blog de Famille St ella en Amérique du Nord

Nos plus belles rencontres...

Le 16/09/11, 23:22

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(Message écrit fin début septembre...)

Coucou à tous,

Même si notre roadtrip en Amérique du Nord touche à sa fin (nous rentrons en fin de semaine en France), nous voulions faire un article sur nos plus belles rencontres en Amérique du Nord avec des Américains ou des Canadiens, avec les animaux sauvages, des paysages grandioses, les instants magiques tout simplement...

Et je suis entrain d’écrire cet article avec beaucoup d’enthousiasme car nous avons vraiment fait de belles rencontres; commençons par les humains (normal non ?).

Lors de notre atterrissage à Boston en juillet en pleine nuit, nous sommes tombés sur un bagagiste de 76 ans qui est en fait un immigré italien avec qui j’ai conversé dans ma langue maternelle pendant près d’une heure; je veux rendre ici hommage à Mr Di Domenico.

Il y a eu aussi Bryan et sa femme Carrie à Sarnia en Ontario. Lors de notre 1er échange de maison au Canada en juillet, un voisin sonne à la porte dès notre arrivée... Il se présente et nous invite à un barbecue qu’il organise le lendemain dans sa maison avec d’autres voisins et amis qu’il a envie de nous présenter. Nous arrivons le lendemain avec une salade et un gâteau au chocolat, au beau milieu d’une vingtaine de personnes... avec lesquelles nous avons passé un super moment au bord de la piscine (les enfants jouant dans l’eau, très rapidement...). Et détail surprenant... nous nous sommes découverts avec Bryan plusieurs points communs, dont la guitare... Nous nous sommes vus plusieurs fois pendant les 15 jours en Ontario (Agnès a également sympathisé avec Carrie...) et nous espérons que nous les reverrons en France une prochaine fois (car ils passent régulièrement en Normandie; ils ont de la famille proche dans la Manche !!!). En attendant, comme promis, nous leur enverrons dès notre retour du Calva et du Pommeau !!!




A Indianapolis, souvenez-vous, nous avons visité le Speedway (circuit automobile). Agnès a conversé avec un guide... agé de 86 ans (il nous avouera son âge à la fin de la visite...). Je me suis incrusté dans la conversation (enfin j’ai essayé de suivre...). Ce « jeune homme » connait la France et était heureux de parler avec des français... Il n’est venu qu’une seule fois en France... mais quel souvenir pour lui (et moment historique pour nous français !!!) Il a en effet débarqué en Provence (lors de la 2ème guerre mondiale). Et il nous a raconté son histoire très émouvante car il a perdu son meilleur ami là-bas. Je me souviens encore de son nom et tiens à remercier pour ce moment plein d’émotion Mr Howard Jackson (Monsieur avec un grand M)...




Il y a eu aussi Dick et Mary (2ème échange de maison) : je crois que l’on peut parler d’amitié avec eux. Nous les avons reçu en France en juin (et je crois qu’on peut dire amicalement reçus) et ils nous ont donné en échange également beaucoup... Echanger maison et voiture créée des liens de toute façon... Et en plus nous avons eu l’opportunité de nous rencontrer et de bavarder... Leur maison en Caroline du Nord a permis à toute ma famille de passer un agréable moment... Et encore un grand merci à Dick de m’avoir prêté sa Mercedes décapotable... (J’en suis encore gêné car je ne lui ai prêté qu’une Renault modus !!! lol)







Il y a eu aussi tout un tas de personnes très gentilles avec nous (liste non exhaustive) et très serviables : Agnès (une vieille dame aidant à mettre les courses dans les sacs au supermarché), plusieurs serveurs et serveuses avec qui nous avons conversé dans les resto dont celle qu’Agnès a invité en France pendant son voyage en Allemagne avant la fin de l’année, certains réceptionnistes d’hôtel et guides qui ont été fort sympathiques avec nous, Mike le capitaine du bateau à Tadoussac (celui-là nous ne sommes pas près de l’oublier), le pianiste noir américain du concert de Gospel que j’ai trouvé incroyable... D’une façon générale, les nord-américains n’ont rien en commun avec la représentation que l’on nous sert régulièrement à la télé... Nous ne nous attendions vraiment pas à trouver tout le monde aussi charmant, gentil et serviable (et ce n’est pas uniquement par obligation professionnelle... Très régulièrement, le service rendu dépassait largement la fonction de la personne, et toujours avec un grand sourire... : explications pour trouver telle route ou tel commerce... aide à la station-service...). Ah si ! En cherchant bien je me souviens d’une exception qu’il faut que je vous raconte... A l’entrée d’un des musées à Washington, une préposée à la sécurité nous a interpellé vertement que nous devions entrer rapidement et ne pas stationner près des portiques. Sans comprendre, il était évident qu’elle était incorrecte... Mais elle ne connaissait pas Agnès... qui maintenant possède suffisamment de vocabulaire (et de caractère...) pour la remettre en place... Je peux vous dire qu’elle s’est tue !

Comment ne pas parler de rencontres incroyables concernant la faune, la flore et les paysages : le fleuve St Laurent et ses baleines (rorquals et belugas), l’ourse rencontré dans la forêt, les chutes du Niagara (une merveille !!!), le tête à tête entre une biche et Alexandre, les baleines franches de Cape Code aux Etats-Unis





et l'énorme saut de l’une d’entre elle à quelques centimètres d’un petit bateau, les rapaces vus plusieurs fois lorsque nous étions sur la route, les écureuils en pleine ville en nombre incalculable, les Everglades de Floride infestés d’alligators vus en Airboat, la terre Quebequoise dont je suis tombé amoureux (voir article sur Tadoussac), la (mini)-tornade à Sarnia où j’ai vu l’énorme trampoline du jardin qui s’envolait en même temps qu’un arbre se pliait presque en deux... (pour vous dire : le trampoline, nous avons eu beaucoup de mal à le porter à nous 6...)

Et les villes qui nous ont particulièrement plu : Québec, Montréal, Chicago, Washington, Philadelphie, et la grande pomme : New York... Des villes qui font rêver et que nous avons vues et visitées !!!

Comment ne pas parler des endroits qui resteront des moments forts : l’arrivée à New York par le ferry en découvrant la Statue de la Liberté (moments magiques),




Ground Zero, Times Square, la coupole du Capitol de Washington...
Bref, ce voyage restera un moment fort de la famille, je veux dire de la tribu STELLA : un roadtrip en Amérique du Nord pendant 2 mois, après avoir fait en 2004 un tour d’Europe en 140 jours. Nos objectifs ont été plus qu’atteints : découvrir un autre monde en famille et vivre peut être un dernier grand voyage tous les 6 car les enfants grandissent et les ados deviennent un jour des adultes qui quitteront le nid...

Dernière hommage : pour ma femme Agnès qui est aujourd’hui devenue parfaitement bilingue en anglais après plus de 2 mois et qui a été la véritable pierre angulaire de ce projet (bisous).




Voilà, si vous passez par la Normandie, nous partagerons plein d’autres anecdotes que nous n’avons pas racontées sur ce blog et vous montrerons une multitude de photos. Pour les adresses et les bons plans vous pouvez nous contacter par mail (comme cette famille de Brive-la-Gaillarde rencontrée à Universal le 30 Août...).

Ciao et merci de votre fidélité.

Salva

Agnès prend le relais

Coucou !

Vous pensez bien que j’ai encore un petit mot à dire... Concernant la rencontre avec en Floride au supermarché... Cela se déroule le lendemain de notre arrivée dans la résidence. Jusque-là, les quelques échanges que j’ai eu avec des américains étaient courtois et professionnels. Après une bonne nuit de repos, il faut que j’aille faire des courses, pour espérer alimenter les estomacs de mes cocos... Première prise de contact avec la « vraie vie américaine » : aller dans un supermarché... Je vais essayer de vous dépeindre le tableau : des allées dans tous les sens, et surtout des tas de produits différents avec des rayons très mélangés... (en fait maintenant avec l’expérience des différentes enseignes, souvent ils mettent ensemble ce qu’il faut pour faire un plat ; donc le pain à hamburger avec les steaks hachés surgelés, le fromage et les différentes sauces ; les œufs avec le bacon... Ce qui fait qu’il y a plusieurs fois la même chose à des endroits différents...).

Donc j’arrive enfin à la caisse après avoir sillonné tous les rayons et trouvé à peu près ce qu’il me faut pour une base de repas... Première surprise, une caissière qui mettait les articles en bout de caisse en place m’interpelle pour me faire passer à sa caisse... (inimaginable en France !), et pendant qu’elle passe mes articles, une très vieille dame s’approche et commence à ranger mes articles dans des sacs en plastique... Je la laisse faire, pensant qu’il s’agit sans doute de quelqu’un qui m’aide pour me demander un petit quelque chose... je prépare donc un petit billet (pas de pièce au-dessus de 25c donc 0.20euros... mais des billets de 1, 5, 10, 20 et 50 dollars pour ceux que j’ai eus en main...). Je paie... et la dame me propose d’emmener mes courses jusqu’à la voiture... Là, je suis tout de même très gênée de laisser une personne, plus âgée que ma propre mère, pousser le caddie à ma place... Je lui en fais la remarque en lui expliquant que je suis française et qu’en France, les personnes de son âge (probable, je fais attention de rester correcte... je ne vais pas non plus la traiter de vieillarde...) sont à la retraite, et se reposent tranquillement chez elles... Un passant qui entend notre conversation me dit de ne pas m’inquiéter... qu’elle est là pour cela... que c’est son travail... Et elle me demande si je suis réellement persuadée que ce serait mieux pour elle de rester dans un fauteuil à se lamenter de ne plus rien pouvoir faire, de ne voir personne... Elle préfère faire ce qu’elle fait... (Et je peux vous dire qu’elle n’était pas exempte de « rhumatismes » au vu de ses mains et de sa démarche... elle m’avouera avoir 75 ans...). Nous discutons un peu sur le trajet, et elle m’apprend que son frère qui a participé au débarquement en Normandie, est déjà revenu plusieurs fois (je m’arrange pour la revoir une seconde fois et lui donner notre adresse au cas où...) en Normandie, et qu’il dit que les gens étaient très très gentils... Arrivées à la voiture, je la remercie chaleureusement et aperçois son badge... Et là grande stupéfaction !!! Son prénom !!! Agnès !!! (je n’aurai jamais imaginé rencontrer quelqu’un portant ce prénom Outre-Manche, vu comment les gens sont surpris quand je l’épelle...).

Bref, certaines rencontres sont vraiment incroyables, et puis plusieurs points mènent à réflexion quant à notre mode de vie en France où nous attendons plus ou moins tous la retraite avec empressement (je ne fais pas partie de cette catégorie de personnes car j’aime énormément mon travail...), la plurifonctionnalité des employés ici (nous avons vu une hôtesse d’accueil venir faire le ménage d’une chambre d’hôtel, une caissière de station-service venir nous faire le plein elle-même...) et la satisfaction de nombreuses personnes âgées à poursuivre une activité (cette Agnès, Mr Di Domenico, Mr Jackson et bien d’autres...)...

Allez sur ces réflexions, je vous abandonne finalement...

Grosses bises à tous et merci de nous avoir suivis pendant tout ce périple... en Amérique du Nord.

Agnès

-THE END-

Voir les photos : USA - Pompano Beach ]

Posté par Famille Stella

De retour en Floride :

Le 16/09/11, 16:59

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Pour éviter de traverser le cyclone Irène, notre avion, en quittant Boston Logan le 26 Août, va faire route vers l’ouest et décrire une grande boucle pour descendre vers la Floride. Ceci a pour conséquence le survol de la côte ouest de la péninsule, et je vais pourvoir montrer à Salva une vue aérienne des villes que nous avons visité avec Alexandre, Antoine et Maud lors de notre premier séjour en Juin. Comme tout cela est magnifique... La vue est tellement dégagée que je peux même voir Sanibel et sa baie où nous avons fait du kayak. Les impressions sont tellement fortes, les souvenirs tellement présents que j’ai l’impression que c’était hier... Mais non ! Presque 2 mois se sont écoulés et que de choses nous avons découvertes entre temps...

Nous atterrissons à Miami et nous nous mettons en quête de notre 3° et dernière voiture de location. L’aéroport n’a plus de secret pour nous... et le centre Rental Car non plus. Malheureusement c’est toujours le même loueur, et nous aurons encore quelques difficultés à obtenir ce que nous voulons... Nous en repartons avec une Chevrolet Suburban... un immense 4x4 comme il y en a tant ici...

Direction Pompano Beach et le Wyndham resort. Résidence de standing, personnel charmant et attentionné, magnifique piscine, mini-golf ... tout pour passer une semaine de repos...






C’est ce que nous faisons pendant 2 jours... et nous réalisons qu’il nous reste peu de temps pour voir encore plein de choses : Miami Beach, ses hôtels Art Deco que nous découvrons sur l’avenue Collins, puis Ocean Blvd qui « remonte » au nord sur l’ancienne route n°1 (A1A). Une petite baignade dans les vagues de l’Atlantique...






Le 29 Août, nous reprenons la route pour Orlando et Seaworld (le Parc aux Orques, que nous avions volontairement laissé de côté lors de notre premier séjour, car nous ne pouvions imagine voir un tel parc animalier sans Mathilde). Evidemment les animaux en captivité cela aurait pu être « fade »... Mais les spectacles sont d’une telle qualité, qu’il est important de souligner le travail des soigneurs et entraineurs... A tous les niveaux, avec tous les animaux... (mais surtout et avant tout avec les orques).








Le lendemain c’est au tour de Island of aventure le parc d’Universal d’avoir l’honneur de notre présence... Pour Alexandre, Antoine, Maud et moi, c’est notre 3° visite... Nous sommes incollables...

Mais nous ne nous lassons par des attractions présentées...






Et puis il y a la célèbre Bierre au Beurre (ButterBeer) de Harry Potter... fraiche ou glacée : un goût unique très inhabituel, mais on adore !!!

De retour à Pompano Beach, nous ne résistons pas à l’envie de voir les marais de Floride : les Everglades. A Sawgrass Recreation Park, nous prenons part à une excursion en Airboat, et pouvons approcher les sauriens qui pullulent en Floride. La différence entre alligator et crocodile n’a plus aucun secret pour nous ! Malheureusement un orage viendra interrompre notre promenade... Août n’est certes pas le meilleur moment pour venir en Floride... C’est le mois le plus humide, et nous commençons à nous habituer à avoir des orages tous les après-midi...






Du coup... vendredi 2 septembre, notre dernier jour... avant d’aller rendre la voiture... nous ne pouvons résister à nous promener sur la route 41 qui traverse la Floride, et à participer à une nouvelle promenade sur l’eau. Nous choisissons Coppertown pour son côté exotique (et l’absence de bus de touristes sur le parking...). Cet endroit est exploité par une seule famille depuis de nombreuses années, notre guide très âgé, nous offre le spectacle époustouflant d’alligators sauvages qui répondent à l’appel !!! des alligators domestiqués par des passionnés qui utilisent tous les atouts de l’animal...






Malheureusement... tout a une fin... Et le cœur gros nous nous dirigeons vers l’aéroport de Miami... retour vers la France... et rien de bien amusant à raconter...

Voilà ! vous aurez droit à un dernier article et puis il va falloir nous quitter... et reprendre notre vie (très) active en France dans cette Normandie que nous aimons, mais avec une vision toute différente du continent nord-américain...

Alors au revoir !

Agnès

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Posté par Famille Stella

Visite au Massachussets :

Le 16/09/11, 16:36

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Le 22 Août, nous quittons donc New York vers le nord et traversons le Bronx via Hwy 278 pour rejoindre l’Interstate 95 (autoroute qui longe toute la côte est des USA depuis Miami jusqu’à la frontière entre le Maine et le Nouveau Brunswick canadien. Nous traversons le Connecticut et Rhodes Island en passant par les iles du sud. Après New Haven, le paysage devient de plus en plus rural et nous traversons de très jolies bourgades côtières qui s’égrènent sur un relief déchiqueté parsemé de nombreux ports nichés au fond de criques profondes.




D’ailleurs plus nous progressons, plus les criques laissent la place à des îles. Notre première étape nous conduit ainsi à Cape Cod, presqu’île qui est coupée à sa base par le canal de Cape Cod. Ce curieux bras replié n’est plus reliée au continent que par 2 ponts, et constitue la destination préférée des Bostoniens dès les premiers beaux jours. Certes, cette affluence touristique a laissé des traces notamment dans sa partie sud, mais Cape Cod offre tout de même de magnifiques sites : adorables ports de pêche, longues plages de sable blanc, hautes dunes et marais peuplés de nombreuses espèces d’oiseaux, bordant les eaux froides de l’océan Atlantique dont les fonds riches du banc de Stellwagen nourrissent constituent une zone de reproduction pour de nombreuses races de cétacés...

Eh oui ! Les Baleines... Notre expérience de Tadoussac n’a fait que nous mettre en appétit... Car c’est pour essayer de voir une nouvelle fois ces « monstres » que nous sommes arrivés jusqu’à Eastham, où nous établissons notre « camp » au motel Captain Quarters. Une adresse charmante, dans le style vieille Angleterre, avec son ambiance retro nous rappelle que c’est à Princetown (à l’extrème nord de la presqu’île, que les pilgrims (pères pèlerins) du Mayflower ont accosté. Une bonne nuit de repos nous met en condition pour affronter les 3h en pleine mer nécessaires à notre chasse photographique...




Malgré le fait que nous avancions dans la saison touristique, nous sommes nombreux à vouloir voir les baleines... Et notre hôtesse au motel nous réserve les dernières places libres à la compagnie Dolphin Fleet (qui offre un semblant de visite guidée en français puisque nous nous voyons proposer un guide papier rédigé en français). Une bonne heure de route au milieu de la lande battue par les vents (on se croirait en Bretagne !) nous fait traverser le Cape Cod National Seashore pour arriver à Provincetown : ville à l’atmosphère très particulière, connue et fréquentée depuis plus d’un siècle par les artistes, gays excentriques et marginaux de toutes sortes. Après un déjeuner frugal dans l’un des nombreux restaurants de la Commercial Street, nous embarquons pour notre croisière...




Environ 90 minutes plus tard, nous sommes enfin arrivés dans la zone d’observation des animaux marins. Notre guide et pilote nous explique comment repérer où les baleines vont sortir... Une race particulière d’oiseau : le pétrel de Wilson vit en « communauté » avec les baleines. Il les suit depuis l’Antarctique... et « sait » avant tous l’emplacement où le monstre marin va émerger...







Et c’est un véritable festival que nous offrent plusieurs groupes de cétacés : des baleines à bosse, des rorquals, petits et grands... Certaines comme les baleines à bosse étaient en train de se nourrir et sortaient la tête de l’eau perpendiculairement à la surface pour déglutir puis s’enfonçaient doucement sous nos yeux ébahis, d’autres se contentaient de venir nager en surface avant de plonger dans les profondeurs avec un ample balancement de leur queue majestueuse (tels les rorquals dont la taille peut atteindre 27m), d’autres encore s’élancent hors de l’eau dans un saut de type « splash » pour s’amuser (en faisant une belle peur à quelques plaisanciers qui voguaient tranquillement dans leur petite embarcation. Désolé pas de photo, car elle avait oublié de prévenir pour la pose...)








C’est à regret que nous rentrons au port pour retrouver la terre ferme... et apprendre que nous avons « raté » le tremblement de terre qui a ébranlé cette zone de la côte est (même que Barack Obama faisait un golf sur Martha’s Vineyard une île juste au sud de Cape Cod et l’a ressenti...).

Nous reprenons la route vers Eastham, en prenant le chemin des écoliers, pour voir le Cape Cod Light au nord de Truro. Les assauts de la mer sont tellement violents sur cette côte qu’il a fallu, il y a quelques décennies déplacer ce phare de plusieurs « pieds » vers l’intérieur des terres, pour lui éviter une chute du haut de la falaise. C’est de cette falaise que nous pouvons encore voir une dernière le souffle puissant des quelques géants des mers qui « déambulent » au large...




De retour au motel, nous découvrirons, qu’après le tremblement de terre (heureusement sans gravité, mais inhabituel dans cette zone), c’est un cyclone (prénommé Irène) qui menace de se déplacer jusqu’à la Nouvelle-Angleterre... Dans les jours qui vont suivre, nous aurons très souvent une pensée émue pour cette presqu’île, ses habitants toujours si charmants et les bâtiments typiques que nous avons pu admirer dans cette partie de l’île (préservée des installations à l’architecture douteuse prisées des touristes, tels que les fast food, hôtels et magasins de souvenirs). C’est en remontant par la route 6A que nous aurons un aperçu de ce qu’était cette région avant l’arrivée des touristes « de masse »... une région genre « petite maison dans la prairie »...






Nous allons rapidement regagner l’agglomération de Boston le 24 au soir et trouver notre hôtel à Framingham, en banlieue ouest. Rien à raconter à ce sujet... nous sommes dans une ville typiquement « dortoir », avec ses lotissements et ses centres commerciaux reliés par un dense réseau routier...
Ah si ! Tout de même, une anecdote qui illustrera aisément la serviabilité et la polyvalence des américains. L’hôtesse à l’accueil est ravie de nous attribuer 2 chambres mitoyennes... Malheureusement, pour l’une d’entre elles, le ménage n’a pu être effectué (les porcs qui l’on occupée avant nous, l’ont libérée trop tardivement pour que la femme de ménage puisse y intervenir dans les temps), et si tôt le désastre découvert, je retourne à l’accueil.

L’hôtesse me présente ses excuses (je crains surtout qu’elle nous attribue une autre chambre plus loin...) et m’assure que la chambre sera en état d’être occupée d’ici à 1 heure... Okay, après tout il nous reste une chambre et vu sa taille, nous allons pourvoir y diner tranquillement de nos sandwich faits maison... Et savez vous qui est venu faire le ménage ??? Notre charmante hôtesse d’accueil !!! (elle y a mis le temps... mais c’était impeccable...)
Je vous laisse imaginer la même situation en France...

Jeudi 25 Août, nous partons donc pour la visite de Boston. C’est la quatrième grande ville que nous visitons en 10 jours, et pour varier les plaisirs, nous optons pour la balade en bateau (Boston est un très ancien port où ont débuté les évènements à l’origine de la guerre d’Indépendance), puis en bus à travers la ville. Et nous passons une agréable journée, à visiter Boston, correctement installé au fond d’un bus... vert pomme). Au centre-ville typiquement américain, est adossée une « vieille ville » Beacon Hill beaucoup plus « européenne » autour du Boston Common Garden.








Le second jour, nous nous concentrons sur Cambridge, sur l’autre rive de la Charles River. Cambridge, c’est Harvard... c’est le MIT (Massachussets Institute of Technology, l’université la plus prestigieuse...




Nous passons notre dernière nuit à Revere à proximité de l’aéroport Logan d’où nous devons décoller le lendemain. Et c’est une soirée à suivre les infos au sujet de Irène, pour suivre sa progression... Heureusement nous avons une bonne étoile, et nous arrivons à quitter la Nouvelle-Angleterre à temps, non sans un regret de rendre notre voiture, qui nous a accompagné pendant ce périple de plus de 10 000 miles... Ouh la ! la ! Cela commence à sentir mauvais : il ne nous reste que 8 jours à passer sur le sol américain...

Allez encore un petit effort, pour suivre nos aventures...

A bientôt

Agnès

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Posté par Famille Stella

Visite de New York City

Le 07/09/11, 21:06

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Après notre étape à Philadelphie, nous faisons une étape de 3 jours à New York (cette ville et sa renommée vaillent bien qu’on s’y arrête un peu plus longtemps que les autres). Sur la route, nous ne pouvons pas résister à l’envie de nous arrêter quelques instants à Princeton où siège la célèbre université... Evidemment nous ne pouvons pas pénétrer sur le campus, mais la vue de quelques bâtiments nous donne une petite idée...






Nous arrivons le premier jour dans l’après-midi à notre hôtel qui se situe à ½ heure environ de route du ferry qui relie Staten Island à Manhattan (New York). Il faut en effet savoir que cette région est constituée de plusieurs îles, certaines faisant parties de l’état du New Jersey, d’autres de l’état de New York (qui est à la fois un état et une ville dénommée New York City = NYC). Nous avons tellement hâte de découvrir cette ville que nous allons vers 16h prendre le ferry à St George Ferry terminal pour arriver 25 min plus tard au quartier de Lower Manhattan que nous découvrons à pied. Ce ferry, qui date de 1905, nous transporte gratuitement (ainsi que 70 000 personnes quotidiennement).




Et là, quel moment magique de prendre ce ferry et de découvrir, depuis l’eau, les buildings de Manhattan et la Statue de la liberté (comme l’ont découvert jadis, au début des années 1900, 12 millions d’immigrés venant tenter leur chance aux States!!!). Une 1ère grande émotion, me dis-je... que nous revivons comme eux... (même si nous n’avons pas la même finalité...)



Nos premiers pas sur le sol new-yorkais sont salués par une équipe de saltimbanques qui nous proposent un sympathique spectacle (tel que l’on en voit à Paris sur le parvis du Centre Georges Pompidou...), et Salva et les enfants restent subjugués, pendant que je descends dans la station de métro tout proche découvrir comment fonctionne le métro new-yorkais (mon copain routard m’a déjà briffée, mais j’aime bien voir par moi-même, il puis il conseille de se procurer une carte avant de commencer à vouloir se perdre...).

Hélas, plus de carte disponible à ce guichet... Nous commencerons donc la visite à pied... Et de toute façon, ici arrive la célèbre rue de Broadway. Nous allons commencer ainsi...




Rapidement nous marchons au milieu des gratte-ciel dont il est difficile de vous faire apprécier la hauteur par écrit... Et en nous promenant ainsi sur Broadway... nous découvrons Trinity Church, une église... au milieu des gratte-ciels, entourée d’un petit cimetière... et qui fait face à ... Wall Street... le centre financier du monde... En fait rien de bien exceptionnel vu de l’extérieur. Le bâtiment du New York Stock Exchange est fermé au public et bien gardé...






En poursuivant notre chemin sur Broadway nous découvrons des grues encore plus hautes... En examinant le plan, il s’agit de l’ancien Ground Zero (qu’il ne faut plus appeler ainsi, car le projet de reconstruction après la catastrophe du 11 septembre 2001 est largement entamé...) Certains bâtiments ont déjà été reconstruits et à la place des 2 tours jumelles est en train d’être construite la Freedom Tower, rebaptisée 1WTC, dont la première pierre a été posée le 4 Juillet 2004. Le projet a connu de nombreuses modifications et la tour finale mesurera 1776 pieds (comme l’année de l’indépendance des U.S.A) soit 541m. 3 autres tours verront le jour et des parapets en bronze seront marqués des noms des 2980 victimes ; un grand jardin entourant deux grands bassins vides symboliseront l’empreinte des deux tours. Bien sûr, le mémorial-musée établi à l’instigation principalement des familles de victimes sera déplacé sur les lieux mêmes de la tragédie. Nous suivons une partie des palissades entourant le chantier, agrémentées de photos du projet, et découvrons la plaque commémorative en bronze sur l’ancienne caserne des pompiers qui a payé un très lourd tribu ce 11/09...






Le cœur gros (quelles que soient nos idées vis-à-vis du gouvernement américain de l’époque, nous ne pouvons pas rester insensibles devant une telle tragédie), nous poursuivons notre chemin et reprenons Broadway pour admire la façade du Equitable Building (en forme de H). ce bâtiment fit scandale peu après sa construction, car... il faisait trop d’ombre aux autres rues. C’est d’ailleurs après sa construction qu’une loi fût adoptée qui réglementerait désormais la taille et la forme des buildings pour faciliter la ventilation et l’éclairage des rues !!!




Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Ann street que nous empruntons vers William street, pour revenir vers la gare de Staten Island Ferry, car le temps passe et nous ne voulons pas arriver trop tard à notre hôtel... Dommage nous ratons de peu St Paul’s et le City Hall... mais les petits pieds n’en peuvent plus... Et il y aura encore beaucoup à faire demain... alors autant épargner les forces...

Le deuxième jour est bien sûr consacré à celle que nous avons découvert depuis le ferry... la Statue de la Liberté... Nous ne sacrifierons pas à la destinée de tous les touristes et après avoir posé le pied à Manhattan, nous prenons à Clinton Castle (ancienne forteresse, premier site d’accueil des immigrants avant l’ouverture d’Ellis Island) des billets pour un autre ferry qui nous conduira sur Liberty Island... Fouille sécuritaire de rigueur, multitude de touristes... mais bon on ne peut pas y échapper, et il faut avouer que cela a quelque chose de magique...




Un petit tour dans le parc une fois débarqués sous un soleil de plomb... Nous ne pourrons faire la visite intérieure. Pour des raisons de sécurité, les billets sont vendus à l’avance et soumis à un contrôle strict... et comme nous ne faisons rien à l’avance (ou très peu, nous n’avons pas les-dits billets adéquats...)...






Qu’à cela ne tienne... la visite sur l’île est des plus agréable, et j’attends beaucoup plus de la suite... Nous reprenons dons un bateau pour nous diriger vers Ellis Island. Vous n’avez jamais entendu parler de cette île ? Moi non plus avant de lire mon Routard... Mais quand je découvre que c’est ici qu’ont accosté des milliers de candidats à l’émigration au début du siècle... (plus de 12 millions entre 1892 et 1924). Quelle expérience humaine !!! Plus de 100 millions d’américains (40%) ont un parent qui serait passé par ici... Et la visite est passionnante, depuis la salle des bagages, l’escalier vers la salle d’enregistrement (les compétences ou difficultés avec lesquelles les futurs candidats à l’immigration montaient cet escalier étaient examinées de près...), les salles d’examen médical voir le petit hôpital où l’on pouvait être mis en observation, la salle du jugement (où était décidé le sort du candidat). Le nombre était tel qu’il fallait prendre les décisions rapidement... les autorités ne sélectionnaient que les personnes aptes au travail (et à un travail plutôt pénible). Déjà dans le bateau, le capitaine avait fait un tri, et interrogé les navigants sur leur destinée... L’immigration sélective était de mise...
Nous découvrons les nombreux témoignages, les reliques... Une visite vraiment intéressante...








Nous reprenons le bateau pour revenir sur la terre ferme et Manhattan, et nous tentons le tout pour ke tout en décidant de prendre le métro. Salva s’est fixé comme objectif la soirée à Times Square... Alors pas le choix il faut y aller en métro... Finalement rien de dramatique... Nous achetons une carte à une préposée charmante, qui nous permet de voyager les 4 grands (les petits ne payent pas et doivent passer sous le tourniquet!)...

Nous descendons à 34th street pour passer au General Post Office acheter des timbres (pour les quelques chanceux qui recevront une carte postale postée des U.S.A...), et marchons dans la 33th street derrière Madison Square Garden jusqu’à l’Empire State building. Il y a toutefois trop de monde pour que nous fassions la queue pour monter là-haut... Nous essayerons le Rockfeller demain...




Encore une fois, il est difficile de décrire par des mots ce que nous pouvons ressentir devant une telle immensité... Nous montons sur la célèbre 5th Avenue (l’équivalent de nos Champs-Elysées en ce qui concerne les boutiques...) pour bifurquer à la 42th street vers Times Square... Et plus nous avançons, plus la nuit disparait, laissant place à une multitude de néons, d’écrans géants (le mot n’est pas vain...)... tout en avançant dans une foule compacte (effet samedi soir ?) déambulant au milieu des marchands de hot-dog, de mini baraques à frites chinoises ou hamburgers... de vendeurs ambulants... Une frénésie sympathique, bon-enfant... des centaines, peut-être des milliers de badauds rassemblés dans une même quête... inconnue... Car nul ne sait vraiment ce qui rassemble ici tous ces gens... Depuis le printemps 2009 ce gigantesque carrefour entre Broadway et de la 42th à la 47th street est devenu piéton... (365 000 piétons traverseraient ce carrefour par jour !!!). Une nécessité sécuritaire, mais également une volonté politique de « ville verte» du maire actuel Michael Bloomberg...






L’ambiance est sympathique, il fait chaud, il fait faim et nous allons finalement pique-niquer ici, sur des gradins illuminés (qu’est ce qui ne l’est pas ?) au milieu d’une foule qui fait de même, observe, attend, discute... C’est vraiment difficile avec des mots (je ne suis pas assez érudite...)... Pour moi cela ne représentait rien Times Square... un nom dans les romans new yorkais... mais il s’y passe réellement quelque chose... Le mieux, c’est d’y venir, car je ne sais comment vous l’expliquer...




Mais voilà, tout a une fin, et il nous faut regagner une station de métro, la gare du ferry de Staten Island où nous attendrons le ferry en compagnie de nombreux autres familles noctambules (les rotations sont moins importantes la nuit pour ce ferry qui fonctionne 24h/24, mais bonne fréquentation, aucun sentiment d’insécurité en ce début de nuit)... et le retour à l’hôtel épuisés, mais heureux...

Evidemment ce 3ème jour, après une courte nuit, il est difficile de motiver les troupes pour repartir en visite... En milieu de journée, (ma matinée est consacrée à la lessive dans un lavomatic tout proche... il faut bien passer de temps en temps aux taches purement ménagères), j’arrive tout de même à motiver ma petite troupe en promettant une belle visite en haut du Rockfeller Building aperçu la veille... Donc voiture jusqu’à St Georges, ferry jusqu’à Staten Island Gare, (ouh la la, le temps se dégrade...), métro jusqu’ 49th street... où nous sommes accueillis par une pluie diluvienne... Quelques mètres sous cette averse nous conduisent jusqu’à la devanture d’une pizzeria Bella Napoli, qui nous fait des yeux doux... Après avoir détaillé les tarifs de la carte, nous décidons d’y faire une pause salutaire pour nos estomacs.

Remarquez nous avons la chance de tomber sur une « vraie pizzeria » tenue par de « vrais » italiens à en croire Salva qui ne s’y trompe rarement en matière de vrai ou faux accent... Et c’est vrai que nous dégustons de très bonnes pizzas... C’est un régal après ces semaines de fast-food et simili repas équilibrés (il est difficile de trouver des légumes : très peu de conserves, du surgelé, ou alors il faut aller au marché fermier...)

Malheureusement pour nous, après ces agapes, le temps ne s’est pas arrangé, et il pleut toujours aussi fort... Nous décidons donc à regret de regagner nos pénates... en perdant notre dernière chance de voir New-York s’illuminer sous nos yeux depuis la plate-forme du Rockfeller Center. Encore une visite que nous devrons faire lors d’un prochain voyage...




Ne voulant pas rester sur une déception, nous décidons finalement de revenir à New-York City ce lundi matin et dernier jour dans la région. (notre hôtel est réservé pour ce soir à Cape Code...). Malgré mes réticences, Salva parvient à me convaincre d’aller en voiture à New-York City... Ce qu’il avu de la circulation les jours précédents l’a rassuré... pour lui ce n’est pas pire qu’ailleurs et notamment pas pire que le rond-point des Champs-Elysées ou de l’arc de triomphe un vendredi à 18h... Evidemment, moi qui lis la carte et doit donner les bonnes directions en heure et en temps... je ne suis pas aussi confiante... mais bon ! au pire, si vraiment je ne m’en sors pas, on mettra Mme GPS en route... (j’ai de nouvelles dénominations pour elle... mais la correction m’interdisent de vous en dire plus ici... Ce ne pourra se faire que de vive voix et sans témoin...)...

Donc direction Staten Island que nous traversons, puis Brooklyn (eh oui ! nous sommes passés à Brooklyn) que nous gagnons par le Verrazano Narrows Bridge. Après quelques kilomètres, nous abordons le Brooklyn Bridge (que j’avais osé espérer leur faire découvrir à pied la nuit tombante...)... Le seul pont de pierre de New-York... vu et revu dans de nombreux films... dont Spiderman dont mes ados sont fans et dont ils me feront découvrir la trilogie progressivement...)






Et nous voici à New-York City... Le gros avantage, c’est l’organisation des rues... très géomètrique... Du coup si vous en ratez une, vous prenez la suivante, ou 3 fois à droite ou à gauche et c’est bon... Bref nous arrivons assez facilement en bordure de Central Parc, et nous arriverons même à nous stationner en bordure, à proximité de l’American Museum of Natural History... non sans avoir vérifié à deux les règles de stationnement (depuis notre P.V de Washington, nous sommes méfiants...). Mais finalement Central Park n’est rien de plus en ce lundi midi, qu’un brin de verdure dont les allées sont envahies par les joggers et le poussettes... bref rien de bien mirobolant... Un hot-dog sur le pouce, un pipi dans les toilettes du Museum, et nous voici repartis... Car la promesse des beautés naturelles de Cape Code nous attirent plus que ce semblant de parc sillonné d’allées bétonnées, de rues et de tunnels...






Tout a une fin et il nous faut bien quitter New-York City... même si je reste sur ma faim de merveilleuses découvertes... New-York ne se visite pas en 3 jours...

Il nous faudra y revenir...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Voyage entre Washington et Philadelphie :

Le 31/08/11, 14:29

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Le voyage entre Washington et Philadelphie fût assez rapide car ces deux villes ne sont distantes que de moins de 200 kms. Nous quittons donc le District of Columbia pour entrer dans le Maryland et traverser Baltimore qui en est la ville la plus importante, alors que c’est Annapolis qui est la capitale de cet état. Baltimore (du nom de Lord Baltimore, seul catholique dans l’univers protestant des colonies anglaises) ressemble à toutes les villes américaines: des autoroutes, un centre-ville (down-town) avec des buildings, des secteurs résidentiels et des zones industrielles. Vous me direz que cela ne change pas beaucoup de la France... Ce qui peut surprendre ici c’est que tout est relativement mélangé et que l’on passe sans cesse de l’un à l’autre. Tout est relié par un réseau routier très développé (bordé d’un nombre incroyable de zones commerciales associant fast-food et motels, mais peu de magasin d’alimentation en proportion...), avec des limitations de vitesse qui sont relativement bien respectées, des feux synchronisés, des passages piétons en pont ou sous-terrain. De toute façon personne ne s’aviserait de refuser la priorité à un piéton... Parfois même quand nous voulons tourner à gauche (on passe devant et non derrière notre vis-à-vis, c’est tout de même plus pratique) et que nous attendons notre tour, l’automobiliste en face ralentit et nous fait signe de passer !!! Tout ceci est absolument impensable en France... Ainsi que les grands ponts routiers urbains à fort trafic qui possèdent souvent 2 tabliers, chacun étant affecté à la circulation dans un sens. Plus de fluidité et moins de risque d’accident... Résultat : même à un horaire « de pointe », la circulation se passe bien... Pourquoi n’avons-nous pas cela en France ? Je commence à croire que la politique de la route en France n’est pas de faciliter et fluidifier la circulation pour la rendre plus sécuritaire, mais bien de l’entraver pour inciter la population à choisir un autre mode de transport... ?




Philadelphie, bien que la ville la plus importante de la Pennsylvanie n’en est pas non plus la capitale. C’est Harrisburg, en position plus centrale pour ce très grand état, qui assume cette fonction. Et pourtant, Philly, comme la surnomme les Américains, se targue d’être le berceau de la démocratie américaine. Cette ancienne colonie de 120 000 km² fut donnée par Charles II d’Angleterre à William Penn, en remboursement de dettes considérables dues à son père. Pour la petite histoire le nom de la Pennsylvanie vient de cet héritage... Le premier nom prévu était Nouvelles-Galles du fait du paysage, mais le Ministre des Colonies de l’époque, d’origine galloise, refusa d’associer le pays de Galles à une région peuplée de Quakers (considérés comme appartenant à une secte à l’époque)... Et la forêt de Penn devint la Penn’s Sylvania... William Penn, chef de file des quakers anglais persécutés par la religion anglicane officielle, voit dans cette région une sorte de Terre Promise, et va pouvoir y installer un gouvernement avant-gardiste, basé sur la liberté de conscience, pacifisme, souveraineté du peuple, non-violence et tolérance qui sont les doctrines des quakers. William Penn va également appliquer ces règles avec les Indiens et signer en 1701 un traité d’amitié reposant sur la confiance mutuelle et l’égalité entre indiens et européens. La légitime défense est proscrite à cause du cycle de représailles que cela suppose... Du jamais vu ailleurs dans le territoire nord-américain (ni même en Europe, je suppose...).

La Pennsylvanie se fonde donc comme un état non-conformiste, sans armée ni forteresse (et sans crime de sang pendant 75 ans...) dont Philadelphie est la « Cité de l’amour fraternel ». Cette «Holy Experiment = Expérience sacrée», basée sur l’égalité et les droits de l’Homme déclinera malheureusement progressivement après la mort de William Penn à l’âge de 72 ans. Mais au fait,... vous connaissez forcement Willian Penn... Sa tête orne tous les paquets de flocons d’avoine de la célèbre marque Quaker Oats... (qui d’ailleurs ne fait pas que des flocons d’avoine, comme nous voyons ici en faisant les courses...).




Preuve du changement d’ère par rapport à William Penn: les péages. Ici, tous les ponts sont à péage... Et nous n’y échappons pas pour aller jusqu’à notre hôtel situé en Maryland de l’autre côté de la Delaware River. Par contre le lendemain matin, quand nous partons pour notre journée de découverte de la ville et de visites, nous réalisons que l’on ne paye que dans un seul sens... C’est déjà cela ! Malgré le fait que Philly regorge elle aussi de musées importants et bien « côtés », nous décidons de ne visiter que le Philadelphia Museum of Art. Non pas parce qu’il présente une exposition temporaire consacrée à Rembrandt, mais parce qu’il faut varier, et que nous n’avons pas souvent l’occasion de conduire nos enfants dans un tel musée (le Louvre mis à part). Ce musée est immense et pour éviter de les décourager, nous sélectionnons l’art européen de 1500 jusqu’à l’art contemporain, en insistant sur l’impressionnisme. Pas de guide en français malheureusement, et nous essayons de notre mieux, Salva et moi, de leur montrer l’évolution de la peinture... même si nos connaissances sont relativement limitées dans ce domaine... (désolée, pas de photos des œuvres bien évidemment...)






Cette visite nous a bien sur mis en appétit... et nous décidons de trouver un petit restaurant dont mon ami routard m’a vanté les mérites... Philadelphie est une ville assez facile pour circuler et présente de nombreux bâtiments sympathiques, telle cette basilique Saint Pierre et Saint Paul qui fait face au Museum of Art sue la Benjamin Franklin Parkway surnommée «Parkway’s Cultural Corridor». Au fait ... ne faîtes pas la même erreur que moi au début : parkway ne signifie pas du tout parking ou voie de parking... NON, ce serait trop simple... Cela désigne une grande avenue à plusieurs voies...






La ville de Philadelphie, tout comme la Pennsylvanie voue un intérêt tout particulier à la France et cela depuis toute son histoire. Rêve et refuge : double attirance, en premier lieu parce que cette ville fut très longtemps (avant New York) la vraie porte d’entrée des Etats-Unis. Et c’est donc ici que les voyageurs de la Vieille Europe encaissent le choc avec le Nouveau Monde. Philadelphie voit ainsi passer une ribambelle de voyageurs tels Chateaubriand, Tocqueville, Joseph Bonaparte (frère de Napoléon), Talleyrand, et même le futur roi Louis-Philippe qui passa ici la première année de son exil. Autres noms célèbres : Stephen Girard (eh oui Bruno! De petit capitaine, il est devenu le plus grand armateur de tous les temps selon le Routard...), Michael Bouvier (arrière-arrière-grand-père de Jacqueline Bouvier-Kennedy... la célèbre Jackie... qui devint First Lady), et Antoine Benezet (son nom ne nous dit rien en France, mais il a même une rue ici... pionnier de l’égalité raciale, il s’insurgea contre l’esclavage, fonda l’African School et ce sont ses écrits qui influencèrent Thomas Clarkson à l’origine du vote de l’abolition de la traite des noirs par le Parlement britannique en 1807). Nous sommes toutefois un peu plus surpris de découvrir une statue de notre Jeanne ou beau milieu de cette avenue qui concentre un maximum de musée (dont un important dédié à Rodin)...




Sans doute les américains ont toujours apprécié l’esprit frondeur et révolutionnaire français. Et puis une femme qui «boute les anglois hors de France», cela ne peut que leur rappeler des bonnes choses...

Je découvre d’ailleurs (toujours grâce à mon copain routard...) que la constitution américaine est inspirée de la Constitution Corse de 1755 écrite par Pasquale Paoli (basée sur la séparation des pouvoirs et le suffrage universel). C’est cet écrit qui inspira les rédacteurs autour de Thomas Jefferson et de nombreuses villes américaines portent le nom de Paoli ou Corsica en souvenir...

Nous découvrons enfin, au bout d’une petite rue comme il est difficile de s’en imaginer une au milieu d’un Down Town américain, le fruit de nos recherches, à savoir le restaurant chez Yonny’s. Cela surprend même un peu au début, et Salva a quelques hésitations...






Mais l’accueil est très chaleureux malgré l’heure tardive (20 min avant l’heure prévue de la fermeture...), le décor très agréable, et surtout la nourriture délicieuse... Réellement une bonne adresse...




La panse bien remplie, nous reprenons notre promenade en voiture à travers les rues de Philadelphie et trouvons le Independance Hall, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est dans le bâtiment de brique rouge construit vers 1750 que furent adoptées la Déclaration d’Indépendance en 1776 et la Constitution Américaine en 1787... Vous comprendrez aisément que pour les Américains, dont le patriotisme atteint un niveau insoupçonnable en France, c’est un haut lieu de pèlerinage... Autour, dans le Independance national City Park, nous pourrions voir également le Old City Hall, le Congress Hall (du temps où Philadelphie était capitale et quand il n’y avait que 13 états... de 1790 à 1800). Autre symbole important pour les Américains : le Liberty Bell Center qui abrite la célèbre cloche qui a sonné la première fois à l’occasion de la Déclaration d’Indépendance, puis pour rameuter les citoyens pour les évènements majeurs...



Le nouveau City Hall est lui d’un tout autre genre que les anciens bâtiments de brique rouge... Il faut dire que Philadelphie est devenue une riche ville très commerçante... Encore un clin d’œil à la France avec cette façade de style néo-renaissance française...




Une dernière chose très particulière à Philadelphie, c’est l’art sur les murs... The Mural Arts Program... ce programme qui a débuté en 1984 sous la forme d’une lutte antigraffitis, est devenu un projet artistique constructif, dépassant le simple projet municipal, luttant contre l’exclusion sociale, en embellissant les quartiers et prenant part à la vie de la communauté, qui s’exporte dans le monde... (les villes de Bagnolet, Bondy ou Villiers le Bel en région parisienne profitent déjà de cette expérience réussie...)






Un dernier petit clin d’œil à la France... Celle-là, nous ne pouvions pas ne pas vous la montrer... Quand je vous dis que Philadelphie est la plus française des villes américaines (pour celles que nous avons vues en tous cas...)




Bises à tous et à bientôt... Sous le soleil de la Floride, je vais essayer de ratrapper à nouveau mon retard, avant notre retour sur le sol français... Après, je crains de ne plus avoir le cœur de m’y remettre...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Visite de Washington

Le 25/08/11, 16:50

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C’est donc de bonne heure (et de bonne humeur) que nous partons de notre hôtel pour rejoindre la station de métro de Fairfax en banlieue ouest de Washington. Nous trouvons facilement une place de parking et nous attelons à la difficile tâche d’acheter des billets. En Amérique du Nord, c’est toujours une carte qu’il faut prendre, et «charger» avec le nombre de voyages, ou la valeur que l’on souhaite... Mais les tarifs ne sont pas affichés clairement, et ici, il n’y a pas de guichet... Uniquement des distributeurs... En plus, le tarif varie avec les horaires... Ben oui ! Comme ils travaillent tous dans l’administration (ou presque tous), ils doivent tous embaucher à la même heure ! Avec l’aide d’un préposé, nous obtenons nos 6 cartes, et nous nous engouffrons dans la station. Engouffrons est bien le mot... Pas de chichi avec la déco... Il s’agit d’un tunnel «brut de décoffrage», peu animé à cet horaire de la matinée (environ 10h), un peu sinistre...




Nous commençons notre visite par l’U.S Capitole... Parce que c’est le bâtiment qui nous intrigue le plus (la moitié de la tribu Stella a lu Dan Brown...) et notre guide préféré du Routard nous a prévenu que l’on ne pouvait pas toujours obtenir des tickets (selon les sessions en cours et la fréquentation en touristes...).




Mais nous sommes chanceux (ce n’est pas toujours le cas) et allons tous pouvoir découvrir les merveilles cachées sous le célèbre dôme... En deux groupes, car les contrôles de sécurité sont draconiens... Nous ne pouvons pas entrer avec nos sacs contenant le pique-nique, et il n’y a pas de casier... Ce n’est pas grave... le groupe restant profitera de la Bibliothèque du Congrès juste en face dans la rue. Ce bâtiment Jefferson présente la première Bible réalisée par Gutenberg en 1455, ainsi que le brouillon de la déclaration d’indépendance des Etats Unis, écrit par Thomas Jefferson et corrigé par Benjamin Franklin... Parmi les 80 millions d’ouvrages en 450 langues que compte cette bibliothèque, la plus grande des U.S.A... Nous découvrons également une pièce nous présentant la bibliothèque reconstituée de Mr Jefferson, grand érudit, qui possédait des ouvrages dans les langues européennes et dans des domaines très variés allant de la littérature à la politique et à la philosophie, et des sciences et techniques au jardinage... Tout cela dans des locaux somptueusement décorés... Nous découvrons même des français... parmi les célébrités reconnues dans le monde de la littérature... Et pas des moindres...








Mais revenons au Capitole : une fois les contrôles passés, nous accédons au hall d’accueil du Visitor center (qui nous donne un petit aperçu de ce que nous allons découvrir par la suite... Et nous avons la chance d’arriver pile au bon moment et de nous voir proposer des billets pour la visite guidée... que nous débutons par un film documentaire, en anglais, mais sous-titré, qui nous retrace l’histoire du Capitole. Simple et pratique pour savoir de quoi il s’agit, en effet... Nous nous voyons ensuite remettre par notre guide des écouteurs (pas de traduction possible puisqu’il s’agit d’entendre ce que nous explique notre guide sans qu’il n’ait à forcer la voix, ni qu’il dérange les autres visites en cours...). Le groupe des filles, nous avons la chance de «tomber» sur un monsieur d’un certain âge, passionné par ce qu’il présente, et qui agrémente son commentaire de nombreuses anecdotes, tout en nous faisant participer. Il a ainsi voulu savoir d’où étaient originaires les différentes personnes du groupe... s’est exclamé à l’annonce de la France... mais a été déçu que je ne puisse lui dire le nombre de députés en France ! Ben oui, je suis dans le créneau où l’instruction civique a été supprimée...




Mathilde s’est occupée à photographier toutes les statues des «congressmen», chaque état fournissant au Capitole 2 statues de ces membres les plus célèbres... et pas une de plus... Quand l’état veut en mettre une nouvelle pour «coller» à l’actualité récente, il doit en retirer une des 2 autres... Certaines sont assez étonnantes... Comme vous pouvez le voir sur ces photos...




Le must, c’est quand même de se trouver sous la célèbre coupole... juste en dessous de la statue miss freedom (et la statue de la liberté, même si le traduction signifie sensiblement la même chose). Mais celle-ci, on ne leur a pas offerte... Ils l’on réalisée eux-mêmes... Tout un symbole encore...




En sortant du Capitole, nous nous dirigeons à pied vers le Potomac en nous promenant sous les arbres (à l’ombre car la journée est très très chaude encore ce jour là...) ; Nous arpentons donc The Mall, en passant devant certains bâtiments tels que l’Arboretum, le musée Africain, pour arriver jusqu’au Musée de l’Air et de l’Espace... Vous devinez aisément pourquoi...




La plupart de ces musées font partie du Smithsonian, une institution crée à l’initiative d’un riche philanthrope, homme de sciences anglais James Smithson qui a légué des fonds en 1846, « pour l’expansion et la diffusion du savoir ». Il s’agit donc de 19 musées et galeries avec un parc zoologique national ; le plus grand complexe de musées au monde. Ceci a pour nous, aujourd’hui, le principal avantage que les visites soient gratuites. Evidemment nous avons dû faire des choix quant aux musées dignes de notre passage, et quant aux expositions que chacun abrite... Sinon nous aurions pu y passer largement la semaine... Alexandre a étudié le plan de celui dont nous parlons : The Air and Space National Museum et il nous pilote (c’est le cas de le dire...) à travers les différentes sections et les modèles d’avion devant lesquels il nous fait un rapide commentaire. En effet, il n’y a pas de guide ou de livret en français... (uniquement pour la présentation de l’institution Smithsonian)




Nous découvrons donc des modèles réduits, mais surtout des modèles grandeur nature anciens ou plus récents...




Des avions civils, mais aussi des modèles de guerre...




Et des modèles plus rares pour nous puisqu’ils sont de la Nasa, ou bien carrément futuristes...




Nous changeons de registre, après avoir traversé le Mall en poursuivant notre après-midi dans le Musée d’Histoire Naturelle. Nos enfants sont tous fans de celui de Paris qu’ils visitent régulièrement... Ils sont très curieux de voir ce que les Américains vont pouvoir nous montrer de différent... La grande différence réside dans l’organisation et la présentation... Le hall d’entrée d’abord...




Les animaux sont mis en scène, répartis selon les espèces et les habitats. Il est vrai que la visite est très agréable, presque ludique...






Evidemment nous n’échappons pas à la section dinosaures... Mais le mammouth mérite effectivement quelque attention...




Le clou final, évidemment, c’est pour la baleine. Vous savez déjà que toute la famille est émerveillée à la vue de ce mammifère... Mais nous donne encore plus envie d’aller les (re)voir « pour de vrai »...




Comme il commence à faire « faim » et que nous essayons de varier entre sandwichs faits nous-mêmes et cuisine américaine (donc fast-food, pour tenir notre budget et notre planning...) nous nous dirigeons vers une adresse que m’a fournie mon copain Routard... Elle a l’avantage d’allier le budget avec le panorama (même si l’équilibre alimentaire serait à revoir...). Certains investisseurs ont eu la bonne idée (pour une fois, il faut le souligner...) d’installer au rez de chaussée de la «vieille Poste» un ensemble de restauration avec quelques échoppes de souvenirs... très touristes c’est vrai mais attendez la suite... En restaurant ces anciens bâtiments désaffectés et promis à la destruction. Ce qui a permis de garder fonctionnelle la vieille tour qui permet d’observer tout Washington depuis le 12° étage... C’est The Old Post Office Pavilion.






Ce bâtiment construit en 1892 abritera les bureaux de la poste de Washington D.C, ainsi que le musée des «dead letters» jusqu’en 1934, puis d’autres services administratifs gouvernementaux (et même une section «training operations» du F.B.I...) jusqu’en 1978, date à laquelle le U.S Congress autorisa sa démolition... Heureusement certains membres influents du monde des Arts, telle Nancy Hanks, s’indignèrent et avec l’aide de la population sauva la vieille Poste de la destruction... La bâtiment fut même inscrit au Registre des Places Historiques... En 1983, on offrit même à la vieille dame une très belle série de cloches (cadeau des anglais, réplique de celles qui sonnent à l’Abbaye de Westminster).






Evidemment une journée ne nous a pas suffit... Et nous décidons donc d’un deuxième tour gratuit... Enfin pas tout à fait cette fois-ci, car nous nous sommes risqués à venir en voiture... Nous avions eu l’impression que nous pourrions trouver de la place assez facilement auprès du Mall... Et effectivement, nous trouvons assez facilement une place lassée libre par un automobiliste (pas facile de s’y retrouver dans les places autorisées, payantes ou non, surtout pas devant une bouche d’incendie...). Celle-ci est payante... et uniquement pour 2 heures... Et bien qu’à cela ne tienne nous reviendrons mettre des sous dans le parcmètre dans 2 heures... Ce n’est pas à d’anciens parisiens que vous allez apprendre cela... Et nous dirigeons nos pas vers le Musée d’Histoire Américaine, dont le Routard nous a dit le plus grand bien (voire même incontournable à la deuxième lecture...). Une fois encore nous sommes ravis de ces précieux conseils... Bien sûr tout n’est pas à notre portée, puisqu’écrit exclusivement en anglais... Mais bon certaines vitrines n’ont pas besoin de commentaires... Telles celles nous présentant les tenues des First Ladies pour le premier bal (sorte d’intronisation sans couronne...). Voici celle de Michelle (Obama, bien sûr...)




Ici encore, on peut admirer les qualités de présentation et de mise en place des objets, telle cette reproduction de la circulation...




Et bien sûr, Salva va éprouver quelques difficultés à quitter la Route 66... De Chicago à Los Angelès... Il vous en a déjà parlé... Son seul regret au sujet de notre voyage cette année (car il y en aura d’autres, nous l’espérons bien...)




Pour ma part, je “flashe” plutôt sur les premiers albums de scrapbooking des années 60 !




Les enfants n’en reviennent pas devant les anciennes poupées “Barbie” et G.I Joe, ou bien un robot sorti tout droit de Star Wars (dont Antoine est devenu un grand fan dernièrement).






Nous allons ensuite consacrer une heure à une sujet beaucoup moins ludique, mais au combien intéressant... en visitant le U.S Holocaust Melorial Museum. Deux expositions sont proposées de façon continue, en plus d’expositions temporaires. Question de temps, nous ne pourrons pas approfondir toutes images, toutes les vidéos et les présentations particulièrement soignées. Certaines sont évocatrices à la limite du supportable... Bien sûr pas de photo à vous présenter à part cette citation qui mérite grande réflexion...




Il est difficile d’enchainer après un sujet aussi grave, et nos mésaventures à suivre sont bien piètres à côté de cela...

En arrivant à la voiture, après notre deuxième série de 2 heures payées... Nous avons la surprise de découvrir un magnifique petit papillon rose sous l’essuie-glace (il y a des choses qui ne changent pas en traversant l’océan atlantique...). Et nous supposons que les « pervenches » ici sont plus rusées que nous... et surtout sacrément bien équipées... Elles « scannent » toutes les plaques d’immatriculation à chaque fois qu’elles passent, même celles qui (comme nous) ont mis de l’argent dans le parcmètre... Cela leur permet, au deuxième tour de démasquer les petits malins qui sont revenus mettre de l’argent... mais n’ont pas déplacé le véhicule... Résultat : 25 dollars d’amende...

Bons avec ce que nous avons gagné sur les entrées des musées, nous n’allons pas pleurer non plus... mais cela fait quand même un peu mal au cœur... Heureusement qu’elle n’avait pas demandé l’enlèvement... Ils sont très rapides pour cela parait-il...

Allez nous reprenons la route, et décidons de faire un petit détour par U Street, berceau du jazz à Washington et qui a quand même vu naître Duke Ellington! Des années 1920 aux années 1960, cette rue a même gagné le surnom de Black Broadway...




Pour finir un petit tour par la gare centrale (Union Station). Magnifique bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur... Par contre interdit de pénétrer vers les voies sans billet valable... Nous nous sommes fait «virer»... Nous n’avons pas parlé de toutes les fouilles à l’entrée des bâtiments nationaux... Mais bon...




Et puis à Washington, il y a quand même une église qu’il faut voir : The Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception. La 8° au monde selon notre guide préféré, adossée au campus de l’université catholique, ce qui en fait le plus grand ensemble catholique d’Amérique. Sa construction répond au développement de la religion catholique, principalement liée à la communauté hispanique. Nous remarquerons à plusieurs reprises au cours de notre voyage, le grand nombre d’hispanophones. D’ailleurs, nombreux documents sont traduits en cette langue.






Et voilà, je sais que c’est un peu long... Mais je vous assure que je vous l’ai fait le plus court possible... Washington est une ville formidable, capitale que les Américains ont réussi à se construire en partant de rien... en comparaison de nos vieilles capitales européennes, mais qui n’a pas à rougir de la comparaison... Vous ai-je dit que le plan d’urbanisation est l’œuvre d’un français? ... Mr L’Enfant... qui possède d’ailleurs sa station de métro...
Ah oui ! Je crois que je ne vous ai jamais donné la réponse pour le « State » de Chicago... l’Illinois... pour ceux qui n’auraient pas eu le courage de chercher la réponse dans un atlas...

Bises à tous, le programme à suivre est riche : Philadelphie, New York, Boston... Vous allez avoir du pain sur la planche...

Bon courage à tous
Agnès

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Posté par Famille Stella

Nouvelle des STELLA après le tremblement de terre...

Le 24/08/11, 5:37

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Un court message pour (vous rassurer surtout) et vous dire qu'il y a eu hier un tremblement de terre sur la Côte Est des Etats-Unis.

Nous avons reçu plusieurs messages de la famille, des amis et de collègues s'inquiétant pour nous; Nous allons bien, donc pas d'inquiétude à avoir!!!

Bizzz à tous:)

Salva

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Posté par Famille Stella

De Boone à Washington D.C :

Le 23/08/11, 16:30

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Il faut bien se résigner à quitter le petit cocon de la maison Rupp à Boone, même si nous y avons passé des jours très heureux... Antoine et Maud ont passé des heures sur le piano et peuvent vous jouer « Au clair de la lune », « Sur le pont d’Avignon » et « Vive le vent » à 1 ou 2 mains, sur toutes les octaves et parfois en canon... Nous avons même imposé des limites horaires par égard pour les voisins... D’ailleurs, nous avons décidé de ne partir que le 15 Août au matin, et faire la route jusqu’à Washington d’une seule traite, pour profiter une dernière journée de la maison, dont il fallait que je fasse le ménage (avec des tapis et de la moquette partout...). Et pas question qu’il reste un grain de poussière... Mais je suis organisée... Ceux qui me connaissent le savent... Premièrement j’avais limité le champ d’action des Stella’s à quelques pièces... et chaussons pour tout le monde dès la porte du garage passée... Ah oui! Parce que l’on gare la voiture dans le garage s’il vous plait... Cela limite les dégâts...

Et puis j’ai fait amie amie avec Tyson! Le fort et musclé Tyson... De quoi faire pâlir Salva... D’ailleurs quand je commence avec Tyson... je n’arrive plus à le lâcher... C’est tellement agréable... un aspirateur efficace !!! Et oui ! Tyson c’est ainsi que j’ai baptisé l’aspirateur Dyson (marque anglaise peu distribuée en France), muni d’un rouleau brosse aspirant... Un plaisir de voir les miettes disparaitre dès le premier passage... Parce que je ne vous l’ai peut-être pas précisé, mais quand je dis qu’il y a des tapis partout... c’est vraiment partout, puisqu’il y en a même dans la cuisine... sous la table à manger... au milieu de l’espace où l’on cuisine! (là où raisonnablement l’on ne trouve que du carrelage...). Remarquez cela présente l’intérêt de ne pas voir les projections de graisses quand il y en a...




Autre anecdote (mais qui nous a contrarié sur le coup !)... Nous avons donc décidé de rester jusqu’au 15 au matin (comme il avait été précisé initialement dans notre contrat avec Dick et Mary). Mais quand nous les avons rencontrés à l’arrivée le 3 Août, nous avions évoqué la possibilité de partir peut-être dès le samedi 13 ou dimanche 14. Nous n’osions pas leur dire que cela dépendait de ce que nous trouverions à faire pour occuper la famille Stella... Nous avions invoqué la suite de notre voyage... Eux nous ont dit de ne pas nous en faire... Ils ne rentreraient que le lundi 15 dans la journée, car ils devaient déposer leur fils à l’aéroport de Washington le dimanche 14 puis passer chez des neveux qu’ils ne voyaient que rarement avant de rentrer à Boone. Et, en fait, (comme dit Maud), ils ont changé leur programme et sont rentrés directement de Washington dimanche en début de soirée après une journée de route sous un orage très violent, très fatigués... pour trouver les Stella en plein dans les valises et le ménage !!! Evidemment nous leur avons proposé de leur laisser leur chambre libre (il n’y avait qu’à changer les draps, le ménage était déjà fait, et c’est ce que nous nous sommes mis à faire aussitôt Salva et moi...).

Mais c’est ne pas connaître ces gens charmants qui ont insisté pour aller dormir à l’hôtel, et revenir le lendemain matin pour que nous puissions nous dire au revoir amicalement. Il est certain qu’ils semblaient très fatigués (ils ont tout de même respectivement 76 et 73 ans...) et allaient pouvoir se coucher plus tôt ainsi, car nous aurions immanquablement discuté une partie de la soirée (Mary est aussi (voire plus) bavarde que moi !!!).

C’est donc après de chaleureuses embrassades que nous les avons quittés lundi matin pour prendre la route vers Washington. Boone présente l’inconvénient d’être « un peu » isolé dans la montagne... Nous choisissons donc de repasser par notre chemin d’arrivée (qui « roulait » bien) pour remonter les Appalaches vers le Nord. Nous allons donc de nouveau passer par le Tennessee... Mais seulement sur quelques kms... Enfin !... Nous sommes passés par Mountain City, comme en atteste cette photo...




Ensuite nous gagnons rapidement la Virginie, vaste état au Nord de la Caroline du Nord qui, comme sa voisine s’étend des Appalaches jusqu’à l’Océan Atlantique. Après quelques compromis entre la route que je propose (au vu de la carte papier, car j’ai acheté un livre présentant les cartes de tous les états avec plan des principales villes... ma bible dès que je monte en voiture...), et celle que Mme GPS (et oui! en version Amérique du nord, nous sommes obligés de nous «farcir» la voix gracieuse de Mme... qui ne sait pas prononcer l’anglais... mais bon...) (et non! Je ne m’y fais pas !!!) veut nous imposer... nous arrivons à Sterling, dans la banlieue de Washington où nous trouvons l’Hôtel Sierra. (désolée pour la longueur de la phrase... mais des fois il faut bien dire ce que l’on a sur le cœur, et vous ne savez pas ce que j’endure avec cette Mme GPS... Et puis vous pouvez vous y reprendre à plusieurs fois en lisant... Vous n’êtes pas obligés de lire à voix haute... Sinon, effectivement, vous risquez l’apoplexie !!!).

Cet hôtel de luxe propose des studios où nous allons donc loger deux nuits tous les 6 (grosse économie d’une chambre... trouvé sur internet grâce aux prix « dernières minutes » par Salva, imbattable dans ce genre d’activité...). Il s’agit en fait d’une suite... Et Alexandre va avoir du mal à oublier le petit déjeuner gargantuesque et de qualité proposé...




Nous sommes tellement pressés de découvrir Washington D.C, que nous ne résistons pas à l’envie d’aller y faire un petit tour en voiture dès ce premier soir... juste pour voir... Et il y en a des choses à voir... Mais tout d’abord un peu d’histoire... ou de géographie... Sachez que Washington D.C est une capitale vraiment à part aux U.S.A... Ce n’est pas vraiment un vrai état, car bien que les citoyens payent les mêmes taxes fédérales que tous les citoyens des U.S.A, ils n’ont pas de représentants au congrès ! D’ailleurs ils le manifestent clairement, leur devise que l’on voit sur leur plaque automobile étant : Taxation whithout representation (whithout = sans). Il s’agit du District of Columbia (d’où D.C pour différencier de l’état de Washington qui se trouve sur la côte est, capitale Seattle).

Washington D.C a été conçue au tout début du XIX°s par les «pères fondateurs» (notamment Georges Washington et Thomas Jefferson), au moment même de la création de la jeune république, comme une capitale idéale, à l’image de la toute nouvelle Constitution (1787), qui se voulaient parfaites... Et c’est un français Pierre-Charles L’Enfant, un ingénieur militaire aux côtés des insurgés américains pendant la guerre d’indépendance, qui en est l’urbaniste émérite... Mais la croissance de la ville est très modeste à ses débuts, et il a même été question d’abandonner cette nouvelle capitale au profit de Philadelphie ou New York (plus attirante pour les congressmen : représentants des états au congrès). Mais les anglais, en mettant le feu aux bâtiments officiels à peine achevés, ont renforcé le sentiment d’orgueil des américains après la guerre, qui ont rebâti le Capitole réduit en cendres, et fait subir à la résidence présidentielle un ravalement complet de sa façade. C’est ce qui lui vaudra son surnom de maison blanche, puisque c’est plus blanche qu’avant qu’elle apparut après ce ravalement... La Maison Blanche était baptisée...).




Donc en surface, Washington n’est pas grand... Malgré leur vision avancée de l’avenir des Etats-Unis, les pères fondateurs n’avaient pas prévu une extension urbaine aussi importante... C’est la ville la plus propre, car il n’y a pas d’industries sales au sens propre du terme ( !!! excusez moi je n’en fais pas exprès !) puisque c’est l’administration et la politique qui y forment l’industrie principale... (propre ?). Et le tourisme, car les américains font régulièrement le voyage patriotique à la capitale pour parcourir les «Memorials» et se recueillir devant les stèles des générations précédentes qui ont laissé leur vie pour garantir la Pax Americana... Et tant que normands bercés par les souvenirs du débarquement de juin 1944, nous leurs en sommes aussi reconnaissants, même si nous ne partageons pas toute leur vision de la paix dans le monde...






D’ailleurs, nous commençons notre visite par le Pentagone situé à Arlington, sur la rive ouest du Potomac. Nous pourrons arriver assez près des bâtiments (gigantesques, d’une surface habitable trois fois supérieure à celle de l’Empire State Building, 7748 fenêtres), les parkings étant vides à cette heure de fin d’après-midi. Mais nous ne faisons qu’apercevoir le mémorial des 184 victimes du 11 Septembre 2001, suite au crash d’un avion kamikaze dans l’aile ouest.

La nuit tombe tranquillement et nous avons plaisir à voir s’illuminer progressivement les différents bâtiments sur Washington que nous rejoignons rapidement. Un tour sur le l’extrémité ouest du Mall (sorte de Champs de Mars entre le Capitole et le fleuve Potomac, qui reçoit la plupart des mémoriaux et des musées, et sur lequel s’ouvre perpendiculairement The Ellipse avec le Zero Milestone (point zero des bornes miles et non kilométriques) et la Maison Blanche en arrière plan... En remontant la Constitution Avenue, nous parvenons jusqu’à l’U.S Capitole que nous pouvons contourner à distance (grosse concentration policière avec rues fermées et voitures de police à tous les carrefours). Et nous redescendons sur Indépendance Avenue pour retourner à notre hôtel, en ayant une vision plus précise de ce que nous pourrons associer comme visites le lendemain... car nous n’avons qu’une envie... c’est d’être à demain pour voir de plus près tous ces immeubles et les différents trésors qu’ils abritent...




Je souhaiterais pour terminer vous dire un mot (ou deux) d’explication sur le fonctionnement du congrès (pouvoir législatif, comme en France) aux U.S.A. Il y a 2 chambres (comme en France) : le Sénat et la Chambre des Représentants. Chaque état envoi au Congrès deux sénateurs (donc 50 X 2 = 100 sénateurs). Le nombre de Représentants dépend du poids démographique de l’état (allant de 1 à 53 représentants) pour garantir une certaine représentation de la population, jusqu’à un total de 435 représentants. Pour en savoir plus, sur le rôle du Congrès, allez voir sur internet... Il y a sites généralistes qui vous donneront des renseignements très clairs...

Pour moi, cela me suffit...

A bientôt pour la suite...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Promenades en Caroline du Nord :

Le 22/08/11, 16:57

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Pendant notre séjour en Caroline du Nord (dans sa partie la plus occidentale, puisque nous ne sommes guère sortis des Appalaches ni même de la région appelée Blue Ridge Mountain), nous avons effectué plusieurs balades, et notamment sur la Blue Ridge Parkway. Il s’agit d’une route exclusivement touristique qui a de nombreux intérêts : elle rallie la plupart des sites incontournables dans cette partie des Appalaches, avec de nombreux points de vue matérialisés où il est possible et même conseillé de se stationner pour prendre toutes les photos voulues... Il n’y a peu de sorties ou accès et la vitesse est limitée à 45 MPH, sans aucun panneau publicitaire, ni commerce au bord de la route. La vue n’est donc absolument pas polluée (commercialement, ce qui est loin d’être le cas sur toutes les autres routes, ou nos panneaux 3X4 feraient minables à côté de ce que l’on voit sans cesse ici...).




La construction de cette route a débuté en 1935 grâce à de nombreux ouvriers immigrés, par des tronçons progressivement reliés entre eux. Il s’agissait de relier deux grands parcs (le Shenandoah National Park au nord et Great Smoky Mountains National Park au sud) en combattant le chômage pendant la Grande Dépression, comme préconisé dans le Roosevelt’s New Deal (travailleurs manuels, mais également ingénieurs et architectes). Les matériaux étaient prélevés sur place ou à proximité, et la route devait s’intégrer dans le paysage, comme naturellement « sortie du sol »... Le dernier tronçon, le Linn Cove Viaduct sera inauguré en 1987 achevant la liaison.

Tout est très bien organisé non seulement comme voie routière mais également comme un programme de loisir complet intégrant chemins de randonnées, logements en demeure, en camping, programmes d’interprétation et repères, les Milepost matérialisés par de petits panneaux blancs indiquant la distance par rapport au point de départ sur l’Interstate 64 près de Charlottesville. Tout cela est bien sûr détaillé dans de nombreux guides, facilement disponibles.




Nous commençons par Blowing Rock, où l’érosion de cette très vieille chaine montagneuse a forgé de bien curieux promontoires, alimentant certaines légendes dans ces contrées, occupées auparavant par les indiens. Nous restons tout de même prudents dans notre ascension, mais le site est aménagé pour nous offrir une vue à couper le souffle...






C’est également dans cette ville que nous dégusterons un diner gastronomique Salva et moi au Best Cellar, au cours de l’une de nos soirées « resto-ciné » que nous avons instaurées depuis le tour d’Europe en 2004 : les parents au resto et les enfants non pas au ciné mais devant un dvd tous ensemble après un diner léger, voir plateau télé... Dans la caravane en 2004, nous avions peu de possibilités autres, et les enfants (comme les parents...) restent attachés à cette formule. Même les ados gardent la notion de clan. Ils sont d’ailleurs un peu « sauvages » et se mêlent peu aux jeunes de leur âge pendant les vacances (et ce malgré les efforts de Dick et Mary qui avaient convié leurs voisins au dessert lors de notre première soirée, pour que les jeunes fassent connaissance...).




Nous poursuivons notre route vers le sud avec la découverte du Moses H. Cone Memorial Park, dont la belle demeure blanche nous surprend, par rapport aux habitations environnantes. La vue depuis le perron est magnifique...




Vient ensuite le Julian Price Memorial Park, avec son aire de pique-nique, son camping et surtout le Boone Fork Trail, une randonnée de 5 miles. Une première approche de 0,5 miles le premier jour nous donne envie d’y revenir mieux chaussés pour cette pratique. Et dès le lendemain, la troupe des Stella se lance à l’assaut du chemin, d’abord plat parmi les hautes herbes, puis beaucoup plus accidenté en suivant la rivière serpentant parmi les roches... Un vrai plaisir... Même si 5 miles, c’est un peu long, tout le monde a terminé le circuit, fatigué, heureux de cet exploit chacun à sa mesure...










Toujours en descendant vers le sud, nous découvrons Grand Father Mountain, (5.946 feet soit 1812m) qui a longtemps été considéré comme le sommet le plus haut de cette chaine de montagne la Blue Ridge. Ici le parc a été aménagé avec un musée de la nature, un petit zoo présentant les animaux remarquables de la région dans leur habitat naturel (loutre, cervidés, puma, aigle et ours...).
[photo animaux grand father mountain : aigle1, biche3, loutre1, ours12, puma1
Mais le plus surprenant c’est le Swinging bridge : une passerelle métallique (qui a remplacé le pont de singe pré-existant) qui nous conduit d’un piton à l’autre à 1000 pieds au-dessus du vide. Et avec le vent qu’il fait là-haut, le pont « chante » comme un harmonica... Epoustouflant !!!








Après cette promenade dans les airs, nous pouvons pénétrer la montagne... Grâce aux grottes de Linville, c’est maintenant une exploration souterraine qui nous est proposée... L’existence de ces grottes n’a été révélée qu’en 1822, par l’observation de truites qui mystérieusement entraient et sortaient de la montagne... Une fois entrés les explorateurs (tout comme nous) furent ébahis de l’activité géologique de millions d’années... Ces grottes ont même servi d’abri aux déserteurs des 2 armées pendant la guerre civile, l’une des chambres à fond sableux étant si grande... Aujourd’hui les seuls habitants sont les chauves-souris, pour lesquelles l’on nous demande de ne pas toucher les parois et de désinfecter nos semelles à la sortie. En effet, un champignon microscopique fait actuellement de très gros dégâts dans la population des chauves-souris à travers tout l’Amérique du Nord.








Le Mont Mitchell State Park, au milieu duquel s’élève le Mount Mitchell, point culminant des Appalaches (6.684’ feet = 2037m) doit son nom au Professeur de Sciences Dr Elisha Mitchell, qui s’est acharné à démontrer en 1844 qu’il s’agissait effectivement du sommet le plus haut de la chaine (mesuré à cette date à 6.676’ grâce à des relevés de pression barométriques et formules mathématiques, avec une précision incroyable). Cet acharnement lui a d’ailleurs couté la vie, puisqu’il a trouvé la mort en 1857, lors d’une ultime ascension pour contrer les affirmations contraires de l’un de ses anciens élèves... De nombreux « trails » ou randonnées de difficultés variables sont proposées dans ce parc qui accueille même des campements. Mais depuis quelques jours, la plupart sont fermés sur le versant oriental du fait d’une activité inhabituelle des ours, naturellement présents dans la forêt. Il n’en faut pas plus pour nous inciter à faire demi-tour et poursuivre notre route...




Nous arrivons ainsi à Asheville, capitale de région du sud-ouest de la Caroline du Nord. Mais ce qui nous attire surtout ici, c’est Biltmore Estate avec son château dont les photos nous ont tout de suite interpellés... Cette demeure de 250 pièces fût construite en 1865, pour George Vanderbilt, au milieu de la plus grande propriété privée des U.S.A qui accueille de nombreux jardins, une ferme, des échoppes, un vignoble avec ses chais que l’on peut visiter (dégustation gratuite... le Festival of flowers, rosé de l’année, possède des arômes particulièrement évocateurs), des restaurants et un hôtel de luxe. De nombreuses activités de plein air sont proposées, mais nous en resterons à la visite du château (de sa partie visitable, car il s’agit d’un travail constant de rénovation pour remettre les principales pièces en l’état où elles étaient du temps de Mr Vanderbilt, milliardaire philanthrope. Ce sont ses héritiers directs qui gèrent aujourd’hui cette propriété et surveillent la rénovation, en fournissant de nombreux objets et meubles familiaux. Bien sûr, certaines pièces sont magnifiques, et il est également intéressant de visiter les communs, et découvrir de nombreuses innovations technologiques à la pointe du progrès à cette époque-là. Malheureusement photographies interdites à l’intérieur...








Bien sûr, n’allez pas croire que nous avons fait toutes ces visites d’une seule traite ! Mais vous comprenez aisément que nous ne nous sommes pas ennuyés à Boone. Toutefois, pour en vous faire le récit, l’aspect chronologique de nos visites ne présente aucun intérêt...
J’y prends goût à vous raconter tout cela... C’est tellement passionnant d’essayer de transmettre ce que nous avons la chance de découvrir...

A bientôt,

Agnès

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Posté par Famille Stella

Sur la route de Indianapolis à Boone :

Le 21/08/11, 22:18

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Après cette intéressante visite du Speedway d’Indianapolis (même si je ne suis pas fan, ma vision jusqu’alors des circuits se résumant au podium lors du journal télévisé, les rares fois où je « tombe » dessus...), nous reprenons la route pour rejoindre tranquillement Boone en Caroline du Nord, où nous attendent la famille Rupp, pour notre séjour dans leur maison (c’est la famille qui a séjourné chez nous en Juin).

Nous décidons de faire une étape à Lexington dans le Kentucky. Ici aussi, il y aurait des choses intéressantes à visiter... notamment The Horse Park, dont nous apercevons les palissades depuis l’autoroute Interstate 64 ou I.64... Il s’agit d’une sorte de grand haras national, dans lequel coulent une retraite paisible, certains chevaux « mis au rebut » ou présentant des particularités. Pour financer cette activité philanthropique de la race équine, des visites sont organisées, ainsi que toutes les activités autour du cheval (aux U.S.A le mot retraite n’a pas la même signification qu’en France ou même en Europe, car au cours de notre voyage nous serons plusieurs fois surpris de l’âge de tel guide, de telle serveuse... voir de personnes occupant des postes de service...).

Traverser le Kentucky commence par la ville de Louisville (KY) que nous découvrons depuis la rive de l’Ohio à Clarksville. Nous avions envie de faire un petit pique-nique goûter au bord des Falls of the Ohio S.P (falls =chutes), mais au centre touristique (visitor center qui pullulent à l’approche de toute ville qui veut avoir une activité touristique, voir sur les grands axes routiers) j’apprends qu’il n’y a plus de chutes depuis des années... « Ils les ont supprimées pour améliorer la navigation sur le fleuve... On a juste gardé le nom pour le parc qui borde la rivière... Désolé mais vous ne verrez pas de cascades ici... ». Alors là ! Détourner le sens d’une rivière, supprimer des dénivellations d’eau... que ne feront-ils pas ces amerloques !






Et nous traversons la rivière (pas à gué, avec un pont typiquement américain, bardé de feraille...)




Ce que nous retiendrons de Lexington, c’est l’étape du soir au Arby’s... Les enfants en raffolent depuis que nous avons découvert cette chaine de fast-food par hasard la première fois en Floride (si proche du motel que nous y sommes allés à pied...) et fait découvrir depuis à Salva et Mathilde. Disons que l’avantage est que la viande est bonne... Le principe est qu’il ne s’agit pas de steak haché desséché et calciné comme au Mcdo... mais de très fines tranches de bœuf ou de dinde ou de poulet repliées en accordéon sur plusieurs épaisseurs, avec accompagnement varié (cela peut être des champignons par exemple), sans trop de fromage... donc beaucoup moins gras... Et puis les frites sont très différentes... Et puis les boissons de la marque Pepsi sont à volonté... Bref que des avantages... Et je ne vous parle pas des milkshakes... Même à l’Oréo (qui existe ici depuis des années et que l’on trouve partout et à toutes les sauces...). Bref c’est l’engouement radical, à tel point que certains Stella s’imaginent bien importer le style Arby’s en France (rire)...

Désolée, pas de photos d'Arby's, le site ne veut pas les charger Mmmh

Le mercredi 3 Août, nous reprenons la route de bonne heure (et de bonne humeur!...) pour Boone. Très rapidement nous allons nous attaquer à la traversée de la chaine de montagnes qui longe la façade Atlantique du continent Nord-Américain depuis la Géorgie et l’Alabama au sud jusqu’au Canada. Et vous savez ce que c’est, en montagne ce n’est pas la ligne droite... On ne fait pas ce que l’on veut pour traverser... Heureusement, Dick nous a laissé des consignes pour l’itinéraire le moins difficile. Il n’empêche que c’est long... Nous nous divertissons comme nous pouvons, notamment en rêvant aux formes inhabituelles de certains arbres qui sont envahis d’une sorte de liseron particulièrement prolifique à certains endroits... Cela semble figer la nature sous forme de sculptures végétales tout à fait originales...




Mais finalement, nous arriverons avec 1 heure d’avance à Boone, et ne voulant pas déranger nos hôtes trop tôt, nous flânons dans le centre-ville... rien d’exceptionnel. Il s’agit avant tout d’une ville universitaire, donc de nombreux bâtiments liés à l’université elle-même tels le stade ou le centre de conférence, ou bien des bâtiments résidentiels pour étudiants. La région présente également plusieurs stations de ski, dont Boone est le centre névralgique. Nous avons tout de même découvert quelques images à vous montrer...






On peut supposer également que la ville est étroitement liée à Daniel Boone, dont il est difficile de savoir si c’est un mythe... Il s’agirait d’un chasseur-explorateur, qui sillonnait toute cette région de la Blue Ridge (nom de la partie centrale des Appalaches, qui apparaissait comme une ligne bleue depuis les plaines plus orientales). Il aurait participé activement à la protection des civils pendant la guerre d’Indépendance (celle contre les anglais, à la fin du 18°s). On retrouvera son personnage dans Horn in The West (un spectacle théâtral auquel nous invités Dick et Mary en nous offrant des places. Petite tranche de cette guerre d’indépendance au travers l’histoire d’une famille bourgeoise partagée entre la loyauté envers la couronne d’Angleterre, certes de plus en plus opprimante, et le désir de liberté et d’affranchissement. Très sympathique spectacle avec musiques et danses de l’époque (et même un épisode indien)...




Pour terminer mon récit d’aujourd’hui, un petit aperçu de la maison où nous allons couler une dizaine de jours très reposant, au plus proche de la nature puisque nous sommes en plein forêt... Le bruit (parfois même exaspérant à certains horaires nocturnes ou très matinaux) des oiseaux, les cris des écureuils, quand ils ne viennent pas balancer la mangeoire à oiseaux contre le mur pour récupérer les graines tombées à terre... Mais c’est aussi le petit déjeuner sur la terrasse (pour les autres repas, il faisait trop chaud..., les séances de vieux films américains empruntés à la bibliothèque, que les enfants découvrent : Grease, Top gun, StarWars...





Bref, la belle vie... Les courses dans les nombreux supermarchés à arpenter les immenses rayons de sauces, de surgelés... pour trouver de quoi cuisiner presque comme en France... (le plus difficile, c’est la crème fraiche... Bryan au Canada m’avait prévenue... Eux, ils ont trouvé la solution... Carrie a appris à faire de la crème fraiche, et elle la fait elle-même !...).
Je n’ai pas encore osé prendre les rayons en photo pour vous donner une idée de la diversité et de la variété des produits disponibles... mais cela viendra peut être...

Allez, encore quelques jours à nous lire, même si nous abordons l’avant-dernière partie de notre séjour...

Bises à tous,

Agnès

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Posté par Famille Stella

Indianapolis vu par Alexandre

Le 14/08/11, 20:26

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Pour débuter ce mois d’Août aux U.S.A, nous avons fait escale à Indianapolis dans l'Indiana. Nous sommes arrivés le 1er Août dans un Best Western, hôtel appréciable avec des chambres spacieuses et un wifi à très haut débit, tout près d'un Arby's (un Fast Food que nous avons découvert en Floride, et que nous trouvons bien meilleur que Mc Do). Après un repas de burger plus gros les uns que les autres (vous auriez dû voir Antoine essayant d'ouvrir la bouche encore plus grand pour manger le sien Se marre ), de frites bouclées, de boissons à volonté, ainsi qu'un milkshake aux oreo pour certains et à la vanille pour d'autres, retour à l'hôtel.

Le lendemain, 2 Août la journée commence avec la visite de l'Indianapolis Motor Speedway. Pour les moins intéressés de voiture, c'est un circuit automobile mondialement connu, où se déroulent, notamment, l'Indy Car, l'Indianapolis 500 (les mythiques 500 miles), le NASCAR, le grand prix des Etats-Unis de F1 ou encore le Brickyard 400 que nous avons raté de deux jours. Se déroulent ici aussi quelques courses de moto (dont la première de Moto GP a été remportée par Valentino Rossi, multi-champion du monde Italien, en 2008).




Le circuit fut achevé en 1909 mais la première édition de l'Indianapolis 500, remportée par Ray Harroun s'est déroulée le 31 mai 1911. La voiture qui le conduisit à la victoire ce jour-là, est aujourd'hui devenue emblématique dans le musée Hall of Fame qui se trouve au centre du Speedway, et que nous avons eu la chance de visiter.




Ce musée regroupe toutes les voitures vainqueurs de l'Indianapolis 500 de 1911 à nos jours. Nous avons également pu regarder une vidéo d'une vingtaine de minutes présentant l'histoire du circuit, tous les gagnants de l'Indianapolis 500, ainsi que l'histoire du musée.




Nous avons ensuite fait un tour sur le circuit en formule 1. Non ! je rigole... En fait c'était un minibus... Mais on a bien fait le tour du circuit ! La longueur du circuit est de 4,023 km, ce qui équivaut 2,5 miles soit 200 tours de circuit lors de l'Indianapolis 500 ! De quoi avoir la tête qui tourne !








Hors du circuit, les tribunes aussi sont immenses : elles peuvent accueillir 260 000 personnes (le stade de France avec ses 80 000 places donne presque envie de pleurer =P ). La vitesse record du circuit a été de 250 mp/h, soit plus de 400 km/h !!!






La superficie de ce circuit est telle, qu'il pourrait contenir le Colisée de Rome, ou encore toute la Cité du Vatican !




Suite à l'achat de quelques souvenirs, nous ressortons et repartons vers Lexington, où aura lieu notre prochaine étape.

Alexandre.

Coucou, c’est Agnès...

Evidemment j’ai mon petit mot à rajouter... Alexandre, évidemment ne garde que le souvenir du Speedway, mais la ville d’Indianapolis présente également quelques sites intéressants dans le centre-ville : des buildings bien sûr... même s’ils ne sont pas aussi hauts ou nombreux qu’à Chicago...




Il y a aussi le State Capitole, puisque la ville est capitale de l’état de l’Indiana... Oui, je vous l’accorde, là c’est facile... Mais puisque nous venons de parler de Chicago, savez-vous dans quel état des U.S.A se trouve cette dernière... ? Allez je vous laisse plancher un peu... Evidemment c’est beaucoup moins facile... En attendant continuons avec le centre-ville d’Indianapolis...




Et puis cette place aperçue au détour d’un carrefour, qui est malheureusement en travaux... L’espèce d’obélisque centrale est en fait un monument aux morts... de guerre.




Une petite église... On ne vous en a pas beaucoup montré des églises... Et pourtant il y en a à foison, des lieux de culte. Car il existe de nombreuses communautés religieuses différentes, et donc autant de lieux de culte... Les Américains, quoi que l’on en pense sont très tolérants, dans le domaine de la religion aujourd’hui. Au cours de notre périple, je crois pouvoir dire que nous avons vu des lieux de culte pour chacune des grandes religions... Enfin, là je vous présente une charmante petite église, sans grande valeur architecturale probablement, mais bon...




Et puis ce bâtiment pyramidal... Je ne vous dirai pas de quoi il s’agit, car je l’ignore... Mais il nous a étonné, alors je vous le livre également...




Parmi les choses remarquables que nous avons pu voir à Indianapolis, et notamment dans le Speedway, Alexandre a omis de vous parler du podium... là où le vainqueur reçoit son trophée... le bouquet de fleur de la belle jeune fille... et puis où il arrose toute son équipe de champagne à la fin... Je me trompe peut être de course... Il est vrai que je ne m’intéresse guère à cela, mais la curiosité m’a poussée, bien évidemment à voir à quoi tout cela pouvait ressembler... Donc voici le podium :




On parle de champagne... mais l’un des coureurs (ne me demandez pas le nom pour le moment...) était connu pour ne boire que du lait... Et comme il a gagné plusieurs fois l’Indy500... il a eu à chaque fois sa bouteille de lait sur le podium... Si ! Si ! Ils en parlent dans le musée...




Une dernière chose sur le circuit en lui-même : sa taille... vraiment impressionnant et je vais essayer de vous en donner une idée, avec la vue seulement d’un virage... là-bas au fond... derrière la ligne d’arrivée...




Alors évidemment, certains pourraient trouver que tout cela autour des courses automobiles... c’est beaucoup d’argent... N’oublions pas pourquoi ce circuit a été créé : pour permettre aux constructeurs du début du XIX°s de pouvoir tester efficacement leurs mécaniques sur un revêtement correct. Bien sûr rapidement, l’esprit de compétition est intervenu... et les progrès techniques avec... Au sujet des automobiles, de la sécurité des pilotes, du revêtement (en pavés pendant de nombreuses années... puis remplacés par du bitume, sauf au niveau de la ligne d’arrivée matérialisée par 5 rangées de pavés d’origine...).

Des voitures, nous en découvrons de nombreuses effectivement dans le musée, des plus anciennes au plus récentes... Et nous avons des explications chaleureuses servies par un septuagénaire charmant dont Salva vous reparlera (il prépare un article sur nos plus belles rencontres)... En Indiana aussi, nous sommes très bien accueillis...








Et les enfants s’amusent à poser...










Et voilà... bien sûr il y aurait d’autres photos... mais bon ! Si un jour vous le pouvez, venez à Indianapolis ! Au moins, nous savons quoi offrir à quelques amis, si un jour nous gagnons au loto (n’est-ce pas Christophe, Christine L, Bruno x 2 et Benoit T) !!! Pour le moment, nous mettons l’argent des grilles de loto dans nos voyages... alors...

A bientôt,

Agnès

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Posté par Famille Stella

Agnès et Chicago

Le 14/08/11, 3:59

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(Largement inspiré du guide du Routard, car je n’ai pas pu aller à l’office du tourisme et récupérer des prospectus...)

Chicago, effectivement tout le monde en a entendu parler... Mais qu’en savez-vous vraiment ? En premier, il faut savoir que cette capitale mondiale de l’architecture moderne représente 3 millions d’habitants (9 millions avec la banlieue) cette mégalopole qui trainait une mauvaise réputation depuis Al Capone, a maintenant une côte de popularité en pleine ascension surtout depuis que les suffrages ont envoyé à la fonction suprême un sénateur métis qui œuvrait comme travailleur social dans les quartiers défavorisés (B. Obama).

Al Capone... Nous avons tous en mémoire les gangsters et les abattoirs de Chicago dans Tintin en Amérique... Les abattoirs, installés au nord de la ville en 1865, (les plus grands du monde avec 19 millions de têtes de bétail par an, 30 000 ouvriers dans les usines de traitement de la viande) ont fermé définitivement leurs portes en 1971. En l’honneur du sympathique ruminant, qui a quand même largement contribué à l’enrichissement de Chicago, on a choisi le bœuf comme symbole de la ville... Les gangsters n’ont pas forcément disparu... même si Al Capone est aujourd’hui décédé de maladie (il avait peur des piqures), son « homologue » John Dillinger (interprété par Johnny Depp en 2009) est mort criblé de balles par les « Incorruptibles ». Certains souvenirs sont exploités commercialement : Untouchable Tours (circuit en bus avec faux gangsters), pierres du mur du garage du massacre de la Saint Valentin vendues à l’unité (le 14/02/1429, les hommes d’Al Capone, déguisés en flics, suppriment une dizaine de gangsters irlandais rivaux contre le mur d’un garage, qui a été démoli fin 1960), visite du Métropolitain Hôtel (un des quartiers généraux d’Al Capone)...

Chicago, est la ville de tous les superlatifs (rue la plus longue du monde, plus vaste nœud de communications ferroviaires, Mc Do qui réalise le plus gros chiffres d’affaire des Etats-Unis, et jusque quelques années la tour la plus haute du monde (Sears Tower rebaptisée Skydeck Chicago, terminée en 1974 avec 443.17m et 527m avec ses 2 antennes blanches). Mais ce serait à cause d’un coup de pied de vache donné dans une lampe à pétrole qu’un terrible incendie ravagea la ville pendant 3 jours en 1871 (1/3 de la ville soit 18 000 maisons détruites, 3000 morts...) Le bois ayant fait faillite, les ingénieurs, urbanistes et architectes se penchèrent sur les matériaux, en même temps que les aciéries voisines florissantes avaient mis au point des aciers capables de résistance à la traction, comme à la compression... Cette technique révolutionnaire a permis la naissance des premiers gratte-ciel, et leur développement extraordinaire dans cette ville...

Quelques exemples de tours que nous avons pu repérer :

Le Skydeck Chicago dont je vous ai déjà parlé. La forme en décrochages des différents éléments verticaux aurait été inspirée aux architectes par l’observation d’un paquet de cigarettes ouvert, d’où dépassaient les cylindres à différentes hauteurs...




Le Chicago Board of Trade : que nous reconnaissons grâce à la statue (de Cérès) à son sommet. Pour la petite histoire, cette statue n’aurait pas de visage sculpté, l’artiste, en 1930, n’ayant pas jugé nécessaire de lui en créer un, au prétexte que personne ne l’aurait vu depuis la rue, perchée au-dessus des 45 étages !




La Chase Tower date de 1969 et présente une stupéfiante façade incurvée qui se lance à l’assaut des 60 étages...




Le R.J Daley Center and Court House, est construit en 1965 en acier prérouillé ! Et dans le même acier est fondue, en 1967, la monumentale statue de Picasso, qui fit scandale dans un premier temps. Aujourd’hui la statue et la place sont la fierté des habitants de Chicago, comme en témoigne la bannière étoilée...






Le J.R Thompson Center : grosse soucoupe volante colorée, bâtie en 1985, annonçant l’architecture du XXI° siècle...




Toutes ces tours se situent dans le quartier du Loop, au sud de Magnificent Mile et de la rivière Chicago. Ce quartier d’affaire est très animé le jour, voir grouillant comme vous l’a dit Salva, mais serait plutôt désert le week-end...




J’ai bien dit la rivière Chicago. En effet, la ville (à l’origine uniquement un comptoir de fourrures avec les indiens locaux établi par les français) s’est développée à l’embouchure de la Rivière Chicago (Checagou pour les indiens, du nom des oignons sauvages qui poussaient dans cette zone marécageuse) dans le Lac Michigan.




Ce qui signifie que le courant allait vers le lac... (comme pour toute rivière qui se jette dans un lac...) Evidemment, me direz-vous... Eh ! Oui ! Mais avec les américains, il faut s’attendre à tout... Et même à inverser le cours d’une rivière de cette importance... Après l’épidémie de choléra et de typhoïde provoquée par la forte montée des eaux en 1885, on décida de détourner la rivière pour préserver l’eau potable du lac, en creusant un canal qui s’ouvre sur le Mississippi, la Chicago River coulant donc maintenant en direction du Golfe du Mexique...




Mais il faut quand même citer la ville de Chicago comme exemple dans la lutte contre le changement climatique, ce qui est exceptionnel aux USA, qui n’ont toujours pas signé les protocoles pour lutter contre le réchauffement climatique (Kyoto et Copenhague)... Cette ville est en effet le membre fondateur du Chicago Council on Climate Change, seul programme de réduction de l’empreinte carbone juridiquement contraignant aux USA... Mais bien avant cela certains spéculateurs voulaient démolir The « L » (ou « El », abréviation de Elevated), métro aérien complètement anachronique qui délimite le quartier des affaires. Il fut édifié en 1893 à l’occasion de la World Columbian Exposition, et continue de fonctionner avec ses stations rétro et ses quais en chêne massif. Face aux gratte-ciel modernes, il détonne un peu c’est vrai, mais il est devenu le symbole de ce quartier, grâce à quelques amoureux de ce vieux métro bringuebalant, qui firent campagne énergiquement pour sa préservation. Pour notre part, nous avons essayé de le prendre sur quelques stations... mais il s’est révélé trop compliqué de trouver des billets (la guichetière n’avait pas de monnaie pour prendre des billets à l’unité ; elle n’avait pas de guichet non plus, d’ailleurs, et se trouvait simplement devant le portique d’accès), puis de comprendre le plan de circulation (plusieurs lignes de couleur... avec des sens différents, et il faut sortir pour changer, donc repayer...).




Malgré les explications détaillées (mais en anglais avec un très fort accent de cette charmante guichetière sans guichet), nous avons abandonné, ne voulant pas nous perdre, ni prendre trop de temps à cette expérience qui promettait pourtant d’être enrichissante...




Mais le « L » est sauvé ! Nous espérons avoir d’autres occasions de le prendre, car Chicago est une ville formidable qui mérite que l’on s’y attarde plus longtemps que ce que nous pouvons faire cette fois-ci...

Bah ! Normalement nous n’avions pas prévu d’y venir... Alors cet aperçu aura le mérite de nous donner l’envie d’y revenir...

Allez ! Je suis encore trop bavarde... mais je ne m’en lasse pas de lire le Routard, et j’espère vous donner envie d’en faire de même...

A bientôt

Agnès

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Posté par Famille Stella

Chicago et Salva

Le 13/08/11, 0:43

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Salut à vous les amis ! Je vous retrouve pour vous parler de la ville de Chicago, la ville mythique de Chicago, ville la plus Italienne des Etats-Unis !




Et quand je vous dis mythique, cela l’est réellement pour moi...

Quand j’étais jeune (oui, je l’ai été) style 5-6ans, cette ville de Chicago me paraissait presque irréelle tellement elle me faisait rêver ! Depuis le cinéma avec Al Capone, jusqu’aux paroles de ma mère qui me disait : «Salvatore, tu sais, j’ai un oncle qui a immigré en Amérique, à Chicago au début du siècle ». Et voilà que 30-35ans après, je me retrouve devant cette immense ville de Chicago (avec sa banlieue, elle comprend plus d’habitants que toute la région Ile de France !!!).

Nous arrivons donc de Détroit le 31 juillet au soir sur la route 94 et apercevons au loin Chicago by night avec ses immenses tours dont celle qui a été la plus haute du monde pendant des années avant d’être détrônée par celle de Dubaï... Je sens une immense excitation lorsque j’aperçois la ville au loin avec l’impression de redevenir un petit garçon (mais un coup d’œil dans le rétro me remet dans la réalité lorsque j’aperçois mes cheveux gris !!!).




Nous sommes très fatigués de notre route de la journée et des visites du matin à Detroit et décidons de trouver de suite l’hôtel que nous avons réservé la veille et reporter notre visite de Chicago au lendemain après une nuit réparatrice...

Le lendemain matin après un petit déjeuner copieux, nous reprenons la route vers le centre de Chicago (environ 30mn). Nous faisons un tour en voiture dans le centre (quartier du Loop) et sommes vraiment surpris de la taille de tous les buildings. Le plus haut fait 110 étages (presque 2 fois la tour Eiffel tout de même!).




Nous poussons notre tour de la ville en voiture jusqu’au quartier Italien de Chicago (west Taylor Street) où nous apercevons une palanquée de pizzaiolo !!! Nous arrivons presque jusqu’à l’hôpital qui inspire la série télévisée Urgences (mais cela, ça me passionne moins).

Nous retournons au pied des buildings pour trouver à se garer et commencer notre découverte du centre à pied (sous une chaleur qui est déjà d’une quarantaine de degré le matin). Petite anecdote par rapport au fait de se garer à Chicago qui est presque infaisable dans les rues : nous cherchons un parking public payant ; nous en trouvons un où un employé vient garer votre voiture... Et il part la garer dans une tour-parking !!! Même les parkings sont des buildings !!!




Une fois la voiture stationnée, nous entreprenons notre découverte à pied de cette partie du centre-ville appelée Loop et sommes constamment la tête en l’air vu l’immensité des immeubles !!! Il y a aussi beaucoup de circulation, de bruit (il y a également le vieux métro aérien que nous tentons de prendre mais nous nous ravisons au dernier moment), de lumière et d’écrans...




Une « big city very nice ». Nous parcourons la ville pendant 1h30 sous un soleil de plus en plus difficile à supporter. Et chose qui me surprend, c’est une ville où il y a beaucoup d’eau (fleuves, canaux et même des bateaux taxi comme à Venise !!!






Puis nous récupérons notre voiture et partons voir la côte de Chicago (lac Michigan) et nous trouvons le « Buckingham Fontaine » qui est l’endroit qui symbolise la fin de la (très mythique) route 66 qui reliait Los Angeles à Chicago en passant par Las Vegas (la route 66, encore un rêve de gamin).




Après quelques photos autour de la fontaine et des explications d’Agnès avec le guide du routard, nous reprenons la route ex-66 que nous faisons sur une cinquantaine de kilomètre en allant vers le sud sur une route rebaptisée 55 dans la région de Chicago en direction d’un autre endroit mythique : Indianapolis et son speedway où se déroule la non moins mythique course de voiture « les 500 miles d’Indy »...

Encore d’autres découvertes mais cela c’est une autre histoire et surtout fera l’objet d’un autre article...

Good Bye.

Salva ☺

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Posté par Famille Stella

Re-coucou les USA, via Detroit (Michigan)

Le 13/08/11, 0:40

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Le samedi 30 Juillet 2011, après une superbe soirée passée au rodéo (je n’y reviens pas, Mathilde vous l’a raconté beaucoup mieux que je n’aurai jamais pu le faire ; la passion, que voulez-vous y faire ?...), nous quittons le Canada.

Malgré l’heure tardive et la fatigue, nous ressentons tous un grand vague à l’âme, en quittant ce merveilleux pays, où nous avons été si bien accueillis (on va vous le faire l’article sur les gens étonnants que nous avons rencontrés au cours de notre périple... on va vous l’écrire... mais il y a tellement à raconter...). Nous repensons à Tadoussac, aux baleines et à l’ourse au cœur blanc... à Québec et Montréal... à Bryan et Carrie que nous espérons bien revoir prochainement en France... aux paysages étonnants comme la Pointe Pelée et Kettle Point, aux gens étonnants comme ces fermiers Mennonites de St Jacobs... Je ne vous refais pas tous les articles, mais sachez qu’en gros, on en avait un peu « gros sur la patate »... Alors pour nous remonter le moral, après nous être promis de revenir un jour au Canada, même si nous ne serons pas tous les 6 ensemble (cela va devenir de plus en plus difficile...), nous avons énuméré tout ce qu’il nous restait à voir... Et il nous en reste des choses à voir...

Nous avons décidé de passer cette première nuit dans la région des grands lacs version U.S à Detroit (MI). Bien que nous en soyons proches, nous n’avions pas osé passer la frontière. Vous savez bien que les douaniers américains et moi... Et puis s’ils avaient remarqués qu’on la passait plusieurs fois de suite en peu de temps leur sacrée frontière... ils auraient pu trouver cela louche... Déjà qu’il ne faut pas grand-chose pour les mettre en alerte... Et Bryan ne nous a guère rassurés à ce sujet...

Et effectivement, nous allons tomber sur un petit jeune, du genre un peu suspicieux, et même un peu nerveux... Quand j’ai voulu descendre de la voiture pour lui expliquer plus clairement le but de notre voyage (il était à la fenêtre de Salva qui conduisait, et j’entendais mal ce qu’il me disait), je n’ai guère fait qu’esquisser le geste d’ouvrir ma portière, qu’il m’a ordonné (du ton n’appelant pas la discussion) de rester dans la voiture. Il a dévisagé nos passeports en voulant (ce qui parait normal) voir les enfants, et a appelé un de ses collègues à la rescousse. Quand Salva a vu sortir 3 ou 4 douaniers l’air vaguement... crâneurs... il a failli paniquer... N’ayant rien de spécial à nous reprocher (à part quelques bouteilles de Corona Extra...), je n’étais pas plus inquiète que cela... amis plutôt contrariée à l’idée de vider la voiture (dans laquelle j’avais tout bien rangé et organisé pour nos 4 jours de route...). Finalement, ils se sont dispersés en nous regardant de travers; le collègue a dit au premier de laisser tomber, et nous avons aperçu un signe, effectué laconiquement de mauvaise grâce, qui voulait surement dire de passer. En tous les cas, c’est ce que nous avons compris, et nous n’avons pas demandé notre reste...

Nous avons rejoint notre hôtel dans la banlieue de Detroit (MI) à Southfield exactement. Comme il est agréable de nous retrouver devant un réceptionniste souriant et agréable... Nous ne profiterons pas de toutes les opportunités de l’établissement ce dimanche, car nous avons programmé la visite du Musée Henri Ford et du village de Greenfield, et ce soir nous devons être à Chicago, et il y a de la route...

Pourquoi le Musée Henri Ford ? Parce que c’est le Musée à voir absolument à Detroit (MI) (même s’il y en a beaucoup d’autres très intéressants, c’est celui que Dan, l’ami de Bryan nous a chaudement recommandé de ne pas rater...), parce que ce musée ne concerne pas seulement les voitures (que tout le monde connait...) mais également toutes les industries auxquelles a participé Mr Ford. Et Dieu sait qu’il était un touche à tout... Et puis pour ceux qui n’ont pas eu la chance de connaître mon beau-père « le Pépé », eh bien, cela nous fait plaisir de lui rendre quelque part un hommage, lui qui a passé bien des heures à l’usine Ford de Sarrelouis en Allemagne. Et « La Ford » c’était quelque chose pour « Pépé »...

Nous commençons tout de même par un petit tour dans le centre-ville de Detroit (MI) (nous voulons apercevoir les tours de Windsor et faire un dernier coucou aux canadiens...), nous et remarquons bien que la « crise » économique de cette décennie a laissé des traces... On ne compte pas les immeubles et bâtiments abandonnés ou « for sale », pour ne pas dire les usines désaffectées. Même si Dan nous a dit que les choses s’arrangeaient... il y a eu du dégât... Bon de là à parler de ville fantôme, faut pas exagérer tout de même, parce que même en ce dimanche matin de bonne heure (10h), nous voyons du monde dans les rues...




Il y a quand même de très belles constructions, certes manifestement plus anciennes... mais que nous découvrons au fil des rues...






Nous rejoignons ensuite Greenfield, dans la banlieue sud, et remarquons rapidement qu’il s’y passe quelque chose d’inhabituel... C’est la grande fête des inventeurs, avec tout le week-end, dans le musée mais également dans les jardins et parkings habituels des centaines de stand d’exposition et d’expérimentation, d’activités axées sur l’ingénierie... Sous un soleil de plomb... nous décidons de commencer par le musée (climatisé), avec un prospectus écrit en français (c’est déjà pas si mal)...

Nous visitons donc l’exposition : Automobile in American life (en cours de réaménagement) mais les principales voitures sont alignées : véhicules présidentiels semi-récents ou anciens (telle que la limousine du Président Kennedy), voitures de collection (quadricycle ou Bugatti Royal type 41)...










Nous découvrons également quelques beaux spécimens de locomotives de taille inimaginable (La locomotive Allegheny une des plus grandes locomotives à vapeur jamais construite)... ainsi que celle équipée d’un nez en biseau chasse-neige (un chasse-neige devant une locomotive, c’est ok, mais un chasse-neige de cette taille...). Evidemment, il serait fastidieux pour Mathilde (et pour vous peut-être aussi) de vouloir vous montrer tout ce que nous avons vu... en voici seulement quelques exemples...






Nous poursuivons avec Heroes of The Sky, les aventures des premiers vols... Et nous avons un guide exceptionnel en la personne d’Alexandre... évidemment... tout ce qui touche l’aviation... Et puis pour son BIA, il a dû apprendre toute une partie de l’histoire de l’Aviation... Et c’est l’histoire des frères Wright (qui réussirent le premier kilomètre parcouru avec atterrissage réussi en 1903, en Caroline du Nord), d'Otto Lilenthal (qui rédigea les principes de l'aérodynamisme et de l’aéromodélisme, à la fin des années 1800), de Floyd Bennet, de Joséphine Ford en Arctique ou encore des voltigeurs aériens que nous découvrons sous forme de mises en scène très intéressantes (telle cette maquette nous montrant l’évolution de l’espace passager dans un avion... ou ce DC-3 Douglas de 1939 qui a voyagé plus de 19 millions de kms et passé 83000 heures dans les airs, soit près de 9ans ½ !!!)








Un coup d’œil à Made in America, et nous retrouvons des vitrines entières d’anciens objets qui ont progressivement révolutionné la vie quotidienne... Nous pouvons ainsi montrer aux enfants notre premier ordinateur Amstrad, ou encore le Mac... la première Game Boy... Tout cela leur semble vieillot, et pourtant, ce n’est pas si loin que cela... Alors évidemment, je ne vous répèterai pas les commentaires désobligeants de nos petits « jeunots» à notre égard...
[Photo invention 1 + 6 dans invention musée Henri Ford Detroit
Je ne voudrais pas manquer la partie Agriculture... Evidemment des anciens modèles, mais aussi des plus récents, en petite quantité toutefois... On n’est quand même pas au Salon de L’Agriculture...






Et puis de-ci delà quelques objets étonnants... pour ne pas dire détonants...




Voilà pour les principales expositions... Il y a aussi Your place in time, et With liberty and justice for all... Complètement meublé, expositions parmi lesquelles nous ne nous sommes pas attardés. En ce qui concerne tous les stands des inventeurs, ce serait beaucoup trop long et inintéressant... Sachez simplement que Salva a investi dans une perforatrice à fabriquer des médiators (bon cela ne veut pas dire qu’il aura plus facilement un médiator à portée de main de sa guitare... mais bon !... on peut essayer...), Antoine a rêvé sur le stand d’un jeune de 14 ans (inventeur de la pompe à éjecter les shamalows... et ouais !) qui possède déjà son atelier..., et tous ont flashé devant la tenue de demain ? (une blouse toute en diodes électroluminescentes... ou quelque chose qui s’allume du même genre...).




Finalement, nous n’en pouvons plus de marcher et abandonnons l’idée d’arpenter les rues du célèbre Greenfield village (qui a la particularité d’avoir conservé de nombreuses habitations et ateliers intacts comme au début du 19°s...). Il fait vraiment trop chaud (+ de 40°C)...

Donc direction aire de pique-nique (il est déjà tard... presque 15h...) et la route pour... CHICAGO !

Agnès

N.B : vous vous demandez peut être pourquoi je mets MI après Detroit ? Tout simplement parce qu’ici, il est très important de spécifier l’état dans laquelle se trouve la ville dont vous parlez car plusieurs portent le même nom... dans des états différents... On s’en rend très vite compte lorsque l’on utilise un moteur de recherche pour trouver un hébergement, d’ailleurs... ou dès que l’on veut remplir un formulaire électronique avec une adresse... C’est donc très important... (notamment pour les hôtels, à moins d’avoir quelques mauvaises surprises... Quelques exemples : Philadelphie (3 : Pennsylvanie, Mississipi, Ohio), Lexington (6 : Kentucky, Massachusetts, Virginie, Tennessee, Missouri, Caroline du Sud), Dayton (3 : Ohio, Tennessee, Oregon), et même Washington (4 : District of Columbia = capitale, Connecticut, Virginie, Pennsylvanie, sans compter l’état de Washington sur la côte ouest dont la capitale est Seattle...)... Ils sont fous ces Ricains...

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Posté par Famille Stella

Rodéo à Kingsville par Mathilde

Le 12/08/11, 23:52

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Samedi 30 juillet. Nous arrivons vers 16h sur le lieu de rendez vous, dans la région de Kingsville au sud de Sarnia, prés de Leamington et de la Pointe Pelée (voir article correspondant)...

Le rodéo ne commence que dans deux heures, et nous en profitons pour faire un petit tour sur le site... Je suis déjà toute ébahie devant les magnifiques chevaux américains, différents de ceux que l’on croise chez nous.



Magnifique cheval palomino ! Amoureux

En avançant, nous voyons également des taureaux, des veaux et vachettes qui vont probablement faire partie des figurants. Quant aux moutons, nous nous demandons bien ce qu’ils font là... Tout ce petit monde est entouré de cow-boys et cow-girls de tout âge, en santiags et chapeaux tout droit sortis d’un film western, qui conversent, mangent des hot-dogs ou hamburgers, se promènent le plus naturellement du monde, à pied ou à cheval...



La marque au fer rouge est encore d'actualité chez les cow-boys...




Après avoir dépassé le corral et les tribunes, nous passons devant les caravanes des participants. Ce sont d’immenses remorques mi-van, mi-caravane : la moitié pour les chevaux, la moitié pour les hommes! D’ailleurs les chevaux sont attachés à côté des remorques, juste à côté de la table de camping et des transats.




Ici les chevaux font vraiment partie de la famille. D’ailleurs chez les cow-boys, les enfants apprennent à monter à cheval dès leur plus jeune âge, et personnellement, même en le sachant avant, ça fait drôle de croiser un petit garçon de 5 ans, perché sur un grand mustang au galop, le dirigeant d’une seule main, comme un vrai cow-boy, dont il a bien évidemment la tenue (jean, chemise à volants et gilet, santiags et éperons avec l’inévitable chapeau à bords relevés).




Après notre petit tour, nous nous posons à une table, et sortons un jeu de carte. Après quelques parties de pouilleux et de menteur (dont Maman a expliqué les règles à une visiteuse américaine qui est venue nous les demander), nous avons fait un gouter.

Nous avions remarqué une grande remorque de camion, avec à côté un stand de chapeaux et de santiags. Nous avons chacun choisi un chapeau, à la fois comme souvenir et pour avoir l’air tout de suite plus sérieux ! (même si pour le reste, en short et sandalettes... ça le fait moins !)






Ensuite nous sommes montés nous installer dans les tribunes, le plus haut possible afin d’avoir la meilleure vue... De nombreux chevaux étaient déjà sur la piste, pour s’échauffer.




La monte western, c’est vraiment différent de la monte classique de chez nous. En premier lieu, la selle est différente : plus large, avec un pommeau (la bosse à l’avant) plus grand (pour pouvoir attacher le lasso), et munie de grands étriers. Si la selle western est plus lourde qu’une selle classique, elle est surtout (à ce qu’on dit, parce que je n’ai jamais eu la chance de pouvoir tester) beaucoup plus agréable à utiliser. En effet, les cow-boys restent parfois plusieurs heures d’affilée en selle à chevaucher sur des kms, rejoindre les pâturages, surveiller et trier le bétail, et il vaut mieux pour eux que la selle soit confortable. Ensuite, la bride est un peu différente, les rênes soit moins longues, et les cow-boys ne les tiennent en général que d’une seule main, l’autre ayant traditionnellement, le lasso ou les rênes d’un autre cheval, voir en l’air ou sur la cuisse...




Les chevaux également, sont aussi différents. D’abord par leur race : pour la monte western, les quater horse ou les mustangs par exemple sont privilégiés, car se sont des chevaux rapides et réactifs, mais en même temps très dociles et obéissants (l’enfant de 5 ans, vous vous souvenez ?).




Oh mais trêve de bavardage, le présentateur a pris le micro, et le clown est entré en piste ! Ah vous vous demandez surement ce qu’un clown fait là... En fait dans les rodéos, cela fait partie de la tradition ! Il sert à la fois de clown pour mettre un peu d’ambiance entre les épreuves ou lorsqu’il y a des contretemps, et pour faire diversion pour les épreuves avec les taureaux (qui ne sont pas toujours tendres). Avec son maquillage et son gilet jaune fluo, impossible de le rater !




Et heureusement qu’il est là, parce que l’attente est un peu longue... En effet, il faut attendre que tout le petit monde soit près. D’ailleurs pendant que les candidats se préparent, une charrette tirée pas deux énormes bœufs entre dans le corral faire un tour de piste et ressort : c’est la présentation des officiels...




Et ça y est, la première épreuve commence ! Il s’agit du rodéo à cheval, Barreback (ou Saddle, selon si le cheval est sellé ou non) Bronc Riding en anglais. La règle est simple, le candidat doit tenir 8 secondes sur un cheval très « agité ». Contrairement à l’idée reçue, les chevaux ne sont pas sauvages, mais ils se débattent car chacun porte une sangle qui l’entrave juste devant les pattes arrière. Et c’est vraiment très spectaculaire ! A peine la barrière ouverte, le cheval part comme un coup de feu, et c’est vraiment très rapide ! Les ruades s’enchainent et les cavaliers volent à une vitesse folle ! Après chaque chute, deux cow-boys à cheval se précipitent sur l’animal pour lui retirer la sangle afin qu’il se calme, et le ramènent vers la sortie, laissant la place à un nouveau candidat.

Un seul a tenu les 8 secondes, c’est pour vous dire à quel point c’est rapide et difficile ! Surtout que pour être déjà tombée de cheval, je vous le dis, les chutes peuvent parfois être douloureuses... Heureusement les candidats sont bien équipés (casque, rembourrage...) !






Le Calf Roping : Le principe est simple : un veau (obligatoirement avec des cornes) est lâché et court en ligne droite jusqu’à la sortie, au même moment un cow-boy à cheval part au grand galop et lui lance un lasso autour du cou ou des cornes, saute à terre, lui attrape les membres et le met à terre avec force, avant de lui ficeler 3 pattes à toute vitesse (la rapidité cher lecteur... la rapidité !). Cela ne marche pas à tous les coups, mais plusieurs y parviennent et c’est impressionnant ! De plus, le cow-boy n’a le droit qu’à un seul lancer de lasso. Parfois un autre cow-boy part en même temps que le premier, mais reste à cheval.


Ladies’ breakaway roping : reservée aux femmes, le but est simple : la cow-girl doit passé le lasso autour du cou du veau. Mais, surement pour une question de force, une fois le lasso lancé, les cow-girls le lâchent et restent en selle, contrairement aux hommes qui dans la plupart des autres épreuves le gardent, arrêtent leur cheval en plein galop pour stopper le veau en plein élan.




Le Steer Wrestling : Il s’agit encore une fois d’attraper un veau, mais cette fois en équipe : un des cow-boys passe un lasso autour de l’animal, puis son coéquipier saute sur celui-ci, l’attrape par le cou, pour l’obliger à se coucher.




Team Roping : Toujours avec un veau, et encore une fois pas équipe, le but de cette épreuve est le même que pour les deux précédentes : attraper le veau. Mais cette fois, les deux cow-boys à cheval ont un lasso. Le 1e envoie le sien autour de la tête du veau et le stop, le 2e arrive et lance son lasso autour d’une patte arrière : le veau est maitrisé.



Mutton Busting : Pour apprendre le rodéo aux très jeunes cow-boys et cow-girls, on les place sur des moutons. Le résultat rend un peu perplexe : ils sont lâchés tous en même temps, et la plupart tombent avant même d’être entrés dans le corral... Cela explique la présence des moutons sur ce rodéo, mais nous laisse toujours aussi surpris...


Calf Scramble : Tous les enfants présents sur le rodéo sont invités à venir dans le corral. Maud, très contente, y va. Ils vont pouvoir participer à cette épreuve simple, mais étonnante : deux veaux (sans cornes bien évidemment) auxquels a été attaché un petit bout de chiffons sur le dos, sont lâchés dans le corral, et une cinquantaine d’enfants leur courent après pour essayer d’attraper l’objet ! J’en viens presque à plaindre les veaux Se marre



Ladies’ Barrel Racing : Le principe est simple : 3 tonneaux sont disposés en triangle dans le corral à des distances très réglementarisées. La cavalière et son cheval (comme le nom l’indique, c’est une épreuve réservée aux filles).... (d’ailleurs quand il s’agit de technique, c’est plutôt pour les filles, les garçons se réservant aux épreuves de force,... allez savoir pourquoi ?...bande de macho !!!), je disais donc, la cavalière et son cheval arrivent à toute vitesse (c’est une épreuve de rapidité et d’adresse) et tournent une fois autour de chaque tonneau (dans un ordre et un sens bien précis, sinon élimination) avant de repartir aussi vite qu’ils sont arrivés. La gagnante est celle qui a fait le meilleur temps, sans avoir fait d’erreur, ni fait tomber un des tonneaux. Bien qu’en ayant déjà fait et vu à mon centre équestre, j’ai été ébahie par la vitesse et la technique de tourner très serrée, parfois même sur-place, des chevaux. De vrais professionnels ! La même épreuve existe pour les jeunes (Junior Barrel Racing) et c’est encore plus incroyable : une fillette de 6 ans, dirigeant comme il se doit son cheval au galop d’une seule main, nous fait parcours sans problème. Vraiment incroyable !





Trick Riding : Une voltigeuse, montée sur un cheval qui galope à toute vitesse sans qu’elle est besoin de le diriger, enchaine figure sur figure (dont je vous passerais les noms, qui ne vous diront surement rien), toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Pour les amateurs de voltige (dont ma sœur et moi faisons parties), c’est du déjà vu, mais on ne s’en lasse pas !

The Canadian Cowgirls Rodéo Drille Team : Il s’agit d’un carrousel (un court spectacle équestre durant lequel les cavaliers exécutent des figures en musique) réalisé par des femmes avec de grands drapeaux du Canada. Malgré un accrochage entre deux chevaux, c’est joli à regarder.

Bull riding : La dernière épreuve, mais surement la plus impressionnante et la plus folle : le rodéo sur taureaux ! Le principe est le même que pour le rodéo à cheval, et le temps toujours de 8 secondes, mais les ruades et saut de moutons (c’est l’expression ^^) sont beaucoup plus impressionnants ! (Je sais je me répète un peu, mais les mots commencent un peu à me manquer xD) Les taureaux étant naturellement moins compréhensifs que les chevaux (c’est bien connu), ils ne se laissent pas facilement rattraper après ! Déjà que leur enlever la sangle (qui leur entrave les flancs, comme pour les chevaux, vous vous souvenez ?), ce n’est pas une mince affaire, alors quand ces messieurs ne sont pas décidés à sortir du corral une fois leur passager éjecté... Il faut y aller au lasso (et à plusieurs, parce que sinon c’est le taureau qui traine le cheval) et avec de la patience... On a même vu un taureau qui s’est carrément couché à terre parce que ça ne lui disait rien de se faire trainer à la corde par un autre animal... D’ailleurs, par rapport au rodéo à cheval, c’est aussi beaucoup plus dangereux ! Bah oui ces mâles aux sales caractères n’hésitent pas à montrer qu’ils ont des cornes et qu’ils savent s’en servir ! Bref, ils ont le sens du spectacle ! D’ailleurs le clown est vraiment très utile, car la diversion n’est pas du luxe quand les taureaux chargent les candidats quelques peu sonnés (Que l’on n’envie pas d’ailleurs ! D’accord la cagnotte s’élève à 15 000 $, mais il faut tout de même être un grand fada !). Au final un seul à tenu, mais son taureau semblait plutôt docile (dans la mesure où un taureau peut l’être ! ^^). Au fait, le clown, vous ne savez pas ce qu’il a comme seule arme ? (Mis à part son nez rouge bien sur !) Langue au chat ? Un simple tonneau peint en blanc, disposé au milieu du corral, dans lequel il peut se cacher quand cela devient trop chaud pour ses fesses et qu’il n’a pas le temps de courir jusqu’à la balustrade...

(Désolée, certaines épreuves n'ont pas de photos, il faisait trop sombres ou je les ai que en vidéo. J'aurais voulu vous en mettre en plus des photos, mais ici ça n'est pas possible... Ceux qui me connaissent pourront les voir sur facebook, les autres contacter nous si ça vous intéresse, on vous les enverra par mail)

Ces différentes exhibitions se sont enchainées pendant 4 heures, entrecoupées d’une pause pendant laquelle nous avons achetés hot dog et saucisses. La plupart de ces épreuves sont des démonstrations du travail des cow-boys au ranch. Elles permettent de montrer leur bravoure, leur force et leur technique.

Ah, au fait (petit expression familiale Wink ), je tiens quand même à démentir un préjugé : les chevaux et animaux ne sont ni sauvages, ni maltraités. Les veaux sont parfois un peu bousculés, mais cela ne dure jamais plus de quelques instants, et ils sont immédiatement détachés et relâchés. En effet tout ces animaux valent cher, et sont la fierté et la vie des cow-boys.




Voili voilou pour le rodéo, l’article est un peu long, je le reconnais, mais il faut m’excuser, quand je me commence à parler de chevaux où d’animaux, on ne m’arrête plus !

Bizoux à tous !

Mathilde...

Posté par Famille Stella

De Miami à Quebec City

Le 22/07/11, 4:18

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Passage d'orignal

Après nos chaleureuses retrouvailles, et quelques transferts au niveau des valises, nous reprenons le circuit enregistrement des passagers et des bagages pour notre vol vers Boston. Enregistrement électronique comme à Paris, mais nouvelle surprise: nos billets ne prévoient pas de bagages en soute... Il faut repayer 25 dollars par bagage à mettre en soute... chacun ayant un poids limité de 23kg... Même bien organisés, nous nous retrouvons avec 6 bagages en soute... Allons y !!!... Nous n’avons pas le choix puisque la taille de nos valises dépasse celle admise en cabine, et la glacière est remplie de bouteilles ou flacons, interdits en cabine... Nous patientons devant le comptoir d’embarquement, avant de nous rendre compte que notre vol a changé de terminal une demi-heure avant l’heure initialement prévue de départ... Il nous faut encore traverser tout l’aéroport de Miami (avec une navette électrique pour une partie... quand même... n’oubliez pas que Miami est la destination préférée des sexagénaires bedonnants américains...)... pour arriver au bon comptoir d’embarquement... et découvrir que notre vol aura au moins 1h de retard... Bah! Maintenant que nous sommes tous ensemble... rien n’est grave... de toute façon nous devrons prendre un taxi... Je préviens tout de même notre hôtel Farrington à Boston. Le réceptionniste me demande de le rappeler quand nous débarquerons à Boston... Cela lui donnera une idée de notre horaire d’arrivée...

Le vol se déroule sans incident particulier en dehors du fait que Salva et Mathilde ne verront rien du voyage car ils s’endorment à peine installés dans leur fauteuil...

L’aéroport de Boston est un peu déserté quand nous arrivons vers 23h (soit 5h pour Salva et Mathilde qui sont levés depuis plus de 24h... voir le récit de Mathilde), et je n’hésite pas à solliciter un porteur avec son grand chariot pour nous aider avec nos bagages... (il me dit que cela ne me coutera que ce que je veux, alors que j’ai déjà perdu 6 dollars pour 2 chariots à Miami, et à Boston, c’est 4 dollars le chariot... Je préfère lui donner l’argent à lui plutôt qu’à une machine anonyme). Nous ne serons pas déçus, car cet homme nous amène directement au bon tapis de réception des bagages (qui ne correspond pas à celui indiqué sur l’écran... « a little mistake, no matter... » dit-il.
Heureusement que nous n’avons pas de correspondance, car nous attendrons près d’une heure pour recevoir la totalité de nos bagages. Notre porteur que s’est révélé être un charmant « jeune » homme de 78 ans nous a dit qu’il n’y avait qu’une équipe de bagagistes ; alors ils emmènent les bagages sur un autre avion, puis ramènent les nôtres après... Pour ne pas perdre de temps à faire des voyages à vide... Décidément, tout est fait pour vous décourager d’avoir des bagages en soute...

Concernant notre porteur Mr Di Dominico, je vous en parlerai dans un autre article, au sujet des rencontres humaines au cours de ce voyage... Sachez simplement déjà, qu’il s’agit d’un italien, qui a d’ailleurs du sang sicilien de par son père, et qui vit aux USA depuis 1950 mais n’a pas oublié sa langue maternelle pour autant... ce qui ravit Salva de trouver quelqu’un à qui parler pour se tenir éveillé... Il pousse même le professionnalisme jusqu’à nous faire venir un taxi suffisamment grand pour nous loger confortablement tous les 6 avec nos « quelques » bagages...

Cette fois c’est un égyptien qui se révèle heureux de savoir que nous avons également visité l’Egypte. Il a quelques difficultés à localiser la rue de notre hôtel : « ce n’est pas un grand hôtel ?... » . Ben j’ai réservé le moins cher que j’ai trouvé pour 6 personnes dans le centre de Boston sur Booking.com qui ne nous avait jamais déçus jusque-là... Je ne connaissais pas encore les chaines de motel quand je me suis occupée de cela à Orange Lake...
Ce n’est pas que nous serons déçus, car nous savons nous adapter à bien des situations... Disons que l’hôtel Farrington, dans le quartier étudiant d’Arlington, tient plus de la pension de famille que de l’hôtel chic... Cela pourrait être une adresse du Routard... Néanmoins, c’est propre, la literie en très bon état, et de toute façon, il semble que nous soyons seuls à l’étage... Le réceptionniste, dès les formalités remplies, nous salue... et quitte la demeure...




Après une nuit, somme toute réparatrice pour Salva et Mathilde, je vais acheter du lait avec Maud, pour préparer un petit déjeuner sur le pouce et appeler un taxi pour retourner à l’aéroport chercher la voiture qui nous transportera pendant la plus grande partie de notre périple (soit 52 jours de location...). Il faut croire que je suis moins qualifiée pour demander un très grand taxi car celui qui arrive a bien 6 places passagers, mais peu de places pour les bagages... Nous voyagerons donc avec nos sacs sur les genoux et Salva... la glacière... (pour ceux qui le connaissent imaginez le à l’avant dans un petit Toyota avec une belle glacière bleue sur les genoux...)

Enfin... nous arrivons quand même à la zone des voitures de location, en sachant ce que nous ne devons pas prendre comme véhicule, même s’il y a 6 places assises... Et cette expérience nous évitera un changement après réception de la voiture... En effet c’est le même type de véhicule qui était prévu... Mais l’hôtesse de réception, charmante, se débrouille avec une autre compagnie pour nous trouver une voiture plus adaptée à nos bagages : une Toyota Sienna rallongée 8 places. Plus longue que notre grand espace aux dires de Salva et Alexandre... La différence tient dans le coffre qui loge sans difficulté nos 4 grandes valises plus le grand sac de voyage et les sacs de nourriture. Même la glacière trouve sa place entre les 2 grands à l’arrière... Bref nous pouvons nous installer tous confortablement... (moyennant un nouveau petit supplément financier... bien sûr... mais correct vis-à-vis du confort...).




Certains vont peut-être trouver que j’exagère avec la glacière... Mais je peux voir dire que nous serions perdus sans elle : lait frais pour le petit déjeuner, eau fraiche dans la journée, jambon et fromage pour les sandwichs... Car c’est une glacière électrique qui se branche sur le secteur ou sur la prise allume-cigare de la voiture (identiques aux nôtres... pas besoin d’adaptateur...). Bref un investissement fait l’an dernier pour l’Angleterre que nous avons bien rentabilisé... Parce qu’en Floride, il faisait déjà chaud (jusqu’à 102°F, soit 39°C, le 5 Juillet à Naples, mais nous aurons encore chaud par la suite...)

Allez, je reprends le cours de mon récit, au volant de notre magnifique Sienna blanche, nous sortons de Boston (Massachusetts - MA) pour gagner rapidement le New Hampshire (NH) et Portsmouth puis le Maine (ME) ... Ne soyez pas surpris avec les noms de ville en Amérique. Les colons, quand ils se sont installés, ont donnés des noms qu’ils connaissaient... Donc des noms européens... Vous pouvez même avoir plusieurs fois le même nom dans des états différents... Donc quand on donne le nom d’une ville, il faut toujours faire suivre des initiales de l’état...

Alors nous entrons donc dans le Maine en suivant la côte Atlantique...




Le Maine... vous connaissez... Cabot Cove... Jessica Fletcher... Ah vous n’avez pas les mêmes références que moi... Arabesque... La série culte pour moi... Il n’empêche, j’irai bien me faire un petit homard au déjeuner... C’est la spécialité du coin... Après Portland (ME) et Augusta, je serai bien allée trainer en Acadie (et oui, il y a une Acadie côté USA aussi... En fait, au cours de leurs nombreuses guerres, les anglais et les américains se sont séparé en partie l’Acadie française, espérant faire basculer réciproquement les camps... A part de nombreuses migrations de population, cela n’a rien résolu...). Donc l’Acadie, patrie du homard... Et honnêtement, ce ne sont pas des folies, ce que nous avons fait sur le plan culinaire jusqu’ici... Malheureusement il me faudra remettre mon festin à une autre fois... En effet, l’heure avance et Salva n’a pas encore digéré le décalage horaire... Il est donc plus sûr de mettre le cap sur Waterville (ME) qui sera notre dernière étape avant la frontière canadienne. De toute façon, je reviendrai une autre fois juste pour visiter le Maine, passer dire bonjour à Jessica et l’emmener manger du homard... Na !... Avec tous ces lacs, forêts, cours d’eau, baies, presqu’îles et îles qui découpent la côte nord, il doit y avoir de magnifiques paysages...

A Waterville, nous testons une nouvelle chaine de motel : Econolodge... J’aurai bien continué avec Red Roof Inn, mais il n’y en a pas dans cet arrière-pays, ni même au Canada. J’avais bien étudié le réseau et les prix, cela devait nous convenir, et cela nous convient... Surtout que le petit déjeuner continental est prévu... La réceptionniste est même heureuse de me proposer 2 chambres communicantes... Impeccable... L’avantage du motel, c’est de garer sa voiture devant la porte de sa chambre, donc plus simple pour le transport des bagages. Ceci dit à Farrington, j’ai organisé un peu en ne prenant que les pyjamas et les tenus de rechange pour les 3 jours suivants afin de ne sortir qu’un sac de voyage et la vanity... Allez les enfants, la première chambre est pour vous : 2 lits doubles... Tiens!... vous avez un chien pas loin... et la porte communicante... celle de l’autre côté est fermée, mais je vais aller vous ouvrir... Donc seconde chambre... Ah ! Mais ! Il y a déjà quelqu’un... Un monsieur âgé retient la porte, torse nu, avec un berger allemand qui gronde... Ah c’est pour cela que l’on entendait bien le chien... La chambre communicante c’est pour le chien... Je retourne donc à la réception... et la réceptionniste confuse (elle vient d’avoir l’appel du vieux monsieur très mécontent...) s’excuse et me donne la chambre de l’autre côté (non communicante),... mais avec un lit King size (vous vous souvenez, king et queen...) pour s’excuser... Nous dinons rapidement d’un sandwich au Mac’Do car Salva et Mathilde tombent de sommeil... De toute façon, rien de spécial à voir à Waterville. Il ne s’agit que d’une ville étape sur la plus ancienne route qui rallie Québec City par la route 201 (voir même la « old 201 » par endroit).

Le 8 Juillet... et oui déjà... les retrouvailles le 6 juillet... la route Boston(MA) – Waterville(ME) le 7 Juillet... Nous nous réveillons donc le 8 Juillet et nous allons découvrir le Canada aujourd’hui...




Avec un passage de poste frontière... Salva est un peu nerveux... La frontière, il n’aime pas trop... les contrôles, les questions... Même si pour lui et Mathilde, tout s’est très très bien passé à Miami..., comparé à nous... D’où les nombreuses digressions des enfants pour savoir lequel porte le plus la poisse...

La route 201 est très agréable, dans une région vallonnée avec de nombreux lacs sur notre parcours et des possibilités d’arrêt pique-nique très agréables en pleine nature (mais il faut ramener ses déchets...)



Pas de passage de camion poubelle ici... d’ailleurs pas d’habitants non plus... la campagne, la forêt, la route, des cerfs et des orignaux (sorte d’élans locaux... dont la présence nous est signalée par les panneaux attention passage d’orignaux...).






Il semblerait qu’on les aperçoive plus souvent à la tombée de la nuit, attirés par les phares (un peu comme les rennes en Scandinavie...). Nous n’aurons pas la chance d’en voir de vrai... vivants. Parce que mort, nous en avons vu un au bord de la route... Un bébé vu la taille... Enfin on ne s'est pas vraiment attardé, les rapaces lorgnaient déjà sur le cadavre du haut d'un arbre...




Salva a parfois un peu de mal pour les montées avec la boite automatique... qui n’est pas aussi nerveuse qu’une boite manuelle... On ne peut pas rétrograder... Mais bon ! On s’y fait...

Nous trouvons un peu de réconfort... et de carburant pour la voiture au Général Store de West Forks (dernière "ville" avant la "brousse"). Il s'agit d'un magasin comme on n'en imagine plus... Qui vend de tout: depuis les barres chocolatées dernier cri jusqu'aux animaux naturalisés... Avec des pompes à essence d'un autre âge... Si bien que la vieille dame est venue nous montrer comment enclencher la pompe pour pouvoir être servis...




Et nous voici au poste frontière, entre Moose river et Linière... Il n’y a pas de nom sur la carte... Et il n’y aura que Canada sur notre passeport... Car le douanier, très « cool » nous demande quand même de retirer nos lunettes, d’ouvrir la porte arrière de la voiture pour appeler les enfants un par un... Ensuite il se lève et part avec nos passeports... Là, Salva se sent très mal... se demande ce qui va encore nous arriver... en fait... il revient assez rapidement... nous rend nos passeports avec 2 enveloppes pour le ministère du tourisme canadien qui réalise une enquête au sujet des touristes non USA... Et notre aimable douanier de nous souhaiter la « bienvenue »... avec un petit accent...
De l’autre côté de la frontière, le paysage n’est pas différent... ce qui change... c’est les noms sur les panneaux... Tout est écrit dans les 2 langues, puisqu’il y a 2 langues officielles au Canada. Les feux changent de sens dans les carrefours... Ils sont maintenant couchés... Nous arriverons bientôt à Québec City, à un horaire où nous rencontrons les embouteillages de toute grande ville en fin de journée... Euh pardon ! Eux, nos cousins francophones disent que le trafic est confituré... (ce que nous entendons à la radio cet fin d’après-midi là...) En effet depuis plusieurs années, ils interdisent tout anglicisme dans la langue québécoise. Or embouteillage en anglais se dit : trafic-jam, jam signifiant aussi confiture. Ils sont donc partis de l’anglais pour revenir au québécois donc trafic confituré... Je trouve cela très joli, comme quand on dit que l’on est dans la m...élasse... Ben voyons vous ne pensiez tout de même pas à autre chose... D’ailleurs peut être que jam vient de mélasse... Je ne suis pas assez linguiste pour aller jusque-là...

Donc, après un peu de trafic confituré, nous arrivons à notre hôtel Econolodge de Boischatel. C’est Salva qui l’a choisi car selon son site d’appréciation des hôtels, restaurants et attractions TripAdvisor, c’est celui qui a la meilleure côte rapport qualité-prix... C’est vrai que nous ne serons, encore une fois, pas déçus... et cette fois, personne dans ma chambre... Tant pis... La réceptionniste, charmante nous explique la route pour aller visiter Québec City, en nous indiquant le parking le moins cher et proche du quartier touristique...

Mais cela ce sera pour un autre article... Mon dos n’en peut plus... Il semble que vous appréciez nos récits... Cela fait plaisir... mais il faut faire des pauses...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Les 1ères impressions de Maud, 8 ans

Le 21/07/11, 3:22

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Bonjour je m’appelle Maud ! Se marre

Voilà des petites choses que je voudrai vous raconter... (Maman corrigera juste les fautes d’orthographe, parce que je ne suis qu’en CE1, et même si je passe en CE2 je fais encore des fautes... Embarras )

Le décalage horaire : j’ai dormi tout de suite dans la voiture quand Maman a commencé à rouler, après notre arrivée à Miami, et puis une fois à la résidence, j’ai encore dormi un peu mais pas beaucoup... A 2h (donc 8h en France d’après Maman) je me suis donc réveillée... et j’étais en pleine forme... Les autres dormaient encore, alors j’ai lu, et un peu tourné en rond dans le studio... A force, ils ont fini par se réveiller vers 3h puis 6h, nous nous sommes levés... Pour aller à la piscine dès 7h (ouverture) : GENIAL !!! LOL Nous avons toute l’immense piscine pour nous tous seuls...




Alors l’après-midi, après que maman ait fait des courses et le repas, vers 16h, nous avons décidé de faire une petite sieste... mais nous ne nous sommes pas réveillés le soir... non ! Mais le lendemain... vers 4 – 5 h !!! Ouah, quand Maman accepte de faire une sieste, c’en est une sacrée... Choqu

Les Magasins : dans les magasins les articles sont tous mélangés, les lunettes avec le pain, les jouets avec le frais, les affaires de toilette avec les boites de conserve ... Il y a plein de sauces et de choses que l’on ne connait pas... Et puis il y a des gens qui mettent les affaires dans les sacs à la caisse, et même nous apportent notre caddie à la voiture !!!

Les villes : elles ne sont pas pareilles que chez nous !!! Les immeubles me paraissent immenses, les feux aux carrefours sont au milieu!!! Il y a des panneaux bizarres jaunes, avec attention panthère !!! Razz

Les Mc Do ne sont pas pareils : boissons à volonté !!! Big sandwichs ! Et certains ont des formes bizarres...

Mais il y a quand même des différences très sympas :
le Swampy club de Orange Lake : on peut y aller quand on veut, et nous jouons beaucoup au ping pong (j’ai même appris à des américains...) ou à la wii (ça c’est surtout les garçons...). Le mercredi on doit s’inscrire et payer pour passer une matinée récréative : Dès 9h30 on joue à des jeux tous ensemble (chaises musicales...) et on peut faire des objets décorés (flacon de sable coloré, collier mousse en forme de renard...) Moi j’ai choisi le renard où j’ai pu écrire mon prénom... mais personne ne sait le dire comme il faut ici !!! Triste Ensuite nous sommes allés voir des alligators... des vrais... Un monsieur nous a expliqué comment ils vivent et les a montrés à la foule (d’ailleurs un des alligators a même fait pipi sur une assistante... Razz ). Ensuite nous avons pris un petit goûter le temps que les gens partent, puis nous avions les alligators pour nous seuls les enfants. Nous avons pu les porter et faire une photo. Je ne peux pas vous la montrer, ils ne l’ont pas envoyé à maman... Dommage !!! Quel souvenir !!! Roulement des yeux La peau elle est bizarre, toute molle...

Le personnel du Swampy, comme celui de l’hôtel, vient de tous les pays, alors certains parlent quelques mots français.




Bisous,
Maud ! Cool

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Posté par Famille Stella

De Kissimmee à Daytona en passant par Saint Augustine

Le 21/07/11, 1:09

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Je vous dois des excuses... J'ai oublié de vous parler d'une journée de promenade, le 25 Juin 2011. Il est vrai que j'ai tant de choses à vous raconter... Et puis j'essaye de rattraper mon retard...

Pour varier un peu des plaisirs des parcs d’Orlando et de la piscine... j’arrive à motiver mes trois loustics à aller visiter un peu le nord-est de la Floride, voir une plage... avec un peu d’histoire...

Nous partons donc Leesburg puis Tavares (eh oui ! Simone il y a une ville Tavares en Floride) autour d’un lac sympa, puis à travers une immense forêt (Ocala National Forest) nous rejoignons Palatka et Saint Augustine : Il s’agit d’une charmante ville qui se dit la plus vieille des Etats Unis :de 1565 à 1821 les espagnols (Castillo de San Marcos), les français, les indiens, les anglais (même le corsaire Sir Francis Drake s’y est mis) se sont battus pour cette cité, avant qu’elle ne soit vendue à la jeune Amérique.




Et dès 1885 fût construit le premier hôtel de Floride (et premier immeuble en béton : le Ponce de Leòn, ensuite transformé en collège Flagler...




Voilà pour le côté historique... C’est une ville très jolie avec des très beaux bâtiments anciens restaurés dans le Spanish Quarter Village, Saint Georges Street, avec vue sur la mer et un ilôt longiligne relié par un pont métallique levis. L’épopée corsaire est remise au goût du jour avec la possibilité de faire une croisière sur un vieux galion à pavillon noir !!!




Ils poussent le spectacle jusqu’à faire tirer des coups de canon depuis le fort par des militaires espagnols en tenue d’apparat... Je passe sur les voitures de luxe (Porsche, vieille Bentley rutilante) et sur la mariée avec son père conduite en pousse-pousse !!!






Nous longeons ensuite la côte est (Océan Atlantique) non sans avoir une pensée émue pour tous ceux que nous avons laissé là-bas de l’autre côté de la mer... (tout spécialement Salva et Mathilde...). A Flagler Beach, nous faisons une petite pause pour admirer le point de vue et les nombreux oiseaux (excusez, nous ne sommes pas assez qualifiés pour vous dire lesquels...) qui volent en groupes au ras de l’eau...




Direction Daytona Beach !!! Vous devinez pourquoi j’ai inscrit cette ville au programme de la journée... Pour intéresser mes garçons... Il s’agit en effet d’une plage sur laquelle vous êtes autorisés (après avoir payé le droit d’entrée) à rouler en voiture... A part cela, et le célèbre International Speedway... rien à voir... uniquement des buildings hoteliers, fast food, et autres résidences ou commerces... C’est vrai qu’il faut accueillir régulièrement les hordes de fanatiques à 2 ou 4 roues... Pourquoi ici à Daytona ? En dehors du fait qu’il y a ce circuit mondialement connu... parce que c’est sur cette plage (exactement Ormond Beach au nord) que fût établi le record de vitesse en ... 1902 : ... 109km/h... (merci Le Routard). Mais heureusement pour nous, pas de courses aujourd’hui... (J’avais vérifié avant de partir, vous commencez à me connaître...). Nous pouvons donc nous approcher sans trop de difficulté du circuit sur le parking quasi désert...




Cette sortie de Kissimmee et du secteur d’Orlando nous permet de voir d’autres aspects de la Floride, parfois éloignés du tourisme et des résidences de luxe pour retraités fuyants les rigueurs climatiques plus au nord... En effet nous traversons volontairement ou non certains quartiers ouvriers. La différence : l’entretien des routes, des maisons et de leurs abords, la largeur des allées, le nombre et l’allure des commerces... Histoire de montrer aux enfants que les USA (ou la Floride) ne sont pas que « l’Amérique qui gagne »... Pas de photos... un peu de respect pour eux...

Retour le soir même à Orlando, par l’autoroute 4, que nous ferons donc dans son intégralité : Daytona- Orlando, puis Orlando- Tampa...

Et voilà, un épisode de plus de notre voyage... Cela doit maintenant être complet pour notre premier séjour en Floride... Ah ! Maud veut rajouter quelque chose... Je lui laisse donc la parole...

Agnès

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Posté par Famille Stella

La côte ouest de la Floride

Le 19/07/11, 21:40

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La côte ouest de la Floride




Et comme tout a une fin ..., il a bien fallu quitter Orange Lake Resort... Avec un petit pincement au cœur pour nous 4, car nous y avons passé de jours tranquilles confortablement installés et organisés (une fois que le décalage horaire a été assimilé..., les 2 téléphones portables fonctionnels...). Nous nous sommes même habitués aux orages (tous les après-midis... à force on s’y fait, même s’ils sont très impressionnants : l’éclair traverse très souvent toute la largeur du pare-brise... ) Ce qui nous console, c’est que nous nous rapprochons de la date de l’arrivée de Papa et Mathilde...




Donc Samedi 2 Juillet, après une ultime séance d’ Aquafit, nous chargeons la Chevrolet Impala, et direction Tampa : une très grande ville de Floride qui avec St Petersburg constituent les 2 plus grandes villes de la côte ouest de Floride. Tampa est plutôt la ville industrielle à l’inverse de St Petersburg... Encore un parc d’attraction... Mais comme celui-ci est différent des autres car développé dans un parc animalier, j’accepte d’y laisser Alexandre et Antoine (c’est tout l’intérêt des 2 portables américains : pouvoir se contacter à peu de frais et donc pouvoir se séparer), parce que moi, j’en ai assez des parcs d’attraction et celui ne convient pas à Maud (uniquement des attractions type roller coaster de plus en plus hauts et de plus en plus vertigineux...).
Pendant ce temps-là, Maud et moi allons pouvoir chercher un motel, propre et pas cher (et si! là-bas, cela existe...). Le Routard m’avait donné l’astuce des journaux de coupons de rabais. Je m’en étais procuré 3 et j’avais étudié attentivement les offres dans ce secteur. De plus je voulais essayer d’utiliser la même chaine hôtelière pour éventuellement bénéficier de réductions liées à la fidélité (nous allons avoir presque un mois au total à passer dans des motels...) . Malheureusement quand j’ai téléphoné 2 jours auparavant, à 2 reprises la réceptionniste m’a dit ne pouvoir faire de réservation par téléphone... et quand je me suis pointée le samedi, on m’a poliment fait savoir que les coupons n’étaient pas valides ce we... (C’est vrai que c’est le we du 4 Juillet, jour de la fête nationale... d’ailleurs nous verrons que fête nationale n’est pas un vain mot... mais j’y reviendrai...). Alors comme je ne voulais pas laisser tomber j’ai essayé une troisième adresse, moins chère celle-ci et qui avait l’air tout à fait correcte, mais sans parler du coupon... Et nous nous sommes vu attribuer une chambre sympa avec 2 grands lits, une piscine extérieure et la voiture garée juste devant... sans compter le réfrigérateur..., le Wi-Fi..., et le réceptionniste sympa qui accepte de m’expliquer la carte fidélité et de téléphoner pour réserver les 3 nuits suivantes dans deux autres motels du même groupe dans les villes suivantes...
Cela fera l’objet d’un autre article, mais la population des USA (en tous cas en Floride) est beaucoup plus accueillante et « sympa » que ce que l’on retient des émissions télé...

Puisque nous avons grignoté le midi, le soir après avoir récupéré les garçons enchantés de leur journée, nous nous faisons notre premier repas dans un fast food juste à côté du motel (peu importe le nom, ce qui nous a marqué une fois encore, c’est l’âge et la gentillesse du serveur, qui était enchanté de nous parler quelques mots de français (lointains souvenirs selon lui... mais il semblait très bien nous comprendre...)

Dimanche 3 Juillet : Après un petit déjeuner de corn flakes pris dans la chambre (dans ce motel, pas de petit déjeuner compris) nous prenons la direction de St Petersburg et plus précisément du quartier de Redington sur la route côtière à la recherche du Suncoast Seabird Sanctuary : un petit orphelinat et centre de soins pour oiseaux tenu en majorité par des bénévoles près de la plage ou viennent nicher certains oiseaux. (Ils bénéficient d’un territoire qui leur a été délimité et qui est d’ailleurs bien respecté des baigneurs et promeneurs...).

Bref de nombreux oiseaux de toutes sortes dont il est impossible de faire la liste... Certains retrouveront la liberté, d’autres non,... car trop invalides pour survivre seuls... ou n’ayant connu que la captivité...


Nous faisons ensuite route tranquillement vers Fort Myers en passant par Sarasota. Quand je dis tranquillement, c’est parce que nous faisons de nombreux arrêts pour admirer le paysage : des ilots, de l’eau partout et des ponts à couper le souffle (du coup notre viaduc de Caen ou le pont de Normandie risque de nous paraitre un peu fades...). J’avais décidé de visiter le Mote Marine Laboratory qui n’est pas un aquarium ordinaire (et encore moins un des nombreux parcs aquatiques...) mais un laboratoire d’étude et un centre de soin et de recherche des mammifères. Très bonne visite où nous disposons d’un petit lexique établi en français... Et nous faisons la connaissance de tortues de mer (Shelley et Montego tortues caret ; Hang Tough et Harriet : tortue de mer verte) et de lamantins (un gros mammifère herbivore marin pataud qui se nourrit d’algues et de plantes marines ; ici nous avons Hugh et Buffett) dans le Marine Mammal Center où sont soignés les animaux blessés. Cette fois encore ceux qui restent trop invalides resteront dans le centre, telles les tortues (par cécité notamment)... Dans l’aquarium nous découvrons deux dauphins (Moonshine : dauphin tacheté pantropical qui souffre de problèmes hépatiques et Harley : dauphin à long bec ou fileur orphelin très jeune) en autres, ... et ... un calamar géant naturalisé (7m, 136 Kg, 10 tentacules, 3 cœurs et un œil de 25cm !!!) On imagine mieux le Kraken (lire Les Cryptides d’ Alexandre Moix !!! la littérature pour enfants ça a du bon parfois...).

Après cette visite passionnante, nous regagnons notre hôtel de Fort Myers en passant par un... MAC DO... Et oui il faut bien lâcher du mou de temps en temps... (voir les commentaires de Maud)

Lundi 4 Juillet... je vous l’ai dit... il faudrait suivre un peu quand même... C’est la FÊTE NATIONALE, The INDEPENDANCE DAY !!! Mais cela n’a rien à voir avec notre petite fête nationale du 14 Juillet (qui n’est souvent que l’occasion d’un « pont » supplémentaire ou de marquer le départ en vacances)... Ici la fête nationale, vous ne pouvez pas passer à côté... Partout des drapeaux, dans chaque ville des défilés avec les habitants massés le long de la route, confortablement installés dans des fauteuils, avec parasol, glacière et tout ce qu’il faut pour passer une matinée « cool »... Que dire des voitures décorées... des fanions agités...
Enfin... comme nous ne nous sentons quand même pas très concernés..., nous en profitons pour aller sur la magnifique île de Sanibel, en commençant par Tarpon Bay où il est conseillé de réserver tôt sa promenade en canoë pour découvrir la mangrove (végétation prenant racine dans de l’eau salée... en gros... les autres consulteront une encyclopédie). Et comme tout le monde attend le défilé le centre de Tarpon Bay Explorers est quasiment déserté et l’on peut bénéficier d’une promenade de 3h avec Alex comme guide dans la demi-heure suivante... Super... Mais attention, ce n’est pas qu’une partie de plaisir... Il va falloir pagayer, pagayer... Alors après une petite présentation du kayak ( ou un dérivé car il s’agit d’un kayak à 2 places mais avec pagaye double) et des règles de sécurité (éviter de laisser les doigts tremper dans l’eau, même si les alligators viennent rarement dans cette région...), nous embarquons avec un couple de sexagénaires bedonnants pour la baie (la plus grande baie préservée, grâce à Mr J.N. « DING » Darling, un milliardaire qui en a fait un refuge, car il en était tombé amoureux... Il lui a d’ailleurs fallu beaucoup de témérité selon Alex pour d’autres moins bien intentionnés n’en fasse une gigantesque marina. Sanibel a en effet la réputation d’être la plus belle île de la Côte Ouest de la Floride, avec de magnifiques plages réputées pour leurs coquillages... Sur l’eau nous observons de nombreux oiseaux, des poissons sauteurs et nous gagnons ensuite le « trail »,(entendez chemin balisé) au cœur de la mangrove pour découvrir nombreux oiseaux, crabes... parmi l’enchevêtrement des racines, des troncs et des arbres. Je vous passe l’explication sur les 3 différentes mangroves (rouge, blanche et noire). Bref, une bien sympathique ballade de l’avis de mes 3 kayakeurs en herbe, réalisée à notre rythme et qui ne nous laissera même pas de mauvais souvenirs à type de courbatures le lendemain...

Après l’effort, le réconfort sous forme d’un petit pique-nique au centre, puis direction la plage pour une petite baignade, en eau claire, via la Sanibel Captiva Road jusqu’au nord de l’île.

Ici pas de voiture stationnée sur le bord de route... le parking est organisé... payant certes mais adossé à un accueil de plage avec vestiaire, toilettes et douche de plein air... tout en gardant un côté sauvage en plein milieu de la végétation (accès à la plage par de petits sentiers balisés... superbe plage de sable blanc avec de magnifiques coquillages...)... Bref une superbe journée encore... Que nous achevons chez Arby’s : un fast food un peu différent puisque le steak est remplacé par de nombreuses tranches de viande (bœuf froid ou jambon) pliées et juxtaposées entre différents légumes, fromages et pain... Ca change et c’est bon... Alors pas de difficultés pour trouver le sommeil dans notre grande chambre (toujours la même chaine hôtelière Red Roof Inn) moins confortable, mais avec le petit déjeuner inclus et le wi-fi pour rester en contact avec Salva et Mathilde et les derniers préparatifs des grandes retrouvailles (voir l’article de Mathilde)... Et tout cela pour moins de 50 Euros (59.99 dollars)

Mardi 5 Juillet... dernier jour avant le ... 6 Juillet... Nous partons tranquillement vers Naples (prononcer Neïpeuls) donc rien à voir avec l’homonyme italienne... Charmante petite ville au sud avant les Everglades, qui entend rester le Palm Beach de la côte ouest : station balnéaire pour résidents aisés, dont les rues bordées de palmiers et de Ficus altissima (merci le Routard) nous permettent de longer de somptueuses villas à l’américaine (aucune barrière, grande étendue de pelouse avec accès pour garer la voiture devant la porte...) et puis de découvrir The Pier... un ponton de 250m qui s’avance dans la mer permettant une ballade sympa au milieu des pêcheurs, des cormorans et des pélicans...


Vue la chaleur en ce début d’après-midi (102°F, nous décidons d’une petite sieste et de revenir en fin de journée profiter d’une petite baignade... et nous ne serons pas déçus : la température est encore chaude, mais supportable et l’eau juste comme il faut... Et surtout nous avons comme compagnons 2 pélicans qui viennent se délecter des restes de poissons que les pêcheurs ont dédaignés... (vu le nombre important de bancs de petits poissons aperçus le matin)... C’est un plaisir que d’essayer de photographier cet élégant animal plonger à quelques mètres des enfants, puis avaler son poisson d’un ample geste du cou et s’envoler quelques instants plus tard, tourner tel un oiseau de proie avant de piquer de nouveau...

Il faut bien se résigner à passer une dernière nuit tous les 4... demain un peu de route en longeant l’immense parc des Everglades pour atteindre Miami, l’aéroport et le centre de location de voitures et attendre Salvatore et Mathilde... Seule difficulté à prévoir : trouver une voiture de location à Boston. En effet Salva a eu le temps avant d’embarquer de m’envoyer en mail pour me prévenir que la location prévue il y a 2 mois vient d’être annulée, sans raison apparente... Dernière nuit dans un Red Roof Inn à Naples, car ensuite à Boston j’ai réservé depuis plusieurs jours un hôtel classique et dans le Maine, il faudra changer de motel (pas de Red Roof Inn sur notre route...)

Mercredi 6 Juillet 2011... ENFIN... !!!...
Fébrilement nous reprenons la route... et sommes tellement pressés d’arriver à Miami que nous ne nous arrêterons pas sur la route... Et pourtant... entre le panneau attention félin (panthère ? ou autre qui ne donne pas envie de crever un pneu ou tomber en panne...)
et l’alligator qui fait tranquillement sa sieste au bord de la route (animal à sang froid, il doit se chauffer au soleil... et ne semble pas impressionné par aucun véhicule...) Nous n’avons quand même pas osé nous arrêter pour le prendre en photo... avec notre chance...

Enfin le centre de retour des voitures de location (merci Mr GPS pour s’y retrouver dans le réseau routier de l’aéroport...) et là nous tombons sur un employé zélé... qui estime... que la voiture... est sale... Scandale !!! Je lui demande de me montrer où cela il trouve de la saleté ??? ... Et bien il y a du sable sur les tapis de sol !!! Ah oui ça évidemment... Nous sommes en Floride, vous vous rappelez... Sanibel et ses plages, Naples et le Pier... la mer, du sable... Oui nous en avions peut être un peu sous les chaussures... Mais pas de papiers gras, de gobelet en plastique, de morceaux de nourriture (origine indéterminée, et je n’ai pas cherché longtemps à déterminer...) comme lorsque j’ai récupéré la voiture à ce même centre... (Oui je sais je ne vous ai pas raconté cela, mais il faut bien qu’il reste quelques petites histoires pour le retour,... et puis pas très passionnant comme détail,... non ?) Bref, je peux vous dire que mon anglais c’est rapidement amélioré ( à moins que ce soit mon ton et mon visage nettement moins serein) et le prétendu contrôleur à la propreté n’a pas insisté trop longtemps... Je l’excuse... Il a certainement des ordres... pour faire « cracher un maximum » les clients souvent de riches touristes probablement qui ne vont pas se prendre la tête pour 250 dollars... (prix du forfait : rendez la voiture dans l’état... je me suis déjà fait avoir avec le coup du plein pré payé... cela suffit comme cela...)...

Bon,... allez,... on oublie cette compagnie de location qui elle non plus ne veut pas me louer une voiture à Boston (il a quand même fallu que je téléphone, car la préposée aux locations ne savait pas me renseigner... forcément ... il aurait fallu qu’elle passe un coup de fil... ) Heureusement rapidement je trouve une compagnie concurrente bien connue en France qui accepte de me réserver une voiture à Boston mais seulement à partir du lendemain... Bon une soirée sans voiture, c’est seulement un aller retour en taxi... De toute façon l’hôtel Farrington est à Boston même, et Salva sera fatigué de son voyage... Il vaut mieux tenir que courir... Bref ... C’est Ok...

Direction le hall des arrivées pour attendre nos 2 voyageurs

Voir les photos : USA - Tampa ]

Posté par Famille Stella

Un petit mot sur les différences...

Le 18/07/11, 22:51

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Un petit mot sur les différences de vie entre la France (ou du moins la Normandie...) et les USA (ou du moins la Floride) pour ce que nous avons pu observer...
Les voitures et la conduite automobile : Il n’y a que des boites automatiques, et même si on peut choisir son type de conduite, (complètement automatique ou choix des rapports de vitesse) cela incite à une conduite beaucoup plus cool, et parfois même un peu pépère (euh, pardon, je voulais dire mémère, la conduite...). Un fait est certain, les automobilistes sont beaucoup moins stressés et stressants qu’en France... Pas un seul coup de klaxon, même si au début je ne suis pas forcément très douée, et puis toujours à regarder ce qui nous entoure : paysage ou curiosité... Les particularités, finalement plutôt positives : on peut doubler par la droite, et à un carrefour, on peut tourner à droite quand la voie est dégagée, même si le feu est rouge (sauf mention contraire). Du coup la circulation est beaucoup plus fluide. Pas de priorité à droite, ni aucune priorité d’ailleurs... Aux carrefours, soit il y a un feu tricolore, soit des stop, autant que de routes. Et c’est le premier arrivé qui après avoir marqué le stop repart le premier. Donc pas d’attente interminable, c’est chacun son tour : belle leçon de courtoisie que nous pourrions intégrer.
Il est vrai que le réseau routier est très différent : des autoroutes pour rouler (jusqu’à 70 miles/h soit environ 110km/h, avec un minimum de 45 miles/h donc 70km/h au minimum), réseau doublé par des nationales à 2 voies au moins mais ponctuées de nombreux carrefours avec feux tricolores régulés. Comme je vous disais une circulation fluide et agréable. De plus toutes les routes se dénomment par des numéros faciles à repérer car indiqués régulièrement, doublés de noms indiqués clairement à chaque carrefour en hauteur au milieu du carrefour... (ah ! oui ! ... les feux sont situés en hauteur en face du carrefour, donc après l’intersection : très visibles et inratables). Les panneaux forcément diffèrent également : jaunes pour prévenir d’un danger, vert pour les directions ou bleu selon la taille des routes ; avec un sigle différent selon qu’il s’agisse d’une « Interstate Highway , Interstate highway business route = en général toll road donc à péage, ou other multilane highway». Cela c’est pour les autoroutes uniquement... Je vous passe les détails pour les autres... Un bon point pour se repérer : les numéros impairs vont du nord au sud (ou inversement selon le sens dans lequel vous prenez la route... je sens que vous lâchez, là sur le coup des routes... non ?) et bien sûr les numéros pairs vont d’est en ouest... (ou d’ouest en est...) bon on va changer de sujet... ça vous saoule... je le vois bien...

C’est vrai qu’il y a énormément de place pour tout : pour les routes, pour les parkings, pour les magasins. Du coup, tout semble démesuré... Les panneaux publicitaires, les véhicules (voitures, 4X4 en nombre et en taille impressionnants, camions (les grandes cabines, ce n’est pas qu’à Colorado Springs... avec des remorques démesurément longues (une fois jusqu’à neuf essieux... en comptant les 3 essieux du tracteur... quand même...). Pour les voitures, énormément de pick up, parfois avec 4 roues sur l’essieu arrière.
C’est vrai que lorsque l’on voit la taille des RV (remorquables vehicules peut être...) ... on ne peut que rêver de grands espaces...
A côté de cela beaucoup de corvettes et autres voitures « sport ». On voit que nous sommes dans une région touristique, même si ce n’est pas la pleine saison... Chevrolet ou Dodge c’est comme Renault ou Peugeot pour nous...
Pour les motos : Harley Davidson,... Harley Davidson,... Harley Davidson... Bref il n’y a que cela... Et sans être fan de moto il est vrai que passer devant une concession vous donne un petit coup de flip... tant il y en a et tant elles sont plus belles les unes que les autres... Petit (ou gros...) détail très surprenant, pas de port de casque obligatoire... Certains portent un antique petit « bol »... mais pas un seul casque intégral à l’horizon. C’est vrai que les motards n’ont ici en Floride pas du tout la même conduite qu’en France... Bien larges (vu la taille de la moto...) ils occupent une place « normale » dans la circulation, respectant la limitation, ne doublant pas dans tous les sens... Je suppose qu’il y a moins d’accident ?... ou bien c’est l’apogée de la grande liberté ?... (Et pourtant le port de ceintures de sécurité est obligatoire pour tous les passagers...

Pour continuer avec ce que l’on peut voir facilement au bord des routes : les cimetières... Pas gai ?... Ben si justement... Leur cimetières sont très aérés, très arborisés, avec une pelouse parfaitement entretenue et des stèles sobres sans fioritures à l’excès... Bref tout cela est beaucoup moins morbide, surtout avec les écureuils qui courent entre les arbres... Les allées sont d’ailleurs tellement larges que l’on peut très facilement y entrer en voiture...

Un enchainement peut être pas très approprié... quoique...
Les obèses... J’avais beau être prévenue... Leur nombre et surtout leur taille est vraiment, vraiment impressionnante... Il est vrai que tout le monde se promène sans arrêt avec une boisson à la main... quand se n’est pas un paquet de chips ou un sandwich, enfin un hamburger... de taille aussi impressionnante qu’eux... D’ailleurs tout pousse à la consommation : le nombre des fast food quels qu’ils soient : Mac Do n’a pas du tout la même popularité ici, mais la concurrence est nombreuse par les enseignes de chaine (Burger King, KFC, Tim Horton, Arby’s...) sans parler des sea food et des pizzas... Donc foison de « restaurants » qui proposent tous... la boisson à volonté... (pas de l’eau...mais uniquement des boissons gazeuses ou chimiques ... de couleurs plus extravagantes les unes que les autres... : bleu, vert...)

Dans les magasins d’alimentation : même chose : des rayons entiers organisés pour préparer votre hamburger le plus gros (et gras...) possible... Encore que j’ai entendu des spots publicitaires (radio et télé) qui vantent les produits « low fat » donc moins gras, ainsi que la consommation de fruits et légumes... Problème les commerçants ne suivent pas encore, vu la taille riquiqui du rayon fruits et légumes frais... (tout ou quasiment en sachet « fraicheur » avec des légumes lavés et épluchés (genre aseptisés à l’extrême...) Mais les quelques salades ont droit à un arrosage automatique... Par contre au rayon surgelé : une quantité là encore impressionnante de plats cuisinés autour des pâtes, des frites ou autres pommes de terre, des hamburgers... D’ailleurs difficile de trouver un steak haché « normal » c’est à dire nature... quasiment tous sont déjà aromatisés avec des épices ou du fromage, des oignons, du bacon... Beaucoup de produits panés également... (viandes de toutes sortes, formes et poissons)... Une diversité de sauces... avec crème, fouettée, avec mayonnaise, moutarde (au miel !!!...)... Soit salé et épicé et gras, soit sucré... Il faut voir le rayon pâtisserie : de la crème au beurre en couches plus épaisses les uns que les autres, et des colorants... façon jelly : pink, vert pomme...
Le plus déroutant dans le magasin le plus proche où je fais régulièrement les courses (pour des raisons de budget, nous ne mangerons qu’à l’appartement les 2 premières semaines...) c’est l’organisation, ou la désorganisation... qui oblige à faire tous les rayons pour arriver à trouver à peu près ce que je veux... Comme vous en parlera Maud, tout est mélangé... et change très régulièrement de place... En fait je ne sais pas si c’est exprès... Ou si au contraire, c’est pour être plus pratique : dans le même espace les tranches de jambon ou autre charcuterie avec les tranches de fromage pour sandwich et les pains pour sandwichs... et la sauce au bout du rayon... Mais on retrouve quasiment les mêmes produits dans un rayon qui semble être consacré aux produits frais... Les œufs avec le bacon...
Autre particularité changeante pour nous autres bons normands élevés au bon lait : pas de lait pasteurisé, mais uniquement du lait frais, en bidon... de 1 gallon parfois... ou ½ gallon ce qui doit faire pas loin du litre et demi...
Ah oui ! Parce que les unités ne sont pas les mêmes : gallons, livres, pounds, miles... Mais cela on s’y fait assez vite... Comme les prises électriques... (mais cela c’était prévu avant notre départ... quand même, nous sommes un peu organisés chez les Stella !!!...)...

Agnès & co

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Posté par Famille Stella

2 semaines en France pour les moins chanceux...

Le 18/07/11, 21:51

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Coucou Smile

C’est Mathilde ! Vous avez eu la description des deux semaines en Floride par Maman, Alexandre, Antoine et Maud, moi je vais vous raconter ce que Papa et moi avons fait pendant ce temps là en France, même si c’est beaucoup moins fun qu’eux, je suis d’accord avec vous Se marre

17 juin, après avoir travaillé d’arrache-pied une semaine pour que tout soit prêt pour le départ de Maman, Alexandre, Antoine et Maud ; et impeccable pour l’arrivée des Américains dans la maison, nous avons pu enfin partir tous les 6 pour aller à Meulan, dans les Yvelines. Même le grand pot de fleur bleu avait l’air de vouloir les empêcher de partir... Il n’a rien trouvé de mieux à faire que de se fracasser sur la terrasse juste avant que nous partions ! Enfin bref on s’en est quand même sorti... A Meulan nous avons dormi tous les 6 dans un studio (si ! si !) et le 18 juin à 7h30 nous étions à l’aéroport Roissy-Charles de Gaule. Moi j’aime bien les aéroports, mais uniquement quand j’ai le droit de prendre l’avion, et là ce n’était pas le cas : bac de français oblige, il me faut encore attendre 2 semaines...

Avec Maman nous sommes parties attendre les Américains (Dick et Mary avec qui nous sommes correspondants par Homelink et qui vont rester 15 jours dans notre maison de Ranville avec leur petite fille Katie). Ils venaient d’atterrir, et après le départ des 4 Stella, Papa et moi allons les ramener à Ranville. Heureusement j’avais déjà vu une photo de Katie, l’adolescente de mon âge sur Facebook (c’est ça être à la page Cool ). Quand ils sont enfin arrivés, ça a été présentations et embrassades chaleureuses (même avec de simples contacts par internet nous avions déjà sympathisé)...
Mais il faut faire vite... les autres vont bientôt devoir partir. Alors après les embrassades pour l’arrivée des Américains, sont venues celles moins gaies des « au revoir » aux 4 Stella : Maman, Alexandre, Antoine et Maud (voir le récit de Maman). On se reverra dans 2 semaines ! 2 semaines qui promettaient d’être bien chargées...

Après les avoir quittés, avec Papa nous avons pris la route pour Ranville, via Paris pour montrer la Tour Eiffel à nos visiteurs... La linguiste de la Famille, c’est Maman, et évidemment elle était dans un avion à des kilomètres de là, et Papa, il a beau être bilingue italien, l’anglais ce n’est pas son domaine, alors malgré ma moyenne plus que critique en langue, et bah je n’ai pas eu le choix... Heureusement ils faisaient des efforts, parlaient doucement où cherchaient des mots en français, pour que ça soit plus facile. C’est difficile de parler anglais et de le comprendre, entendre ne suffit pas, il faut se concentrer et tout écouter, mais n’empêche que le soir même par reflexe je traduisais certaines phrases sans même m’en rendre compte.

Quand nous sommes arrivés à Ranville, nous leur avons fait visiter la maison, qu’ils ont trouvé « very beautiful », puis après les avoir laissés déjeuner (Maman leur avait préparé des escalopes à la crème qu’ils ont trouvées « very wonderful »), nous les avons emmené à Ouistreham, au Carrefour Market, où ils se sont empressés d’acheter des crevettes et des escalopes Razz

Le soir Papa et moi avons dormi dans la caravane, la maison étant toute entière aux Américains.

19 juin, rien de particulier, mis à part que j’étais encore en mode révision, le lendemain je passais mon bac écrit de français... Le soir Papa m’a déposé chez Tata Odette, pour que ça soit plus simple pour le réveil et l’organisation du trajet. (Et que je ne sois pas en retard...)

20 juin, 7h30, je suis devant la salle, au lycée Malherbe, mon lycée. Papa lui est au boulot, il en a encore pour 2 semaines.
Faites que ça ne soit pas la poésie...

11h45, ça y est j’en ai fini avec l’écrit ! Soulagée, le sujet était sur le roman ! Personnellement j’ai pris le commentaire, comment résister à Zola ? ;P Après-midi avec une amie en ville, le mot d’ordre est maintenant décompresser... avant de reprendre les révisions pour l’oral !
Le soir, Tata m’a déposée chez nos amis, les Bouley à Tourville sur Odon. Maman a trouvé que me laisser là-bas pour réviser en même temps que leur fille Angèle qui passe son brevet des collèges, ce serait pas mal... Moi je préfère retenir les parties de Yam’s (où je suis imbattable évidemment) et les matchs de badminton avec Angèle, Lucien et Gaston Se marre Mais je vous rassure, cela ne m'a pas empêchée de réviser pour mon oral !

Ah oui, l’oral, le fameux ! Evidemment, j’ai été convoquée dans les derniers jours. Le mardi 28 à 13h30 j’étais devant Jeanne d’Arc (le lycée hein...). 2e à passer, ouf je n’aurais pas à attendre trop longtemps... La poésie que je ne voulais pas... vous vous souvenez ? Et bah ça n’a pas raté, j’y ai eu le droit ! Ah Ronsard quand tu nous tiens...

« Comment appelle-t-on une femme séduisante mais dangereuse ? » « Euh... » « Une femme fatale » « Evidemment... »
« Que signifie le mot lyrisme ? » « C’est l’expression des sentiments non ? » « Oui c’est ça, et d’où vient ce mot ? » « Euh... Je ne sais pas » « De la lyre, [bah oui bien sur...] et pourquoi la lyre ? » « Parce que les poètes dans le temps ils chantaient leurs sentiments avec une lyre ! » [Ah ah ah ça je sais ! Merci le latin au collège...] « C’est exact. Donnez-moi un personnage mythologique représenté comme ça avec une lyre » « Apollon ? » « Non, c’est le dieu de beaucoup de choses, mais ça n’est pas à lui que je pense» « Je vois qui c’est mais je n’arrive plus à me souvenir de son nom... » « C’était Orphée » « Ah oui voilà ! » [Ah bah nan en fait je voyais pas Se marre ]

Quand je pense que la fille qui m’est passée devant a eu le texte de Zola...
Enfin bref j’en ai ENFIN fini avec les cours et les examens pour cette année !!! VACANCES aussi pour moi ! LOL

Et le premier avant-gout des vacances se résume en trois mots : I ♥ John. Ceux qui ont compris, bravo, les autres, si je vous dis Beauregard vous me dites ? [une petite voix vous souffle... Festival !] Festival ! Eh oui le Festival Beauregard... 3 jours de musique à Hérouville St Clair presque en face de chez moi ! (L’an dernier Papa écoutait Mika de la fenêtre d’Antoine !) Au programme cette année : Gaëtan Roussel, Stromae, ZZ Top (personnellement je ne connaissais pas ZZ Top avant, mais Papa y dit que c’est culte, alors si Papa y dit que c’est culte, c’est qu’c’est culte !) et bien plus encore... Donc vendredi soir, c’était festival avec Katie, où nous avons rejoint Lucille et Elise, 2 amies du collège. Couchée tard, réveillée tard, et c’est reparti pour une soirée au festival, avec Papa cette fois !

Quand y en a plus... et bah y en a encore ! ♫

La caravane et ses « repas », le bac, d’abord écrit, et ensuite l’oral, la semaine chez les Bouley, et les quelques jours éparpillées chez Tata Odette, et puis les quelques autres à Ommoy. Sans oublier Beauregard... finalement les 2 semaines passent assez vite...

Et enfin le fameux voyage du 6 Juillet... la nuit précédente sur le canapé, le réveil à 4h du matin, Eric qui nous emmène jusqu’à la gare de Caen, sommeil de plomb dans le train jusqu’à la gare St Lazare, le taxi jusqu’à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaule, les contrôles de billets, de passeports, de bagages, le passage de douane, l’attente, l’embarquement, la fouille de Papa, qui l’a stressé tout le voyage... Le voyage justement, dans l’avion, où en 10h de vol je ne me suis levée qu’une fois. Enchainement de films, de musique, de jeux... sur l’écran incrusté dans le siège avant, et puis l’atterrissage, la douane avec le relevé d’empreintes digitales et la photo, récupérer les bagages... et puis enfin... les retrouvailles...

6h de moins qu’en France ici. Et puis ça se répète, embarquement, décollage, atterrissage... Je meurs de fatigue... On récupère les bagages, qui bien évidemment n’ont rien trouvé mieux que de se faire attendre ! Enfin on a rencontré un Sicilien, Maman et Papa vous raconteront surement. C’est fou comme le monde est petit même si personne ne le croit... Ensuite taxi, et on échoue, nous les 6 Stella et nos 15 sacs, valises et autres bagages, devant l’hôtel Farrington à Boston. Après être inscrit, et avoir passé avec brio mais non sans quelques difficultés l’épreuve du grand escalier bien étroit (les 15 bagages vous vous souvenez ?), nous avons pu enfin nous coucher... Il est minuit ici, soit 6h du matin en France. Ca fait exactement 26h que je me suis levée, et ça fait drôle de se réveiller chez soi en France et de s’endormir aux États-Unis...

J’arrête mon récit ici, je redonne le clavier à Maman, moi pendant ce temps là, je vais aller vous rajouter quelques photos... Si ça vous dit Wink

Mathilde... ☺


Voir les photos : USA - Boston ]

Posté par Famille Stella

Orlando: les Parcs d'attractions

Le 13/07/11, 23:48

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Evidemment qui dit Floride dit parc d'attraction ! Se marre

Et bien sûr, Disney World avec ses 7 parcs. Mais nous n'avons pas pu faire les 7 (notamment à cause du prix du billet d'entrée qui est tres élevé, et deux des parcs sont pratiquement identiques aux parcs francais: Magic Kingdom et Hollywood Studio). nous nous sommes donc arrêtés uniquement à Animal's Kingdom, qui est en fait un mix zoo-parc d'attraction.
Il n'y a pas beaucoup d'attraction à sensation, mais un safari en 4x4 au milieu d'une savane reconstituée à une latitude tropicale, avec des animaux sauvages (un peu comme Thoiry prés de Paris, le climat en moins...).
Nous avons aussi remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup de personnages Disney comme on en rencontre dans les deux parc Parisiens (Mickey, Minnie, Dingo, Pluto, Donald... et c'est à peu près tout: pas de princesse évidemment...). Le défilé en revanche était bien réussi avec des chars trés colorés et évoquant les animaux de la jungle. Dans l'ensemble on a vu plein d'animaux, mais peu d'attractions (il faut quand même citer l'ascension de l'Everest à la rencontre du Yéti...vertigineuse, dont une partie en marche arrière Cool ).

Les parcs d'Universal, eux, sont complètement différents. Nous avons fait les deux parcs. Commençons par Universal Studio.
Première attraction quand on rentre dans le parc (impossible à manquer) : un grand roller coaster, avec une première montée a 90° (on la sent passer !!!) suivie de plusieurs loopings (sans jamais être à l'envers) et de grandes descentes en piqué. Le plus intéressant dans cette attraction c'est que chacun choisit la musique qu'il veut écouter durant l'attraction.

Jimmy Neutron, est un simulateur assez comique, dont on comprend facilement l'histoire sans être très bon en anglais. On a même écouté la danse des canards ici au Etats- Unis !!! Choqu (dans sa version anglaise)
Shrek en 4D, avis général pas mal, mais les simulateurs étaient bruyants.
Twister, un simulateur de tornade assez bien fait qui fait presque peur ! (avec une vache volante Choqu !)
La revanche de la momie : un roller coaster dans le noir, un peu comme le space mountain sauf qu'ici la mission n'est pas dans les étoiles, mais dans un tombeau hanté de momies.
Les dents de la mer : Malheureusement attraction fermée pour la journée Triste
Men in Black : on embarque dans un véhicule pour empêcher l'invasion Alien. On se retrouve avec une arme en main et une centaine d'Aliens à neutraliser. Celui qui en a touché le plus à la fin, obtient le meilleur score (inutile de dire que Alexandre a battu ses frère et soeur LOL )
Les Simpson : simulateur plutôt comique en plein crusty land où Maggie mesure à présent 5 mètres. Les fans des Simpson vont sûrement adorer.
E.T. : on enfourche sa bicyclette et c'est parti pour un vol jusqu'à la maison d'E.T.
Dans l'ensemble, ce parc nous a moyennement plû, bien que les décors soient trés beaux, inondé de stands de vente de nourritures toutes plus grasses les unes que les autres (dont les odeurs pénétrantes ont donné la nausée à Maman). Nous avions fait le tour du parc en une demie-journée.

Et bien sûr le meilleur pour la fin : Island of Adventure (toujours à Universal):
Incroyable Hulk : un roller coaster qui porte bien son nom (incroyable) avec une montée à toute vitesse et pas moins de 7 loopings Secou (impossible de ne pas avoir la tête qui tourne en sortant). Sûrement une des meilleures attractions du parc (pour ceux qui aiment les sensations fortes).

Spider-man : circuit alternant simulateur et exploration de New York devastée par les super-vilains du Comic culte. En 3D et très bien fait !
Les tours de Victor Van Doom : le Docteur Van Doom cherche désespérement un moyen de se débarrasser des 4 Fantastiques avec sa nouvelle invention : la machine d'extraction de peur ! Le principe : on est attaché en bas d'une grande tour, quand soudain elle s'envole à toute vitesse au sommet (collé au siège impossible de bouger !!), puis une descente à toute vitesse (là par contre: on vole)... Raté Van Doom, même pas peur...
Toon Lagoon : une rivière rapide, qui mouille un peu.
Jurassic Parc, river adventure : on est dans une barque à la decouverte du parc infesté de dinosaures, seul problème, certains se sont échappés, et bien sûr pas les plus tendres. La rivière se conclut par une descente qui mouille (surtout quand vous êtes à l'avant, on l'a testé rien que pour vous...)
Pteranodon (testé par Maud et Maman car réservé à un enfant et son accompagnant) : attaché dans les airs, on survole Jurassic Parc et on voit plein de dinosaures.
Et le plus attendu : Harry Potter...

On entre dans Pré-au-lard (complètement reconstitué comme dans les films), ainsi que dans le chateau de Poudlard.
The Wizarding World of Harry Potter : un circuit, qui nous fait visiter les entrailles du chateau, et une course poursuite avec le magyar à pointe (le terrifiant dragon Twisted Evil )
Dragoon Challenge : choisissez votre dragon (rouge ou bleu) et embarquez dans un roller coaster, rapide et trés bien fait (avec notamment des faces à faces avec l'autre dragon)
Hyppogriffe : un vol à dos d'Hyppogriffe, sur un petit roller coaster (mais qui a quand même fait crier Maman Se marre )
Dans l'ensemble c'est un très bon parc, qui occupe bien la journée, et mis a part pour Harry Potter l'attente est plutot modérée.

Voilà pour les descriptifs des 3 parcs que nous avons visités pendant notre séjour à Orlando.

Alexandre, Antoine et Maud Stella

Voir les photos : USA - Orlando FL ]

Posté par Famille Stella

Séjour Orange Lake Resort

Le 13/07/11, 23:22

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Ah la belle vie, que la vie de pacha...
Je peux me targuer d'avoir fait quelques beaux voyages et séjours dans des lieux variés et sympas, mais Orange Lake Resort à Kissimmee (ville voisine d'Orlando et de Celebration), c'est vraiment le pied.

Les lieux d'abord: une résidence incluant de nombreux terrains de golf, complexes aquatiques (en plein air, nous sommes en Floride, n'oubliez pas)avec des "unités" (entendez logements, 2000 en tout), trés agréablement réparties soit sous forme de villas collées, soit sous forme d'immeubles élégants, s'étendant sur une route d'environ 5km avec porte d'entree et gardien. Les jardins sont magnifiques, entretenus, avec quelques points d'eau naturels dans lesquels viennent nicher des canards, grues et autres oiseaux que nous n'identifierons pas toujours...


Le personnel: disponible, efficace (et pourtant je peux dire que je les mis à contribution... pour faire fonctionner internet... par exemple...certains connaissent mon niveau de compétence à ce sujet) et discret. Avec une équipe d'animation trés sympa avec les enfants pour qui le problème majeur aurait pû être celui de la langue... Eh bien j'ai quand même retrouvé Maud en train d'expliquer à 2 jeunes garçons de son âge comment jouer au tennis de table autrement qu'en lançant la balle n'importe comment...

Le studio: trés grand avec, dans la même pièce certes, deux grand lits king size (alors pour vous familiariser: king size pour les rois c'est 160cm de large, queen size pour les reines c'est 140cm de large... Je vous laisse conclure sur la corpulence estimée des hommes et des femmes aux USA). Donc 2 grands lits, un meuble de rangement avec TV grand écran, une table ronde pour 4 personnes, une cuisine parfaitement équipée (le must: un broyeur électrique inclus dans la bonde d'évacuation de l'évier ... jamais vu ça...). Bien sur il y a un large couloir avec penderie et une salle de bain avec baignoire (grande largeur, mais ça vu le tour de taille moyen de la population moyenne aux USA, en fait ce devait être une largeur normale pour eux...).


La population: sympathique, voir trés symapathique. Il faut avouer qu'ici tout le monde est en vacances, il y a tellement de matériel à disposition qu'il est inutile de réserver son transat dès 7h du matin... Et puis la population est impressionnante par ses dimensions. Je savais qu'il y avait un fort taux d'obésité mais à ce point... Je suis surtout trés surprise de voir autant de gens trés trés gros. Du coup cela vous enlève tous vos complexes (j'ai eu quelques difficultés à tenir mon régime ces derniers mois, stress d'organisation oblige)

Donc 14 jours bien rythmés: piscine tôt le matin (surtout les premiers jours avec les enfants reveillés dés 2h du matin, notamment Maud, décalage horaire oblige)dés 7h, avec le complexe pour nous seuls, les oiseaux, l'écureuil et même une petite grenouille (qui s'est révélé être un vilain crapaud urticant: Antoine a eu la main remplie d'urticaire 2 jours pour l'avoir sortie de la piscine craignant qu'il ne s'y noie dans cette eau trop chargée en chlore pour lui...). A 9h aquafit (et non aquagym), donc quelques mouvements de décontraction légers legers comme efforts (il ne faudrait quand même pas trop se fatiguer...) pendant 30 à 45 min. puis sêchage au soleil avant de regagner le studio car la température commence à monter... en général 85 à 95F.
Bon quelques activités routinières comme faire les courses, la cuisine, acheter un telephone portable, la lessive (buanderie dans le couloir, lessive fournie) et l'organisation de la suite de notre séjour (en France en relation avec Salva, et ici en Floride puisque nous avons 4 jours et 4 nuits à passer entre le 2 juillet où nous quitterons cette sympathique résidence et le 6 juillet date où nous rejoindront Salvatore et Mathilde pour la poursuite de notre voyage à travers l'est de l'Amérique du Nord).

Ah j'allais oublier... les parcs d'attraction...
Car qui dit Orlando dit parc d'attraction... Et pas seulement Disney World (qui lui même en comprend déja 7), il y a aussi Universal (avec ses 2 parcs), Sea World et tous les autres de moindre importance mais dont la publicité envahit les bords de route et halls d'hotel. Mais cela ce sont les garçons mieux que moi qui vont vous en parler. Parce que moi aprés 4 jours passés dans ce genre de réjouissance, ce n'est plus une réjouissance...

Bon je ne vais pas commencer à me plaindre... Je vais vous préparer un laius sur les différences dans le quotidien entre les USA et la France, pour les intellos...

Agnes

Voir les photos : USA - Orlando FL ]

Posté par Famille Stella

Voyage Paris-Floride

Le 13/07/11, 19:45

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Voici quelques nouvelles des 4 sur 6 globetrotters en Floride.

Départ de CDG le 18. Nous avons réussi sans trop de mal à retrouver Dick et Mary nos américains homelink qui restent à Ranville jusqu'au 07 Juillet dans notre maison. Puis Salva nous a déposé au terminal 2E où les aventures ont commencé: il faut maintenant s'enregistrer à des bornes éléctroniques qui ne voulaient pas lire nos passeports, ensuite nous avions un bagage en soute en trop: c'est un bagage par personne uniquement : 3 valises 1 vanity et la glacière de voiture cela fait un de trop. j'avais beau lui faire remarquer que je respectais les consignes de poids, c'était un bagage de trop. Il faut prendre la vanity en bagage à main, donc la vider de toutes les flacons que j'avais exprés concentrés dedans (interdits en cabine...) et remplacer par autre chose. La préposée ne me connaissait pas... Me voici en train d'ouvrir mes valises pour tout réorganiser... sans trop raler mais en prenant mon temps... Elle a craqué avant moi en me faisant savoir qu'elle faisait une exception... 1 bagage par personne meme un sac à main, c'est un bagage par personne... Qu'on se le dise... Il s'agirait de consignes de securité qui n'auraient rien à voir avec Air France??? D'ailleurs leurs consignes de fouilles aléatoires ont désigné mon pauvre Antoine qui s'est retrouvé fouillé et palpé. (J'y avais eu droit à cause de je ne sais plus quoi avant...)...

Arrivés dans l'avion, nous nous installons avec tous nos bagages en cabine (nous en avions quand meme gardé pour la cabine, non mais...). Et le temps passe, et l'heure de décollage prévue passe... et le commandant nous informe que nous sommes retardés par des controles supplémentaires: "voyager en direction des états unis n'est pas aussi simple..."... et de nous informer finalement que nous serons autorisés à regagner les états unis mais seulement quand nous aurons changé 4 pneus pour des pneus neufs... si si c'est vrai... Je ne peux vous dire qui avait raison, mais je sais que nous smmes partis avec >1h30 de retard (heureusement que c'était Air France en collaboration avec Delta Airlines!!!)

Rien à dire sur le vol à part deux gamins que j'aurai volontiers baillonnés: ils hurlaient "mummy" dés que je commençais à m'endormir... alors que les miens étaient bien calmes à regarder des films. J'ai fini par faire de même: Rango, le discours du roi en version originale (histoire de me mettre dans le bain...) et Le fils de Jo. Dommage je n'avais pas prévu les klennex...

Arrivée à Miami avec (évidemment) quelques heures de retard (mais ce n'est pas grave nous sommes en vacances et personne ne nous attend...) Donc nous descendons tranquillement sans nous presser et nous arrivons dans les derniers pour passer à l'immigration... Erreur? Mon physique n'a pas déridé l'agent qui m'a inondé de questions sur notre voyage: combien de temps, pourquoi, profession, connaissances aux états unis, mari? pourquoi les enfants ne sont pas à l'école? et pourquoi je ne suis pas avec mon mari? sa profession? ai je l'intention de travailler aux états unis?... Tout cela sans les bagages... Et on récupère les bagages, qu'ils avaient descendus du tapis et qu'ils commençaient à ranger tellement nous étions dans les derniers... Et on recommence avec les bagages... pour les questions... et finalement pour nous diriger vers un bureau particulier avec nos bagages qui passent tous au scanner... Il a fallu expliquer le matériel de bricolage dans la glacière, mais finalement cela a fait sourire les 2 jeunes femmes... qui nous ont laissé repartir...

Enfin nous pouvons nous occuper de la voiture de location... Mais il faut prendre une navette. Avec un chauffeur charmant qui nous aide pour les bagages... Mais arrivés au centre CarRental (où sont regroupés une 15aine de loueurs de voiture... Pas de chariots...
Petite surprise pour la facture... les assurances n'étaient pas comprises dans le prix de départ? "Vous êtes sûre que ce sera assez grand... oui 4 personnes mais bon..." Et de me demander 2 fois si je veux un GPS... et obligé de prendre le plein de carburant...
Se diriger vers le garage à voitures, toujours sans chariot... avec une nana tout juste aimable qui me désigne du doigt une Chevrolet modèle Impala qui tient plus de la 407 que de la ford Focus initialement prévue... "nous n'avons pas de Ford..."
Bon ben on fera avec... Un coffre où nous logeons sans peine nos nombreux bagages, les enfants ravis d'une aussi spacieuse voiture... Mais pas d'explications pour le fonctionnement (heureusement mon voyage de noces en Lousiane n'est pas si loin (1994 tout de même)... et je me souviens un peu: l'ouverture de coffre à l'intérieur, la boite automatique...)
Alexandre s'occupe du GPS (le notre, nous avions prévu...) et nous nous dirigeons via un nombre interminable d'autoroutes et de péages (pas trop chers à chaque fois, mais au fait je croyais que ma super vendeuse m'avait collé le pass autoroutier, ben non , finalemment ce n'est pas compris...)...
Quelques pluies d'orage, et les enfants s'endorment... Il y a quand même 350 kms je crois me souvenir... Mais les routes sont faciles à utiliser, même si le GPS est bein agréable. Seule inconvénient sur toute la première partie du FLORIDA TURNPIKE (autoroute qui traverse la Floride) qui est urbaine, il n'y a pas de station service. Et je commence à avoir envie de pipi, Alexandre a faim... Mais on trouve finalement une station en sortant (et on paye 2 fois le péage...). Plus loin sur la partie rurale, il y a des "plaza" qui sont situées au centre des 2 voies et donc accessibles par les usagers des 2 sens? ce qui est finalement assez pratique (1 seule station pour l'autoroute, où vous pouvez éventuellement vous croiser, manger tout ce que vous voulez comme hamburgers et autres...) Le plus surprenant c'est qu'il faut donc y accéder par la voie de gauche, mais vu qu'ils doublent aussi bien par la droite que par la gauche, il n'y a pas de voie plus rapide l'une que l'autre... D'ailleurs il y a souvent une vitesse limite inférieure (notamment en secteur urbain).
Aprés quelques heures de conduite entrecoupées de pauses de sommeil (je suis quand même un peu fatiguée, vu que je n'ai quasiment pas dormi dans l'avion...) et d'un épisode de vomissements de la part de Maud (nourriture de l'avion; c'est la seule qui a mangé différemment, un plateau enfant...) et de mal de ventre... Nous arrivons enfin à Kissimmee prés d'Orlando, à Orange Lake Resort, un complex hotelier Holidays Inn de toute beauté... (Il est 7h heure française) et nous sommes ravis de découvrir un superbe studio avec 2 grands lits de 160, bien moelleux où nous ne tardons pas à nous endormir...

Bon la suite au prochain numéro...

Bises à tous
Et ne vous inquiétez pas malgre ces quelques mésaventures, tout va bien. de toutes façons cela ne pouvait pas être simple... C'est comme la caisse à Carrefour, je suis toujours poisseuse... Maud a bien remarqué qu'avec maman les feux sont toujours au rouge et avec papa, toujours au vert...

Agnès

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Posté par Famille Stella
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