Le 05/04/10, 11:58
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C’est avec les rochers sacrés dans notre dos que nous repartons dans le désert en direction cette fois de la mythique « métropole du désert » Alice Springs (qui ne veut pas dire le printemps d’Alice, mais les sources d’Alice). Que dire de cette étrange agglomération de quelques dizaines de milliers d’habitants plantée en plein milieu du grand rien et à l’aspect pourtant si prospère. L’entrée de la ville s’effectue à travers une étroite gorge constituant la seule trouée d’une rempare rocheuse naturelle qui semble protéger les espaces verts et les allées d’eucalyptus des assauts du désert.
La ville en elle même ne présente pas d’attrait particulier, située sur la seule route reliant le sud du pays au nord, elle tire sa « richesse » du tourisme et des innombrables voyageurs contraints de la traverser, et bien souvent de s’y arrêter. Si Alice montre d’abord un visage accueillant, il est aisé de sentir la présence de son côté obscur. Et oui, si les nombreuses boutiques, restaurants et galeries d’art font leurs choux gras des aborigènes, de leur culture et de leur art, il est très triste de voir les conditions de vie de cette minorité. Nul part les aborigènes ne semblent profiter de cette mane, si dans les galeries leurs œuvres s’arrachent à prix d’or, il n’est pas rare de voir un groupe d’enfants ou de personnes âgées assis à même le sol à quelques pas de là. La totalité de ce groupe semble voué à la misère comme le laissent trop facilement deviner leurs vêtements et leur tenue. D’ailleurs, depuis le début de notre périple dans le désert, nous n’avons vu aucun aborigène travailler. Est ce le signe d’une forme de ségrégation qui ne dit pas son nom, ou une forme de résistance de leur part au mode de vie occidental qui leur imposé ? Difficile à dire, mais on ne peut que se questionner lorsqu’on peut lire sur la porte d’un magasin d’alcool « no shoes, no service ». Et que dire de la présence d’un vigile à l’entrée qui contrôle les aborigènes contraints de montrer pate blanche et de sortir une carte (d’autorisation d’achat d’alcool ? d’identité ? ou que sais-je) pour ne serait ce que pénétrer dans le magasin.
Si vous rajouter à cela que les blancs et les aborigènes ne se parlent presque pas, vous obtenez une atmosphère à la tension latente, ainsi qu’un bien triste spectacle.
Lang geleden dat er een artikel was gepost. Maar ondertussen heel veel kilometers achter de rug. De laatste keer waren we van Uluru vertrokken. Alice Springs was ons volgende halte. Alice springs is het tweede grootste stad van de regio. Redelijke grote stad in het midden van de woestijn. Na bijna 2000 kilometers met niets was het zalig om terug animatie te zien. Wat Alice Springs special heeft, zijn de bewoners. Heel veel inlanders (of inboorling) in de straten die de hele dag in de straat blijven. Waarom? Dat weten we niet. Ofwel komt dat van de “witte” die ze geen werk geven ofwel van hun die niet voor de “witte” willen werken. In elk geval geeft dat een rare sfeer aan Alice springs, het is een soort segregatie. In de winkels moeten de inlanders hun identiteit kaart laten zien als ze alcohol willen kopen maar ook gewoon om in de winkel te gaan. En er is een plaat met “no shoes no service” aan de ingang van de winkel omdat die altijd op hun blote voeten zijn.
La ville en elle même ne présente pas d’attrait particulier, située sur la seule route reliant le sud du pays au nord, elle tire sa « richesse » du tourisme et des innombrables voyageurs contraints de la traverser, et bien souvent de s’y arrêter. Si Alice montre d’abord un visage accueillant, il est aisé de sentir la présence de son côté obscur. Et oui, si les nombreuses boutiques, restaurants et galeries d’art font leurs choux gras des aborigènes, de leur culture et de leur art, il est très triste de voir les conditions de vie de cette minorité. Nul part les aborigènes ne semblent profiter de cette mane, si dans les galeries leurs œuvres s’arrachent à prix d’or, il n’est pas rare de voir un groupe d’enfants ou de personnes âgées assis à même le sol à quelques pas de là. La totalité de ce groupe semble voué à la misère comme le laissent trop facilement deviner leurs vêtements et leur tenue. D’ailleurs, depuis le début de notre périple dans le désert, nous n’avons vu aucun aborigène travailler. Est ce le signe d’une forme de ségrégation qui ne dit pas son nom, ou une forme de résistance de leur part au mode de vie occidental qui leur imposé ? Difficile à dire, mais on ne peut que se questionner lorsqu’on peut lire sur la porte d’un magasin d’alcool « no shoes, no service ». Et que dire de la présence d’un vigile à l’entrée qui contrôle les aborigènes contraints de montrer pate blanche et de sortir une carte (d’autorisation d’achat d’alcool ? d’identité ? ou que sais-je) pour ne serait ce que pénétrer dans le magasin.
Si vous rajouter à cela que les blancs et les aborigènes ne se parlent presque pas, vous obtenez une atmosphère à la tension latente, ainsi qu’un bien triste spectacle.
Lang geleden dat er een artikel was gepost. Maar ondertussen heel veel kilometers achter de rug. De laatste keer waren we van Uluru vertrokken. Alice Springs was ons volgende halte. Alice springs is het tweede grootste stad van de regio. Redelijke grote stad in het midden van de woestijn. Na bijna 2000 kilometers met niets was het zalig om terug animatie te zien. Wat Alice Springs special heeft, zijn de bewoners. Heel veel inlanders (of inboorling) in de straten die de hele dag in de straat blijven. Waarom? Dat weten we niet. Ofwel komt dat van de “witte” die ze geen werk geven ofwel van hun die niet voor de “witte” willen werken. In elk geval geeft dat een rare sfeer aan Alice springs, het is een soort segregatie. In de winkels moeten de inlanders hun identiteit kaart laten zien als ze alcohol willen kopen maar ook gewoon om in de winkel te gaan. En er is een plaat met “no shoes no service” aan de ingang van de winkel omdat die altijd op hun blote voeten zijn.