas nazi et que nous n'avions jamais kidnapper d'enfants Américains). Comme à Miami, nous avions dû récupérer nos sacs et les faire de nouveau enregistrer, nous sommes restés bien sagement au bord du tapis à bagages. Mais rien n'est venu. Voyant l'heure tournée, on s'est un peu affolé. Un employé a fini par nous dire qu'ils avaient dû être déjà montés dans l'avion pour Vancouver. En cadeau, il nous a donné une feuille sur lequel il est inscrit que nous bagages n'ont peut être pas pu être montés dans notre avion et sont susceptibles d'arriver à destination avec quelques heures de retard. Américan A. vous présente ses excuses.

Pas vraiment rassurés, on a pris l'avion pour Vancouver.

Par chance nos bagages y sont arrivés en même temps que nous.

Mais décidément, nos sac à dos emballés dans des "cover bags" ne plaisent pas aux douanes Américaines : une fois de plus nos cadenas ont été cassés et le sac d'Olivier fouillé.

Nous voici donc partis pour un petit séjour au pays des Cariboux (et très heureux d'y être).



Pour les joueurs, le titre du post emprunte les paroles d'une chanson, quelle est cette chanson et qui la chante? Une carte postale au gagnant.

Juste pour fini : Sylvain et Coco, nous avons vu le commentaire que vous avez laissé sur notre dernier post. Nous avons compris le complot que vous tentiez de fomenter avec Annie et Alain.

A bientôt.
Nathalie + Olivier

Nous voici arrivés à la dernière étape de notre séjour au Mexique et aussi dans la dernière ville de notre périple de 3 mois en Amérique Latine.

Mexico est réputée pour sa taille, son altitude (2500 mètres) et sa pollution. Le résultat donne donc une ville grouillante de monde, dans laquelle il est un peu difficile de respirer.



Ici la grippe bat son plein (il y a plus de nouveau cas qu'au plus fort de la crise au mois de mai), c'est donc, depuis notre départ de France, la 1ere fois que l'on sent vraiment la menace du virus. Dans les rues, sur les places et dans les couloirs de métro, des employés de la ville distribuent gratuitement du gel anti-bactériens. En rentrant dans les musées, on nous propose des masques, sur la place centrale, un service de consultation gratuite ausculte les passants qui le désirent,... autant dire que nous qui multiplions les lieux de rassemblements (métro, lieux de spectacle, restaurants,...) nous croisons les doigts à chaque fois que quelqu'un tousse (et les Mexicains toussent beaucoup). Etre malade en France ne nous dérangerait pas vraiment, mais ici nous préférerions éviter.

Mexico, la capitale du Mexique, est construite sur les ruines de Tenotchitlan, la capitale du peuple Aztèque. Et maintenant, une minute culturelle : la légende dit que les Aztèques ont vu se poser un aigle portant dans son bec un serpent. Ils y auraient vu un signe divin et décidé de créer à cet endroit la ville de Tenotchitlan.


C'est pourquoi, l'actuel drapeau Mexicain (vert, blanc, rouge) représente en son centre un aigle tenant un serpent.

Des fouilles réalisées en 1978 ont permis de mettre à jour une partie du temple central. Il date de 1350 à 1450. Les Espagnols l'ont rasé pour y construire des maisons, mais l'on peut encore apercevoir quelques représentations de Dieux, comme celui du serpent.


Il n'a été mis à jour qu'une très petite partie de la ville Aztèque, les restes étant sous la ville actuelle et notamment sous la Cathédrale.

La Cathédrale est très belle, mais comme le reste de la ville, ces sculptures baroques disparaissent sous les couches de poussières.

Quelques immeubles de Mexico



L'hôtel le plus célèbre de la ville, en raison de ses multiples volières et des ces vitraux de chez Christie's.


Mexico ressemble à la cour des miracles. Un peu partout des estropiés, des aveugles, des enfants font la mendicité. Des indiens brûlent de l'encens et font des incantations sur la place principale.


A chaque coin de rue, des groupes de policiers armés de boucliers surveillent les passants. Devant l'entrée des magasins, des vigiles armés de fusils à pompes protègent les vitrines. Des banderoles rappellent qu'il est interdit de se promener avec une arme à feu ou une arme blanche dans le centre ville, et tout cela a lieu au son des innombrables orgues de Barbaries que l'on trouve dans toute la ville.

Le Mexique est resté très attaché à ses valeurs indiennes, et devant la cathédrale nous avons vu ce spectacle de danse et prière rituelle.


Nous sommes aussi allés visiter les ruines de Tehotihuacan, une autre ville aztèque.

C'est là que se trouve la 3ème plus grande pyramide du monde.

Il faisait beau, et Miss Zouzou et Gros Toutou ont bien apprécié leurs élégants chapeaux.

Voilà, fin de notre récit de Mexico, nous restons encore ici demain (mercredi 11 novembre, jour non férié pour les Mexicains puisqu'il ne signifie rien ici). Et nous nous envolerons pour le Canada...



Nombre de jours au Mexique : 29

Nombre de chutes sans gravité : 1 pour Olivier (évidement) et environ 15 rattrapages au vol (toujours pour Olivier)

Nombre kilos repris depuis la fin de l'Asie : environ 2 kgs chacun (selon la balance de la pharmacie Dr Simi).La nourriture sud Américaine est moins « light » et aussi moins savoureuse que celle d'Asie.


Nombre de Tarentule rencontrée au petit déjeuner : 1 (par Olivier qui a brutalement perdu l'appétit.... mais a réussit à ne rien dire à Nathalie pour qu'elle ne remonte pas dans le 1er avion pour la France)

Nombre de chambres d'hôtel : 9
Nombre de fois où le sac à dos a été refait : 8

Nombre de bus : 8 (soit 27 heures de trajet)
Nombre d'avions pour venir au Mexique : 2 (soit 11 heures de vol)
Nombre d'heures de conduite : 25 heures (soit 1624 kms au volant)
Nombre de taxis : 9

Prix d'un menu Mc Nuggets (repas + boisson) au Mac Do : 2, 25 Euro (regardez le prix du Mac Do près de chez vous, cela vous fera rire ou pleurer )

Nombre de piqûres de moustiques : à peu près 50 chacun.

A bientôt.

Nathalie + Olivier

Après Oaxaca et sa fête de la mort, nous avons repris la route du pacifique, toujours au volant de notre voiture de location: une Dodge Lattitude.



Nous avions 2 itinéraires possibles : soit passer par la montagne (mais vu le danger de la route parcourue 3 jours plus tôt nous préférions éviter), soit prendre l'autoroute.
Nous avons pris la 2ème option. Une autoroute comme cela, on ne connaissait pas. Une seule voie dans chaque sens, une limitation de vitesses à 90, voir 80, voir 70, voir même 40 km/h, (sans que d'ailleurs on ne sache ce qui justifiait ces différences de vitesse), des « dos d'ânes » non signalés (sur l'autoroute, quelle merveilleuse idée !) et des passages piétons (!!!). Le meilleur moment étant la traversée d'une ville, avec des panneaux de ralentissement « Zona Urbana ». Et effectivement, les entrées des maisons et des magasins donnaient directement sur la chaussée.
Tout cela agrémenté d'une multitude de péage. Au total, pour 848 kilomètres nous avons mis 11 heures et payé 40 Euro.
Pour vous donner une idée du coup de la vie au Mexique : un ticket de bus coûte 25 centimes d'Euro, 1,5 litres d'eau minérale = 20 centimes d'Euro, et une personne mange au restaurant avec une boisson pour 4 Euro. Le prix de l'autoroute est donc totalement exorbitant pour le pays. Résultat, excepté quelques 4x4 ou Hummer de riches Mexicains, l'autoroute était déserte. Les autres voitures étant condamnées à prendre la route de montagne pourtant très dangereuse.

Bref, nous sommes enfin arrivés à Acapulco.
Voilà un nom qui inspire certaines images : d'immenses plages de sables clairs, un océan limpide, une ville bétonnée mais glamour, de la musique mexicaine et de grands verres de Pina Colada à l'ombre des palmiers.
D'accord nous avons peut être un peu trop regardé la « Croisière s'amuse ». Dans tous les épisodes l'immense bateau de croisière faisait escale à Acapulco, laissant deviner en arrière plan un paysage de rêve (oui, à l'adolescence il nous est arrivé, fortuitement, de regarder la Croisière s'Amuse. Et que le premier qui n'en a jamais vu un épisode nous jette la première pierre....)

La réalité ressemble presque à cette image d'Epinale, mais en bien moins reluisant.





Acapulco est devenue une station balnéaire qui ne fait plus rêver grand monde. Les hôtels du bord de l'eau sont encore en bon état mais de multiples signes montrent les premières traces du déclin.

Quand aux hôtels qui donnent sur l'artère principale, et n'ont pas d'accès à la plage leur permettant d'attirer les clients, ils sont carrément devenus glauques voire déjà totalement abandonnés (voir photo ci dessus).

Acapulco c'est aussi cela :

un grand boulevard saturé de circulation et un nuage de pollution au dessus de la ville.

Quand au centre ville, il n'est pas mieux:


Il est évident que les goûts en matières de tourisme ont beaucoup évolué depuis les années 80, et que cette station balnéaire est en train de faire le deuil de son heure de gloire.

Il reste malgré tout toujours l'attraction la plus célèbre : le saut de la Quebrada.

Voir de près ces plongeurs se lancer du haut des rochers (jusqu'à 30 mètres de haut) est impressionnant.


Il reste aussi la mer, toujours aussi chaude (malheureusement très sale), et la plage immense.


Alors, nous avons tout de même bien profiter des ces journées de soleil sur le sable et dans la piscine, (en raison de la propreté douteuse de la mer), pour faire une dernière fois le plein de chaleur avant de perdre 10° à Mexico (où il ne fera « que » 25°) et surtout le grand froid du Canada la semaine prochaine. Mais ceci sera une autre aventure.

En conclusion, message personnel pour Yann et Karine, bravo pour votre réponse, vous avez gagné le jeu du Mexique, on vous envoie la carte postale par l'entremise de Sylvain et Coco.

Nathalie+Olivier

A la fin de ce texte, les joueurs trouveront la question du Méxique.



Changement d'environnement. Nous avons quitté (momentanément) la côte Pacifique et nous nous sommes enfoncés dans les terres.
Plus de 6 heures de routes pour ne parcourir que 250 kms en montagne. Nous sommes montés à 2500 mètres d'altitude et redescendu un peu pour atteindre la ville d'Oaxaca (pour les puristes, cela se prononce « Oaraca »). Durant le trajet, nous avons encore traversé 4 barrages militaires, mais par chance cette fois ci, nous n'avons rien eu à leur laisser en souvenir (voir post précédent). Les routes ici sont très mauvaises et à chaque virage, on risque d'écraser des enfants, des ânes, des dindons ou des chiens. Nous avons découvert l'avantage de conduire une voiture à boite automatique sur ce type de parcours.

Oaxaca est la capitale de la province du même nom. C'est une jolie ville coloniale.


C'est dans cette ville que se déroule la plus célèbre fête lors des Dias de Murtos : les 4 jours qui encadrent la nuit d'Halloween.


Nous n'étions pas au courant de cette spécificité, et nous ne l'avons découvert qu'il y a 2 semaines, en voyant dans toutes les villes des affiches vantant la fête d'Oaxaca. Nous avions pris nos précautions et réservé un hôtel. Cela n'a pas été un luxe car sur 12 mails envoyés, seuls 2 hôtels nous ont dit avoir encore une chambre de libre.

Effectivement, à notre arrivée la ville était très animée.


Le premier soir, sur la place principale des groupes musicaux et des hommes déguisés dansaient et représentaient différents visages de la mort.


On pouvait admirer des dizaines d'autels créés par chaque groupe culturel de la région, et dédiés au saint vénéré par ce groupe.Il est posé dessus la photo des morts, des bougies et des offrandes.
De la même façon, les maisons, hôtels ou restaurants, sont décorés d'un autel dédié aux morts de la famille.

Devant la cathédrale, d'immenses dessins de sables représentaient des squelettes.

Il s'agissait de squelettes d'adultes, de chiens avec leur jouet, de couples se tenant la main, de nourrissons dans leur lange,...


C'est à la fois très surprenant et très joli.

Le 2ème soir, nous avons assisté à un spectacle. La vie et la mort étant indissociables, le narrateur a expliqué au début que l'on ne sait que l'on est vivant que parce que l'on sait que l'on va mourir. Donc la mort doit être une fête tout autant que la vie.
A travers différents tableaux dansés:








A la fin, la famille est heureuse et danse à son tour, il y a un feu d'artifice et la mort avec sa faux apparaît et fait semblant de faucher des spectateurs.
C'était vraiment quelque chose de très originale pour nous qui ne voyons la mort ainsi.

Durant ce séjour, nous sommes aussi allés visiter le site de Monte Alban où se trouvent des ruines Zapotec.


Ce site était occupé de -300 avant JC jusqu'à + 800 après JC. De nombreux corps y ont été trouvés.


Un terrain de jeu: le jeu servait à solutionner des conflits entre 2 parties, le gagnant étant protégé par les dieux.


Le site est en moins bon état que ceux des Mayas vus la semaine passée. Il ne reste plus que les bases des différents temples.

Pour finir, le jeu choisi par Olivier : cette fois-ci, il s'agit d'une question en image. Il y a quelques jours, nous avons photographié cette scène :

En haut d'un grand mât un homme joue de la musique tandis que quatre autres hommes se jettent dans le vide, seulement attachés par les pieds au mât qui tournent sur lui même.

Qui pourra nous dire le nom de ces hommes et la signification de cette étrange scène ? Une carte postale au gagnant.

Bonne recherche à tous.

Nathalie + Olivier