Le 10/05/10, 4:18
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Et bien nous y voilà, après cette loooongue phase de silence, enfin nous pouvons reprendre notre petit rythme des publications. Mais bon, pour commencer, il me faut vous raconter, de façon sommaire et rapide (peut être un peu trop sûrement) de quoi ont été faits nos 17 jours de dur labeur.
La première chose à savoir, comme certains le savent déjà, est que le travail dans une ferme de fleurs ne peut en aucun cas être comparé à un stage dans "la petite maison dans la prairie". Pour de nombreuses raisons aussi diverses que variées. La première est que la maison des fermiers (les Robertson) n'est absolument pas petite ni pittoresque mais résolument vaste et moderne, à tel point qu'elle semble être sortie d'une page du catalogue d'IKEA. Mais plus sérieusement et plus tragiquement, les journées de travail ne se limitaient nullement à d'innombrables roulades le long de collines fleuries et à des confections de bouquets de fleurs sauvages. Non non non! Hélas, les journées, plus que remplies, nous ont amenées à faire des tâches aussi diverses que variées. La cueillette, qui restait notre activité principale se concentrait sur deux essences de fleurs. La première, très joliment baptisée cockscomb (célosia) était en fait un horrible petit cerveau rouge, rose ou orange monté sur une tige fibreuse pareil à un céleri qu'il fallait couper une à une avec un couteau afuté comme un rasoir. Autant vous dire que les tiges devant être longue, il était nécessaire de se baisser pour couper à la base, de se relever pour enlever les feuilles de la tige et de se rebaisser... Une journées moyenne de "picking" nous conduisait à remplir une trentaine de seaux de dix bouquets de sept fleurs, donc une moyenne de 2240 fleurs... Je ne vous fais pas un dessin mais le dos, n'a pas trop aimé ces journées. Heureusement les 17 jours ne furent pas uniquement constituées de cette morne, et douloureuse routine. Mais nous avons également été amenés à ramasser des chrysanthèmes en ne choisissant, dans un premier temps, que les plus belles et en les coupant aux sécateurs, puis, dans un deuxième temps en les ramassant toutes après les avoir coupées sauvagement mais rapidement à l'aide d'un coupe haie (que j'ai pu manier).
Certains jours nous avons eu l'occasion, pêle-mêle d'arracher des mauvaises herbes à la main, de planter à la main également (une journée en particulier nous laissera à jamais un souvenir cuisant dont nous vous avons parlé précédemment!) et avec un tracteur. Planter les bulbes à l'aide du tracteur ne s'est pas avéré être une tâche trop pénible (surtout pour Julie qui conduisait le tracteur en question). Deux personnes placées à l'arrière de l'engin sur deux sièges étaient chargés de vider une multitude de caisses de bulbes sur des tapis roulants pour que ceux ci acheminent les futures lys dans des sillons préalablement creusés par la machine puis méticuleusement rebouchés par elle. En dehors du poids très important des caisses, cette tâche n'était pas désagréable à accomplir.
Enfin, dans les derniers jours, la fête des mères se rapprochant à grand pas toute l'équipe à été réquisitionnée pour constituer des bouquets plus ou moins réussis. Mais comme le disait Trish (la fermière) peu importe que le bouquet soit beau, il y aura toujours quelqu'un pour l'acheter (ce qui est vrai), il faut surtout aller vite. En moyenne il ne fallait passer que deux minutes sur chaque bouquet, ce qui bien sur n'était pas sans conséquence sur notre créativité, et la qualité des produits finaux.
Enfin voilà, avant de conclure je vous direai qu'en plus de ça nous avons eu l'occasion de conduire un quad et un tracteur (pour Julie), un pick up et un camion (pour Vincent)... Bref que d'aventures!
En tous les cas, bien qu'épuisant, notre séjour dans la ferme d'Adam et Trish aura été très positif et plaisant, nous permettant de faire la connaissance d'autres voyageurs fort sympathiques, que ceux ci soient Italien, Indonésien, Américain, Australien au anglais.
Hoe zalig dat we nu eindelijk gedaan hebben met werken. Want ja het zijn 17 heeel lange dagen geweest. Maar nu hebben we, hopelijk, genoeg geld voor het einde van ons reis.
Mijn reisgenoot heeft een lange uitleg willen geven over het werk daar. Ik ga het niet over “het little house in the prairie” hebben want ik ken daar totaal niets van. Mijn bericht zal daarvan niet zo lang als de franse versie maar als jullie dat echt interesseert kunnen jullie altijd lezen wat hij heeft geschreven.
Zo wat kan ik anders vertellen : veel bloemen hebben we zeker geplukt, veel “Celosia” dat was wat ons echt bezig hield voor lange uren omdat dat ook hun grootste productie is. Het is eigenlijk geen schoon bloem maar omdat die rood zijn geeft dat direct veel kleur in een boeket. Het lijkt wel hard op hersenen en we hadden heel veel roden Celosias, dan ook oranje, licht roos and donker roos. Het zijn eigenlijk de gemakkelijkste bloemen om te plukken, je heb een mes en moet het zo lang mogelijk afsnijden en zo boeketten van 7 maken en 10 boeketten in een emmer. En dat soms de hele dag. Maar dat was dan niet zo moeilijk. Dan hebben we ook chrysanten geplukt en dat was echt saai. Die bloemen hebben een harde stengel en met een mes kun je die niet snijden dus moesten we een snoeischaar gebruiken. Maar omdat we dan zo traag waren en uiteindelijk moesten we alles snijden hebben we een zo een schaar om de haag te snijden gebruikt. Dat ging dat vlot en moesten we alleen maar de bloemen in emmers doen. Er waren ook lelies maar dat hebben we niet geplukt want dat is zo gezegd veel moeilijker te plukken, de bloemen zijn dan nog niet open maar je moet zien of ze klaar zijn aan de kleur en zo. Een koppel die daar nog werkt heeft dat gedaan en ze deden het echt niet graag dus zijn we blij dat we het niet hebben moeten doen.
Dan hebben we nog een paar keren met de tractor geplant, dat was voor mij niet zo vermoeiend omdat ik met de tractor reed maar toch moest ik de dozen vol met bloembollen tot op de tractor zetten en dat was redelijk zwaar. Maar ik kon toen niet klagen.
En uiteindelijk hebben we in de laatste dagen heel veel boeketten gedaan omdat het dan bijna moeders dag was (dat viel de zelfde dag als in België). Dat moest dan natuurlijk ook rap gaan en het was niet zo belangrijk om schoon boeketten te maken want iemand zou het toch kopen, en voor ons laatste dag waren we in de “winkel” boeketten aan het maken en inderdaad zelfs de lelijke boeketten zijn verkocht.
Voila dat is dan wat ik deze laatste dagen heb gedaan. We proberen een paar photos op de blog te zetten tegen vanavond.
La première chose à savoir, comme certains le savent déjà, est que le travail dans une ferme de fleurs ne peut en aucun cas être comparé à un stage dans "la petite maison dans la prairie". Pour de nombreuses raisons aussi diverses que variées. La première est que la maison des fermiers (les Robertson) n'est absolument pas petite ni pittoresque mais résolument vaste et moderne, à tel point qu'elle semble être sortie d'une page du catalogue d'IKEA. Mais plus sérieusement et plus tragiquement, les journées de travail ne se limitaient nullement à d'innombrables roulades le long de collines fleuries et à des confections de bouquets de fleurs sauvages. Non non non! Hélas, les journées, plus que remplies, nous ont amenées à faire des tâches aussi diverses que variées. La cueillette, qui restait notre activité principale se concentrait sur deux essences de fleurs. La première, très joliment baptisée cockscomb (célosia) était en fait un horrible petit cerveau rouge, rose ou orange monté sur une tige fibreuse pareil à un céleri qu'il fallait couper une à une avec un couteau afuté comme un rasoir. Autant vous dire que les tiges devant être longue, il était nécessaire de se baisser pour couper à la base, de se relever pour enlever les feuilles de la tige et de se rebaisser... Une journées moyenne de "picking" nous conduisait à remplir une trentaine de seaux de dix bouquets de sept fleurs, donc une moyenne de 2240 fleurs... Je ne vous fais pas un dessin mais le dos, n'a pas trop aimé ces journées. Heureusement les 17 jours ne furent pas uniquement constituées de cette morne, et douloureuse routine. Mais nous avons également été amenés à ramasser des chrysanthèmes en ne choisissant, dans un premier temps, que les plus belles et en les coupant aux sécateurs, puis, dans un deuxième temps en les ramassant toutes après les avoir coupées sauvagement mais rapidement à l'aide d'un coupe haie (que j'ai pu manier).
Certains jours nous avons eu l'occasion, pêle-mêle d'arracher des mauvaises herbes à la main, de planter à la main également (une journée en particulier nous laissera à jamais un souvenir cuisant dont nous vous avons parlé précédemment!) et avec un tracteur. Planter les bulbes à l'aide du tracteur ne s'est pas avéré être une tâche trop pénible (surtout pour Julie qui conduisait le tracteur en question). Deux personnes placées à l'arrière de l'engin sur deux sièges étaient chargés de vider une multitude de caisses de bulbes sur des tapis roulants pour que ceux ci acheminent les futures lys dans des sillons préalablement creusés par la machine puis méticuleusement rebouchés par elle. En dehors du poids très important des caisses, cette tâche n'était pas désagréable à accomplir.
Enfin, dans les derniers jours, la fête des mères se rapprochant à grand pas toute l'équipe à été réquisitionnée pour constituer des bouquets plus ou moins réussis. Mais comme le disait Trish (la fermière) peu importe que le bouquet soit beau, il y aura toujours quelqu'un pour l'acheter (ce qui est vrai), il faut surtout aller vite. En moyenne il ne fallait passer que deux minutes sur chaque bouquet, ce qui bien sur n'était pas sans conséquence sur notre créativité, et la qualité des produits finaux.
Enfin voilà, avant de conclure je vous direai qu'en plus de ça nous avons eu l'occasion de conduire un quad et un tracteur (pour Julie), un pick up et un camion (pour Vincent)... Bref que d'aventures!
En tous les cas, bien qu'épuisant, notre séjour dans la ferme d'Adam et Trish aura été très positif et plaisant, nous permettant de faire la connaissance d'autres voyageurs fort sympathiques, que ceux ci soient Italien, Indonésien, Américain, Australien au anglais.
Hoe zalig dat we nu eindelijk gedaan hebben met werken. Want ja het zijn 17 heeel lange dagen geweest. Maar nu hebben we, hopelijk, genoeg geld voor het einde van ons reis.
Mijn reisgenoot heeft een lange uitleg willen geven over het werk daar. Ik ga het niet over “het little house in the prairie” hebben want ik ken daar totaal niets van. Mijn bericht zal daarvan niet zo lang als de franse versie maar als jullie dat echt interesseert kunnen jullie altijd lezen wat hij heeft geschreven.
Zo wat kan ik anders vertellen : veel bloemen hebben we zeker geplukt, veel “Celosia” dat was wat ons echt bezig hield voor lange uren omdat dat ook hun grootste productie is. Het is eigenlijk geen schoon bloem maar omdat die rood zijn geeft dat direct veel kleur in een boeket. Het lijkt wel hard op hersenen en we hadden heel veel roden Celosias, dan ook oranje, licht roos and donker roos. Het zijn eigenlijk de gemakkelijkste bloemen om te plukken, je heb een mes en moet het zo lang mogelijk afsnijden en zo boeketten van 7 maken en 10 boeketten in een emmer. En dat soms de hele dag. Maar dat was dan niet zo moeilijk. Dan hebben we ook chrysanten geplukt en dat was echt saai. Die bloemen hebben een harde stengel en met een mes kun je die niet snijden dus moesten we een snoeischaar gebruiken. Maar omdat we dan zo traag waren en uiteindelijk moesten we alles snijden hebben we een zo een schaar om de haag te snijden gebruikt. Dat ging dat vlot en moesten we alleen maar de bloemen in emmers doen. Er waren ook lelies maar dat hebben we niet geplukt want dat is zo gezegd veel moeilijker te plukken, de bloemen zijn dan nog niet open maar je moet zien of ze klaar zijn aan de kleur en zo. Een koppel die daar nog werkt heeft dat gedaan en ze deden het echt niet graag dus zijn we blij dat we het niet hebben moeten doen.
Dan hebben we nog een paar keren met de tractor geplant, dat was voor mij niet zo vermoeiend omdat ik met de tractor reed maar toch moest ik de dozen vol met bloembollen tot op de tractor zetten en dat was redelijk zwaar. Maar ik kon toen niet klagen.
En uiteindelijk hebben we in de laatste dagen heel veel boeketten gedaan omdat het dan bijna moeders dag was (dat viel de zelfde dag als in België). Dat moest dan natuurlijk ook rap gaan en het was niet zo belangrijk om schoon boeketten te maken want iemand zou het toch kopen, en voor ons laatste dag waren we in de “winkel” boeketten aan het maken en inderdaad zelfs de lelijke boeketten zijn verkocht.
Voila dat is dan wat ik deze laatste dagen heb gedaan. We proberen een paar photos op de blog te zetten tegen vanavond.