Le 25/08/11, 16:50
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C’est donc de bonne heure (et de bonne humeur) que nous partons de notre hôtel pour rejoindre la station de métro de Fairfax en banlieue ouest de Washington. Nous trouvons facilement une place de parking et nous attelons à la difficile tâche d’acheter des billets. En Amérique du Nord, c’est toujours une carte qu’il faut prendre, et «charger» avec le nombre de voyages, ou la valeur que l’on souhaite... Mais les tarifs ne sont pas affichés clairement, et ici, il n’y a pas de guichet... Uniquement des distributeurs... En plus, le tarif varie avec les horaires... Ben oui ! Comme ils travaillent tous dans l’administration (ou presque tous), ils doivent tous embaucher à la même heure ! Avec l’aide d’un préposé, nous obtenons nos 6 cartes, et nous nous engouffrons dans la station. Engouffrons est bien le mot... Pas de chichi avec la déco... Il s’agit d’un tunnel «brut de décoffrage», peu animé à cet horaire de la matinée (environ 10h), un peu sinistre...
Nous commençons notre visite par l’U.S Capitole... Parce que c’est le bâtiment qui nous intrigue le plus (la moitié de la tribu Stella a lu Dan Brown...) et notre guide préféré du Routard nous a prévenu que l’on ne pouvait pas toujours obtenir des tickets (selon les sessions en cours et la fréquentation en touristes...).
Mais nous sommes chanceux (ce n’est pas toujours le cas) et allons tous pouvoir découvrir les merveilles cachées sous le célèbre dôme... En deux groupes, car les contrôles de sécurité sont draconiens... Nous ne pouvons pas entrer avec nos sacs contenant le pique-nique, et il n’y a pas de casier... Ce n’est pas grave... le groupe restant profitera de la Bibliothèque du Congrès juste en face dans la rue. Ce bâtiment Jefferson présente la première Bible réalisée par Gutenberg en 1455, ainsi que le brouillon de la déclaration d’indépendance des Etats Unis, écrit par Thomas Jefferson et corrigé par Benjamin Franklin... Parmi les 80 millions d’ouvrages en 450 langues que compte cette bibliothèque, la plus grande des U.S.A... Nous découvrons également une pièce nous présentant la bibliothèque reconstituée de Mr Jefferson, grand érudit, qui possédait des ouvrages dans les langues européennes et dans des domaines très variés allant de la littérature à la politique et à la philosophie, et des sciences et techniques au jardinage... Tout cela dans des locaux somptueusement décorés... Nous découvrons même des français... parmi les célébrités reconnues dans le monde de la littérature... Et pas des moindres...
Mais revenons au Capitole : une fois les contrôles passés, nous accédons au hall d’accueil du Visitor center (qui nous donne un petit aperçu de ce que nous allons découvrir par la suite... Et nous avons la chance d’arriver pile au bon moment et de nous voir proposer des billets pour la visite guidée... que nous débutons par un film documentaire, en anglais, mais sous-titré, qui nous retrace l’histoire du Capitole. Simple et pratique pour savoir de quoi il s’agit, en effet... Nous nous voyons ensuite remettre par notre guide des écouteurs (pas de traduction possible puisqu’il s’agit d’entendre ce que nous explique notre guide sans qu’il n’ait à forcer la voix, ni qu’il dérange les autres visites en cours...). Le groupe des filles, nous avons la chance de «tomber» sur un monsieur d’un certain âge, passionné par ce qu’il présente, et qui agrémente son commentaire de nombreuses anecdotes, tout en nous faisant participer. Il a ainsi voulu savoir d’où étaient originaires les différentes personnes du groupe... s’est exclamé à l’annonce de la France... mais a été déçu que je ne puisse lui dire le nombre de députés en France ! Ben oui, je suis dans le créneau où l’instruction civique a été supprimée...
Mathilde s’est occupée à photographier toutes les statues des «congressmen», chaque état fournissant au Capitole 2 statues de ces membres les plus célèbres... et pas une de plus... Quand l’état veut en mettre une nouvelle pour «coller» à l’actualité récente, il doit en retirer une des 2 autres... Certaines sont assez étonnantes... Comme vous pouvez le voir sur ces photos...
Le must, c’est quand même de se trouver sous la célèbre coupole... juste en dessous de la statue miss freedom (et la statue de la liberté, même si le traduction signifie sensiblement la même chose). Mais celle-ci, on ne leur a pas offerte... Ils l’on réalisée eux-mêmes... Tout un symbole encore...
En sortant du Capitole, nous nous dirigeons à pied vers le Potomac en nous promenant sous les arbres (à l’ombre car la journée est très très chaude encore ce jour là...) ; Nous arpentons donc The Mall, en passant devant certains bâtiments tels que l’Arboretum, le musée Africain, pour arriver jusqu’au Musée de l’Air et de l’Espace... Vous devinez aisément pourquoi...
La plupart de ces musées font partie du Smithsonian, une institution crée à l’initiative d’un riche philanthrope, homme de sciences anglais James Smithson qui a légué des fonds en 1846, « pour l’expansion et la diffusion du savoir ». Il s’agit donc de 19 musées et galeries avec un parc zoologique national ; le plus grand complexe de musées au monde. Ceci a pour nous, aujourd’hui, le principal avantage que les visites soient gratuites. Evidemment nous avons dû faire des choix quant aux musées dignes de notre passage, et quant aux expositions que chacun abrite... Sinon nous aurions pu y passer largement la semaine... Alexandre a étudié le plan de celui dont nous parlons : The Air and Space National Museum et il nous pilote (c’est le cas de le dire...) à travers les différentes sections et les modèles d’avion devant lesquels il nous fait un rapide commentaire. En effet, il n’y a pas de guide ou de livret en français... (uniquement pour la présentation de l’institution Smithsonian)
Nous découvrons donc des modèles réduits, mais surtout des modèles grandeur nature anciens ou plus récents...
Des avions civils, mais aussi des modèles de guerre...
Et des modèles plus rares pour nous puisqu’ils sont de la Nasa, ou bien carrément futuristes...
Nous changeons de registre, après avoir traversé le Mall en poursuivant notre après-midi dans le Musée d’Histoire Naturelle. Nos enfants sont tous fans de celui de Paris qu’ils visitent régulièrement... Ils sont très curieux de voir ce que les Américains vont pouvoir nous montrer de différent... La grande différence réside dans l’organisation et la présentation... Le hall d’entrée d’abord...
Les animaux sont mis en scène, répartis selon les espèces et les habitats. Il est vrai que la visite est très agréable, presque ludique...
Evidemment nous n’échappons pas à la section dinosaures... Mais le mammouth mérite effectivement quelque attention...
Le clou final, évidemment, c’est pour la baleine. Vous savez déjà que toute la famille est émerveillée à la vue de ce mammifère... Mais nous donne encore plus envie d’aller les (re)voir « pour de vrai »...
Comme il commence à faire « faim » et que nous essayons de varier entre sandwichs faits nous-mêmes et cuisine américaine (donc fast-food, pour tenir notre budget et notre planning...) nous nous dirigeons vers une adresse que m’a fournie mon copain Routard... Elle a l’avantage d’allier le budget avec le panorama (même si l’équilibre alimentaire serait à revoir...). Certains investisseurs ont eu la bonne idée (pour une fois, il faut le souligner...) d’installer au rez de chaussée de la «vieille Poste» un ensemble de restauration avec quelques échoppes de souvenirs... très touristes c’est vrai mais attendez la suite... En restaurant ces anciens bâtiments désaffectés et promis à la destruction. Ce qui a permis de garder fonctionnelle la vieille tour qui permet d’observer tout Washington depuis le 12° étage... C’est The Old Post Office Pavilion.
Ce bâtiment construit en 1892 abritera les bureaux de la poste de Washington D.C, ainsi que le musée des «dead letters» jusqu’en 1934, puis d’autres services administratifs gouvernementaux (et même une section «training operations» du F.B.I...) jusqu’en 1978, date à laquelle le U.S Congress autorisa sa démolition... Heureusement certains membres influents du monde des Arts, telle Nancy Hanks, s’indignèrent et avec l’aide de la population sauva la vieille Poste de la destruction... La bâtiment fut même inscrit au Registre des Places Historiques... En 1983, on offrit même à la vieille dame une très belle série de cloches (cadeau des anglais, réplique de celles qui sonnent à l’Abbaye de Westminster).
Evidemment une journée ne nous a pas suffit... Et nous décidons donc d’un deuxième tour gratuit... Enfin pas tout à fait cette fois-ci, car nous nous sommes risqués à venir en voiture... Nous avions eu l’impression que nous pourrions trouver de la place assez facilement auprès du Mall... Et effectivement, nous trouvons assez facilement une place lassée libre par un automobiliste (pas facile de s’y retrouver dans les places autorisées, payantes ou non, surtout pas devant une bouche d’incendie...). Celle-ci est payante... et uniquement pour 2 heures... Et bien qu’à cela ne tienne nous reviendrons mettre des sous dans le parcmètre dans 2 heures... Ce n’est pas à d’anciens parisiens que vous allez apprendre cela... Et nous dirigeons nos pas vers le Musée d’Histoire Américaine, dont le Routard nous a dit le plus grand bien (voire même incontournable à la deuxième lecture...). Une fois encore nous sommes ravis de ces précieux conseils... Bien sûr tout n’est pas à notre portée, puisqu’écrit exclusivement en anglais... Mais bon certaines vitrines n’ont pas besoin de commentaires... Telles celles nous présentant les tenues des First Ladies pour le premier bal (sorte d’intronisation sans couronne...). Voici celle de Michelle (Obama, bien sûr...)
Ici encore, on peut admirer les qualités de présentation et de mise en place des objets, telle cette reproduction de la circulation...
Et bien sûr, Salva va éprouver quelques difficultés à quitter la Route 66... De Chicago à Los Angelès... Il vous en a déjà parlé... Son seul regret au sujet de notre voyage cette année (car il y en aura d’autres, nous l’espérons bien...)
Pour ma part, je “flashe” plutôt sur les premiers albums de scrapbooking des années 60 !
Les enfants n’en reviennent pas devant les anciennes poupées “Barbie” et G.I Joe, ou bien un robot sorti tout droit de Star Wars (dont Antoine est devenu un grand fan dernièrement).
Nous allons ensuite consacrer une heure à une sujet beaucoup moins ludique, mais au combien intéressant... en visitant le U.S Holocaust Melorial Museum. Deux expositions sont proposées de façon continue, en plus d’expositions temporaires. Question de temps, nous ne pourrons pas approfondir toutes images, toutes les vidéos et les présentations particulièrement soignées. Certaines sont évocatrices à la limite du supportable... Bien sûr pas de photo à vous présenter à part cette citation qui mérite grande réflexion...
Il est difficile d’enchainer après un sujet aussi grave, et nos mésaventures à suivre sont bien piètres à côté de cela...
En arrivant à la voiture, après notre deuxième série de 2 heures payées... Nous avons la surprise de découvrir un magnifique petit papillon rose sous l’essuie-glace (il y a des choses qui ne changent pas en traversant l’océan atlantique...). Et nous supposons que les « pervenches » ici sont plus rusées que nous... et surtout sacrément bien équipées... Elles « scannent » toutes les plaques d’immatriculation à chaque fois qu’elles passent, même celles qui (comme nous) ont mis de l’argent dans le parcmètre... Cela leur permet, au deuxième tour de démasquer les petits malins qui sont revenus mettre de l’argent... mais n’ont pas déplacé le véhicule... Résultat : 25 dollars d’amende...
Bons avec ce que nous avons gagné sur les entrées des musées, nous n’allons pas pleurer non plus... mais cela fait quand même un peu mal au cœur... Heureusement qu’elle n’avait pas demandé l’enlèvement... Ils sont très rapides pour cela parait-il...
Allez nous reprenons la route, et décidons de faire un petit détour par U Street, berceau du jazz à Washington et qui a quand même vu naître Duke Ellington! Des années 1920 aux années 1960, cette rue a même gagné le surnom de Black Broadway...
Pour finir un petit tour par la gare centrale (Union Station). Magnifique bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur... Par contre interdit de pénétrer vers les voies sans billet valable... Nous nous sommes fait «virer»... Nous n’avons pas parlé de toutes les fouilles à l’entrée des bâtiments nationaux... Mais bon...
Et puis à Washington, il y a quand même une église qu’il faut voir : The Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception. La 8° au monde selon notre guide préféré, adossée au campus de l’université catholique, ce qui en fait le plus grand ensemble catholique d’Amérique. Sa construction répond au développement de la religion catholique, principalement liée à la communauté hispanique. Nous remarquerons à plusieurs reprises au cours de notre voyage, le grand nombre d’hispanophones. D’ailleurs, nombreux documents sont traduits en cette langue.
Et voilà, je sais que c’est un peu long... Mais je vous assure que je vous l’ai fait le plus court possible... Washington est une ville formidable, capitale que les Américains ont réussi à se construire en partant de rien... en comparaison de nos vieilles capitales européennes, mais qui n’a pas à rougir de la comparaison... Vous ai-je dit que le plan d’urbanisation est l’œuvre d’un français? ... Mr L’Enfant... qui possède d’ailleurs sa station de métro...
Ah oui ! Je crois que je ne vous ai jamais donné la réponse pour le « State » de Chicago... l’Illinois... pour ceux qui n’auraient pas eu le courage de chercher la réponse dans un atlas...
Bises à tous, le programme à suivre est riche : Philadelphie, New York, Boston... Vous allez avoir du pain sur la planche...
Bon courage à tous
Agnès
Nous commençons notre visite par l’U.S Capitole... Parce que c’est le bâtiment qui nous intrigue le plus (la moitié de la tribu Stella a lu Dan Brown...) et notre guide préféré du Routard nous a prévenu que l’on ne pouvait pas toujours obtenir des tickets (selon les sessions en cours et la fréquentation en touristes...).
Mais nous sommes chanceux (ce n’est pas toujours le cas) et allons tous pouvoir découvrir les merveilles cachées sous le célèbre dôme... En deux groupes, car les contrôles de sécurité sont draconiens... Nous ne pouvons pas entrer avec nos sacs contenant le pique-nique, et il n’y a pas de casier... Ce n’est pas grave... le groupe restant profitera de la Bibliothèque du Congrès juste en face dans la rue. Ce bâtiment Jefferson présente la première Bible réalisée par Gutenberg en 1455, ainsi que le brouillon de la déclaration d’indépendance des Etats Unis, écrit par Thomas Jefferson et corrigé par Benjamin Franklin... Parmi les 80 millions d’ouvrages en 450 langues que compte cette bibliothèque, la plus grande des U.S.A... Nous découvrons également une pièce nous présentant la bibliothèque reconstituée de Mr Jefferson, grand érudit, qui possédait des ouvrages dans les langues européennes et dans des domaines très variés allant de la littérature à la politique et à la philosophie, et des sciences et techniques au jardinage... Tout cela dans des locaux somptueusement décorés... Nous découvrons même des français... parmi les célébrités reconnues dans le monde de la littérature... Et pas des moindres...
Mais revenons au Capitole : une fois les contrôles passés, nous accédons au hall d’accueil du Visitor center (qui nous donne un petit aperçu de ce que nous allons découvrir par la suite... Et nous avons la chance d’arriver pile au bon moment et de nous voir proposer des billets pour la visite guidée... que nous débutons par un film documentaire, en anglais, mais sous-titré, qui nous retrace l’histoire du Capitole. Simple et pratique pour savoir de quoi il s’agit, en effet... Nous nous voyons ensuite remettre par notre guide des écouteurs (pas de traduction possible puisqu’il s’agit d’entendre ce que nous explique notre guide sans qu’il n’ait à forcer la voix, ni qu’il dérange les autres visites en cours...). Le groupe des filles, nous avons la chance de «tomber» sur un monsieur d’un certain âge, passionné par ce qu’il présente, et qui agrémente son commentaire de nombreuses anecdotes, tout en nous faisant participer. Il a ainsi voulu savoir d’où étaient originaires les différentes personnes du groupe... s’est exclamé à l’annonce de la France... mais a été déçu que je ne puisse lui dire le nombre de députés en France ! Ben oui, je suis dans le créneau où l’instruction civique a été supprimée...
Mathilde s’est occupée à photographier toutes les statues des «congressmen», chaque état fournissant au Capitole 2 statues de ces membres les plus célèbres... et pas une de plus... Quand l’état veut en mettre une nouvelle pour «coller» à l’actualité récente, il doit en retirer une des 2 autres... Certaines sont assez étonnantes... Comme vous pouvez le voir sur ces photos...
Le must, c’est quand même de se trouver sous la célèbre coupole... juste en dessous de la statue miss freedom (et la statue de la liberté, même si le traduction signifie sensiblement la même chose). Mais celle-ci, on ne leur a pas offerte... Ils l’on réalisée eux-mêmes... Tout un symbole encore...
En sortant du Capitole, nous nous dirigeons à pied vers le Potomac en nous promenant sous les arbres (à l’ombre car la journée est très très chaude encore ce jour là...) ; Nous arpentons donc The Mall, en passant devant certains bâtiments tels que l’Arboretum, le musée Africain, pour arriver jusqu’au Musée de l’Air et de l’Espace... Vous devinez aisément pourquoi...
La plupart de ces musées font partie du Smithsonian, une institution crée à l’initiative d’un riche philanthrope, homme de sciences anglais James Smithson qui a légué des fonds en 1846, « pour l’expansion et la diffusion du savoir ». Il s’agit donc de 19 musées et galeries avec un parc zoologique national ; le plus grand complexe de musées au monde. Ceci a pour nous, aujourd’hui, le principal avantage que les visites soient gratuites. Evidemment nous avons dû faire des choix quant aux musées dignes de notre passage, et quant aux expositions que chacun abrite... Sinon nous aurions pu y passer largement la semaine... Alexandre a étudié le plan de celui dont nous parlons : The Air and Space National Museum et il nous pilote (c’est le cas de le dire...) à travers les différentes sections et les modèles d’avion devant lesquels il nous fait un rapide commentaire. En effet, il n’y a pas de guide ou de livret en français... (uniquement pour la présentation de l’institution Smithsonian)
Nous découvrons donc des modèles réduits, mais surtout des modèles grandeur nature anciens ou plus récents...
Des avions civils, mais aussi des modèles de guerre...
Et des modèles plus rares pour nous puisqu’ils sont de la Nasa, ou bien carrément futuristes...
Nous changeons de registre, après avoir traversé le Mall en poursuivant notre après-midi dans le Musée d’Histoire Naturelle. Nos enfants sont tous fans de celui de Paris qu’ils visitent régulièrement... Ils sont très curieux de voir ce que les Américains vont pouvoir nous montrer de différent... La grande différence réside dans l’organisation et la présentation... Le hall d’entrée d’abord...
Les animaux sont mis en scène, répartis selon les espèces et les habitats. Il est vrai que la visite est très agréable, presque ludique...
Evidemment nous n’échappons pas à la section dinosaures... Mais le mammouth mérite effectivement quelque attention...
Le clou final, évidemment, c’est pour la baleine. Vous savez déjà que toute la famille est émerveillée à la vue de ce mammifère... Mais nous donne encore plus envie d’aller les (re)voir « pour de vrai »...
Comme il commence à faire « faim » et que nous essayons de varier entre sandwichs faits nous-mêmes et cuisine américaine (donc fast-food, pour tenir notre budget et notre planning...) nous nous dirigeons vers une adresse que m’a fournie mon copain Routard... Elle a l’avantage d’allier le budget avec le panorama (même si l’équilibre alimentaire serait à revoir...). Certains investisseurs ont eu la bonne idée (pour une fois, il faut le souligner...) d’installer au rez de chaussée de la «vieille Poste» un ensemble de restauration avec quelques échoppes de souvenirs... très touristes c’est vrai mais attendez la suite... En restaurant ces anciens bâtiments désaffectés et promis à la destruction. Ce qui a permis de garder fonctionnelle la vieille tour qui permet d’observer tout Washington depuis le 12° étage... C’est The Old Post Office Pavilion.
Ce bâtiment construit en 1892 abritera les bureaux de la poste de Washington D.C, ainsi que le musée des «dead letters» jusqu’en 1934, puis d’autres services administratifs gouvernementaux (et même une section «training operations» du F.B.I...) jusqu’en 1978, date à laquelle le U.S Congress autorisa sa démolition... Heureusement certains membres influents du monde des Arts, telle Nancy Hanks, s’indignèrent et avec l’aide de la population sauva la vieille Poste de la destruction... La bâtiment fut même inscrit au Registre des Places Historiques... En 1983, on offrit même à la vieille dame une très belle série de cloches (cadeau des anglais, réplique de celles qui sonnent à l’Abbaye de Westminster).
Evidemment une journée ne nous a pas suffit... Et nous décidons donc d’un deuxième tour gratuit... Enfin pas tout à fait cette fois-ci, car nous nous sommes risqués à venir en voiture... Nous avions eu l’impression que nous pourrions trouver de la place assez facilement auprès du Mall... Et effectivement, nous trouvons assez facilement une place lassée libre par un automobiliste (pas facile de s’y retrouver dans les places autorisées, payantes ou non, surtout pas devant une bouche d’incendie...). Celle-ci est payante... et uniquement pour 2 heures... Et bien qu’à cela ne tienne nous reviendrons mettre des sous dans le parcmètre dans 2 heures... Ce n’est pas à d’anciens parisiens que vous allez apprendre cela... Et nous dirigeons nos pas vers le Musée d’Histoire Américaine, dont le Routard nous a dit le plus grand bien (voire même incontournable à la deuxième lecture...). Une fois encore nous sommes ravis de ces précieux conseils... Bien sûr tout n’est pas à notre portée, puisqu’écrit exclusivement en anglais... Mais bon certaines vitrines n’ont pas besoin de commentaires... Telles celles nous présentant les tenues des First Ladies pour le premier bal (sorte d’intronisation sans couronne...). Voici celle de Michelle (Obama, bien sûr...)
Ici encore, on peut admirer les qualités de présentation et de mise en place des objets, telle cette reproduction de la circulation...
Et bien sûr, Salva va éprouver quelques difficultés à quitter la Route 66... De Chicago à Los Angelès... Il vous en a déjà parlé... Son seul regret au sujet de notre voyage cette année (car il y en aura d’autres, nous l’espérons bien...)
Pour ma part, je “flashe” plutôt sur les premiers albums de scrapbooking des années 60 !
Les enfants n’en reviennent pas devant les anciennes poupées “Barbie” et G.I Joe, ou bien un robot sorti tout droit de Star Wars (dont Antoine est devenu un grand fan dernièrement).
Nous allons ensuite consacrer une heure à une sujet beaucoup moins ludique, mais au combien intéressant... en visitant le U.S Holocaust Melorial Museum. Deux expositions sont proposées de façon continue, en plus d’expositions temporaires. Question de temps, nous ne pourrons pas approfondir toutes images, toutes les vidéos et les présentations particulièrement soignées. Certaines sont évocatrices à la limite du supportable... Bien sûr pas de photo à vous présenter à part cette citation qui mérite grande réflexion...
Il est difficile d’enchainer après un sujet aussi grave, et nos mésaventures à suivre sont bien piètres à côté de cela...
En arrivant à la voiture, après notre deuxième série de 2 heures payées... Nous avons la surprise de découvrir un magnifique petit papillon rose sous l’essuie-glace (il y a des choses qui ne changent pas en traversant l’océan atlantique...). Et nous supposons que les « pervenches » ici sont plus rusées que nous... et surtout sacrément bien équipées... Elles « scannent » toutes les plaques d’immatriculation à chaque fois qu’elles passent, même celles qui (comme nous) ont mis de l’argent dans le parcmètre... Cela leur permet, au deuxième tour de démasquer les petits malins qui sont revenus mettre de l’argent... mais n’ont pas déplacé le véhicule... Résultat : 25 dollars d’amende...
Bons avec ce que nous avons gagné sur les entrées des musées, nous n’allons pas pleurer non plus... mais cela fait quand même un peu mal au cœur... Heureusement qu’elle n’avait pas demandé l’enlèvement... Ils sont très rapides pour cela parait-il...
Allez nous reprenons la route, et décidons de faire un petit détour par U Street, berceau du jazz à Washington et qui a quand même vu naître Duke Ellington! Des années 1920 aux années 1960, cette rue a même gagné le surnom de Black Broadway...
Pour finir un petit tour par la gare centrale (Union Station). Magnifique bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur... Par contre interdit de pénétrer vers les voies sans billet valable... Nous nous sommes fait «virer»... Nous n’avons pas parlé de toutes les fouilles à l’entrée des bâtiments nationaux... Mais bon...
Et puis à Washington, il y a quand même une église qu’il faut voir : The Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception. La 8° au monde selon notre guide préféré, adossée au campus de l’université catholique, ce qui en fait le plus grand ensemble catholique d’Amérique. Sa construction répond au développement de la religion catholique, principalement liée à la communauté hispanique. Nous remarquerons à plusieurs reprises au cours de notre voyage, le grand nombre d’hispanophones. D’ailleurs, nombreux documents sont traduits en cette langue.
Et voilà, je sais que c’est un peu long... Mais je vous assure que je vous l’ai fait le plus court possible... Washington est une ville formidable, capitale que les Américains ont réussi à se construire en partant de rien... en comparaison de nos vieilles capitales européennes, mais qui n’a pas à rougir de la comparaison... Vous ai-je dit que le plan d’urbanisation est l’œuvre d’un français? ... Mr L’Enfant... qui possède d’ailleurs sa station de métro...
Ah oui ! Je crois que je ne vous ai jamais donné la réponse pour le « State » de Chicago... l’Illinois... pour ceux qui n’auraient pas eu le courage de chercher la réponse dans un atlas...
Bises à tous, le programme à suivre est riche : Philadelphie, New York, Boston... Vous allez avoir du pain sur la planche...
Bon courage à tous
Agnès