Julie et Vincent la tête à l'envers

Voilà c'est fini

Le 19/07/10, 13:58

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Tout a une fin ne dit-on pas... Même cette histoire sans fin touche maintenant à la sienne, il est vrai qu'elle fut plus courte que prévue, mais ce n'est pas la taille qui compte nous rappelle la sagesse populaire! Et puis, inutile de vous dire que si le voyage fut moitié plus court que prévu, il ne fut pas moitié moins bon! Chaque journée comptant double, nous en avons profité doublement! Pour vous donner une petite idée du séjour vécu, voici quelques chiffres (approximatifs) :

- 18 000 km
- 1 600 litres d'essence
- 10 000 000 de pas
- 5 Etats visités (et autant de capitales)
- 70 bins de fruits divers
- 20 000 fleurs récoltées et plusieurs milliers de plantées
- 50 larges sundays
- 30 kg de pâtes
- 80 campings
- 4000 photos prises
- 20 nuits dans la rue
- 30 kangourous sauvages, 5 opossums, 3 dromadaires, 15 koalas, 1 dingo, 1 échidné, 20 dauphins, des centaines d'oiseaux et de poissons divers
- et surtout... 1 000 000 de souvenirs impérissables.

Enfin bref, comme vous le voyez nous n'avons pas perdu notre temps, et bien sur je ne compte pas ici les deux semaines en NZ! Maintenant nous poursuivons nos folles aventures sous d'autres climats et d'autres latitudes...

Posté par julie-vincent

Australian Dream...

Le 27/06/10, 3:32

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Certaines personnes nous ont "reproché" de ne plus trop vendre de rêve ces derniers temps... Et bien voila, il ne fallait surtout pas nous provoquer car si vous vouliez de l'exotisme et du typiquement australien, vous allez en avoir... Comment? Me direz vous, nous connaissons à present Sydney par coeur et cette ville nous est aussi familière que notre propre rue... Peut être bien, mais connaissez vous le FOOTY?! Je ne crois pas, et je suis même prêt à parier une Tiger Pie que pour certains d'entre vous (pour ne pas dire la plupart), ce nom n'évoque même rien du tout! Je me trompe? Evidement avec votre pouvoir de déduction vous devez vous douter au plus profond de vous, même sans oser l'avouer, qu'il s'agit d'un sport. Et vous avez raison, mais ne vous y trompez pas! Nous sommes bien loin du football...

Ce sport s'apparenterait plus certainement à un croisement entre le rugby et le football AMERICAIN... En effet cet étrange dicipline combine un jeu à la main et au pied, avec un ballon ovale, qu'il faut faire passer à travers deux poteaux centraux pour marquer 6 points ou à défaut, deux poteaux latéraux pour marquer 1 point. Le jeu se divise en 1/4 temps de 30 minutes, les touches sont faites par un des 4 arbitres de côté qui lance de façon très dynamique et élégante, le ballon dos au terrain (probablement pour ne favoriser aucun camp), et enfin, le jeu se fait sur un terrain ovale. Pour ce qui est des règles c'est tout ce que je peux vous dire... Le reste restant pour le moins...opaque! En effet, bien souvent le jeu se résumait (pour nous pauvres profanes) à des passes souvent hazardeuses il faut bien le dire et à des bousculades parfois musclées!
En revanche les autres spectateurs ne s'y trompaient pas, et c'est donc en choeur qu'ils hurlaient des "OOOOOH" ou des "OUAAAAAAAH" que nous reprenions alors à notre compte, ajoutant notre petite touche aux clameurs de la foule! Si vous ajoutez à cela que derrière nous se trouvaient deux couples de fans de la première heure, hurlant des commentaires aussi sans concession que sans pitié vous obtenez une ambiance fort sympathique!

Il faut d'ailleurs que je dise deux mots de l'ambiance générale!.. Pour résumer, elle est restée très bon enfant (malgré la défaite cuisante des "swans" de Sydney face a Colingwood), car il semble que le footy soit, avant d'etre une affaire de clubs de supporters, une affaire de famille. On vient au stade avec ses enfants, en couple, ou entre retraités... Les gens jouent au ballon devant le stade, se font prendre en photo avec la mascotte (comme nous) et rigolent franchement. Pour ce qui est du "show" en lui même, cela reste très américain, avec tour de piste de la mascotte, entrée des équipes déchirant des drapeaux géants, mains gonflables de supporters et groupe de rock... Bref tout un programme!

Enfin vous aurez compris, je pense, que nous avons passé une très bonne soiéee qui restera un des bons souvenirs typiquement australien de Sydney... Alors ne vous ai-je pas fais rêver?!

MAJ : Photos ajoutées album Sydney.

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Posté par julie-vincent

Vous en reviez...Ils l'ont fait!

Le 17/06/10, 7:29

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Comme on dit, nous y voila. Après tant de temps passé ensemble et tant d'épreuves surmontées, nos chemins se sont enfin séparés... Ceux à qui cette phrase n'aura, ne serait ce qu'un instant, fait penser que je parlais de Julie et moi se mortifient sur le champs, car cela voudra dire qu'ils ne suivent pas avec attention nos aventures. Donc pour ceux au fond qui ne suivent pas, je précise que bien sur il ne s'agit pas d'une "séparation" entre Julie et moi, mais bien d'une séparation entre nous et le France II...

Et oui, c'est fait, après toutes ces journées d'attente, ces questions et ces inquiétudes, nous avons enfin trouvé un repreneur qui, depuis ce matin 11h15 est le nouvel heureux propriétaire de notre chère voiture! Il est canadien et a pour projet de l'emmener dans de nouvelles aventures... Espérons qu'ils sauront s'apprécier mutuellement et qu'il saura, comme nous l'avons fait avant lui, reconnaître les nombreuses qualités de ce courageux petit van!

C'est donc, nostalgiques de chaque moment, que nous avons passé nos derniers instants avec le FII (de plus pour ajouter une touche tragique la scène, voilà qu'après plus d'une semaine d'un temps sublime, aujourd'hui il pleut... Comme si avec nous, c'est le ciel qui ne pouvait pas s'empêcher d'écraser une petite larme): notre dernière nuit de camping, notre derniere nuit dans la rue, nos derniers kilometres, etc, etc... Et oui, car avec la vente c'est toute notre vie qui est bouleversée, fini les virées en voiture, fini les nuits au grand air, et retour au confort (un peu precaire certes) du backpacker. Cette nuit c'est donc sous un toit que nous dormirons, dans un vrai lit. Et pas besoin de faire 3km pour aller aux toilettes, ni d'aller a la piscine pour ce doucher! Figurez vous qu'il y a même des salles de bain dans ce palace!!!

Et bien voila, avec cette nouvelle étape, on ressent de plus en plus que la fin du périple australien approche... Nous allons donc profiter des quelques jours qui nous reste pour profiter de Sydney au maximum, l'esprit tranquille! Car il semble y avoir encore beaucoup de choses à faire et à voir ici, d'autant que la biennale qui se tient multiplie le occasions avec les spectacles, les exposions et les éclairages.

Prochaine étape donc... Profiter!

Amai nu heeft hem daar veel over gezegd maar het belangrijkste is dus dat de van verkocht is. En nu kan ik terug gerust zijn want de laatste dagen begon ik toch wat onrustig te zijn. Uiteindelijk en na een paar mails hebben we een nieuwe eigenaar voor de van gevonden.

Hij heeft de van dinsdag gezien, heeft ons terug gebeld dinsdag namiddag, woensdag terug gezien en donderdag dus vandaag was het allemaal in orde. Spijtig was het vandaag slecht weer na meer dan een week met stralende zon. Nu zie ik de zon toch terug dus dat heeft niet lang geduurd.

Nu zijn we terug in een backpacker voor de laatste dagen in Sydney, in 12 dagen vertrekken we naar Nieuw Zeeland dus dat moeten we nu voorbereiden.

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Posté par julie-vincent

La boucle est bouclée

Le 05/06/10, 5:17

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Tadam... Mais que vois-je au loin? Ne serait-ce pas l'Opera House et Harbour Bridge qui le surplombe? Mais si c'est bien cela! C'est un sentiment partagé qui nous a animé à la vue des buildings et des rues familières. Car bien que retrouver la ville qui nous avait si chaleureusement acceuillie (au sens propre comme au sens figuré) fut un plaisir, la perspective de finir le périple et surtout la perspective de devoir vendre le van bloque quelque peu nos élans...

Si se séparer du France II, tout à la fois fidèle compagnon, véhicule et maison va sans doute nous tirer une petite larme c'est surtout la possibilité de ne pas pouvoir nous en séparer qui nous fait peur. Ainsi tel un ami un peu encombrant à la fin d'une soirée, nous serions ravi de le voir partir vers d'autres aventures. Mais pas d'inquiétudes pour le moment, il nous reste pour cette dernière tache suffisamment de temps (peut être un peu trop, mais en la matière excès de prudence ne nuie pas). C'est donc le coeur lourd en fait que nous nous occupons des quelques menues formalités imposées par le départ, dont je vous passe les détails aussi administratifs qu'ennuyeux.

Que vous dire de plus sinon (et cela va surement en choquer plus d'un) que notre quotidien, très pluvieux jusqu'à aujourd'hui, s'annonce comme se découpant de la facon suivante : après une nuit passée dans la rue (dans le van), petite ballade jusqu'aux toilettes pour une toilette de chat, suivie d'un petit dejeuner. Puis pour le reste de la journée, ballades, flaneries et bibliothèque publique pour preparer le depart vers la Nouvelle Zelande. Pour le soir, dîner en ville sur le pouce avant une ballade digestive jusqu'au parc pour admirer la ville de nuit et les éclairages de la biennale d'art, avant de repartir vers notre petit nid urbain. Rien de palpitant certes mais ces journées s'annoncent reposantes et si le temps le permet, profitables.

Ainsi, c'est après un aller-retour a Jervis Bay pour profiter une dernière fois de cette plage de rêve, sous une pluie battante hélas (où nous avons eu l'occasion de rencontrer dans le camping désert, deux opossums et un kangourou), que nous allons prendre racine en ville pour quelques jours.

PS : avant que la question ne fuse, pour nous doucher ce sera direction la piscine publique Wink

Spannend spannend... Onze tour is zo goed als gedaan. Het is eigenlijk gedaan waar hier zijn we terug in Sydney voor wat lijkt nu het moeilijkste paart : de van verkoppen. We dachten niet dat het zo moeilijk ging zijn maar eigenlijk is het een beetje normaal omdat het hier winter is en ook omdat de toeristen, en zeker de toeristen die een van zouden kopen niet op deze periode aankomen. We hebben met de mensen een beetje gepraat en het probleem is niet om de van de verkoppen maar de prijs die we er voor zullen krijgen. De prijzen zijn lager dan we dachten maar we zullen zien hoe het in de volgende dagen doorloopt.

Ik heb dus eigenlijk niet veel te vertellen, ik tel de dagen af voor dat we naar Nieuw Zeeland vertrekken en duim voor schoon weer, of toch geen regen, want kou zal het zeker zijn. En dan zal het allemaal wel rap doorlopen en zal ik terug thuis zijn. Maar ondertussen gaan we ons best doen voor van de laatste dagen in Sydney te genieten en de twee volgende “reisen” goed voorbereiden om daar ook het beste van te maken.

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Posté par julie-vincent

Adieu cher, cher Queensland

Le 28/05/10, 9:42

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Brisbane nous semblait être en plein essor et grandir à vue d’œil au regard des nombreux buildings en construction, mais tout cela c’était avant d’avoir vu THE Gold Coast et sa « capitale », la bien nommée Surfers Paradise. Comment décrire cet entremêlât absolument chaotique de grattes ciels dont les constructions sont si proches de la plage qu’elles lui font de l’ombre ? En fait il suffit de se figurer une sorte de Las Vegas dont le but ne serait pas le Jeu, mais le surf et les fêtes nocturnes. Les rues du centre n’étant que dédiées à ces deux activités. Le surf se taille la part belle durant la journée avec les innombrables magasins et écoles, la plage interminable et ses vagues puissantes, les bancs publics et autres affichages en forme de surf. Quant à la vie nocturne (paraît il) très animées, elle marque le paysage urbain avec ses clubs aux devantures sans équivoque et aux « flyers » promettant « fun » et « drinks » à volonté.

C’est ainsi que les quelques 30km de cette côte outrageusement bétonnée et urbanisée nous ont offert leur plus exubérant et étrange spectacle. En effet, passé la frontière, le changement de décor est pour le moins radical. Fini les immeubles et le béton, bonjour les petits villages et les plages isolées. Plages que nous avons retrouvées après un crochet de deux jours au cœur des montagnes et collines, à la rencontre de Nimbin. Cette surprenante petite bourgade de quelques centaines d’habitants, survivance des années hippies, se prétend capitale de cette culture mais n’est en fait que la capitale du cannabis. La population se divisant en deux catégorie : les consommateurs et les vendeurs. Ce bond dans cet univers haut en couleurs, fut intéressant et amusant mais parfois un peu inquiétant...

Au sortir des collines, laissant derrière nous les maisons perdues dans la verdure au nom évocateur « namaste » ou aux drapeaux multicolores de cette population hétéroclite, nous avons donc rejoint la mer. Hélas, fini les baignades, les vagues et le froid nous interdisant avec l’aide d’épais nuages et de la pluie, de rejoindre les nombreux surfeurs. Mais malgré tout c’est avec grand plaisir que nous avons admiré les dauphins du haut du Cape Byron, à Byron Bay (point le plus à l’Est de l’Australie). Après un bref passage à Coff Harbour pour rigoler devant la Banane Géante et son magasin de souvenir ainsi que pour un ultime contrôle technique, nous voilà Vala Beach où nous prenons un peu de « repos » au son des vagues.


Brisbane achter ons waren op weg naar de Gold Coast en het hele bekent “ Surfers Paradise”. Surfers Paradise is beschreven als de Miami van Australië met lange stranden en hoge gebouwen. En inderdaad dat is het perfecte descriptie van Surfers Paradise. Er zijn daar dus twee activiteiten te doen : surfen en uitgaan, en het heel stad is daar voor gebouwd. Maar dat wisten we voor dat we aankwamen en het was eigenlijk het eerste keer dat de gids juist was. Toch was het leuk om dat ook te ontdekken.

Nu dat we terug in ons eerste regio zijn is het niet meer zo geürbaniseerd als op de Gold Coast. We blijven gewoonlijk tegen de kust maar Nimbin was ons aangeraden door Yuliana, indonesische meisje die met ons werkten dus daar moesten we gaan. Nimbin is en hippiedorpje, ieder jaar is er een "Mardigrass festival", voor de legalisering van cannabis. Als je in de straat wandelt komt er wel eens een man naar u terecht om te weten of je geen cannabis wilt kopen.

Na Nimbin waren we terug op weg naar de kust en Byron Bay, tegenovergesteld met Surfers Paradise was dat een bestemming die iederen ons had aangeraden. En inderdaad het was een rustig en schoon stadje. Cape Byron was prachtig met een schitterende zicht op de heel kust, daar hebben we dolfijnen gezien. Cape Byron is het meest oostelijke punt van Australië en heeft een schone vuurtoren.

Stilletjes aan zijn we tot Coffs Harbour gereden en hier ons laatste controle van de auto laten doen. Coffs Harbour is bekent voor de “Big Banana” met een hele “attractie” over de bananen. Ze hebben hier in Australië een mode gehad om veel heel grote “dingen” te bouwen, het is belachelijk maar ja dat maakt hier het animatie in een stad als er niets anders te zien is.

Slecht weer hebben de verleden dagen gehad en er volgen nog een paar maar dat is de winter...

Posté par julie-vincent

Et de Quatre !

Le 23/05/10, 10:07

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Nous y voilà donc, comment expliquer notre émotion alors que pour la dernière fois de notre séjour australien nous foulons le sol d’une capitale d’état non visitée au préalable (et oui, il nous faudra bien un jour ou l’autre arpenter de nouveau les rues de Sydney).

Même si Brisbane est considérée par ses « grandes sœurs » Melbourne et Sydney comme une « petite » ville aux allures provinciales, elle n’en demeure pas moins extrêmement dynamique et vivante. Le centre d’affaire malgré ses buildings de verre flambants neufs et son expansion rapide(pas moins de 4 nouvelles tours sont en constructions) ne semble pas être prêt à sacrifier son histoire en rasant les magnifique bâtiments coloniaux témoins d’une histoire riche bien que parfois un peu noire (le commissariat par exemple construit par des bagnards dont les doigts étaient conservés dans des bocaux... Pour quelle raison ? à quelle fin ? Je me questionne encore !). Ainsi, c’est un entremêlât des plus étranges qui nous attendait parfois, comme une petite église de briques dont les flèches autrefois si fières paressent bien minuscules au milieu des immenses bâtiments qui la cernent et semblent la regarder un peu de haut.

Mais la ville ne regarde pas qu’en arrière et ne se fige pas dans une sorte de vitrine poussiéreuse. Tout au contraire, il semble que tout soit mis en œuvre pour lui permettre de regarder vers l’avenir, et il semble que cet avenir soit résolument centré sur une vie culturelle riche. Les rues regorgent de sculptures et d’œuvres d’art de plein air plus ou moins contemporaines. En particulier, le bord sud de la Brisbane (nom du fleuve traversant la ville... Dénotant une imagination débordante de la part des premiers arrivants) est pour une grande part dédié uniquement aux arts à travers de multiples galeries, un grand théâtre en plein air, et à la détente avec un parc immense, un lagon artificiel pour la baignade et une promenade au bord de l’eau offrant une vue imprenable sur la ville.

Il faut également ajouter que si l’animation est probablement toujours palpable c’est le samedi que tout s’éveille avec plusieurs grands marchés répartis dans la ville et une foule bourdonnante dans la principale rue commerçante.

Ce matin nous avons dit au revoir au dernier rescapé de nos quatre compagnons d’un temps dont trois étaient déjà rentrés en France. Venu à Brisbane pour prendre l’avion, il ne tardera pas à grossir leur rang, nous laissant seuls dans ce trop grand pays.


Hier dan een berichtje vanuit Brisbane, hoofdstad van Queensland. En dat is dan ook het laatste hoofdstad van een regio die we zullen ontdekken. Inderdaad na Sydney in New South Wales, Melbourne in Victoria, Adelaide in South Australia en Darwin in Northern Territory is ons collectie bijna volledig, wij missen alleen maar Perth in Western Australia.

Brisbane is heel modern met veel nieuw gebouwen en heeft ook heel veel historische monumenten, een heel oud parlement bevoordeeld en soms is het een beetje raar om die naast elkaar te zien. Toch hebben we een leuke moment in Brisbane gehad.

Een hele uitleg over het geschiedenis van Brisbane ga ik hier zeker niet doen omdat jullie dat niet interesseert (photos zijn zo veel beter eh?) en ook wel een beetje omdat ik dat waarschijnlijk niet kan(en ook niet wil).

Met een nieuwe voorruit hebben we dus 3 dagen van Brisbane genoten, een dag slecht weer gehad maar in het geheel was het een hele fijne uitstap. We hebben vandaag ons vriend naar de luchthaven gebracht, hij was de laatste van de groep nog in Australië. Het was een beetje raar om die maar voor een paar uren te zien voor dat hem terug naar Frankrijk vlocht maar toch was het leuk om hem weer eens te zien. Wij zullen de volgende zijn.

Voir les photos : Australie - Brisbane ]

Posté par julie-vincent

Lente descente...

Le 19/05/10, 8:39

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Et bien c'est fait, nous avons définitivement tourné le dos au rythme imposé par le travail et avons déjà oublié les dures heures de labeur pour enfin nous recentrer vers l'essentiel... Les vacances! Mais ne vous y trompez pas, les grasses matinées ne sont pas de rigueur pourtant, tous les matins, réveillés avec le soleil nous commençons notre journées sur les chapeaux de roue. Ce n'est qu'après le petit déjeuner avalé que nous reprenons le temps de souffler. Les étapes étant très rapprochées et les occupations réduites, c'est avec plaisir que nous savourons de looooongues journées de détente. L'activité principale de ces derniers jours? Le farniente au bord de l'eau. Quel bonheur de pouvoir se faire réchauffer par les rayons du soleil sur une plage immense et déserte après une nuit un peu trop fraîche. La sublime Rainbow Beach nous a tendu les bras de son eau cristalline dans lesquels nous avons eu plaisir à nous jeter. Les rouleaux des vagues et le sable blanc perle nous ont offert une journée parfaite.

C'est ainsi, au gré des courants que nous avons poursuivi notre voyage, tantôt au bord d'un lac aux eaux sombres et inquiétantes, tantôt dans une cité balnéaire bercée du son des vagues. Néanmoins, nous commençons à noter clairement le changement de saison, les foules abandonnent peu à peu ces contrées pour se rendre en masse vers le Nord tropical et son climat toujours chaud. Mais qu'importe, qui se plaindrait de ne partager ces moments qu'avec quelques rares privilégiés? Et si les soirées sont froides, les journées sont toujours très agréables, et ce, même lorsque l'on s'éloigne des côtes pour affronter une route aux sommets des crêtes. C'est d'ailleurs sur cette route que nous avons eu l'occasion de croiser un village que je qualifierai de "collector". Pourquoi? Tout simplement car Montville fait parti des rares, très rares même, localités à posséder un vrai charme. Les petits cottages fourmillants de boutiques de confiseries et de cadeaux kitchs.

Aujourd'hui c'est d'une île que j'écris ces quelques lignes. Immense banc de sable urbanisé doté comme il se doit d'une plage à perte de vue. Que rajouter à cela? Je pense en effet que vous avez compris le thème de nos derniers jours de "ballade".

Juste une petite chose pour finir. Pour ceux qui se disent que tout se passe trop bien et que ce n'est pas très juste eu égard à vos vies tristes et mornes, sachez tout de même que nous avons une grande fissure dans notre pare-brise que nous allons devoir changer demain moyennant quelques dollars... J'en appelle donc à votre générosité, nous acceptons virements, chèques et chèques de banque... Merci d'avance chers lecteurs.

Wat hebben we nog meegeleefd deze laatste dagen? Nu dat we niet meer werken genieten we een beetje meer van de dagen. Wat we deze laatste dagen merken is dat de winter hier aankomt, bij jullie is het bijna gedaan maar de nachten beginnen hier heel fris te zijn, nee eigenlijk is het over nacht soms heeeel koud, maar ja dan doen we maar sokken aan en nemen we het dekentje. Voor de rest zijn de dagen nog altijd zonnig en redelijk warm.

Nu dat we het over het weer hebben gehad wat nog? De laatste dagen en zeker nu dat we niet meer in Bundaberg zijn hebben we van de kust genoten, met heel weinig volk en een stralende zon hebben we een hele dag op strand gelegen in Rainbow beach, het water was niet zo warm maar met de zon was het zalig.
We hebben afsprak met een vriend van de groep met wie we een tijdje hebben meegereden. Die vertrek van Brisbane in een paar dagen en we gaan die in Brisbane ontmoeten voor dat we door gaan, daarom gaan we ook maar stilletjes aan naar beneden.

Vincent heeft van Montville gepraat, het was inderdaad een schoon dorpje, het was een beetje onverwacht want de klein dorpjes die we tegen komen zijn gewoonlijk niet zo speciaal. Maar Montville had een straat met kleine winkels die meetstal snoep, speelgoed of zelfgemaakte kleren verkochten. Jullie zullen wel zien op de photos op wat Montville trekt.

Nu zijn we op Bribie Island, eiland 40km van Brisbane en gaan morgen eindelijk naar Brisbane. Oh ja ons voorruit heeft een barst en we moeten dat ook laten maken. Dat is dan wat er in de volgende dagen gaat gebeuren.

Voir les photos : Australie - Bribie Island ]

Posté par julie-vincent

Fini fleurs, plantes et autres batraciens...

Le 10/05/10, 4:18

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Et bien nous y voilà, après cette loooongue phase de silence, enfin nous pouvons reprendre notre petit rythme des publications. Mais bon, pour commencer, il me faut vous raconter, de façon sommaire et rapide (peut être un peu trop sûrement) de quoi ont été faits nos 17 jours de dur labeur.

La première chose à savoir, comme certains le savent déjà, est que le travail dans une ferme de fleurs ne peut en aucun cas être comparé à un stage dans "la petite maison dans la prairie". Pour de nombreuses raisons aussi diverses que variées. La première est que la maison des fermiers (les Robertson) n'est absolument pas petite ni pittoresque mais résolument vaste et moderne, à tel point qu'elle semble être sortie d'une page du catalogue d'IKEA. Mais plus sérieusement et plus tragiquement, les journées de travail ne se limitaient nullement à d'innombrables roulades le long de collines fleuries et à des confections de bouquets de fleurs sauvages. Non non non! Hélas, les journées, plus que remplies, nous ont amenées à faire des tâches aussi diverses que variées. La cueillette, qui restait notre activité principale se concentrait sur deux essences de fleurs. La première, très joliment baptisée cockscomb (célosia) était en fait un horrible petit cerveau rouge, rose ou orange monté sur une tige fibreuse pareil à un céleri qu'il fallait couper une à une avec un couteau afuté comme un rasoir. Autant vous dire que les tiges devant être longue, il était nécessaire de se baisser pour couper à la base, de se relever pour enlever les feuilles de la tige et de se rebaisser... Une journées moyenne de "picking" nous conduisait à remplir une trentaine de seaux de dix bouquets de sept fleurs, donc une moyenne de 2240 fleurs... Je ne vous fais pas un dessin mais le dos, n'a pas trop aimé ces journées. Heureusement les 17 jours ne furent pas uniquement constituées de cette morne, et douloureuse routine. Mais nous avons également été amenés à ramasser des chrysanthèmes en ne choisissant, dans un premier temps, que les plus belles et en les coupant aux sécateurs, puis, dans un deuxième temps en les ramassant toutes après les avoir coupées sauvagement mais rapidement à l'aide d'un coupe haie (que j'ai pu manier).

Certains jours nous avons eu l'occasion, pêle-mêle d'arracher des mauvaises herbes à la main, de planter à la main également (une journée en particulier nous laissera à jamais un souvenir cuisant dont nous vous avons parlé précédemment!) et avec un tracteur. Planter les bulbes à l'aide du tracteur ne s'est pas avéré être une tâche trop pénible (surtout pour Julie qui conduisait le tracteur en question). Deux personnes placées à l'arrière de l'engin sur deux sièges étaient chargés de vider une multitude de caisses de bulbes sur des tapis roulants pour que ceux ci acheminent les futures lys dans des sillons préalablement creusés par la machine puis méticuleusement rebouchés par elle. En dehors du poids très important des caisses, cette tâche n'était pas désagréable à accomplir.

Enfin, dans les derniers jours, la fête des mères se rapprochant à grand pas toute l'équipe à été réquisitionnée pour constituer des bouquets plus ou moins réussis. Mais comme le disait Trish (la fermière) peu importe que le bouquet soit beau, il y aura toujours quelqu'un pour l'acheter (ce qui est vrai), il faut surtout aller vite. En moyenne il ne fallait passer que deux minutes sur chaque bouquet, ce qui bien sur n'était pas sans conséquence sur notre créativité, et la qualité des produits finaux.

Enfin voilà, avant de conclure je vous direai qu'en plus de ça nous avons eu l'occasion de conduire un quad et un tracteur (pour Julie), un pick up et un camion (pour Vincent)... Bref que d'aventures!

En tous les cas, bien qu'épuisant, notre séjour dans la ferme d'Adam et Trish aura été très positif et plaisant, nous permettant de faire la connaissance d'autres voyageurs fort sympathiques, que ceux ci soient Italien, Indonésien, Américain, Australien au anglais.

Hoe zalig dat we nu eindelijk gedaan hebben met werken. Want ja het zijn 17 heeel lange dagen geweest. Maar nu hebben we, hopelijk, genoeg geld voor het einde van ons reis.

Mijn reisgenoot heeft een lange uitleg willen geven over het werk daar. Ik ga het niet over “het little house in the prairie” hebben want ik ken daar totaal niets van. Mijn bericht zal daarvan niet zo lang als de franse versie maar als jullie dat echt interesseert kunnen jullie altijd lezen wat hij heeft geschreven.

Zo wat kan ik anders vertellen : veel bloemen hebben we zeker geplukt, veel “Celosia” dat was wat ons echt bezig hield voor lange uren omdat dat ook hun grootste productie is. Het is eigenlijk geen schoon bloem maar omdat die rood zijn geeft dat direct veel kleur in een boeket. Het lijkt wel hard op hersenen en we hadden heel veel roden Celosias, dan ook oranje, licht roos and donker roos. Het zijn eigenlijk de gemakkelijkste bloemen om te plukken, je heb een mes en moet het zo lang mogelijk afsnijden en zo boeketten van 7 maken en 10 boeketten in een emmer. En dat soms de hele dag. Maar dat was dan niet zo moeilijk. Dan hebben we ook chrysanten geplukt en dat was echt saai. Die bloemen hebben een harde stengel en met een mes kun je die niet snijden dus moesten we een snoeischaar gebruiken. Maar omdat we dan zo traag waren en uiteindelijk moesten we alles snijden hebben we een zo een schaar om de haag te snijden gebruikt. Dat ging dat vlot en moesten we alleen maar de bloemen in emmers doen. Er waren ook lelies maar dat hebben we niet geplukt want dat is zo gezegd veel moeilijker te plukken, de bloemen zijn dan nog niet open maar je moet zien of ze klaar zijn aan de kleur en zo. Een koppel die daar nog werkt heeft dat gedaan en ze deden het echt niet graag dus zijn we blij dat we het niet hebben moeten doen.

Dan hebben we nog een paar keren met de tractor geplant, dat was voor mij niet zo vermoeiend omdat ik met de tractor reed maar toch moest ik de dozen vol met bloembollen tot op de tractor zetten en dat was redelijk zwaar. Maar ik kon toen niet klagen.

En uiteindelijk hebben we in de laatste dagen heel veel boeketten gedaan omdat het dan bijna moeders dag was (dat viel de zelfde dag als in België). Dat moest dan natuurlijk ook rap gaan en het was niet zo belangrijk om schoon boeketten te maken want iemand zou het toch kopen, en voor ons laatste dag waren we in de “winkel” boeketten aan het maken en inderdaad zelfs de lelijke boeketten zijn verkocht.

Voila dat is dan wat ik deze laatste dagen heb gedaan. We proberen een paar photos op de blog te zetten tegen vanavond.

Voir les photos : Australie - Bundaberg ]

Posté par julie-vincent

Le travail encore le travail

Le 02/05/10, 10:27

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Et oui peu d'activité sur le blog cette semaine tout simplement parce que nous n'avons rien à raconter. La routine s'est installé depuis une grosse semaine avec un réveil très matinal, des journées à la ferme qui se ressemblent et se suivent inlassablement, des retours au camping épuisés avant de se doucher, de manger et de dormir quelques heures. Rien de passionnant à vous raconter. Une grosse semaine qui nous attend donc peu d'activité à suivre avant minimum une semaine.


Heel weinig deze dagen omdat er hier niets gebeurt. Elke dag is het zelfde : heel vroeg opstaan, heeeeeel lang werken (gisteren 10 uren), dan terug naar de camping, douchen, eten en slapen. Jullie verstaan dus waarom we niets te vertellen hebben. Nu is het alleen maar bloemen plukken tot zondag voor moedersdag. Dus nog een lange week en we zullen bijna (of hellemal) van ons werk afzijn.

Voir les photos : Australie - Bundaberg ]

Posté par julie-vincent

Fini les plages et l'eau turquoise, fini pour l'instant!

Le 25/04/10, 5:10

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Après notre départ de Airlie Beach et nos adieux déchirants aux magnifiques Whitsundays, nous voilà reparti dans notre périple. Le moral regonflé à bloc après notre visite insulaire nous avons rejoint la route résolus à enfin trouver du travail! Nos contacts répétés, à la limite du harcèlement, avec le propriétaire d'une ferme de fleurs s'étant avérés prometteurs c'est le coeur léger que nous prenons la direction de Bundaberg. Sur les quelques centaines de kilomètres nous séparant de notre objectif, nous n'avons eu que peu d'occasions de nous émerveiller du paysage, que ce dernier soit naturel ou urbain. Et oui, fini les forêts d'un vert profond, exit les routes serpentant entre les montagnes et bienvenue dans les plaines cultivées du Queensland. Les palmiers et autres arbres tropicaux sont à présent remplacés par des champs de cannes à sucre à perte de vue. Pour ce qui est des villes croisées sur le chemin nous pouvons signaler Rockhampton, capitale autoproclamée du boeuf avec ses nombreuses statues de bovins, le jour de notre passage (un dimanche), la ville était tellement endormie que l'on aurait dit une ville fantôme... Gladstone quant à elle ne possède aucun titre, et pour cause, elle ne possède pas grand chose, hormis une plage couverte de résidus de charbons probablement issus des usines portuaires.

Mais peu importe, c'est mus par une volonté indestructible que nous avons traversé ces mornes plaines pour enfin arriver aux portes de Bundaberg. Quel changement! Si les cannes sont toujours bien présentes, la ville étant la capitale nationale du rhum (avec sa fameuse distillerie et son emblème, l'ours polaire...étrange ne trouvez-vous pas?), celle ci n'est ni triste ni morne, mais au contraire, pleine de charme. La rue centrale aux bâtiments restaurés parsemée de palmiers se prête volontiers à la flânerie.

C'est donc après une brève visite que nous appelons (encore) notre futur employeur pour enfin avoir une confirmation rassurante de notre embauche. Le soir même, RDV est pris pour commencer le lendemain matin. Après un petit déjeuner léger mais néanmoins fortifiant nous nous dirigeons vers la ferme pour rencontre Adam. Jeune agriculteur fort sympathique celui ci nous met directement au travail. Au programme de la journée, desherbage, repicage (à la main) et plantation de bulbes (avec tracteur). Dure, dure journée, c'est ravis, mais les jambes et le dos douloureux, que nous rentrons au camping pour une courte nuit avant une autre journée de labeur, cette fois, picking de fleurs! Et pour notre troisième jour, repicage à nouveau (pendant 5 interminables heures, à deux, nous avons fait 1500 petits trous avec nos doigts, pour planter 1500 petites pousses...dur...et long).

Mais voilà, nous voulions du travail et nous en avons un... Et donc, même si celui ci n'est pas de tout repos, nous sommes tout de même ravi de pouvoir le faire. D'autant que la ferme est minuscule et que l'ambiance, avec les trois seuls autres employés est bonne. Aujourd'hui jour férié, et demain, 7h00 dans le champs!

Airlie Beach en de eilanden achter ons zijn we terug onderweg met bestemming : Bundaberg. Als Vincent het verteld is er onderweg niet veel te zien. Toch zijn we een paar keren moeten stopen. Niet dat we 300 kilometers aan een stuk te veel vonden maar we hadden al een paar keren gebeld om te weten wanneer we mochten beginnen werken en dat was niet voor de 26de. Dus zijn we twee keren gestopt, eerst in Rockhampton, hoofdstad van de runderen met overal standbeelden. En dan Gladstone, waar eigenlijk niets te zien is. De tropische bossen en de palmbomen hebben stilletjes aan plaats gelaten voor suikerriet velden.

Eindelijk waren we in Bundaberg, iedereen had ons gezegd dat we hier zeker en vast werk gingen vinden. Het dorpje is aangenaam en na een eerste wandeling besloot ik toch om eens te bellen om te weten wanneer we naar de boerderij konden gaan om onze “hopelijk-nieuwe” baas te ontmoeten. Afspraak was genomen om de volgende dag elkaar te ontmoeten. Een paar uren later kreeg ik een berichtje om te zeggen dat we ons werk kleren moesten meenemen want er is veel werk en dat direct mochten beginnen.

Dus jullie hebben het door : we zijn terug aan het werken. Ik weet dat jullie allemaal ongeduldig waren om dit te lezen. Donderdag was ons eerste dag en we zijn inderdaad direct beginnen werken. Fruit plukken is gedaan, nu zijn het bloemen. Het is te zeggen dat we dachten dat het alleen maar bloemen plukken ging zijn maar de eerste dag hebben we alles gedaan behalve bloemen plukken. Eerst hebben we moeten onkruiden, dan hebben we geplant. Oh sorry die dag heb ik een heel klein beetje geplukt. En als laatste hebben we met de tractor geplant, en omdat Vincent dat maar een kaar had gedaan kon ik niet met hem planten dus dan heb ik met de tractor gereden, dat was wel zalig met airco en alles. Na ons eerste dag waren we stikkapot maar blij dat we terug aan het werken waren. De tweede dag was het alleen maar plukken en ook al moeten we rap zijn (en heb ik mijn twee duimen gesneden) was dat wel leuk. Gisteren was verschrikkelijk, we hebben met ons twee 1500 planten geplant, 1500 gaatjes in de grond gedaan met ons handen en 1500 planten in de gaatjes geplant. Dat was echt niet leuk en dat heeft 5 uren geduurd, daarna mochten we naar huis. En nu heb ik al 3 dagen lang verschrikkelijk pijn in mijn benen van de eerste dag. Maar ja dat komt erbij. Ik hoop alleen maar dat we de volgende dagen meer gaan plukken want dat was de bedoeling toch. Ook al ben ik aan het zeuren zijn we blij dat we terug werken en er zijn maar 3 anderen met ons op het werk dus dat maakt het ook wel fijn.

Dat is het dan voor vandaag, we zullen een paar photos zetten en laten nog wel iets weten, maar er zal de volgende dagen niet veel gebeuren.

Voir les photos : Australie - Bundaberg ]

Posté par julie-vincent

Les greysundays... Comment ? Oups, désolé, les WHITSUNDAYS !

Le 16/04/10, 11:47

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Par où commencer pour vous compter dans un récit à la fois bref et passionnant tout ce qui nous est arrivé depuis les eaux cristallines de la Barrière de corail ? Et bien comme prévu nous avons donc poussé notre ascension vers le nord tropical en direction de Port Douglas. Si la ville de destination n’avait absolument rien de notable pour nous attirer, la route en revanche, la reliant à Cairns nous avait été chaudement recommandé par nos anciens compagnons de route. C’est donc sous un soleil éclatant et une température estivale que nous avons joyeusement parcourus les quelques dizaines de kilomètres d’une route serpentant le long de la côte. De ci delà, nous avons donc eu l’occasion de découvrir criques et plages de sables fin (toujours interdites à la baignade hélas). Après un bref crochet par Mossman et ses fameuses gorges nous avons donc paresseusement prit la route en sens inverse pour une nouvelle fois en apprécier toutes les beautés.

Dépassant Cairns se sont maintenant les forêts d’émeraude que nous retrouvons sur Great Green Way jusqu’à la paisible (pour ne pas dire endormie) ville de Townsville et sa vue imprenable sur la mystérieuse Magnetic Island. C’est donc à rythme plutôt détendu que doucement nous nous sommes laissés couler en direction des fameuses Whitsundays Islands et de la minuscule cité balnéaire d’Airlie Beach. Malheureusement, le jour de notre arrivé il nous a fallu faire face à une double funeste nouvelle. Premièrement, le van s’est subitement mis à faire un bruit monstrueux (même si un bruit suspect se faisait déjà entendre depuis de nombreux kilomètres) et à rejeter le gaz d’échappement non pas derrière lui, mais juste au dessous de la place du conducteur (avec l’odeur qui va avec). C’est donc en urgence que nous nous sommes rendu chez un, puis deux puis trois garagistes pour enfin pouvoir faire réparer le pot d’échappement. Mais une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, je dois vous annoncer, et cela vous touche plus directement, que ma carte mémoire d’appareil photo nous a subitement lâché emportant avec elle dans le néant de l’informatique la totalité des photos non-sauvegardées (donc toutes celles depuis Cairns). Je vous laisser imaginer l’état de frustration après la perte de cinq jours de photos dont certaine d’une qualité assez exceptionnelle.

Pour ne pas resté sur cette note négative (malgré quelques passages de pluie en plus...histoire de compléter le tableau) nous avons réservé pour un tour d’une journée aux Whitsundays. La météo annonçant un vent plutôt violent, notre choix s’est porté sur un petit organisateur offrant une traversée en petit comité à bord de deux « zodiacs ». Au programme de la journée, traversée mouvementée à vive allure, petite randonnée pour atteindre un sublime point de vue sur les iles (au nombre de 74) et une idyllique plage de sable blanc, suivie d’un déjeuner sur la dite plage. Pour finir, deux petites séances de snorkeling sur des récifs coralliens proches et une traversée finale sous une pluie battante digne d’un début d’apocalypse ou d’un cyclone tropical. Si les iles et les trajets en « zodiac » se sont révélés tout à la fois sublime et excitant (les images parleront d’elles mêmes), les spots de plongée eux se sont révélés extrêmement triste et « lugubre ». Conséquence directe du tourisme de masse et de comportement condamnables, les récifs sont dans un état pitoyable. Le corail réduit par bans entiers dans un état de forêt abattue. Les couleurs autrefois probablement vives ont à présent laissé la place au blanc, au gris et à la vase. Enfin bref, je ne vais pas trop m’attarder sur ce point car dans l’ensemble, la journée a été fort agréable, malgré quelques passages nuageux.

Et bien voilà qui clôture ce post, pour l’heure, nous avons prolongé notre descente et nous trouvons à Mackay, ville sans grand intérêt, hormis certains bâtiments de style art déco.


Nog eens een tijd voor een kleine update van wat er hier aan de andere kant van de wereld gebeurt.

De laatste keer hadden we het over de grote barrièrerif. Ik weet niet of iemand dat gelezen heeft maar toch. Cairns was ons hoogste bestemming en nu moeten we naar « beneden ». Maar daarvoor hebben we van onze vrienden advies gekregen om toch en paar kilometers hoger te gaan want daar zijn zo gezegd heel schone strandjes en zo. Dus onder een stralende zon zijn we naar Mossman en Port Douglas vertrokken. En inderdaad het was daar heel schoon. De weg was ook heel aangenaam (een stuk anders als de woestijn) en heel schone uitzicht. De twee klein “stadjes” hebben niets speciaal, geen speciaal charme maar hun stranden halen dat allemaal in. Dat was dan echt het hoogste punt dat we gingen doen in Queensland.

Na twee halte en twee nachten kort bij het strand waren we in Townsville. Wat jullie misschien al gemerkt hebben is dat de verschillende steden die we bezocht hebben niet echt geweldig zijn, maar dat komt omdat Australië nog geen echte cultuur heeft. En Townsville was weer zo een stad waar niets te zien is. Het enigste was dan nog het uizicht dat Townsville heeft op Magnetic Island.

Nu het spannende en leuke deel van wat ik vandaag te vertellen heb. Oh nee eerst zal ik het “slechte” nieuws zeggen. Onze auto was al een tijde veel geluid aan het maken, ik wist dat dat van de uitlaat kwam maar ik dacht dat het nog een tijde zou houden. Maar nee zo is het niet gebeurt. Na Cairns begon het luid te worden en toen we in Airlie Beach aankwamen was het echt niet meer te doen, iedereen keek zo raar naar ons omdat het zo luid was. Dus dringend naar de garage die dat rap heeft kunnen maken. En omdat de dag al niet zo goed was hebben we een tweede probleem gehad, die we nog niet hebben kunnen herstellen : we zijn al de photos kwijt vanaf Cairns dus de photos van de strand en zo, spijtig want dat waren heel schone photos en op veel had ik mijn rokjes aan (speciaal voor Elise Wink... ). Maar ja we hopen die terug te vinden in Frankrijk bij een specialist of zo.

Dus nu het leuke deel. Airlie beach is een klein stadje tegen de zee en het kortste bij van de Whitsundays. De Whitsundays zijn een groep van 74 eilanden. We wisten niet echt of we een “daytour” gingen nemen of gewoon de boot tot een eiland en daar zelf onze plan trijken. Toch hebben we voor een “daytour” gekozen, veel boten zijn zeilboten maar wij kozen voor een “zodiac” dus veel kleiner en niet zo confortabel maar het had een goeie prijs. We wisten dat het niet heel schoon weer ging zijn maar hoopten gewoon dat het niet zou regenen. Dus een beetje angstig waren we op de boot aan het wachten. Wat leuk was met zo boten is dat er weinig volk is, we waren “maar” 21 op de boot tegenovergesteld met andere die zeker 80 mensen hebben. Ik zal dat allemaal wel goed uitleggen als ik jullie zie maar het was een fantastische dag, ik heb heel veel plezier gehad en waarschijnlijk het meeste van op de boot te zitten (omdat dat dat herinneringen zijn misschien), we hebben redelijk schoon weer gehad en op de belangrijkste momenten was het zonnig dus was ik heel blij. Zelfs de terug weg met heel harde regen was eigenlijk ook een goed moment. Oh ja ik ben ook vergeten te zeggen dat de eilanden heel schoon zijn, de zand heel wit en het water prachtig blauw, jullie zullen dat we zien op de photos. Het “duiken” op de koraalrif was niet zo goed als de vorige keer, de kleuren waren echt niet zo schoon en zeker minder vissen maar ja dat heeft mijn dag niet kunnen verspillen.

Nu zijn we in Mackay, waar weer al niet veel te zien is. We zijn onderweg naar Bundaberg waar we hopen te werken. De winter begint hier stilletjes aan te komen en bij jullie is het waarschijnlijk beter weer. Jullie horen nog wel van mij Smile

Voir les photos : Australie - Withsundays ]

Posté par julie-vincent

Visite chez Nemo

Le 10/04/10, 13:22

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Et bien voilà, comme on dit, une page se tourne, un chapitre se ferme, mais l’histoire continue ! Nous avons donc définitivement dit adieu au désert, à sa rudesse et à sa monotone splendeur pour à nouveau nous plonger dans les troublantes beautés des tropiques. Si Darwin est la capitale tropicale, le Queensland n’a rien à envier au Territoire du Nord ! Lorsque vous quittez l’interieur des terres et qu’au loin, l’odeur de l’océan déjà se fait sentir, les palmiers et autres cocotiers se mettent à pousser comme des champignons. Pour peu que votre route vous conduise en direction de Cairns, c’est alors une véritable avalanche de verdure qui s’abat sur vous du haut des montagnes. D’ailleurs la route ralliant Townsville à Cairns ne s’appelle t’elle pas la Great Green Way ?

Un bémol cependant, si les forêts sont magnifiques sur cette route, on ne peut pas en dire autant de l’océan. L’eau est chaude certes, les plages sont idylliques certes, on se croirait dans les caraïbes, certes, mais il manque quelque chose...Ah mais oui, l’eau turquoise et translucide que nous vante les brochures et les guides ! Au lieu de cela, c’est une eau plus que sombre et un panneau « danger méduses » (et parfois crocodiles) qui attendent les baigneurs égarés... Enfin qu’importe cela. Cairns fait facilement oublier ce handicap. La ville, littéralement prise au piège au milieu de montagnes dont les sommets sont souvent perdus dans les nuages, comme si les arbres exalaient une vapeur étrange. La ville quant à elle n’a rien à envier à Darwin ou Adélaide, bien au contraire ! L’esplanade de toute beauté conduit à un « lagon artificiel » où les baigneurs se rafraichissent en oubliant que la plage n’est pas praticable. Les rues sont extrêmement vertes, et la municipalité (à en juger par le nombre d’employés dévolus à cette tache) semble mettre un point d’honneur à avoir des espaces verts impeccables. Les bâtiments coloniaux et autres plantations reconvertis côtoient avec goût et harmonie les immeubles et centre commerciaux modernes.

Cependant, les charmes incontestables de cette cité balnéaire (paradoxalement privée de plage) ne font pas oublier la raison principale qui conduit les masses jusqu’ici... LA GRANDE BARRIERE DE CORAIL ! Le moins que l’on puisse dire c’est que le titre de « capitale de la grande barrière » donné par le Lonely Planet est à n’en point douté mérité ! Chaque jour les gens embarquent par centaines sur une flotte de plusieurs dizaines de bateaux pour se régaler de cette expérience. C’est donc comme tout un chacun que nous avons pris place au petit matin sur un magnifique monocoque direction la barrière de corail. Après une traversée de plus d’une heure, un briefing incontournable sur la sécurité et un bon petit muffin, nous revêtons notre superbe combinaison intégrale en lycra (contre les fameuses cuboméduses) et plongeons en direction du récif ! C’est alors une explosion de couleurs et formes qui prend vie devant nous. Il faut avouer cependant que ces endroits étant très (TRES) fréquentés par les touristes, et pour certains peu respectueux, le récif a malheureusement connu certains dégâts, et l’explosion de vie que nous attendions était malheureusement bien faible. Mais une fois rallié le deuxième spot de plongée (probablement moins fréquenté) une multitude de poissons, de concombres de mer, d’anémones et autres merveilles nous attendait. Les poissons, tous plus colorés les uns que les autres et certains proprement ENORMES déambulaient entre les baigneurs sans crainte et se laissent pour certains prendre en photo. Enfin il me faut avant de vous quitter vous parler des deux événements les plus marquants de la journée. Pour commencer, nous avons plongé AVEC DES BOUTEILLES (ce qui est une première pour moi), et deuxième événement, cette plongée plus loin de la foule des « snorkelers » (plongeurs au tuba) nous a permis de croiser une tortue de mer (apparemment nous somme les seuls du bateau à en avoir vu une !niark niark !), inoubliables.


Wat is er gebeurt ? 5 dagen in de woestijn met nog altijd heel weinig te zien maar toch is het uniek om door die platen landen met niets te reden. De roden landen, met weinig bomen en lange wegen laten langzaam plaats aan groenige langschapen, de palmbomen zijn terug, de wegen niet meer oneindig en we moeten niet meer tellen om te weten of we naft moeten nemen of niet. We zijn dus terug op de oosten kust, hellemaal noord om op ons gemakske tot Sydney te gaan.

Ons eerst halte was tegen de zee op een rest area, wij ongeduldig lopen naar de zee en wat een teleurstelling. Want ja alles was ideaal, plambomen, zand, schone schelpjes...Maar de zee die normaal gezien turkoois blauw zou moeten zijn is niet zo blauw als verwacht. Wat een spijt want het is lekker warm water. Wat ook een beetje een probleem is met de zee in Queensland is dat er dodelijke kwallen zijn, heel klein kwallen maar toch wel dodelijk. Oh ja en soms ook krokodillen. Maar ja het was toch leuk om tegen over de zee te slapen.

De tweede bestemming was dan Cairns, hoofdstad van North Queensland. Darwin was heel tropisch maar Cairns is nog altijd onder de tropen en het is hier nog altijd zo schoon, op onze weg naar Cairns hebben we heel veel bananenplantages en suikerriet gezien. Ons vriendin vond Cairns geen schoon stad maar tegenovergesteld vinden wij het heel mooi, het heeft de sfeer van een “zeebadplaats”, veel planten en het ligt natuurlijk tegen de zee, maar hier hebben ze nog altijd de zelfde problemen als waar we geslapt hebben dus is het moeilijk om te gaan zwemen, daarom hebben ze een heel grote zwembad juist tegen het strand.

Van Cairns is het gemakkelijk om naar de groot barrièrerif te gaan daarom besloten we om het vanuit Cairns te doen. Je kunt inderdaad niet zonder de groot barrièrerif gezien te hebben naar huis gaan. Er zijn hier meer dan 10 verschillende maatschappijen die tochten doen naar de koraalrif. Na een paar adviezen hadden we eindelijk een maatschappij gekozen. Om 8uren zaten we in de boot met ontbijt op weg naar wat waarschijnlijk onvergetelijk ging zijn. Na ander half uren varen en na een opleiding waren we klaar om met ons palmen en duikbril de werelderfgoed te gaan zien. We gingen twee verschillende plaatsen gaan zien. De eerste was al ongelooflijk mooi maar de tweede was nog beter. Schitterende kleuren, prachtige vissen. Ook al zijn we kilometers ver van het land is het water daar lekker warm (29°) en je ziet de tijd niet voorbij gaan. Na een Australische maaltijd het water terug maar deze keer met duikflessen. En dat was zeker nog veel beter, met ons leider gingen we het water onder om nog meer schoonheid te zien. En ik geloofde er niet meer in maar na een hele dikke vis (van 30kg zeggen ze) hebben we een schildpad gezien, op het gemakske was die op de warme stromen aan het surfen. Na zo veel fantastische ontdekkingen was mijn dag perfect en waren we al op weg naar de haven. Dit zal ik zeker nooit vergeten.

Voir les photos : Australie - Cairns ]

Posté par julie-vincent

Desert III le retour

Le 05/04/10, 12:08

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NB : Post en trois articles, reportez vous au premier post : le printemps d’Alice et remontez pour suivre l’ordre du voyage Wink
Lees eerst Le printemps d’Alice (drie berichten lager) want er was te veel te zeggen in een bericht.


Nous y revoilà encore une fois. Cet Etat étant tellement bien desservi par son réseau routier, qu’une fois à Darwin, vous êtes contraint de redescendre jusqu’à Katherine (250km) pour repartir vers l’ouest et jusqu’à Tennant Creek (600km) pour aller à l’est. Nos compagnons de voyage se dirigeant vers l’ouest, nous avons donc profité de nos derniers jours ensembles pour effectuer une croisière sur l’Adélaide river à la rencontre des terribles crocodiles marins. Ces impressionnants animaux préhistoriques ne semblent pas voler leur réputation de tueur. Lorsque l’animatrice de la croisière les fait sauter pour attraper une pièce de viande on se rend réellement compte de leur taille et de leur puissance. Presque invisibles dans les eaux troubles, on comprend qu’ils soient la bête noire des autorités de l‘état.

Après toutes ces émotions, c’est avec ravissement que nous avons découvert le Litchfield National Park et ses nombreuses cascades dévalant plus ou moins fougueusement les plateaux rocheux. Si plusieurs étaient fermées à cause de la montée de eaux et de la présence possible de crocodiles marins, plusieurs étaient ouvertes à la baignade et c’est non sans plaisir que nous nous sommes jeté dans ses eaux vives étonnamment chaudes mais tout de même délicieusement rafraichissantes.

C’est donc ainsi, de visites en découvertes, que nous avons finalement rejoint Katherine pour une dernière nuit ensemble et une ultime soirée de jeux et de rigolade. Au matin, c’est avec un petit pincement au cœur que les routes ont bifurquées, certains vers l’ouest, et notre binôme vers le sud avant de rejoindre l’est et le Queensland.

En derde etape terug naar Katherine en naar de litchfield national park. Omdat we twee verschillende richtingen nemen was het tijd om afscheid te nemen van ons vrienden. Toch besloten we om nog twee dagen samen te blijven tot we allebei een verschillende weg moesten nemen. De Nothern Territory is bekent voor de krokodillen die daar leven en daarom moesten we die krokodillen zien. Een cruise op de Adelaide river gaaf ons de kans om de krokodillen te zien. Als het meisje vlees boven het water hield sprong de krokodil uit het water. Het is moeilijk om het goed te uitleggen maar het was ongelofelijk te zien hoeveel kracht die besten hebben.

Na een paar kilometers kwamen we aan in de litchfield national park waar we veel stromen hebben gezien. We mochten niet in alle stromen gaan zwemen omdat het water soms te hoog was en dat de krokodillen konden kommen maar toch hebben we van een paar warmen waters kunnen genieten.

Katherine was ons afscheid punt en na een leuke avond met ons vrienden zijn we naar het oosten vertrokken en zij naar het westen. Ik weet dat mijn berichten veel korter zijn dan in het frans maar het is moeilijk om dat allemaal uitteleggen in het nederlands, ik zal wat meer uitleggen als ik in België kom en jullie de photos laat

Voir les photos : Australie - Litchfield National  ]

Posté par julie-vincent

Désert deuxième partie

Le 05/04/10, 12:07

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C’est sans regret que nous quittons Alice Springs pour nous diriger à toute vapeur vers le grand nord, Darwin, et la région tropicale. Si le passage sous les tropiques ne s’est pas fait immédiatement sentir (hormis par un panneau en indiquant la limite) le paysage c’est tout de même lentement, très lentement mué. Ainsi nous sommes passés en l’espace de quelques jours, des terres les plus arides aux zones marécageuses pour finir par des forêts de palmiers.
Sur la route, les stops d’une nuit nous donnent tout de même l’occasion de découvrir quelques petites « perles du désert ». Ainsi, la bourgade de Mataranka nous a permis de caresser un petit walabi apprivoisé, de voir un groupe de paons et de se baigner dans la Rainbow spring et ses eaux thermales étrangement cristallines. De même, les abords de Katherine nous ont conduit à croiser d’innombrables termitières dont certaines s’élèvent fièrement à plus de trois mètres du sol.
Tout de même, c’est avec un grand bonheur que la Stuart Hway à fini par nous déposer au coeur de Darwin.
C’est lorsque l’ont voit la capitale du NT que l’ont se rend vraiment compte du dépeuplement de cet Etat (200000hab). La ville est proprement minuscule. Son centre se résume à un petit bloc de bâtiments bas faisant plus penser à une cité balnéaire qu’à une capitale. Si l’ambiance y est détendue et la végétation tropicale partout présente et agréable, le climat, quant à lui, est proprement infernal. Le soir de notre arrivée, un ouragan frappait les côtes de l’autre côté du golf et c’est un magnifique orage tropical qui nous a souhaité la bienvenue. Quelle étrange atmosphère et plaisante expérience que de se baigner dans une piscine à 30° par une chaleur étouffante sous une pluie battante et un orage apocalyptique. Heureusement que les autres jours furent plus cléments nous permettant de flâner dans les rues (en suant tout de même comme des boeufs à cause de la chaleur et de l’humidité).

Deux jours auront étés suffisants pour faire le tour de cette petite cité (et pour acheter de nouveaux pneus pour le van). Et c’est donc à l’aube du troisième jour que nous reprenons la route en sens inverse.


Na twee dagen in Alice Springs en een paar aankopen was het richting Katherine en Darwin het hoofdstad van de “Northern Territory”. Het landschap verandert ook heel veel op 2000km en zeker als we over de Steenbokskeerkring gaan. Het klimaat ging van heel droog naar tropisch. Het was heel vochtig en heel warm. En omdat er op dat moment op de andere kust een cycloon was kregen we die zelfde avond een stortbui als we in het zwembad waren. Maar dat was echt een leuke ervaring, met een dertig graden water in het zwembad en dikke druppels was het echt plezant. De volgende dagen waren droog maar nog altijd heel warm en vochtig.

Voir les photos : Australie - Darwin ]

Posté par julie-vincent

Le printemps d'Alice

Le 05/04/10, 11:58

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C’est avec les rochers sacrés dans notre dos que nous repartons dans le désert en direction cette fois de la mythique « métropole du désert » Alice Springs (qui ne veut pas dire le printemps d’Alice, mais les sources d’Alice). Que dire de cette étrange agglomération de quelques dizaines de milliers d’habitants plantée en plein milieu du grand rien et à l’aspect pourtant si prospère. L’entrée de la ville s’effectue à travers une étroite gorge constituant la seule trouée d’une rempare rocheuse naturelle qui semble protéger les espaces verts et les allées d’eucalyptus des assauts du désert.

La ville en elle même ne présente pas d’attrait particulier, située sur la seule route reliant le sud du pays au nord, elle tire sa « richesse » du tourisme et des innombrables voyageurs contraints de la traverser, et bien souvent de s’y arrêter. Si Alice montre d’abord un visage accueillant, il est aisé de sentir la présence de son côté obscur. Et oui, si les nombreuses boutiques, restaurants et galeries d’art font leurs choux gras des aborigènes, de leur culture et de leur art, il est très triste de voir les conditions de vie de cette minorité. Nul part les aborigènes ne semblent profiter de cette mane, si dans les galeries leurs œuvres s’arrachent à prix d’or, il n’est pas rare de voir un groupe d’enfants ou de personnes âgées assis à même le sol à quelques pas de là. La totalité de ce groupe semble voué à la misère comme le laissent trop facilement deviner leurs vêtements et leur tenue. D’ailleurs, depuis le début de notre périple dans le désert, nous n’avons vu aucun aborigène travailler. Est ce le signe d’une forme de ségrégation qui ne dit pas son nom, ou une forme de résistance de leur part au mode de vie occidental qui leur imposé ? Difficile à dire, mais on ne peut que se questionner lorsqu’on peut lire sur la porte d’un magasin d’alcool « no shoes, no service ». Et que dire de la présence d’un vigile à l’entrée qui contrôle les aborigènes contraints de montrer pate blanche et de sortir une carte (d’autorisation d’achat d’alcool ? d’identité ? ou que sais-je) pour ne serait ce que pénétrer dans le magasin.

Si vous rajouter à cela que les blancs et les aborigènes ne se parlent presque pas, vous obtenez une atmosphère à la tension latente, ainsi qu’un bien triste spectacle.


Lang geleden dat er een artikel was gepost. Maar ondertussen heel veel kilometers achter de rug. De laatste keer waren we van Uluru vertrokken. Alice Springs was ons volgende halte. Alice springs is het tweede grootste stad van de regio. Redelijke grote stad in het midden van de woestijn. Na bijna 2000 kilometers met niets was het zalig om terug animatie te zien. Wat Alice Springs special heeft, zijn de bewoners. Heel veel inlanders (of inboorling) in de straten die de hele dag in de straat blijven. Waarom? Dat weten we niet. Ofwel komt dat van de “witte” die ze geen werk geven ofwel van hun die niet voor de “witte” willen werken. In elk geval geeft dat een rare sfeer aan Alice springs, het is een soort segregatie. In de winkels moeten de inlanders hun identiteit kaart laten zien als ze alcohol willen kopen maar ook gewoon om in de winkel te gaan. En er is een plaat met “no shoes no service” aan de ingang van de winkel omdat die altijd op hun blote voeten zijn.

Voir les photos : Australie - Alice Springs ]

Posté par julie-vincent

Le caillou

Le 25/03/10, 16:37

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Desert, désert, désert... Il s’étend devant nous à perte de vue et se déroule lentement au gré des kilomètres parcourus. La Stuart Hway (reliant Adélaïde à Darwin) porte parfaitement son surnom d’Explorer Hway, car ici, perdu au milieu de nul part, il est aisé de se prendre pour des conquérants en quête de terres nouvelles. Si la solitude n’était pas entrecoupée par la rencontre de quelques road trains, le sentiment d’isolement serait absolument total. Il est difficile de dire que la route n’est pas morne, le désert, pourtant splendide, a tout de même le don de lasser les voyageurs les plus enthousiastes. Cependant, ce serait une erreur de penser que nous traversons une terre aride, aux paysages lunaires et répétitifs. Si l’ensemble reste tout de même rude, il existe une infinité de paysages. La terre peut passer en l’espace de quelques centaines de mètres, du rouge le plus profond au jaune le plus vif, en passant par une gamme d’ocres et de marrons virtuellement sans limite. La végétation, également, semble avoir la capacité de créer de véritables oasis de verdures à l’herbe généreuse aux arbres d’un vert profond au beau milieu de l’endroit le plus inattendu. Si vous ajouter à cela d’improbables lacs de sels s’étendant à perte de vue et des rochers surgis de nul part comme tombés un jour du ciel, vous comprendrez pourquoi, même si par moment le temps est un peu long, le voyage ne manque de ravissement pour les yeux.

C’est donc après deux jours pleins de route et une brève escale à Coober Pedy (ville minière aux étranges maisons troglodytiques et aux alentours constellés d’une multitude de trous, vestiges plus ou moins lointains de mines d’opales dont la ville est la capitale mondiale), que nous sommes enfin arrivés à Yulara, complexe touristique créé aux abords du parc naturel « Uluru Kata-Tjuta ». Quel bonheur, de pouvoir nous rendre le soir même au pied du rocher sacré d’Uluru pour admirer le coucher de soleil. Cet imposant morceau de roche haut de plus de 300 mètres dévoile en effet tous ses atours au coucher et au lever du soleil. C’est donc avec émerveillement que nous avons vu ce bloc monumental orange, rougir doucement face aux adieux du soleil, comme pourrait le faire une demoiselle timide en face de son bien aimé. Face à un tel déploiement de splendeur on ne peut être qu’admiratif devant le travail de la nature, et lorsque que le désert baigne dans les couleurs rougeoyantes du couchant et que la végétation se découpe en ombre chinoise, on est comme touché au cœur par la beauté de ce lieu et on comprend alors pourquoi les aborigènes ont fait de cette terre un endroit sacré.

Les yeux pleins de ses images, c’est sans difficulté que nous nous sommes levés le lendemain avant même le soleil, pour voir les deux amoureux de la veille se retrouver et créer à nouveau une féérie de couleurs. Malheureusement, des nuages troubles fêtes sont venus rompre l’idylle et c’est donc un peu penauds que nous nous sommes dirigés vers l’autre site remarquable du parc, les « Kata-Tjuta » (nombreuses têtes). Le site est moins emblématique certes, mais tout aussi magnifique. Une multitude de rochers immenses qui ensemble créaient un réseau de vallées et de canyons dont on peut en explorer une partie. Une longue marche de plus de 7km nous a permis de capturer l’essentiel de la majesté du lieu. Pour finir cette journée plus que remplie, un petit groupe d’entre nous est retourné au rocher d’Uluru pour faire la grande marche de plus de 10km qui fait le tour complet de la « bête ». Encore une expérience magnifique lorsqu’on découvre l’immensité de ce bloc, les cavernes, anciennes demeures des aborigènes ainsi que les peintures aux significations mystérieuses.

Pour conclure ce post, je me contenterais de vous narrer deux anecdotes. La première consiste en faite à vous énumérer les nouveaux animaux que nous allons pouvoir rajouter à notre bestiaire australien : encore des émeus, des aigles, des « diables cornus », des dromadaires, un dingo (au camping) et un serpent mortel, le Brown snake (pas mal ne trouvez vous pas ?).
La seconde, est que nous avons crevé... et oui mes amis, un clou vicieux s’est fixé avec une précision toute chirurgicale dans la rainure du pneu arrière droit, « nous » obligeant à changer la roue (grandement aidé par nos amis) avant de pouvoir reprendre notre périple.

C’est sur ces bonnes paroles que je vous quitte. Nous roulons à présent vers Alice Spring et de nouvelles aventures.

NDLR : Album photo mis à jour.

Sinds de laatste artikel hebben we meer dan 1500 kilometer gereden. Adelaide was de tweede dag niet echt beter dan de eerste dag, dus daar ga ik niets meer over zeggen.

Na Adelaide was onze volgende bestemming Uluru. En dat is dus in het middel van Australië en er is maar een weg om naar daar te gaan, die door de woestijn gaat. Uluru is 1500 km van Adelaide en onderweg is echt niets te zien. Vanaf Port Augusta hebben we geen een echte stad gezien, eigenlijk geen enkel stad. Het enigste dat we tegen gekomen zijn is een naftstation en een camping of en hotel. Elke 100 kilometer is er een naftstation en het beste is om toch elke 200 kilometer voor meer zekerheid.

Een eerste stop in Coober Pedy, een mijnstad hebben ze huizen gebouwd onder de grond tegen de warmte (en ook de koud in de winter en overnacht).

De volgende dag en na een hele lang dag in de auto waren we eindelijk in Yulara. Yulara is juist naast Uluru, de grootste rots van de wereld, 348 meter hoog. Het was heel schoon en wat echt spectaculair is als de zon onder gaat want dan met het licht neemt de rots verschillende kleuren, het is moeilijk om uit te leggen. Dat hebben we dan de eerste dag gedaan. Ik hoop dat we een paar photos kunnen zetten zo dat jullie het kunnen zien. Overdag is de rots al een beetje oker maar als de zon begint onder te gaan wordt hem echt fel oker, bijna oranje, echt heel mooi. Na een korte nacht moesten we de zon zien opkomen want dan zijn er nog heel schone kleuren maar het is niet goed gelukt want er waren een paar wolken. Uluru is geïsoleerde rots en dat maakt hem ook special, Kata Tjuta is een geheel van rotsen 50 kilometer van de vorige. Daar hebben we een wandeling gemaakt, het was heel plezant en heel schoon. Tussen de rotsen door met prachtige kleuren, de oker van de rotsen met een knallende blauwe hemel, veel schone photos.

En na twee dagen in Yulara vetrokken we naar Alice Springs, 21 000 bewoners : heel veel voor een stad in het middel van de woestijn. Eindelijk terug een fatsoenlijke winkel en een beetje lagere prijzen want het is hier echt niet te doen, naft was enorm duur en het eten ook.

Wat interessant is er nog te zeggen? We hebben bergduivels gezien, gaat maar eens kijken het zijn hagedissen maar niet zo als jullie er al gezien hebben, Vincent heeft een slang gezien maar daar was ik niet bij, er waren ook konijnen in de camping maar dat is niet echt typisch van hier, arende en ook dromedarissen. De eerste keer dacht ik dat de dromedarissen geen echte waren maar gisteren hebben we er weeral gezien, dat had ik echt niet verwacht.

En deze morgen hebben we de slechte verrassing gehad van een vlakke band te hebben. Gelukkig waren ons vrienden daar want op mijn reisgenoot moest ik niet tellen. Dus morgen moeten we dat regelen.

PS : Nieuwe photos

Voir les photos : Australie - Ayers Rock ]

Posté par julie-vincent

Doucement mais surement...

Le 20/03/10, 1:19

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Et bien voilà, Adélaïde la douce nous ouvre enfin ses bras. Regardez une carte du pays, regardez la date de notre départ de la Great Ocean Road et vous constaterez facilement qu’il nous a fallut beaucoup, beaucoup trop de jours pour relier ces deux points. Une erreur ne s’est pourtant pas glissée et si du « retard » a été pris dans notre périple, on ne peut pourtant pas dire que ce fût du temps perdu.

Ce laps de temps, en apparence égaré dans le hors monde, a en fait été exploité en recherche d’emploi et en visites... Même si à vrai dire, la recherche d’emploi avait un peu pris le pas sur les visites, surtout que dans certains lieux, les distractions et les paysages ne se prêtaient que peu à l’enthousiasme. Et je précise bien, au cas où, encore une fois, nous avons CHERCHE du travail, car en fait, pour être clair et concis, nous n’avons rien trouvé. Et oui, quelle succession impressionnante d’échecs et de refus (certes polis) qui durant toutes ces journées ont jalonnés notre parcours. Il me faut tout de même ici vous narrer une petite anecdote, sinon cocasse, au moins notable. Le jour de notre départ vers Adélaïde, lassés que nous étions de ne rencontrer sur notre route que des « non », nous tentons malgré tout un dernier numéro dans la cueillette du raisin. « Quoi ? comment ? que dites vous ? vous acceptez de nous prendre ? pour deux semaines ? tous les six ? mais oui pas de problèmes ! à demain ! ». C’est ainsi que RDV fut prit pour le lendemain à l’entrée de notre camping avec la fermière, pour que cette dernière nous guide jusqu’à sa ferme et ses vignes providentielles. Tout heureux que nous étions, la soirée ne fût faite que de rires et de jeux ! Le lendemain donc, c’est levés de bon heure, douchés et bien habillés que nous avons attendu une voiture... Qui jamais ne vint. Après de longues minutes et des appels restés lettres mortes, nous nous sommes résignés à rentrer, la tête basse, avec une foi en l’australien moyen un peu moins forte.

C’est ainsi que nous voici, enfin (j’ai envi de dire) à Adélaïde. Que dire pour la décrire ? Vue du ciel, la vile doit être belle à voir, se constituant de deux blocs cernés par de grands parcs, ils doivent apparaître comme deux îles au milieu d’une lagune de verdure. D’en bas, la partie sud que nous avons visité aujourd’hui n’a en réalité pas grand chose à offrir. Il serait exagéré de dire que la ville n’a pas de « personnalité » mais elle ne possède pas vraiment de charme et les boulevards trop larges, pour les bâtiments souvent trop petits lui donne une allure étrange. Mais certains endroits sont tout de même agréables, et l’atmosphère globalement détendue est fort appréciable.

Avant de vous quitter, il me faut tout de même rajouter un dernier point, le camping est au bord de l’océan, et le matin, la plage déserte est un vrai régal pour les yeux ! (ce petit détail est uniquement là pour vous rappeler que ici, malgré un léger rafraichissement, nous sommes tout de même en short, T-shirt). Sur ce, je vous quitte !

Lang geleden ? Ik weet het wel maar ik heb ook niet veel te vertellen daarom was er hier niet veel te lezen.

Wat is er ondertussen gebeurt? De laatste keer hadden we de great ocean road gedaan en waren werk aan het zoeken. Ondertussen hebben ons vrienden een probleem gehad met hun auto. Zonder werk en met niets te bezoeken besloten we om door te gaan. Maar daar hadden we niet meer geluk, met zes is het moeilijk om werk te vinden en zeker wanneer de seizoen bijna gedaan is. We dachten om de druiven te doen maar het waren alleen maar tafel druiven, maar daar was alles ook al volzet. Toch hadden we een afspraak met een vrouw om druiven te plukken, om acht uren moesten we voor de camping zijn. Maar ze is niet gekomen en ons kans om daar werk te vinden was helemaal gedaan en wij helemaal teleurgesteld. Moe van te zoeken zijn we ten einde tot in Adelaide te gaan en daar drie dagen te blijven.

Adelaide, 1,4 miljoen bewoners, is waarschijnlijk een van de grootste steden die we zullen tegenkomen in de volgende weken. Het is niet echt een speciaal schoon stad, het lijkt echt wel klein en voor het moment hebben we alleen maar het zuid van het stad gezien. We hopen dat morgen het noord schoner zal zijn. We zitten in een hele schone camping tegen de zee (eigenlijk achter de duin).

Zondag vertrekken we naar Alice Springs, de woestijn in... Dus dan zal er ook niet veel gebeuren op de blog. Maar zo vlug als we kunnen laten we wel iets horen.

@ Simon : Inderdaad het regent meer dan ik het zelf dacht. Maar als de zon dan terug schijnt is het vlug heel warm. Voor het moment hebben we redelijk goed weer.

@ Elise : Klein is schoon, weet je dat ondertussen nog niet? En vergeet u mailbox niet Wink

@ Els : De werkplannen? Als er werk is nemen we het maar we moeten nu door, dus we kijken zo en zo maar blijven niet meer vast zitten tot er iets is. We zoeken in andere sectoren niet, fruitteelt is goed als er is anders zullen we moeten wachten.

Voir les photos : Australie - Adelaide ]

Posté par julie-vincent

Trop vite finie !

Le 08/03/10, 9:28

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La great Ocean Road s’est malheureusement achevée trop vite... A peine quelques jours pour commencer à toucher du doigt ses merveilles et voilà que déjà les plages et les falaises laissent la place aux champs et aux pâtures. Mais ne nous précipitons pas ! Le départ de Shep’ fut une vraie belle délivrance et retrouver la route, le vent dans les cheveux et le ronron du moteur une joie immense. Après un bref passage à Melbourne pour régler quelques détails, c’est l’autoroute qui nous attendait... Bien morne descente je dois l’avouer le long de l’interminable baie pour enfin pouvoir rejoindre la mythique route longeant l’océan (appelée sobrement la B100). Les voyageurs très nombreux se succèdent sur ce tapis d’asphalte pour admirer les innombrables plages propices au surf et les criques pleines de charme. Cependant, les trésors de la route ne s’arrêtent pas aux vagues, aux couchés de soleil et au sable fin. A « l’intérieur des terres », nombreux sont les recoins méritant le détour. Les cascades (certes pas impressionnantes mais charmantes), les forêts humides et les points de vue ne manquent pas de ravir les visiteurs aux yeux toujours pétillants de bonheur.

C’est d’ailleurs avec nos compagnons d’infortunes rencontrés à la ferme, partis avant nous, et retrouvés dans un camping au début de la GOR que nous avons vus nos premiers KOALAS dans la forêt du Cape Otway National Park. Etranges créatures que ces animaux, littéralement agglutinés sur les arbres bordant la route et proprement absents au coeur de la forêt. A croire qu’ils se plaisent à poser pour les objectifs tout à la fois surpris, émerveillés et amusés des touristes. Quoi qu’il en soit, cette rencontre avec notre second animal « typiquement australien » n’a pas été pour nous déplaire, et tout le petit groupe s’en est donné à cœur joie et une vraie déferlante de prises de vues s’est abattue sur les peluches assoupies.

Que dire d’autre ? Car après une telle expérience tout aurait du nous paraître fade me direz vous... mais pas du tout ! Car après ça, ce sont les falaises spectaculaires et les fameux 12 apôtres qui ont retenus toute notre attention. Pour commencer, ne nous emballons pas, les 12 apôtres, il faut le préciser, ne sont que 6 (déjà on sent le piège à touristes). 6 impressionnants blocs de pierre isolés dans l’océan par l’érosion. Il faut bien avouer que le spectacle ne manquait pas d’allure, mais les quelques autres recoins moins « médiatisés » n’avaient rien à leurs envier. Ainsi, c’est avec le nez plein de senteur de l’océan et de belles images plein les yeux et la pellicule photo, que nous avons rejoint la minuscule localité de Port Campbell pour la nuit.

Hélas, c’est avec regret que tout le petit groupe, dès le matin suivant s’est dirigé vers le nord pour rejoindre l’état du South Australia (quel paradoxe?!) et prolonger son périple vers Adélaïde. C’est d’ailleurs dès le panneau frontière passé que nous avons vu pour la première fois des EMEUS en liberté (notre bestiaire s’est considérablement enrichi ne trouvez vous pas ?).

Inderdaad de titel is wat we nu denken. Shepparton en de peren plukken gedaan zijn we naar Melbourne vertrokken, en na en korte bezoek zijn we de great ocean road begonnen. Voor ons kleine “Van” zijn de wegen niet altijd gemakkelijk maar nu was het aangenaam om stiletjes te reiden. De great ocean road is ongeveer 200 kilometers lang. Ook al lijkt dat maar een korte afstand wouwen we er van genieten.

Na meer dan 1 maand in het binnenland zagen we eindelijk de zee terug. Hoe zalig was dat niet, met een schitterende blauwe lucht zijn we ons tour begonnen. We hadden afgesproken met de andere Franse die een beetje voor ons waren begonnen. Na een eerste namiddag op de great ocean road hebben we op strand en slaatje gegeten en daarna een plaats gevonden voor de nacht. Naast de zee leek me een perfecte plaats voor de nacht en nog beter voor waker te worden. En inderdaad dat was echt wel plezant. En op ons gemakske zijn we tot in Apollo Bay gereden en daar ons groep terug gevonden. Een hele schone camping tegen de zee en daar waren eindelijk fatsoenlijke douchen.

Wat echt leuk is met de great ocean road is dat de kust heel schoon is maar het binnenland is even schoon. Heel veel bossen, eingelijk “tropicalen” bossen met “water falls” (die worden ken ik echt niet). Na twee wandelingen en veel photos was onze tweede dag op de great ocean road gedaan. (Ha ja die dag hebben we onze tweede kangoeroe gezien).

De deerde dag was niet zo goed omdat het slecht weer was. Omdat het aan het regenen was zijn alleen maar de jongens gaan wandelen. Ondertussen zijn wij (de twee meisjes dus) boodschappen gaan doen voor en omdat we Frankrijk missen besloten we om pannenkoeken te bakken. Hoe eerlijk was dat niet, ook al waren ze redelijk dik toch was het zalig om pannenkoeken te eten.

En de vierde dag was het nog altijd grijs maar toch geen regen niet meer. Die dag hebben we eindelijk de twaalf apostelen gezien. Als jullie kijken wat er te zien is op de great ocean road is dat waarschijnlijk wat als eerste zal uitkomen. In het begin waren er inderdaad twaalf “blokken” maar met de tijd blijven er maar zes over. Toch is het nog altijd schoon om te zien. En daar kortbij zijn heel veel schone plaatsen met kleine strandjes en schone uitzichten.

En dat was het einde van de great ocean road voor ons. Nu zijn we van streek verandert, we zijn nu in South Australia en gaan we hier een beetje werk zoeken. Hier hebben we voor het eerste “emeus” gezien, ik weet echt niet wat dat in nederlands dus probeer dat van het franse woord te vertallen.

Voir les photos : Australie - Naracoorte ]

Posté par julie-vincent

Bientôt la suite

Le 07/03/10, 0:58

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Bientôt la suite...

Voir les photos : Australie - Mooroopna ]

Posté par julie-vincent

On the road again

Le 02/03/10, 8:20

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Et oui, il est grand temps pour nous de faire nos adieux à Shep’ et à la ferme Turnbull pour enfin reprendre notre périple. Après toutes ses aventures il faut quand même dire que le temps était plus que venu de quitter la Goulburn valley et ses tristes paysages. Heureusement que ces derniers jours ont plus été marqués par la détente que par l’ennui.

La ferme nous promettait monts et merveilles pour finalement nous laisser simplement végéter dans un camp miteux en attendant de disposer de nous à sa guise lorsque le besoin s’en ferait sentir. Qu’à cela ne tienne, et plutôt que de nous laisser abattre, avec notre « petit groupe de frenchies », nous avons préféré enchainer les après midi belote-yams et les repas pantagruéliques, pour finalement clôturer notre séjour commun par une journée « visite-recherche d’emploi » dans une vallée viticole non loin d’ici. Ainsi c’est dans un petit convoi de deux véhicules que nous avons tranquillement cheminé en direction de la King valley littéralement envahie de producteurs italiens (toutes les exploitations étant entre les mains de ce qui doit finalement être une extension Australienne de La Cosa Nostra). C’est donc transportés dans la campagne italienne que nous avons découvert cette vallée verdoyante magnifiquement vallonnée et incroyablement paisible. Les champs de vignes, les petits cours d’eau et les zones boisées promettaient un agréable cadre pour rester quelques jours ensembles et faire les vendanges (comme de VRAIS français). Naturellement déçus après notre recherche infructueuse, les sourires ont rapidement repris le dessus, ravis que nous étions de ce changement d’air probablement salvateur à ce moment là.

Le départ de quatre d’entre nous et deux journées de travail plus que moyennes, accompagnées d’une perspective d’emploi pour les prochains jours pour le moins incertaine, ont achevé de nous décider à partir. Demain, sonnera donc le départ pour Adelaïde et probablement d’autres aventures, plus riches en découvertes.

Ik hoor jullie al zeggen : eindelijk!! En ik ben daarmee akkoord. Dus we vertrekken morgen in de voormiddag van Shepparton en ons werk. We zijn hier lang genoeg gebleven en hebben eigenlijk niet zoveel als we wouwen maar het zal genoeg zijn voor een tijdje. Inderdaad alles is niet zo goed geweest als we dachten. Ze hebben heel veel weien maar omdat ze veel werkvolk hebben gaat het heel rap en we wachten meer op werk dan we echt werken. En nu dat we zeker tot maandag moeten wachten besloten we om door te gaan.

We hebben eigenlijk werk gezocht in de buurt met de andere franse, zondag zijn we met ons group vertrokken en 100 kilometers verder gaan zien of ze werk voor ons hadden. Maar de druiven zijn al gedaan dus was dat ook niets. Het was toch en plezante dag omdat we allemaal samen waren en het was daar heel schoon tegenovergesteld met wat we hier al een maand zien.

Dus jullie zullen binnenkort de rest van ons reis kunnen meeleven. Morgen vertrekken we dan terug naar Melbourne, dan de great ocean road tot in Adelaïde en dan zien we wat er dan gebeurt.

En Matthias : ze geven de appelen niet, gewoon op de grond...

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Posté par julie-vincent

Les pommes les poires et les scoubidous...

Le 27/02/10, 6:19

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Que de changement ces derniers jours ! Que d’anecdotes à vous narrer... Il faut savoir pour commencer que la récolte des poires est OVER ! Fini donc le temps ou l’on jouait à grimper dans les poirier pour récolter les fruits mutants nourris aux hormones de cette chère Goulburn Valley ! Enfin, qu’importe ceci, même si la maigre feuille de paye ne nous a pas ravie, je dois vous avouer que je ne considère pas cette semaine comme une semaine de perdue. Effectivement, la faible récolte de fruit entrainant une faible rémunération a eu tendance dans un premier temps à nous pousser gentillement vers la sortie et ce n’est pas les activités de la zone qui peuvent nous retenir. Mais au delà de ça, il faut bien se souvenir d’une chose que j’ai réalisé aujourd’hui (de même que Julie je pense), c’est que ce voyage à pour but premier de nous faire découvrir des horizons lointains et de nouvelles expériences, et si Shep’ ne brille pas par ses paysages, de même que la ferme par son confort, nous avons au moins fait la connaissance de personnes dignes d’intérêt.

Au delà du petit groupe de « frenchies » que nous avons formé avec quelques autres voyageurs, l’occasion nous a été donné de parler avec des allemands, des australiens des anglais, et même une néozélandaise tout ceci autour d’un BBQ organisé dans la plus pure tradition australienne par le « tractor driver » de la ferme. L’ambiance légère, un repas consistant et des dialogues en anglais nous ont fait le plus grand bien. Il est un peu triste que cette soirée si haute en couleurs n’est en fait été qu’une joyeuse veillée funèbre enterrant la saison des récoltes.

Les uns partent, une poignée reste... Certains nous ont affirmés que la vingtaine retenue pour la cueillette des pommes étaient la crème de la crème des pickers, et c’est non fier que je vous annonce que nous sommes dans ce groupe ! Mais je pense en fait que l’honneur qui nous est fait n’est qu’un piège qui c’est refermé sur nous sans que nous ne nous en rendions compte ! La récolte des pommes s’est avérée plus que décevante (deux jours seulement), et nous attendons à présent lundi pour voir ce que va donner la deuxième cueillette de poires en petit comité.

De plus en plus nous réfléchissons au départ, et je dois vous avouer que celui ci sonnera surement comme une forme de libération. Mais d’un autre coté, je ne peux m’empêcher de regretter, par avance, de laisser ce groupe avec lequel nous avons pu passer de bons moments. Mais comme on le dit outre Manche, et peut être même en Australie, « show must go on ! » et malgré ces quelques entraves, la route nous appelle irrépressiblement de son chant de sirène. Après tout, un road movie qui s’arrête un mois dans un trou au fin fond de la campagne commence à se muter en film de série B un peu longuet !



En we zitten nog altijd in Shepparton (eigenlijk in Mooroopna). Maar er is hier veel verandering geweest. Voor jullie zal dat waarschijnlijk niet zo verandert lijken maar toch.

De peren waren dus gedaan, de laatste dagen waren niet geweldig en we waren blij dat het gedaan was. De vraag was dan : wat gaan we nu doen? In Shepparton blijven of wel door gaan. We zijn hier aangekomen de 31ste januari, hebben voor het moment 17 dagen gewerkt. Maar ze vroegen ons of we de appelen wouden plukken. Dus daar zijn we nog eens aan begonnen. Maar dat had dus niets te doen met wat we de eerste hadden gedaan. Hier moesten we granny smith plukken, voor de Amerikanen. Maar die willen alleen maar een maat, dus we moesten alleen de dikste appelen plukken. Dat was echt prul, en toen ze langs kwamen om te zien of we de juiste maat hadden ging er een heel stuk uit ons “bin”. Uiteindelijk zijn we zo twee dagen kwijt want geld verdienen kwam er niet van. Nu wachten we tot maandag om te zien wat de volgende sessie is (terug peren) maar als het nog “size picking” is dan zijn we door.

Dat was dan wat we kunnen zegen van ons werk, we zijn het echt moe en er zou veel kunnen veranderen de volgende keer als jullie mij lezen. Nu hebben we een week end niets te doen en beslissen maandag.

Maar toch positieve punten. Donderdag waren we uitgenodigd voor een barbecue bij iemand die met ons werkt (tractor chauffeur), de enigste die vriendelijk is met het werkvolk. Hij woont hier kortbij dus met ons buren zijn we tot daar gewandeld. Het was een heel plezante avond en we hebben mensen leren kennen van een beetje overal maar eigenlijk geen Australiër.

Ondertussen is hier iedereen weg, we zijn maar 4 op de camping en misschien 4 in de kamers. Al de Franse zijn door nu dat de seizoen voorbij is (toch de seizoen die zij wouden doen). Het is een beetje triestig omdat als leeg is, de keuken is altijd leeg, geen lawaai niet meer... Ge voelt u toch wel een beetje eenzaam... Maar ja de Franse kopel is er nog en gisteren is een groep van Franse tot hier terug gekomen en die zijn hier de hele avond gebleven dus dat was ook wel leuk, yathzee gespeld en lekker samen gegeten. Dat zijn dan de positive punten maar die hebben dan allemaal meer gedaan dan ons dus die weten waar me moeten gaan en geven ons de beste adressen.

Alle tot de volgende keer.

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Posté par julie-vincent

Australie, premier Département d’outre mer du monde

Le 23/02/10, 7:50

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Allons enfants de la patrie... La fière patrie risque d’avoir à légèrement rougir de l’image que donnent ses chers enfants. Et oui, c’est triste et même très triste à dire, mais l’image dont semble jouir les français à l’étranger, et que je combattais avec force, semble finalement, du moins pour une frange d’entre nous (les français) être justifiée. Que dire de cette jeunesse, en nombre dans ce camp (à tel point que la TV commune tourne parfois en français) qui se comportent comme une bande de scoots lobotomisés. Non je suis désolé, je ne suis ni réac’ ni associable mais certains sont vraiment, VRAIMENT grave !!! Oh my god comme disent les gens d’ici, déjà bourrés à 17h en plein harcèlement sexuel sur les deux pauvres hollandaises... Et même pour l’un d’entre eux, un petit passage nu devant cette assistance partagée entre la lacitude pour certains, l’euphorie pour les autre et l’admiration même pour ceux qui restent.

Enfin, heureusement, certains sauvent l’honneur des couleurs. Et oui, tout arrive et il ne faut jamais désespérer, nous avons, pour la première fois aujourd’hui lié contact avec deux groupes de sympathiques français, que je qualifierai de plus « discrets » et dont la mentalité nous correspond mieux. Ainsi, cela fera définitivement taire les mauvaises langues qui dans notre dos nous reprochaient sans aucun doute possible notre caractère introverti.

Que rajouter à cela ? Et bien aujourd’hui il a plu !!! Horreur des horreurs, le travail a du s’interrompre en plein milieu de la journée et nous n’avons donc pu remplir que 3 bins... Mais qu’importe tout cela, car l’argent n’est pas tout loin de la, et c’est grâce à cette pluie finalement providentielle que nous avons pu lier ce contact qui manquait tant à Julie (et moi aussi bien sur...j’aime les gens...des fois).

Zo ne lange uitleg komt alleen maar omdat we hier veel franse hebben gezien en hier in deze boerderij zeker meer dan ergens anders. Waarschijnlijk een werker op twee is frans. Vrijdag was dus maar tot twaalf uur gewerkt en ze zijn hier dan beginnen drinken en waren allemaal zat om vijf uren. Heel weinig meisjes en de enigste die dan alleen lijken te zijn hadden toen heel veel aandacht (twee Hollandse in deze geval). Ik weet niet of ze het fijn vonden maar konden er ook niet veel aan doen. Het was dan nog erger omdat het zaterdag vrij was, maar na een tijd waren de bieren leg en zijn ze dan maar naar Shepparton geweest. Voor jullie lijkt dat dan waarschijnlijk niets en eigenlijk voor ons ook niet maar er gebeurt hier dan ook bijna niets, dat was wat animatie op een vrijdag “avond”.

Ondertussen zijn we dan terug in ons werk week en hebben vandaag onder de regen moeten werken. Het is te zeggen, het was grijs toen we begonnen, een paar druppels soms is maar tegen 9u30-10u is het echt hard beginnen regenen en als je dan onder de bomen staat zijn het echt dikke druppels die op je vallen. Na een tijd onder de regen moesten we stoppen en ergens gaan schuilen, waar wanneer het hier nog drukker is mensen kunnen kamperen. Daar hebben we zeker een uur moeten wachten en uiteindelijk (de regen was toen voorbij maar de ladders helemaal nat dus gevaarlijk) moesten we terug naar de camping kommen en om 12u30 terug beginnen werken, we hebben ons bin moeten vol doen en dan 1u in de camping moeten wachten. Dat alleen maar om te zeggen dan het geen goeie dag was dat we niet hebben kunnen werken en dat we helemaal nat waren, maar dat is nu ook al voorbij en we genieten nu van drogen kleren.

Dankzij de regen hebben we met Franse gepraat, ja ja Franse maar het is dan toch gemakkelijker om met Franse te praten. Ondanks de anderen Franse zijn die iets ouder, houden meer van kalm en zo. Daar hebben we dan een hele tijd gepraat. We gaan niet gemakkelijk naar de mensen toe maar ik vind het vast aangenaam om met andere mensen te praten en naar hun avonturen te luisteren, een koppel is in Australië sinds juli en een andere groep van december.

De peren zijn bijna gedaan misschien en als ze ons nog willen gaan we dan de appelen plukken die zouden bijna klaar zijn maar daar zouden ze ook minder volk nodig hebben dus niets is zeker, we zien wel hoe dat allemaal zal doorlopen en jullie zullen wel op de hoogte blijven.

Voir les photos : Australie - Shepparton ]

Posté par julie-vincent

On est tombés dans les pommes comme deux bonnes poires...

Le 18/02/10, 6:39

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Et bien nous y voilà, nous avons quitté Shep’ hier au petit jour pour rejoindre Mooroopna, petite localité située à... Attention quel bond en avant dans notre voyage et sur notre compteur kilométrique... 8 km !

Enfin qu’importe, le départ n’est pas motivé par l’envie d’air neuf mais bien par l’appât du gain ! Et oui, je sais que c’est triste à dire mais nous avons littéralement couru après l’argent... mais après tout qui êtes vous pour nous juger, vous les travailleurs ?! Ainsi donc nous voilà arrivés dans une nouvelle ferme que je qualifierai d’industrielle en ce sens qu’elle est proprement ENORME et que tout est réglé ici comme du papier à musique où chacun joue sa partition, certes à la perfection, mais que sa partition. Notre morceau ? La cueillette des poires bien sur, poires qui pour certaines sont proprement gigantesques. Et comme le dit Ron notre superviseur, « elles sont destinées à l’exportation au Canada » (tellement qu’elles sont bien nos poires). Enfin bref, après deux jours de travail et une nuit dans le camping de la ferme, qui fait passer celui de Shep’ pour un « top » tourist park pour le coup, nous sommes un peu crevés mais plus riches de quelques dollars mais surtout de cette nouvelle expérience.

PS : de plus je sais aujourd’hui que si nombre d’australiennes sont « bien portantes » c’est que la poire avec une belle forme de poire est telle « a beautiful woman », selon le superviseur. Ainsi, si chez nous ses femmes se cachent parfois, elles sont ici des canons de beauté.

Hier nog eens een beetje nieuws. Zo als jullie het al weten zijn we nu met de peren bezig. Wij dachten dat ons eerste werk al in een grote boerderij was maar toen we hier aankwamen zagen we wat echt grote is. Alles is hier een grote, industrieel eigenlijk, de eerste keer kregen we een uitleg voor ons alleen nu was het meer een les dan een uitleg : hoe we op de lader moeten staan, hoe we de lader moeten zetten, niet te ver open niet te ver toe. De peren moeten hun staartje hebben want die peren gaan naar Canada, en zo voort. Dat heeft zeker een uur geduurd. Gisteren ging het niet zo vlot want het is niet zo gemakkelijk als appelen, je mag ze niet allemaal nemen. Maar ja vandaag ging het beter, t’is te hopen dat het blijft duren. Vrijdag stopen ze hier vroeg dus dan kunnen we niet zo veel werken als we willen en zaterdag is vrij...Dus de volgende dagen zullen niet zo vermoeiend zijn, maar dan verdienen we ook niet veel, want we zijn hier gekomen omdat het meer verdiend dan de appelen. We zullen zien na 8 dagen hoe veel we verdiend hebben als het echt interessant is...

En als ik het had gezegd kunnen we hier blijven slapen. Ze hebben kamers voor het werkvolk maar we kunnen ook kamperen. We hebben spijtig genoeg nog niet veel fotos maar ik wou dat jullie dat konden zien, echt heel “rustiek”, eigenlijk zijn de badkamers heel rustiek want de rest is niet echt speciaal, maar verwacht dan maar fotos want dat had ik nog nooit gezien... Ha toch hebben we een paar fotos, geniet er van Smile

Zeg Elise, il slaap op mijn buik en rechs als je achter de van staat met u rug naar de van...Is dat duidelijk genoeg? Hier is geen strand dus geen topmodel picture.

Ik zal blijven kijken of mijn neefje gaat schrijven Smile


Allee tot de volgende keer.

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Posté par julie-vincent

Une nouvelle ère

Le 16/02/10, 7:28

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Une ère s’achève, peut être qu’une autre commence... Qui peut le dire ? Dans tous les cas, exit les pommes ! Aujourd’hui nous avons effectivement assisté à la mort lente et douloureuse (surtout pour nous) de la saison de cueillette des pommes Galaxie (Royal Gala chez nous ?) dans notre première ferme. Et oui, c’est avec un petit pincement au cœur que nous avons du dire au revoir à nos chers « tortionnaires » pour partir vers de nouvelles aventures.

Heureusement, force m’est donnée de constater que le destin nous a souri, et une fois n’est pas coutume tout semble s’être goupillé à la perfection. Il me faut remonter quelques jours en arrière pour bien comprendre cette histoire, et c’est ce que je vais faire de ce pas si vous me le permettez. En effet, avant que Cohn, prononcez « kone » (oui nous l’appelons par son petit prénom tellement les liens se sont resserrés entre nous) ne nous donne notre première opportunité d’emploi dans sa ferme, nous désespérions de trouver quoi que se fusse. Nous errions donc d’une ferme à l’autre, comme deux âmes en peine, allant de refus en « laissez nous votre numéro » ne donnant que bien peu d’espoirs... Ainsi donc, et c’est précisément là où je voulais en venir, une ferme à qui nous avions donné notre numéro nous a rappelé hier pour nous inviter à participer au pear picking (cueillette des poires) dans leur ferme... Et attention le plus beau reste à venir ! La récolte commence demain et il y a même un camping pour les employés qui ne coute qu’une misère... « Oh lala, mais que ces enfants sont vernis et bénis des dieux » vous direz vous surement en lisant tout cela... Malheureusement il y a bémol à tout ceci (sinon ce n’est pas drôle)! La ferme, où nous nous apprêtons à nous précipiter, tel Ulysse se jetant dans la grotte du cyclope, a très mais alors TRES mauvaise presse au près des pickers... Il semblerait que le sport local pour les patrons soit de remercier sans ménagement, ni autre forme de courtoisie, les pickers (peut être un peu trop lents ?).

C’est donc la peur au ventre que nous partirons demain vers ce nouvel horizon inconnu... Mais après tout, nous sommes ici pour vivre l’aventure ! Alors qu’à cela ne tienne et VIVE L’AVENTURE !!!

Hebben jullie mij gemist? Ik zal jullie dan nog eens op de hoogte houden. Eerst en vooral ik hoop dat jullie een plezante week end hebben gehad in Centerparcs, ik heb natuurlijk aan jullie gedacht toen ik mijn appelen aan het plukken was, met de warme zon op mij maar jullie waren allemaal samen dus ja iedereen had iets Smile

Dus wat nieuws sinds de laatste keer? Het oogst is nu gedaan voor de appelen, toch zeker de appelen die we moesten plukken. Gisteren hadden we al veel minder werk en dachten dat we vandaag dan geen werk gingen hebben. Cohn (onze baas) vroeg ons om deze morgen toch terug te komen .Maar zo goed ging het niet, bijna geen appelen, we moesten ze echt tussen de takken zoeken en ons “bin” wou maar niet vol zijn. Iedereen had de zelfde probleem en dan denk je toch : was ik maar beter blijven liegen. Want dat was dan ook niet de vans, in 4u30 hebben we maar 2 bins kunnen doen maar dan waren de bomen ook hellemaal leeg. Cohn, heel vriendelijke man, heeft ons dan naar een andere boerderij gestuurd waar ze nog volk nodig hadden en zei dat bij hun tegen maandag nog andere appelen klaar zouden zijn dus dat we terug mochten komen.

Maar.... Gisteren belde een boerderij waar we ons nummer hadden gelaten. Die zoeken ook mensen voor peren te plukken, ja na de appelen zijn het nu peren. Wat echt mee valt met de “peren” boerderij is dat je daar kunt kamperen, we betalen dan veel minder dan hier. De bedoeling is dan toch om het meeste geld aan de kant te leggen en met de camping is dat niet altijd gemakkelijk. Het enigste probleem is dat ze een slechte reputatie hebben met het werk volk, ze zetten gemakkelijk mensen buiten, waarom dat weten we niet, misschien te traag... In elk geval we weten nu dat we maandag terug naar Cohn kunnen gaan als alles slecht doorloopt maar we hoppen toch dat het niet zo slecht zal gaan en dat de peren dan ons laatste werk is voor dat we door gaan. We zien dan nog wel hoe lang het daar zal duren en dan zijn we door, we hebben geen vaste dag om te vertrekken.

Het weer is nog altijd prachtig, de zon schijnt en het is warm, niet zo heet als een week geleden maar toch nog veel te warm om in de zon te blijven zitten. En onze was hing toen ook buiten op de foto Smile

Mijn handen zijn een beetje beter maar dat komt van het plukken, en zeker niet omdat ik niets gewend ben. Ik heb aan handschoenen gedacht maar dat lijkt me niet zo gemakkelijk om de appelen (en nu de peren) te plukken. Het kan eigenlijk niet erger dus zo zullen ze blijven tot we stopen met werken.

Dat is het dan, jullie weten alles wat hier gebeurd. Zitten jullie nog in de sneeuw? Het was leuk om iets van Moeke te lezen, een dikke kus aan haar en aan jullie allemaal. Tot de volgende keer.

Voor Elise : Bedankt voor u berichtje, zo veel moeten lachen. Dus wij eten voor het moment salade of pasta want het vlees is zoooo dur. Ik slaap in mijn pyjama zo als altijd en ik slaap links (als je achter de van staat anders rechs he). En wij koken iedereen om beurt. Is dat alles? En ja ik heb mijn rokken mee, maar om te werken is dat niet zo gemakkelijk. Ik wil de fotos zo graag zien van centerparcs vergeet ze niet. Love you too honey.

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Posté par julie-vincent

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Le 13/02/10, 6:56

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Que raconter de ces derniers jours incontestablement marqués par la routine, à part nos conditions de vie et de travail ?! Ayant déjà abordé le chapitre consacré au travail, et les choses n’ayant pas changées (on a fait SIX bins aujourd’hui, j’attends un peu d’encouragements et d’enthousiasme de votre part), je vais à présent passer au chapitre détaillant nos conditions de vies.

I. le camping

LE TOP TOURISM CAMPING... C’est par ces mots que les voyageurs que nous sommes, avons été accueilli dans notre cher lieu de villégiature situé à Shepparton. Comment retranscrire ici l’ambiance qui règne dans ce lieu? Disons pour commencer, afin de bien situer les choses, qu’il n’a de “TOP” que le nom. Hélas double hélas j’ai envie de vous dire... nous ne sommes pas dans un camp “tip top de la mort qui tue” mais dans un camping lambda avec une aire de camping commune et de sanitaires somptueusement normaux... Il faut donc se faire une raison! Enfin, je tiens à rassurer les plus angoissés d’entre vous, il y a pire et je dois avouer, que par moment, je me prends à le trouver convenable.
De plus le lac, fierté du lieu est en chantier et se résume à une immense flaque de boue.

II. les “habitants”

Ah les habitants du camping... si ce dernier est pris d’assaut par les backpackers comme nous (plus de la moitié des campeurs sont des français), il ne reste pas moins quelques phénomènes particulièrement cocasses... Par qui commencer? Peut être le vieux “pilier” du camping ivrogne à ses heures qui prodigue ses conseils aux jeunes travailleurs, ou bien l’étrange joueur de Xbox qui se lève et se couche au rythme de ses jeux qui apparaissent interminables. Sans oublier le petit nouveau, un Irakien à crête (digne du dernier des mohicans) immigré ici qui n’a pas rempli sa journée s’il n’a pas parlé à toute personne existant sur cette terre.

Enfin voilà, un rapide portrait de notre environnement de vie...


Er is niet zo veel te zegen maar omdat mijn vader zo graag wou wetten hoe de camping er uitzag hebben we een hele uitleg gegeven. Maar niets echt spannend wat spannend was is in het vorige bericht over ons werk condities (jaja vandaag hebben we 6 bins gedaan).

Dus de camping is normaal, Vincent vindt hem niet zo goed maar het is gewoonlijk kalm, de WC/Douche zijn proper. Achter ons een beek, en zo als hier boven gezegd een meer waar ze nu aan het werken zijn dus daar is alleen maar modder te zien. Ja zo lijk het misschien niet zo goed maar we zijn hier maar om te douchen en te slappen.

Wat nu echt vreemd is zijn de mensen. Ik praat niet van de caravans en zo want daar hebben we geen contact mee maar waar wij zijn is het soms special. Veel ouderen lijken hier het heel jaar te leven in hun tent of in hun “van”. Een is de hele dag op zijn Xbox aan het spelen, wordt waker begint te spelen en zo door de hele dag, komt soms eens buiten om water in zijn jat te doen of naar de wc te gaan maar dat is het dan. Dan nog een die de hele dag in zijn stoel zit bieren te drinken, die had ons advies gegeven toen we begonnen te werken en dan kwam die altijd om te zien hoe we het deden, maar die is nu weg. En uiteindelijk de laatste aangekomen een Irakiër met een raar kapsel (een V van boven en de rest helemaal afgeschoren) , die moet tegen iedereen iets zeggen en iedereen is zijn vriend. Dat is dan wat hier zo wat rond loop. Nu nog een paar foto’s trekken en dan weten jullie alles van de camping.

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POMME’land

Le 12/02/10, 1:15

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Et bien nous voilà au moment tant attendu du compte rendu « d‘après quelques jours ». Cela fait donc trois jours de travail de passés et pleins d’autres en perspectives car nous avons rempli le contrat aujourd’hui. Si le premier jour avait été laborieux, les suivants l’ont été aussi, mais le corps se fait à tout, et j’ai la nette impression que plus les (longues) heures de picking vont passer, plus elles seront supportables. De même, les fermiers, au visage rougi par le soleil, qui pouvaient faire penser à de vrais démons nous mettant à la torture dès notre arrivée, finirons surement par nous paraître avenants et amicaux.

De fait, si notre rythme n’est pas encore celui d’un « pickeur professionnel » il s’est tout de même grandement amélioré, car au lieu de 3, ce n’est pas 4 mais bien 5 bins que nous avons remplis hier et aujourd’hui, peut être 6, puis 7 puis 10 les prochains jours ? Qui peut savoir où l’avenir nous mènera ?

Dans tous les cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que les employeurs ne sont pas sur le dos des pauvres saisonniers que nous sommes, en effet, le travail est effectué en équipes de 2 ou 3 (nous sommes deux) et chacune de ses équipes dispose de son propre tracteur et de son allée. Ainsi elle peut évoluer à son aise au milieu de l’océan de verdure (et de boue par endroits), le dépouillant à son rythme des quelques notes de couleurs amenées par les fruits.

C’est donc le corps fatigué et un peu courbaturé que nous rentrons le soir, avec la satisfaction du travail accompli, pour manger quelques modestes réconforts alimentaires et nous coucher, en attendant le lendemain matin (réveil à 5H30) pour repartir pour une nouvelle journée de... Fitness, d’exercices et grands bol d’air frais (et tout ça payé s’il vous plait).


Zo ne lange uitleg voor eigenlijk niet zo veel te zeggen. We zijn ondertussen al drie dagen aan het werken. De eerste dag was moeilijk en nu gaat het stilletjes aan beter. Ik denk dat Els vroeg of na de eerste dag ik veel pijn had? Eigenlijk was de eerste dag niet zo zwaar als de tweede dus was het moeilijk na de tweede dag. Deze morgen voelde ik de pijn in mijn benen en mijn schouders. En dat allemaal door ons maand, die komt de hele tijd tegen u benen en trekt op de schouders omdat die zo zwaar zijn. We denken dat de maand tussen 10 en 15 kilos weegt als die vol is. Na 6 uren werk is 10-15 kilos heel zwaar.

Maar ja met de dagen wordt je het een beetje gewoon, we zijn nu al sneller dan in het begin, de eerste dag deden we 1 “bin” in 2 uren, dus heel traag, nu doen we 1 “bin” in iets meer dan 1 uur. Soms is het niet zo lang, het hangt er echt vanaf als de zon er is of niet. Want we beginnen nu heel vroeg, dan is het nog een beetje koel, zo rond 6u30, en dan is het vlot, maar rond 11u is de zon recht op u gezicht, komt hem tussen de bomen in u ogen en dan zijn we wat trager. Deze nacht heeft het regent, daar was ik heel blij van want de nachten zijn hier zo heet. Maar de tegendeel was dat de bomen nat waren, en we hebben 2uren moeten wachten voor dat we mochten beginnen. Het is nu nog aan het regenen dus dat is geen goed nieuws voor morgen. We zien nog wel hoe dat zal doorgaan.

En voor u tweede vraag Els, we denken van alleen maar deze appelen te doen, we zouden eigenlijk graag 2 weken werken, ze zeggen dat een seizoen 2 weken duurt, we hopen dus dat deze appelen 2 weken zullen duren en dan gaan we door. Shepparton is een beetje een dood stad. Maar we weten niet hoe alles zal doorlopen.

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Bienvenues en ENFER!!!

Le 09/02/10, 8:03

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Et bien voilà, on l’a voulu, on l’a eu... Nous avons décrochez notre premier emploi australien, tonnerre d’applaudissements s’il vous plait pour les deux intrépides voyageurs et leur opiniâtreté qui a fini par payer... Nous avions lu des messages nous mettant en garde contre la rudesse de cet emploi... Et bien je dois dire que ce n’était pas exagéré et je vous avoue tout empourpré de honte que nous avons été... Un petit peu lent. Un bon pickeur arrive à remplir 1 “bin” de l’heure et à nous deux nous arrivions difficilement à remplir une de ces diaboliques boites en... 2h!

Mais bon pour notre décharge c’était notre tout premier jour et donc en vrai novices nous avons été longs... Il paraît que le métier met trois jours à rentrer, et c’est donc avec une certaine appréhension que nous nous préparons à “subir” notre prochain jour...

Je vous dis donc au revoir et peut être adieu... si nos pauvres corps ne parviennent pas à résister au choc et qu’ils “tombent dans les pommes” pour n’être retrouvés momifiés qu’au coucher du soleil...

A demain pour de nouvelles aventures...

Hey,

Hier zijn we weeral en met goed nieuws, we hebben werk. Uitendelijk werken we in de eerste “boerderij” waar we zijn geweest, appelen dus. Na een week wachten eindelijk mochten we gaaan PLUKKEN. Afsprak om 8uur.
Vroeg opgestaan, ontbijten en iets op voorhand stonden we klaar om te beginnen. 3 dozen kregen we om achter de “tractor”. Ons maandje aangepast en we stonden tussen de RODE appelen. Een lader kregen we ook, maar die is zooo zwaar. Ze haden ons gewaarschuwd : het is zal moeilijk zijn en het is inderdaad heel moeilijk, de zon helpt dan ook niet. En we moesten zelf onze tractor naar voor doen, hoe cool is dat niet? Dus ik kan nu zegen : ik heb met een tractor gereden ☺

Ons buur op de camping heeft me gezegd dat we pijn zullen hebben voor 3 dagen, want ons spieren zijn dat niet gewoon.

Dus dat was het dan voor vandaag. Plukken ☺

Corinne : Ja ik weet het plannen en plukken maar het was gepland dat we hier redelijk rap gingen beginnen werken, want het seizoen moest nu beginnen. We hebben gisteren geleerd dat de appelen rood worden met koude nachten en de nachten zijn veel te warm, daarom waren ze laat rijp. Maar we zijn uiteindelijk een week te vroeg aangekomen, zo erg is dat ook niet ☺. Maar Melbourne en de Open is iets erger, ik had Federer kunnen gezien hebben. (is dat nederlands?). Hoe veer is Justine eigenlijk kunnen gaan?
En de groenten zijn zoals bij ons, niets special Smile

Els : hehe, il werk ook he Smile
Kangoeroes zijn niet lelijk, heb ik dat geschreven? Ik vind dat ze een schone kop hebben, wat lelijk is, is de staart, het lijk op een rat. Kangoeroes bijten daarom moet je heel voorzichtig zijn maar zo kortbij zijn we niet geweest. We hebben nog geen koala gezien, spijtig genoeg, maar we weten waar je koala’s kunt zien, dus daar zullen we gaan als we van hier vertrekken.

Matthias : Proficiat met je examens. Hoe was u ski vakantie? Waar zijt ge geweest?

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Posté par julie-vincent

Pluie dans le desert...

Le 05/02/10, 6:57

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Oh my GOD comme disent les gens d’ici! Si ces derniers jours avaient étés radieux, voilà que comme pour nous rappeler que tout ne se passe jamais comme on le pense, un orage d’un autre monde nous tombe dessus hier... Tout a commencé par quelques nuages, “Oh cool il va faire un peu moins chaud”, puis une légère brise, et pour finir par une tempête de sable, des nuages plus que menaçants accompagnés d’éclairs et d’une pluie torrentielle! Heureusement, c’est à présent avec compassion que nous regardons bien à l’abri dans notre cocon de taule, autour d’une partie de monopoly, les tentes alentours se débattent tels de frêles refuges face aux éléments déchaînés.

En tout cas, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il fait moins chaud aujourd’hui. Après une deuxième nuit dans la tourmente et un camping transformé par endroit en véritable marais, il semble que le ciel bleu, commence doucement à reprendre ses droits.

Ainsi comme il est possible de s’en douter, bien peu de choses ont occupés notre journée d’hier, de la lecture, de la musique, une partie de monop’ remportée par Julie (mon éducation de gentleman m’interdisant de lui ravir la victoire—NDLR : Je ne réagirai même pas à cette remarque). C’est sur ce bref compte rendu de cette loooongue journée que je vous quitte pour cette fois.


Rap nog eens in het nederlands vertalen maar hier is echt niets te vertellen. We hebben juist twee heel slechte dagen gehad, regen de hele dag gisteren. Veel tenten zijn ondertussen weg of zijn herplaats maar wij zaten lekker droog in ons van. Met de regen was er natuurlijk niet veel te doen, dan hebben we maar Monopoly gespeeld, een ben ik natuurlijk gewonen. Ook een beetje gelezen en muziek geluisterd. Niet echt spannend of typisch Australiër...

Deze nacht storm maar toen ik ons “gordijnen” open deed deze morgen zag ik eindelijk terug blauwe lucht. Het is niet zo warm niet meer, en de zon komt er maar moeilijk uit, toch is er geen regen niet meer...Toch niet voor het moment.

Dat was het dan voor vandaag.

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Posté par julie-vincent

Boulevard de la mort!

Le 03/02/10, 8:30

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Et bien nous y voilà, nous les attendions les paysages désertiques et les routes tracées au cordeau et bien ils ont eu tout le loisir de se dérouler devant nous tout au long de la journée. Partis de très bonne heure ce matin, nous avons traversé les plaines d’apparence infinie du New South Wales pour nous diriger vers le Victoria et ses promesses de d’embauche...

La route, forte agréable au demeurant, possédait une caractéristique, vantée par certains reportages et nos guides, mais qui nous a tout de même... Surpris. Il semble en effet, que dans ce pays, il n’est nul besoin de payer un ticket d’entrée au zoo pour voir la faune locale. Ainsi, au grès de notre voyage nous avons eu le plaisir de voir, de ci, de là, un nombre important de kangourous, naturellement, mais également des renards, des lapins, et autres oiseaux... Ainsi que plusieurs flaques absolument pas reconnaissables ! Et oui, toutes ces pauvres bêtes avaient commis l’irréparable erreur de traverser ce boulevard de la mort !

Leur tragique fin n’a rien de surprenant quand on voit la vitesse à laquelle les camions, déjà munis de deux remorques de semi, déboulent sur ces voies rapides, et le nombre proprement impressionnant de pneus éclatés sur le bord ou même au milieu de la voie, suivis de près par des traces de freinage hystériques !C’est donc accompagnés de nos funestes amis que nous avons rejoint la petite ville de Shepparton où nous séjournons actuellement, dans l’attente, demain, de peut être trouver notre premier fruit picking job dans une des nombreuses fermes avoisinantes.

NB : dans un premier temps nous tenons à remercier ici Clément, sans qui vous ne pourriez pas admirer nos sublimes photos, car, à deux reprises, il nous a sauvé la mise quand après de malheureuses manipulations, nos images s’étaient perdues entre deux mondes.
Enfin, suite à certains questionnements relatifs à notre « intimité » dans le van, il faut que vous sachiez que je suis en train de confectionner de délicieux petits rideaux, (tâche que j’ai presque achevé) afin de nous mettre à l’abri des grossiers regards intempestifs de nos voisins. Mais pour l’heure, nous les accrochons avec des épingles à linges, ce qui n’est pas très élégant (vous en conviendrez), mais suffisant.

Les gouts et les couleurs...
Et bien nous y voici, il y a deux jours, je vous informais que les recherches d’emploi allaient battre leur plein, et bien c’est fait. Hier aux premières lueurs du jour, nous nous sommes dirigé avec entrain vers une ferme dont nous avions pu glaner l’adresse sur un forum de backpackers. Hélas et double hélas un refus nous attendait...refus fort sympathique d’ailleurs, heureusement, les australiens étant décidément éminemment aimable, le fermier à la peau tannée par soleil nous a gracieusement redirigé vers une autre ferme qui est toute fois de la même exploitation, où après quelques discussions, nous avons reçu une « promesse d’embauche » (avec un million de « ») pour le nashi picking, dans deux semaines. Tant pis, nous ne ferons pas la fine bouche, et en attendant, nous irons au apple picking (annoncé partout comme éprouvant) dans une autre ferme. Ainsi, demain il nous faudra vérifier si les places sont toujours disponibles pour jeudi...Que de mystères, que de suspense ! Nos petits cœurs vont t’ils tenir le coup ? Je vous avouerai que je l’ignore... Enfin, demain est un autre jour et advienne que pourra.

Pour l’heure, il convient de vous « lister » non pas ce qui va se passer, mais bien ce qui c’est passé ces deux derniers jours. L’offre de travail la plus proche ne commençait que jeudi et nous n’étions alors que lundi ! Aussi, que faire de tout ce temps ? Rester sur Shep’ ? Même si la ville a quelques charmes, nous aurons surement tout le temps de les explorer plus quand nous seront bloqués ici pour travailler (peut être). Décision fut donc prise de partir en direction de Melbourne, cette dernière étant toute proche, pour une excursion express de deux jours !

Ainsi fut il dit, ainsi fut il fait !.. Après un trajet un peu long mais surtout chaud, nous commençons à apercevoir au loin les tours de verre de la city. Après moult crochets sur le périf’ nous parvenons au camping, que je qualifierai d’hôtel au grand air tant les sanitaires étaient top de la mort qui tue!

Une fois posé, pas de repos, descente en tram vers la ville et là, surprise, nous tombons sur une ville aux rues lumineuses bordées de platanes où se côtoient bâtiments victoriens, édouardiens et résolument contemporains, à l’image du centre d’art et de cinéma , tout d’acier et de verre dans des formes peu probables. Le centre ville, où glissent silencieusement les trams anciens ne manque pas de charme . Je ne vous cache pas que la visite de cette ville, aussi brève fut elle m’a réellement ravi, je dois dire que l’ambiance qui s’en dégageait ne m’a pas déçue. En revanche Julie, sans nier les atouts de la capitale du Victoria, n’a pas caché sa grande préférence pour celle du NSW. Comme on dit, les gouts et les couleurs...

Ainsi, après une ballade au cœur de Melbourne, une dégustation de frites de l’étonnante enseigne « the lord of the fries » nous avons bu un chocolat chaud dans la soirée. Après une deuxième journée de visite, également riche, il nous a fallu remettre le cap sur Shep’ pour demain matin, peut être décrocher notre premier VRAI emploi.

Retournez à Shepparton ne passez par la case départ, ne gagnez pas un travail!

Et bien voilà, un rapide mais néanmoins palpitant compte rendu de ce matin... Réveil calme et plein d’espoirs, petit déjeuner plein d’entrain et un départ pour l’exploitation avec des illusions pleins les yeux. Nous avons cependant vite déchanté en apprenant que la saison des pommes ne commençait que lundi finalement, les pommes étant encore jaunes et non rouges comme elles devraient l’être!!!! What? Nous qui sommes rentrés en urgence de Melbourne! Enfin que faire, même au Harvest Labour center de la ville, où les candidats ne manquaient pas il n’y avait aucun emploi disponible...

Tant pis, nous prendrons notre mal en patience et nous nous serrerons la ceinture, plus encore!



Hellaba,

Ik weet niet of jullie iets hebben geschreven maar toch zal ik nog eens in het nederlands schrijven.

Dus de laatste keer zaten we in Canberra, ondertussen heel veel doden dieren gezien : kangoeroes, vogels en ook konijnen (ja ik weet het erg...), en na meer dan 500 kilometers zitten we nu in Shepparton.

Als jullie goed gevolgd hebben is Shepparton “het” stad waar normaal gezien veel werk is voor backpackers. Dus na ons lange reis, want ja met de van is 500 kilometers heel lang, zijn we toch rap naar de boerderijen geweest. We hadden een adres op internet gevonden, twee franse hadden daar gewerkt verleden jaar. Maar de boerderij was redelijk moeilijk te vinden. Het begon laat te worden en we zijn in twee boerderijen gestopt, de eerste moest geen volk niet meer hebben en de tweede zei dat de appelen nog niet rijp waren, dat we beste donderdag moesten terugkomen. Dus zondag avond wisten we nog niet veel.

Maandag zijn we terug op weg voor ons boerderij te vinden, dankzij internet hadden we nu het juiste adres (ha wat zouden we niet doen zonder internet?). Maar daar hadden ze ook genoeg volk. De man was natuurlijk heel vriendelijk en hij heeft ons de adres en de nummer van de andere boerderij gegeven, die de zelfde eigenaar heeft, daar hebben ze ongeveer 80 mensen nodig en het is nog altijd “nashi picking”. Ik weet niet of jullie nashis kennen, het is een fruit tussen een peer en een appel. Daar is voor de moment geen werk tot de 15de ongeveer want de nashis zijn nog niet rijp. Maar hij heeft ons belooft dat hij ons zal terug bellen.

Dus wat nu beslist is, en we hopen dat het zo zal doorgaan, is dat wij gaan met de appelen beginnen, donderdag als alles goed doorloop en als de nashis klaar zijn dan naar daar gaan. De Nashis zijn beter want het is niet zo moeilijk als appelen die op hogere bomen zijn, en we verdienen normaal gezien ook iets meer.

Het was toen maandag en nog niet middag en we wisten dat we niets hadden tot donderdag, het was toen beslist dat we tot in Melbourne gingen gaan, dat is 180 kilometer van hier.

Melbourne is een schoon stad maar ik vond Sydney toch beter, Vincent vond Melbourne beter ... Veel verschillende stijlen, de gebouwen zijn van alle perioden, soms 2 kerken naast elkaar maar 2 verschillende stijlen. Misschien meer animatie dan Sydney, veel jongeren met hun school uniform want school is terug begonnen sinds maandag. Heel veel fast foods, in elke straat is er een Mac Donalds, Subway en KFC. Toen we langs gereden zijn zag ik “the lord of the fries, the best fries you have ever tried”. Dat moest ik dan toch eens proberen want ja wij zijn dan zo gezegd de specialisten. Hier kennen ze mayonaise niet (erg he Mama? Matthias zou hier niet kunnen leven) maar daar hadden ze belgian sauce, dat is zo gezegd mayonaise met peper in. Het was lekker maar zeker en vast niet zo lekker als bij ons...

Het is daar schoner met de lichten aan als overdag maar het was toch leuk om Melbourne te zien. We zijn 1 dag te laat aangekomen want de tennis was gisteren gedaan (Melbourne’s Open).

Nu zijn we terug in Shepparton, in de zelfde camping met minder volk en we hopen morgen meer nieuws te hebben voor de appels, voor jullie zal het wachten niet zo lang zijn ☺.

Hier zijn we dan, woensdag 11u38 en we zijn terug in de camping. Het is een beetje tegenslag want de appelen zijn nog niet rijp en zullen het ook niet zijn voor zondag, daarom moeten we nog wachten, spijtig genoeg is het voor het moment alleen maar appelen, de perziken zijn zo goed als gedaan en daar hebben ze al genoeg werkvolk. We zijn naar de “harvest larbour” geweest, die helpen backpackers werkt te vinden maar daar waren we zeker niet de enigste die werkt aan zoeken waren, op de lijst vandaag waren we al met zeker 10-15. Het enigste dat we nu kunnen doen is wachten. Het is nog altijd prachtig weer en warm, hopelijk zal dat de appelen helpen.

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Posté par julie-vincent

Oh...Oh...Mais que vois-je?

Le 30/01/10, 10:42

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Ne serait ce pas Sydney au loin dernière nous? Et oui mes chers amis, enfin nous avons pû nous détacher de cette ville aux milles lumières et de ses perfides sirènes pour enfin nous engager plus avant dans notre périple...

Que d’aventures depuis la dernière fois que nous nous sommes “vus”, souvenons nous ensemble... Nous avions été contraints bien malgré nous de revenir à Sydney, aujourd’hui, après moultes aventures que je vais vous compter, c’est de Canberra The capital itself que je vous écris!

Comment en quelques lignes résumer deux jours si riches? Pour commencer simplement, après avoir quitté l’opera house (snif quand même), nous avons mis cap au sud pour nous rendre au royal park en bordure de l’océan, afin de passer la nuit. Nous espérions du beau temps et de la chaleur pour profiter du camping, ce dernier étant annoncé possédant une plage superbe...TADAM! Nous n’ûmes que pluie tout le long du trajet... Qu’importe ce menu détail, la route fût très agréable, sillonnant paresseusement à travers une sublime forêt toute à la fois humide, à la limite de la jungle, et sèche, avec ses arbres épineux et denses...bref, paisible descente vers ce qui s’annonçait comme un paisible petit camping tout à coté d’une minuscule localité balnéaire! Aucune déception de ce coté, le camping, vide, nous a ouvert les bras sur ce qui semblait être un bout de forêt équatoriale avec ses oiseaux hauts en couleurs et ses cris étranges!.. La plage tout à coté, un vrai bonheur! Calme et paisible sans personne pour en troubler l’atmosphère... D’ailleurs, malgré un temps fort peu clément, j’ai même piqué une petite tête dans la baie le lendemain matin, ce qui constituait mon premier bain dans cet océan (aucun requin à l’horizon!)...

La route nous appelant, c’est de bonne heure que nous partîmes de nouveau, pour nous rendre encore plus au sud, vers la destination tant attendue par Julie, la fabuleuse Hyams Beach, célèbre à travers tout l’univers pour son sable d’une incroyable blancheur reconnu comme le plus blanc du monde dans le Guinness Book... Le trajet long mais agréable nous donna l’occasion de voir pour la première fois un panneau avertissant de la présence de KANGOUROUS !!!Où ça? Où sont-ils? Je veux en voir!
La plage, déserte, malgré quelques rayons de soleil, ne vole pas sa réputation, et même sous les nuages, il est difficile de regarder bien longtemps le sable dans le blanc des yeux...Accompagnez cela d’une eau d’un bleu cristallin, et vous obtenez une tranche de paradis...d’autant que le monde ne se bouscule pas à cette période de l’année!.. Si le camping était bien, son principal atout a été de nous faire rencontrer notre PREMIER VRAI KANGOUROU, venu nous rendre une visite inopinée à deux pas de notre emplacement!.. étrange créature à l’aspect si mal fini, il n’en garde pas moins un charme indéniable, et possède l’avantage de représenter son pays!..

Après une baignade obligée à la plage et une nuit réparatrice, nous reprîmes de nouveau notre périple, à travers la montagne cette fois, puis les grandes plaines ensuite, pour enfin arriver à Canberra, et son camping, plus que...comment dire? Atypique!..

Visite de la ville prévue pour demain, avant dans deux jours, de mettre le cap sur Shepparton et ses promesses de premier emploi!

Et nous y voilà, grâce à la magie de la sauvegarde, nous faisons un bond dans le temps qui va me permettre de poursuivre mon plus que trépidant récit !.. Ce matin donc, plantés dans ce que nous pensions être une place paisible, nous avons été surpris de nous trouver en fait à deux pas d’un parking où moultes gens s’affairaient déjà en tous sens ... curieux de cette agitation, nous nous somme rendus dans ce qui semblait être le lieu de toutes leurs convoitises. Deux grands hangars constituaient en fait une sorte de grand marché appelé ici le Farmers market mais qui n’avait rien de spécial en réalité... Beaucoup de produits surement déjà acheté autre part avant et revendu ici.

Sur ce, nous avons repris le France II pour nous diriger avec entrain vers Canberra, pour découvrir THE capitale australienne... Etrange capitale que voilà ! La ville que nous avons pourtant visitée un samedi semble plongée dans la torpeur à la limite de la ville fantôme, les zones herbeuses jaunies par le soleil ne faisant qu’accentuer cette impression... Elle n’est en fait que purement administrative et tout tourne autour de cela. Plus de la moitié du centre ville est en fait occupé par les ambassades des différents pays, qui semblent avoir eu carte blanche pour les bâtiments, un avantage des villes construites de toutes pièces. Ainsi, la Papouasie nouvelle guinée dispose d’une magnifique « maison aux esprits », la Chine un jardin Zen, l’Inde un mini Taj Mahal et la France... Un horrible bâtiment ! Mon cœur de patriote saigne en voyant cet étron architectural posé en contrebas de la splendide ambassade américaine... Passons ce détail ! Tout cela pour dire que ces édifices semblent être le vrai cœur de la ville, disposés en cercle autour de l’impressionnant parlement fédéral, immense « bunker » creusé sous la colline, d’où la vue s’étire en ligne droite vers l’ancien parlement. D’ailleurs, comme tout le monde dispose ici d’une délégation de représentants (sauf l’Iran semble t’il, dont l’ambassade reste à construire) il était juste que les aborigènes aient la leur ! Dans une cabane de bric et de broc en face de l’ancien parlement, ils ont constitué depuis 1972 leur propre ambassade d’où un petit village de tentes semble avoir émergé, au cœur même du jardin public ! Cet étrange assemblage fait valoir à grands renforts de slogans et de pancartes que cette terre est avant tout la leur.

Bref comme vous l’aurez compris, à part flâner le long du lac artificiel de plusieurs kilomètres de long pour admirer la vue et le parc botanique (encore un), et admirer les bâtiments publics, il n’y a hélas pas grand chose à faire, hormis peut être War Memorial qui contient un imposant musée retraçant, à grands renfort de scènes reconstituées et de pièces récupérées, l’ensemble des guerres auxquelles a participé le pays.

C’est donc une Capitale assoupie et aux allures de petite ville de province que nous allons quitter demain pour la suite de nos aventures !


Toch doe ik mijn best om in het Nederlands te schrijven maar het is waarschijnlijk veel fouten maar toch... Ha ja en als ik het niet weet zal ik het in Engels schrijven, iedereen praat toch Engels ☺

Dus we zijn eindelijk van Sydney weg en hopen dat we terug zullen zijn als ons “reis” gedaan is. Met slecht weer onderweg zijn we naar Bundenaa gereden, niet zo ver maar het was goed om nog met de van te leren rijden. Je wordt het vlug gewent om aan de linkse kant de rijden en met een automatische is het nog gemakkelijker. Als je het (hopelijk) op de foto’s zult zien is het hier heel groen, of tegen Sydney was het heel groen, veel tropische bossen. De van is niet ideaal als er een berg is dus dan zijn we heel trag maar dan kunnen we overal kijken.

Bundenaa was juist na Sydney, tegen de zee, heel schone camping, geen volk maar spijtig dat het grijs was en regelmatig regen. Maar het was toch aangenaam en we hebben toch de zee kunnen aanraken voor de eerste keer.

De dag daar na zijn we naar Jervis Bay gereden. Toen was het al wat langer rijden maar nog altijd schoon uitzicht. En ik wou absoluut naar Hyams Beach gaan. De witste strand van de hele wereld. En dat was echt heeeeeel schoon ook al was het bewolkt, de zon is er soms door gekomen en dan was het nog schoner. De auto terug in voor onze camping te vinden. Voor de eerste keer hebben we ook een kangoeroe plaat gezien, de allereerste ☺. De camping was nog schoner dan in Bundeena, kortbij van de zee. En ja het is hier boven in het groot geschreven ons eerste echte kangoeroe was daar ook te zien. We zaten aan ons tafeltje en in eens zagen we de kangoeroe langs wandelen, hij is eventjes gestopt voor de foto en terug door gewandeld. Het is niet echt een schoon dier maar we waren toch heel blij dat we een, onverwacht, hadden gezien. Het strand was daar ook heel wit, de zand nog fijner. Toen we aankwamen was het nog een beetje bewolkt maar deze morgen voor dat we vertrokken zijn we nog eens langs geweest en het was prachtig met de zon, de zee was dan turkoois blauw.

En vandaag nog meer gereden tot in Canberra waar ik nu zit. Onze camping is niet geweldig maar hier blijven we ook niet lang, morgen Canberra gaan bezoeken en zondag tot in Shepparton. Daar hopen we ons eerste werk te vinden.

Morgen is nu vaandag geworden. Zo als hier boven geschreven toen we waker werden was er hier veel volk aan het rondlopen, achter ons van was eigenlijk een grote parking en tussen 8 en 11 was er een markt. Farmer’s Market dus zo gezegd alleen maar boeren maar daar zijn we niet echt zeker van... De markt in Diest is dan toch nog beter Wink

Canberra was dan onze volgende bestemming voor de dag. Het leek al heel kalm toen we erdoor zijn gereden als we aankwamen en inderdaad het is echt raar want hier is bijna niets te zien en ook niemand te zien, Canberra is dan toch de hoofdstad van Australië.

Het interessantste was dan toch het oud en nieuw “parliament house”. Het oud gebouw is heel schoon met uitzicht op “War Memorial”, heel wit gebouw met als achtergrond het nieuw parlement. De tweede is onder de grond gebouwd met gras op het dak, vreemd... Canberra is Australische hoofdstad sinds 1923 maar toch hebben ze al 2 parlementen . De Aborigines hebben een tent gepland voor de oude parlement en een zo gezegd “huisje” gebouwd. Ik hoop dat jullie het zullen zien op de foto’s. Daar na zijn we naar de “embassies” geweest want ons gids zei dat er heel schone waren. China en India hebben echt typische gebouwen. De Verenigen Staten (USA als ik het slecht heb geschreven) een heel groot huis. En daar tegen over het franse “embassy”, zo als Vincent het zei is dat echt iets lelijk, hij was echt teleurgesteld maar ik zei toch nog niets voor dat ik ONS “embassy” had gezien. En toen we daar aankwamen was het nog erger maar achter het eerste gebouw en prachtig huis met ons vlag...Hoe fier was ik niet... Zo schoon.

Canberra is echt een artificieel stad, niet veel te zien als je dat allemaal hebt gezien, daar na zijn we naar het artificieel meer geweest. En voor als laatste bezoek zijn we naar de “War memorial” geweest. Een heel interessante museum met veel te zien, en voor het moment is er een expositie “ of love and war”, over de getrouwde koppels tijdens de oorlog.

Nu nog een laatste nacht in Canberra en morgen 500 kilometers rijden tot ons volgende stop punt. Tot dan.

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Posté par julie-vincent

Que d’aventures mes chers petits amis !

Le 27/01/10, 4:56

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Sortis de Sydney, dimanche, pour y retourner...Et oui car malgrè tous nos efforts, il semble que les astres n’aient pas été favorables ce jour là pour permettre notre départ, pour commencer après avoir infructueusement cherché en ville l’équipement nécessaire à notre départ, nous avons du nous résoudre à nous rendre à...IKEA !!! Un dimanche, à l’extérieur de la ville...bref, que du bonheur, heureusement nous avons pu constituer notre petit trousseau de voyage afin de, nous le pensions encore à se moment, nous rendre dans les Blue Mountains le jour même ! Fous que nous étions, nous avons prit la Highway afin de chercher essence et bouteille de gaz...que jamais nous ne trouvâmes... Aucune ne semblait compatible avec notre plaque de cuisson !..

Aussi, fous mais pas stupides, sans plaque et avec un van qui semblait éprouver un malin plaisir à consommer un maximum d’essence, nous avons du nous résoudre, à rentrer sur Sydney, avec un moral à la hauteur du niveau d’essence, à savoir dans le rouge...

Snif et double snif nous voilà revenus, et contraints de passer une autre nuit tels des SDF...sans toilettes proches ni DOUCHES !!! Au diable tout ceci, après avoir parlé à des français dans une situation bien pire que la notre, nous sentons nous prêts à affronter de nouveau l’avenir...

Un nouveau jour se lève et avec lui nos espoirs, visite rapide au concessionnaire rassurante et achat de la bouteille de gaz dans la foulée, voilà une journée qui démarre bien ! Direction l’Ouest et son camping surement providentiel. Malheureusement, avec une carte aux indications plus qu’approximatives. Après plusieurs dizaines de kilomètres détours (visite de la région en fait !!!), nous débouchons enfin sur l’objet de tous nos désirs qui prend la forme d’un camping dans un parc naturel, avec tout le confort nécessaire. Une nuit tranquille et sans encombre suit cette journée riche en découverte du « patrimoine » local (les agriculteurs d’ici, eu égard à leur propriété ne semblent pas connaître la crise...). Lendemain calme et sans encombre dans ce lieu de villégiature. Fort apprécié au demeurant par les locaux, si on en croit le nombre affolant de personnes venues jusqu’ici pour batifoler dans le petit lac de la réserve... Moultes BBQ et drapeaux nationaux pour ce D day (fête nationale) !.. Heureusement, la soirée fut bien plus calme et nous avons pu, pour la première fois depuis notre arrivée, nous aussi faire trempette !!!

Enfin bref, c’est un départ dans l’aventure assez positif finalement, même si Sydney, une fois encore a trouvé le moyen de nous ramener en son sein...

Prochaine étape pour aujourd’hui, Bundeena National Park et peut être première baignade au coté des Grands Blancs !

Hallo hallo,

Dus nog eens rap alles in het nederlands proberen te schrijven. Zondag was dus een heeeeel moeilijke dag voor ons. Wij vonden nieks : geen gas voor ons vuur, geen materiaal voor de van en de van verbruikte toen veel te veel. We zijn dus niet naar de blue mountains kunnen gaan en zijn terug naar Sydney gekomen. Toen had ik geen zin niet meer maar dan zijn we 3 franse tegen gekomen en die waren ook niet goed bezig dus ja...

Maandag zijn we terug naar de garage geweest en die hebben ons kunnen helpen, nu verbruikt de van niet zo veel niet meer maar toch (maar ja hij is al 16 jaar oud). Maar maandag hadden wij bijna alles dus zijn we naar de blue mountains vertrokken. De camping was moeilijke te vinden want de gids die we hebben gekocht geeft niet veel directies, maar toch na veel omwegen hebben we de camping gevonden.
De mensen zijn hier heel vriendelijk en proberen altijd te helpen dus het ging toen al veel beter, de camping was heel proper en we hebben goed kunnen slapen (toch niet meer in een straat Wink ...)

Dinsdag was het in Australië “national day”, en kort bij de camping was er een “meer” en daar zat echt heeeeeeeel veel volk, veel mensen met een vlag, met bakpak met de vlag en zo, veel barbecues. We zijn daar twee uren gebleven en dan terug naar ons auto. Rond 7uren zijn we terug gekomen en dan was het kalm.

Het was gisteren heel warm maar vandaag in Sydney (want we moesten een laatste keer terug komen) is het grijs.

Volgende bestemming : Bundeena. En dan Canberra ☺

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Posté par julie-vincent

Dites moi pas que c’est pas vrai ?!

Le 23/01/10, 23:44

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Dites moi pas que c’est pas vrai ?!

Après des jours à attendre, à se questionner, à ressasser, enfin nous avons pu goûter au fruit de l’arbre de la persévérance ! Et je peux vous dire qu’il est très doux, et pourtant ce n’était pas évident ce matin... Obligés de quitter la chambre aux premières lueurs du jours, nous avons dû patienter durant de longues heures (regardez une de vos mimines, compter les doigts et vous aurez la réponse) assignés à résidence que nous étions dans le hall de l’hôtel pour ne pas abandonner trop longtemps nos sacs ô combien précieux !

Ci fait, nous avons pu nous rendre au garage pour chercher ce précieux et inestimable compagnon, affectueusement surnommé le « France 2» (petit bout de notre terre dans ce pays de sauvageons) ! Après un briefing pour le contrôle du moteur et les capacités du véhicule, briefing presque exclusivement adressé à la présence masculine du binôme...je vous laisse deviner qui. Nous avons remplis les papiers, nous sommes délestés de quelques dollars et avons pris la route, direction Bondi Beach, pour nous retrouver au cœur d’une véritable tourmente ! Nuages noirs, vents violents et pluie torrentielle pour tout accueil, autant dire que le premier contact avec l’océan c’est avéré... Différent des images que nous avions en tête... Enfin peu importe, sous la carlingue, la pluie ne nous touche pas !

De retour dans notre quartier, nous avons trouvé une place pour passer la nuit, et c’est de ce poste, les pieds nonchalamment posés sur le tableau de bord de la bête que je vous écris ces quelques mots... Bientôt, après avoir admiré la ville parée de ses atours nocturnes, nous allons plonger dans un sommeil doux et tranquille, bien à l’abris dans les entrailles de France 2.



NDLR : votre quotidien préféré risque fort, et les probabilités sont hautes, de devenir un hebdomadaire en espérant qu’il ne devienne tout de même pas un mensuel. En effet demain nous espérons partir vers les blue moutains qui se situent dans l’arrière pays de Sydney et ne savons pas si nous aurons accès à internet. Toute fois nous sommes dans l’obligation de revenir à Sydney la semaine suivante.

Album photo mis à jour.

Vlaamse versie : Het zal veel korter zijn dan hier boven maar ik zal mijn best doen voor jullie want ik lees jullie berichten heeeeeel graag. Dus wij hebben eindelijk onze « van », photos zijn ook al online. Wij hebben lang moeten wachten maar hij is er eindelijk, hij rijdt goed, niet zo gemakkelijk als een auto maar het valt nog mee, en het is een automatische dus alles goed en niet zo lastig met het stuur aan de rechtse kant.

Morgen nog een beetje materiaal kopen voor te koken en te slapen en dan kunnen wij vertrekken. Wij gaan dan directie de bergen achter Sydney : the blue moutains. Het was hier vandaag heel slecht weer dus hopen we morgen beter weer te hebben. Maar wij moeten terug naar Sydney komen binnen een week of zo want wij verwachten nog altijd ons “werker nummer” (belangrijk als we ons “taxen” willen terug trekken wanneer we van Australië vertrekken). Dus nu zullen de berichten niet zo regelmatig zijn op de blog maar wij proberen jullie op de hoogte de houden. Tot de volgende keer. Nog bedankt voor altijd iets te schrijven. Groetjes.

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Posté par julie-vincent

Juste une mise au point...

Le 22/01/10, 11:48

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Petite mise au point avant de commencer... Certaines mauvaises langues semblent ne pas avoir perdu de temps pour nous faire remarquer (dans les commentaires et par mail) la présence d’un improbable couché (levé ?) de soleil rose parmi les photos. Sa présence étant due à la procédure de mise en place de ces dernières, et si le processus serait trop long à expliquer, sachez simplement que celle ci, tout comme les chiens dansant ne font plus partie de l’album photo qui ne contient désormais que des originaux de nous même... insinuer le contraire serait très mal vécu..... Wink

Ceci étant dit, que pourrais je raconter de nos tribulations afin de vous envoyer quelques rayons de chaleur ? Si nous commencions par une description du « vrai » Kings cross ?! Oui chers amis, car pour la première fois peut être, nous avons traversé une rue au cœur de ce « pigale » de Sydney (qui ne semble avoir pris que la débauche, en oubliant le glamour). Depuis notre arrivée, nous n’avions eu que des mises en gardes sur ce quartier que nous pensions à tort habiter. Si notre Backpacker se situe à la limite de ce Kings cross, la rue où nous nous trouvons ne semble pas avoir hérité de l’atmosphère de ses petites et grandes soeurs alentour. Lors de notre traversée (ô combien périlleuse), l’air était saturé de l’odeur des fameux 3S si caractéristiques de ces zones pittoresques.

Hormis cette mise en danger de nos petites vies, nous avons fait le nécessaire pour l’achat maintenant imminent du van. Espérons que le prochain post sera écrit depuis celui ci et que nous pourrons ainsi continuer à découvrir les terres inconnues.

NB : Vous vouliez des photos? L'album a été mis à jour Roulement des yeux

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Posté par julie-vincent

Tout va bien

Le 21/01/10, 6:43

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Il semble qu’il y ait un malentendu...

Je tiens à préciser quelque chose avant de commencer, ou plus exactement corriger quelque chose. Il semble que le précédent message vous ait laissé un gout amer, aux vues des commentaires de soutien ! S’il est vrai que lorsqu’on attend quelque chose le temps paraît toujours un peu long, nous n’en sommes pas pour autant en « phase descendante », le moral reste toujours bon ! Mais bon, il est vrai que les choses ayant démarrées su les chapeaux de roues , il était a prévoir que le rythme se ralentirait, comme si notre aventure avait besoin de reprendre son souffle pour pouvoir repartir du bon pied !

Mais rassurez-vous, et je le répète, tout va bien ! Hier nous avons exploré d’autres horizons de la ville en nous projetant du coté des quartiers Est... la vie la bas semble suspendue, au cours de notre marche, dans ces rues pour la plupart résidentielles, bien peu d’activité venaient troubler le champ des cigales et rompre le charme de ces façades de briques cachées derrières les arbres en fleur ! Ainsi nos pas nous conduisirent (après plusieurs détours expliqués par l’absence de carte de cette zone) à Elizabeth Bay (où se trouve Elizabeth House, l’ancienne demeure la plus luxueuse de la baie), sorte de petit port de plaisance bordé d’un petit parc fort charmant, ou nous avons « brunché » quelques menus fruits à l’ombre d’un arbre, aux sons des rires d’une fillette jouant dans une fontaine, avant de nous rendre à Rushcutters Bay. Si cette dernière ne possédait pas de charme particulier elle possédait l’étrange propriété de vous transporter à Monaco, tant la ressemblance pouvait être troublante (constat partagé par nous deux).

Une fois de plus, comme attirés par un aimant, notre journée s’acheva sur l’herbe du parc botanique, à l’ombre du « wishing tree », à observer cette fois, une troupe de danseurs peaufiner leur spectacle.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, nous n’avons pour le moment « que » récupéré notre carte bancaire et avons appris que le van serait prêt pour samedi, retard du à un problème de boite de vitesse à réparer...nouvelle plutôt rassurante car elle prouve un réel contrôle de la voiture !

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Posté par julie-vincent

Attente...Et economies

Le 20/01/10, 2:49

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Attente...et économie...

Pourraient être les maitres mots de ces deux derniers jours, en effet, Il nous est difficile de réellement nous détendre pour profiter du séjour et de ce que peut nous offrir la ville en sachant que chaque dollar compte, étant dans l’impossibilité de prévoir si les offres de travails se bousculeront au portillon, et ne sachant pas exactement le montant de nos dépenses... Il reste tant à acheter avant de pouvoir prétendre partir à l’aventure, car si le van acheté chez un professionnel présente de nombreux avantages, il présente tout de même l’inconvénient de ne pas posséder l’équipement de survie qui nous sera indispensable. Nous pouvons ainsi citer les draps, la bouteille de gaz, les bidons d’essence, et j’en passe et des meilleurs... Il va donc falloir rester prudent et limiter les dépenses superflues !

Ainsi pour le moment, nous nous « contentons » des plaisirs gratuits que peut nous offrir « la plus belle baie du monde » (guide du petit futé, Australie, ed. 2009-2010, p. 169) en multipliant les déambulations. Hier nous avons également commencé les recherches pour ce qui pourrait se présenter comme la bible de notre voyage, à savoir le guide de tous les campings d’Australie, vu le prix de la bête nous avons convenu de ne pas de prendre de suite et attendre quelques jours pour peser le pour et le contre !

Même si d’un point de vue touristique cette journée a pu se révélée limitée, nous l’avons tout de même achevé en dégustant un autre « tiger » pour moi et pour Julie, un « hot dog » avec accompagnement de purée de pois (que j’ai mangé pour elle) et de chili (que ni moi ni elle n’avons mangé). Ainsi malgré un effort notable pour sortir de son conservatisme culinaire, il n’y a pas eu de suites, à voir pour la prochaine fois...

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Posté par julie-vincent

Le lundi au soleil

Le 19/01/10, 3:42

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Encore un passage par le cybercafe pour vous donner des nouvelles. L'utilisation d'un clavier qwerty ne disposant pas des touches avec accents il n'y en aura pas dans ce post.

Apres cette petite precision, que puis je ajouter? le recit de nos exploits de la veille pourrait etre bref et concis mais je crois que malheureusement pour vous ce ne sera pas le cas... En effet force m'est de constater qu'hier nous avons un peu tourne en rond, au sens propre du terme evidemment...apres un bref passage le long de la mer, "oh revoila l'opera house!" nous sommes alle nous aventurer de l'autre cote du pont pour explorer le cote sombre de la ville (le soleil etant de l'autre cote a cette heure ci). Helas, double snif, ce bord de mer n'est en rien comparable au reste, car, comment dire...il n'a que peu de charme! Ainsi, apres avoir traverse l'impressionant "argyl's cut" immense tunnel creuse par des forcas, nous avons longe de mornes quais sans vie et sans personnalite, pour finalement redeboucher dans le quartier chinois et nous rendre au jardin zen malheureusement payant et meme...pas donne!

Pour nous consoler de ce terrible coup du sort, nous avons remonte la grande george street pour admirer l'hotel de ville d'un magnifique style classique avant de traverser les somptueux Victoria bulding avec ses vitraux, ses horloges et ses boutiques de luxe...

Ainsi, c'est apres de nombreux kilometres de marches que nous avons pu regagner le jardin botanique pour nous perdre au milieu de sa vegetation, et admirer de superbes colonies de chauves souris brunes pendues telles des grappes dans les arbres. Nous avons egalement assiste a des vols de perroquets et d'ibis devant l'immense "wishing tree". Ces belles images et une breve detente sur l'herbe au soleil cloturerent une journee finalement bien remplie.

Il faut precisier qu'a partir du moment ou nous partirons de Sydney nous n'aurons surement plus la possibilite d'aller sur internet aussi regulierement que nous l'avons fait jusqu'a present mais nous continuerons a ecrire et vous posterons nos recits des qu'une connexion se presentera a nous.

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Posté par julie-vincent

Un dimanche a Sydney

Le 18/01/10, 3:04

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Bien bien bien !

Que raconter ?! Je crois que le plus simple reste encore de raconter tout simplement notre périple de la veille, ici la vie commence tôt pour nous, étrange paradoxe dans ce backpacker et ce quartier qui ne semble s’animer réellement qu’à la tombée de la nuit... Mais ce rythme de vie qui ne manque d’hygiène a le mérite de favoriser de longues pérégrinations dans les rues afin de peu à peu s’imprégner de l’atmosphère de cette ville si atypique !

Hier donc, afin de continuer notre tour nous nous sommes rendu au cœur du quartier chinois, qui malgré sa modeste taille à beaucoup à offrir. Lorsque l’on traverse la « porte » du quartier de style traditionnel, on quitte instantanément l’Australie pour se retrouver au cœur de Pékin ou de Singapour...Point de boutiques occidentales ici, que de chinois, du chinois, du chinois ! Cette communauté semble tellement bien implantée qu’il existe même un journal consacré uniquement aux chinois australiens.

Outre ses boutiques et ses arcades de jeux, le quartier contient également un improbable marché surplombé d’un grand centre commercial. Si le centre commercial ne présente aucun intérêt, le marché lui, étant le plus vaste de la ville ressemble à un immense souk où tout peut s’acheter ! En effet, au détour d’une allée se trouve un stand de souvenirs kitchs qui fait face à un fleuriste, mais on peut aussi découvrir des vêtements en pagaille, des fruits et tout ce qu’il faut pour décorer son I-pod.

Suite à cela, après une pause réparatrice nous avons décidé de nous rendre au jardin botanique afin de nous détendre dans l’herbe, sous les cris et les bagarres des perroquets, avec une vue imprenable sur la baie !

Pour finir je ne peux pas vous quitter sans parler brièvement de notre repas du soir, qui si pour Julie n’avait rien de notable, a été pour moi une grande expérience culinaire ! Nous nous sommes rendus dans une petite baraque prêt du quai où les bateaux militaires sont amarrés et j’ai pu déguster un délicieux « tiger », constitué d’une sorte de tourte surplombée d’un « volcan » de purée de pois et de pommes de terres contenant une bonne dose de sauce à la viande...UN DELICE !!! Manger cela assis au bord de l’eau ne gachant rien...

Mise a jour : nous faisons de notre mieux pour les photos mais la connexion n'est pas tres rapide et l'outil du site assez peu performant. Mais nous en avons quand meme ajoute quelques photos, egalement a Dubai.

Merci a tous pour vos messages, ils sont toujours un plaisir a lire et nous sommes toujours impatients de voir ce que vous avez pense de nos aventures.

Bedankt aan mijn vlaamse familie voor jullie berichten, ik ben altijd blij dat ik jullie kan lezen.

Posté par julie-vincent

Visite de la baie

Le 16/01/10, 9:13

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HALLELUJAH mes frères et mes sœurs !!!

Après une courte descente au cœur de Kings Cross, quartier calme et en total décalage avec le reste de la ville, par ses bâtiments anciens (dont certains sont de vraies perles), et surtout par le nombre impressionnant de vans mis en vente par le voyageurs sur le retour, donnant à sa rue principale, Victoria Street des aspects de retour hippys, nous avons enfin pu nous rendre à la Mecque des Mecques, au palais du bon gout et de la perfection architecturale ! Au même titre que face à la dame de fer ou la statue de la liberté nous avons assisté à un spectacle époustouflant... Pour ce qui sont un peu lent du casque, je veux bien sur dire que nous nous sommes enfin rendu sur le bord de mer pour admirer de nos petits yeux incrédules « l’opera house » majestueusement surplombé par le pont de Sydney rebaptisé ici « le vieux cintre ».

Que de beautés ! Où que le regard se pose c’est un nouveau détail à découvrir et savourer, l’opéra se dévoile et chaque angle de vue, chaque fluctuation de lumière est une surprise des plus douces (ce qui explique le grand nombre de photos)... la ballade que nous avons fait le long de la baie nous a conduit dans des rues aux bâtiments anciens inattendus et parfaitement en adéquation avec l’environnement !Les espaces verts et l’animation générale de cette zone renforcent l’esprit de vacances qui règne ici, à quelques pas seulement du quartier d’affaire qui surveille d’un œil envieux les joggeurs, touristes et enfants insouciants qui profitent du soleil et de l’été au rythme du didjeridoo d’un Elvis aborigène...

Je pense que vous l’aurez compris, si le cœur « actif » de la ville s’était trouvé osons le dire, assez décevant architecturalement parlant, la ville vue de la baie et du pont prend un tout autre visage qui ne peut qu’être apprécié !

Bref ce « post » achève une journée appréciable et appréciée en tous points !

Exceptionnellement une petite photo chargée à l'hôtel :

Posté par julie-vincent

Opération Van

Le 15/01/10, 13:02

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Comme indiqué en titre aujourd’hui, la mission était de trouver le Van qui nous accompagnerait pour le reste du voyage.

Après un réveil matinal dû au décalage horaire et un petit déjeuner offert par le backpacker, (malheureusement nous n’avons pu nous délecter d’un savoureux jus d’orange qui lui appartenait à quelqu’un qui veillait jalousement déçu), la chasse à la bonne affaire était donc ouverte, pour le meilleur et surtout le pire.

Malgré nos inquiétudes, nous avons rapidement compris que les opportunités ne manqueraient pas. Dans la rue voisine beaucoup de vans nous faisaient les yeux doux avec leur aux prix attractifs, mais dont l’apparence assez minable nous criait de chaque boulon, de chaque pneu usé « passe ton chemin !!! », imaginez donc, ils n’avaient même pas eu droit à un coup de polish avant d’être mis en vente. Après quelques appels infructueux à des particuliers dont les annonces étaient alléchantes, mais dont les vans étaient déjà vendus, changement de tactique !
Hier le car market étant fermé, nous avons retenté notre chance aujourd’hui. Cette fois ci c’est ouvert mais ça ne correspond pas à ce que nous avons vu sur internet, le marché pour les ventes de véhicule n’existe plus que sur internet.

Maintenant le car market est un revendeur de voitures d’occasions où les petits employés zélés remettent en état après les avoir racheté à des particuliers, des vans pour en faire de vrais guerriers de la route. Le vendeur, australien typique (jeune cool et bronzé) nous appelle un mécanicien français (moins typique) pour répondre à nos questions. Après cela, toujours prudents et fidèles aux recommandations, nous faisons encore deux visites dans des revendeurs comparables à celui là. Les services fournis sont à peu près pareil partout : un aménagement du van avec coin cuisine spartiate mais suffisant, de grands espaces de rangements et un matelas. Une remise en l’état des pièces importantes du van : moteur, boite de vitesse et autre si besoin est. Une garantie en cas de panne où que l’on soit sur le territoire et surtout une garantie de reprise.

Après une relativement brève mais néanmoins intense réflexion, notre choix c’est donc porté sur un « magnifique » van Mitsubishi. Les mécaniciens sont déjà à pied d’œuvre jour et nuit pour faire de la chenille un papillon. Se marre

A présent notre liste de « things to do before fun » est presque complète et nous avons l’espoir de la finir demain...La journée se fini tranquillement toujours affectés que nous sommes par le décalage horaire !

To be continued...

PS : les photos viendront un peu plus tard car nous n’avons pas trop la possibilité d’en télécharger et d’en prendre^^

Posté par julie-vincent

Sydney...enfin

Le 14/01/10, 11:38

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Après près de 21 heures passées dans l’avion, 11 heures d’attente à Dubaï et plusieurs milliers de kilomètres parcourus, plusieurs états survolés et un changement de continent nous sommes enfin arrivés à destination.

L’attente à l’aéroport de Dubaï fut très longue et fatiguantes puisque nous n’avons pas dormi. Mais après d’interminables heures sur notre « transat » et un chocolat au Starbucks nous avons embarqué dans le fameux A380. La première pensée que nous avons eu en le voyant c’était qu’il nous semblait plus petit que ce qu’on imaginait. L’intérieur est semblable à l’A330 que nous avions pris avant mais légèrement plus spacieux au niveau des sièges et surtout un plafond plus haut. L’aile de l’avion étant très large et ayant mal choisi nos places nous avions une mauvaise vue, mais en relativisant sur 14 heures de vol nous avons presque toujours survolé l’océan. Mais on le saura pour le retour. A part ce petit détail le vol a été très long mais sans turbulences.

Mais finalement à 7 heures, heure locale, nous étions en approche de Sydney, au dessus des nuages, nous avons pu assister au lever du soleil. Et avec une demie heure de retard (que nous avions au départ) nous avons atterri à Sydney...sous les nuages. Le passage de la douane pour le contrôle des passeports était à l’image du reste du voyage : long tout comme le sera par la suite l’attente au contrôle des bagages par la douane. Pour ne pas risquer de prendre une amende nous avions déclaré avoir des médicaments et un bout de bois, mais après vingt minutes d’attente et une question nous sommes reparti sans la moindre fouille, nos sacs toujours bien emballé.

Comparé à l’immensité de l’aéroport de Dubaï, celui de Sydney semblait tout petit, rapidement nous avons pu appeler le backpacker qui s’occupait du transfert. Là encore une attente un peu trop longue fini de nous épuiser de ce long voyage. Un mini-bus nous amena, en même temps que d’autres voyageurs, à l’auberge de jeunesse où nous avions réservé.

Donc en étant partis depuis le mardi 12h de la maison (11h15 pour moi) nous étions enfin dans notre chambre bleue et jaune le jeudi à 12h30, heure locale. Après une douche, nous avons enfin pu dormir...

Nos objectifs du jour étant d’aller confirmer l’ouverture du compte au siège de la banque et une première visite du car market, nous nous sommes mis en route vers le centre ville. Nous n’avons pas eu trop de mal à trouver la banque et devrions pouvoir retirer notre carte bancaire dans une semaine, nous permettant ainsi de continuer le voyage, si toute fois nous trouvons un van d’ici là. En effet cette partie là fut moins réjouissante puisqu’après s’être trompé de direction nous sommes arrivés devant le car market qui était fermé mais en rentrant vers le backpacker nous avons trouvé beaucoup d’annonces de particuliers vendant leur campervan. Demain nous prendrons donc contact avec les vendeurs et le car market.

Demain nous prendrons des photos, le temps devrait s’améliorer et la température remonter, à notre arrivée ce matin il faisait 21°. Cette après midi un petit vent empêchait l’air humide de nous étouffer.

Compte tenu de l’accès restreint que nous avons à internet je n’ai pas la possibilité de mettre les photos que nous avons pour le moment mais je les chargerai dès que possible (c’est à dire quand nous irons dans un endroit où l’accès à internet sera illimité et gratuit).

Voilà il est 20h38 et alors que la journée ne fait que commencer chez vous, chez nous elle s’achève et est déjà presque finie pour Vincent qui s’est rendormi, mais malgré un estomac perturbé il nous faut encore manger.

To be continued...

Voir les photos : Australie - Sydney ]

Posté par julie-vincent
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