Le 12/08/11, 23:52
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Samedi 30 juillet. Nous arrivons vers 16h sur le lieu de rendez vous, dans la région de Kingsville au sud de Sarnia, prés de Leamington et de la Pointe Pelée (voir article correspondant)...
Le rodéo ne commence que dans deux heures, et nous en profitons pour faire un petit tour sur le site... Je suis déjà toute ébahie devant les magnifiques chevaux américains, différents de ceux que l’on croise chez nous.
Magnifique cheval palomino !
En avançant, nous voyons également des taureaux, des veaux et vachettes qui vont probablement faire partie des figurants. Quant aux moutons, nous nous demandons bien ce qu’ils font là... Tout ce petit monde est entouré de cow-boys et cow-girls de tout âge, en santiags et chapeaux tout droit sortis d’un film western, qui conversent, mangent des hot-dogs ou hamburgers, se promènent le plus naturellement du monde, à pied ou à cheval...
La marque au fer rouge est encore d'actualité chez les cow-boys...
Après avoir dépassé le corral et les tribunes, nous passons devant les caravanes des participants. Ce sont d’immenses remorques mi-van, mi-caravane : la moitié pour les chevaux, la moitié pour les hommes! D’ailleurs les chevaux sont attachés à côté des remorques, juste à côté de la table de camping et des transats.
Ici les chevaux font vraiment partie de la famille. D’ailleurs chez les cow-boys, les enfants apprennent à monter à cheval dès leur plus jeune âge, et personnellement, même en le sachant avant, ça fait drôle de croiser un petit garçon de 5 ans, perché sur un grand mustang au galop, le dirigeant d’une seule main, comme un vrai cow-boy, dont il a bien évidemment la tenue (jean, chemise à volants et gilet, santiags et éperons avec l’inévitable chapeau à bords relevés).
Après notre petit tour, nous nous posons à une table, et sortons un jeu de carte. Après quelques parties de pouilleux et de menteur (dont Maman a expliqué les règles à une visiteuse américaine qui est venue nous les demander), nous avons fait un gouter.
Nous avions remarqué une grande remorque de camion, avec à côté un stand de chapeaux et de santiags. Nous avons chacun choisi un chapeau, à la fois comme souvenir et pour avoir l’air tout de suite plus sérieux ! (même si pour le reste, en short et sandalettes... ça le fait moins !)
Ensuite nous sommes montés nous installer dans les tribunes, le plus haut possible afin d’avoir la meilleure vue... De nombreux chevaux étaient déjà sur la piste, pour s’échauffer.
La monte western, c’est vraiment différent de la monte classique de chez nous. En premier lieu, la selle est différente : plus large, avec un pommeau (la bosse à l’avant) plus grand (pour pouvoir attacher le lasso), et munie de grands étriers. Si la selle western est plus lourde qu’une selle classique, elle est surtout (à ce qu’on dit, parce que je n’ai jamais eu la chance de pouvoir tester) beaucoup plus agréable à utiliser. En effet, les cow-boys restent parfois plusieurs heures d’affilée en selle à chevaucher sur des kms, rejoindre les pâturages, surveiller et trier le bétail, et il vaut mieux pour eux que la selle soit confortable. Ensuite, la bride est un peu différente, les rênes soit moins longues, et les cow-boys ne les tiennent en général que d’une seule main, l’autre ayant traditionnellement, le lasso ou les rênes d’un autre cheval, voir en l’air ou sur la cuisse...
Les chevaux également, sont aussi différents. D’abord par leur race : pour la monte western, les quater horse ou les mustangs par exemple sont privilégiés, car se sont des chevaux rapides et réactifs, mais en même temps très dociles et obéissants (l’enfant de 5 ans, vous vous souvenez ?).
Oh mais trêve de bavardage, le présentateur a pris le micro, et le clown est entré en piste ! Ah vous vous demandez surement ce qu’un clown fait là... En fait dans les rodéos, cela fait partie de la tradition ! Il sert à la fois de clown pour mettre un peu d’ambiance entre les épreuves ou lorsqu’il y a des contretemps, et pour faire diversion pour les épreuves avec les taureaux (qui ne sont pas toujours tendres). Avec son maquillage et son gilet jaune fluo, impossible de le rater !
Et heureusement qu’il est là, parce que l’attente est un peu longue... En effet, il faut attendre que tout le petit monde soit près. D’ailleurs pendant que les candidats se préparent, une charrette tirée pas deux énormes bœufs entre dans le corral faire un tour de piste et ressort : c’est la présentation des officiels...
Et ça y est, la première épreuve commence ! Il s’agit du rodéo à cheval, Barreback (ou Saddle, selon si le cheval est sellé ou non) Bronc Riding en anglais. La règle est simple, le candidat doit tenir 8 secondes sur un cheval très « agité ». Contrairement à l’idée reçue, les chevaux ne sont pas sauvages, mais ils se débattent car chacun porte une sangle qui l’entrave juste devant les pattes arrière. Et c’est vraiment très spectaculaire ! A peine la barrière ouverte, le cheval part comme un coup de feu, et c’est vraiment très rapide ! Les ruades s’enchainent et les cavaliers volent à une vitesse folle ! Après chaque chute, deux cow-boys à cheval se précipitent sur l’animal pour lui retirer la sangle afin qu’il se calme, et le ramènent vers la sortie, laissant la place à un nouveau candidat.
Un seul a tenu les 8 secondes, c’est pour vous dire à quel point c’est rapide et difficile ! Surtout que pour être déjà tombée de cheval, je vous le dis, les chutes peuvent parfois être douloureuses... Heureusement les candidats sont bien équipés (casque, rembourrage...) !
Le Calf Roping : Le principe est simple : un veau (obligatoirement avec des cornes) est lâché et court en ligne droite jusqu’à la sortie, au même moment un cow-boy à cheval part au grand galop et lui lance un lasso autour du cou ou des cornes, saute à terre, lui attrape les membres et le met à terre avec force, avant de lui ficeler 3 pattes à toute vitesse (la rapidité cher lecteur... la rapidité !). Cela ne marche pas à tous les coups, mais plusieurs y parviennent et c’est impressionnant ! De plus, le cow-boy n’a le droit qu’à un seul lancer de lasso. Parfois un autre cow-boy part en même temps que le premier, mais reste à cheval.
Ladies’ breakaway roping : reservée aux femmes, le but est simple : la cow-girl doit passé le lasso autour du cou du veau. Mais, surement pour une question de force, une fois le lasso lancé, les cow-girls le lâchent et restent en selle, contrairement aux hommes qui dans la plupart des autres épreuves le gardent, arrêtent leur cheval en plein galop pour stopper le veau en plein élan.
Le Steer Wrestling : Il s’agit encore une fois d’attraper un veau, mais cette fois en équipe : un des cow-boys passe un lasso autour de l’animal, puis son coéquipier saute sur celui-ci, l’attrape par le cou, pour l’obliger à se coucher.
Team Roping : Toujours avec un veau, et encore une fois pas équipe, le but de cette épreuve est le même que pour les deux précédentes : attraper le veau. Mais cette fois, les deux cow-boys à cheval ont un lasso. Le 1e envoie le sien autour de la tête du veau et le stop, le 2e arrive et lance son lasso autour d’une patte arrière : le veau est maitrisé.
Mutton Busting : Pour apprendre le rodéo aux très jeunes cow-boys et cow-girls, on les place sur des moutons. Le résultat rend un peu perplexe : ils sont lâchés tous en même temps, et la plupart tombent avant même d’être entrés dans le corral... Cela explique la présence des moutons sur ce rodéo, mais nous laisse toujours aussi surpris...
Calf Scramble : Tous les enfants présents sur le rodéo sont invités à venir dans le corral. Maud, très contente, y va. Ils vont pouvoir participer à cette épreuve simple, mais étonnante : deux veaux (sans cornes bien évidemment) auxquels a été attaché un petit bout de chiffons sur le dos, sont lâchés dans le corral, et une cinquantaine d’enfants leur courent après pour essayer d’attraper l’objet ! J’en viens presque à plaindre les veaux
Ladies’ Barrel Racing : Le principe est simple : 3 tonneaux sont disposés en triangle dans le corral à des distances très réglementarisées. La cavalière et son cheval (comme le nom l’indique, c’est une épreuve réservée aux filles).... (d’ailleurs quand il s’agit de technique, c’est plutôt pour les filles, les garçons se réservant aux épreuves de force,... allez savoir pourquoi ?...bande de macho !!!), je disais donc, la cavalière et son cheval arrivent à toute vitesse (c’est une épreuve de rapidité et d’adresse) et tournent une fois autour de chaque tonneau (dans un ordre et un sens bien précis, sinon élimination) avant de repartir aussi vite qu’ils sont arrivés. La gagnante est celle qui a fait le meilleur temps, sans avoir fait d’erreur, ni fait tomber un des tonneaux. Bien qu’en ayant déjà fait et vu à mon centre équestre, j’ai été ébahie par la vitesse et la technique de tourner très serrée, parfois même sur-place, des chevaux. De vrais professionnels ! La même épreuve existe pour les jeunes (Junior Barrel Racing) et c’est encore plus incroyable : une fillette de 6 ans, dirigeant comme il se doit son cheval au galop d’une seule main, nous fait parcours sans problème. Vraiment incroyable !
Trick Riding : Une voltigeuse, montée sur un cheval qui galope à toute vitesse sans qu’elle est besoin de le diriger, enchaine figure sur figure (dont je vous passerais les noms, qui ne vous diront surement rien), toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Pour les amateurs de voltige (dont ma sœur et moi faisons parties), c’est du déjà vu, mais on ne s’en lasse pas !
The Canadian Cowgirls Rodéo Drille Team : Il s’agit d’un carrousel (un court spectacle équestre durant lequel les cavaliers exécutent des figures en musique) réalisé par des femmes avec de grands drapeaux du Canada. Malgré un accrochage entre deux chevaux, c’est joli à regarder.
Bull riding : La dernière épreuve, mais surement la plus impressionnante et la plus folle : le rodéo sur taureaux ! Le principe est le même que pour le rodéo à cheval, et le temps toujours de 8 secondes, mais les ruades et saut de moutons (c’est l’expression ^^) sont beaucoup plus impressionnants ! (Je sais je me répète un peu, mais les mots commencent un peu à me manquer xD) Les taureaux étant naturellement moins compréhensifs que les chevaux (c’est bien connu), ils ne se laissent pas facilement rattraper après ! Déjà que leur enlever la sangle (qui leur entrave les flancs, comme pour les chevaux, vous vous souvenez ?), ce n’est pas une mince affaire, alors quand ces messieurs ne sont pas décidés à sortir du corral une fois leur passager éjecté... Il faut y aller au lasso (et à plusieurs, parce que sinon c’est le taureau qui traine le cheval) et avec de la patience... On a même vu un taureau qui s’est carrément couché à terre parce que ça ne lui disait rien de se faire trainer à la corde par un autre animal... D’ailleurs, par rapport au rodéo à cheval, c’est aussi beaucoup plus dangereux ! Bah oui ces mâles aux sales caractères n’hésitent pas à montrer qu’ils ont des cornes et qu’ils savent s’en servir ! Bref, ils ont le sens du spectacle ! D’ailleurs le clown est vraiment très utile, car la diversion n’est pas du luxe quand les taureaux chargent les candidats quelques peu sonnés (Que l’on n’envie pas d’ailleurs ! D’accord la cagnotte s’élève à 15 000 $, mais il faut tout de même être un grand fada !). Au final un seul à tenu, mais son taureau semblait plutôt docile (dans la mesure où un taureau peut l’être ! ^^). Au fait, le clown, vous ne savez pas ce qu’il a comme seule arme ? (Mis à part son nez rouge bien sur !) Langue au chat ? Un simple tonneau peint en blanc, disposé au milieu du corral, dans lequel il peut se cacher quand cela devient trop chaud pour ses fesses et qu’il n’a pas le temps de courir jusqu’à la balustrade...
(Désolée, certaines épreuves n'ont pas de photos, il faisait trop sombres ou je les ai que en vidéo. J'aurais voulu vous en mettre en plus des photos, mais ici ça n'est pas possible... Ceux qui me connaissent pourront les voir sur facebook, les autres contacter nous si ça vous intéresse, on vous les enverra par mail)
Ces différentes exhibitions se sont enchainées pendant 4 heures, entrecoupées d’une pause pendant laquelle nous avons achetés hot dog et saucisses. La plupart de ces épreuves sont des démonstrations du travail des cow-boys au ranch. Elles permettent de montrer leur bravoure, leur force et leur technique.
Ah, au fait (petit expression familiale ), je tiens quand même à démentir un préjugé : les chevaux et animaux ne sont ni sauvages, ni maltraités. Les veaux sont parfois un peu bousculés, mais cela ne dure jamais plus de quelques instants, et ils sont immédiatement détachés et relâchés. En effet tout ces animaux valent cher, et sont la fierté et la vie des cow-boys.
Voili voilou pour le rodéo, l’article est un peu long, je le reconnais, mais il faut m’excuser, quand je me commence à parler de chevaux où d’animaux, on ne m’arrête plus !
Bizoux à tous !
Mathilde...
Le rodéo ne commence que dans deux heures, et nous en profitons pour faire un petit tour sur le site... Je suis déjà toute ébahie devant les magnifiques chevaux américains, différents de ceux que l’on croise chez nous.
Magnifique cheval palomino !
En avançant, nous voyons également des taureaux, des veaux et vachettes qui vont probablement faire partie des figurants. Quant aux moutons, nous nous demandons bien ce qu’ils font là... Tout ce petit monde est entouré de cow-boys et cow-girls de tout âge, en santiags et chapeaux tout droit sortis d’un film western, qui conversent, mangent des hot-dogs ou hamburgers, se promènent le plus naturellement du monde, à pied ou à cheval...
La marque au fer rouge est encore d'actualité chez les cow-boys...
Après avoir dépassé le corral et les tribunes, nous passons devant les caravanes des participants. Ce sont d’immenses remorques mi-van, mi-caravane : la moitié pour les chevaux, la moitié pour les hommes! D’ailleurs les chevaux sont attachés à côté des remorques, juste à côté de la table de camping et des transats.
Ici les chevaux font vraiment partie de la famille. D’ailleurs chez les cow-boys, les enfants apprennent à monter à cheval dès leur plus jeune âge, et personnellement, même en le sachant avant, ça fait drôle de croiser un petit garçon de 5 ans, perché sur un grand mustang au galop, le dirigeant d’une seule main, comme un vrai cow-boy, dont il a bien évidemment la tenue (jean, chemise à volants et gilet, santiags et éperons avec l’inévitable chapeau à bords relevés).
Après notre petit tour, nous nous posons à une table, et sortons un jeu de carte. Après quelques parties de pouilleux et de menteur (dont Maman a expliqué les règles à une visiteuse américaine qui est venue nous les demander), nous avons fait un gouter.
Nous avions remarqué une grande remorque de camion, avec à côté un stand de chapeaux et de santiags. Nous avons chacun choisi un chapeau, à la fois comme souvenir et pour avoir l’air tout de suite plus sérieux ! (même si pour le reste, en short et sandalettes... ça le fait moins !)
Ensuite nous sommes montés nous installer dans les tribunes, le plus haut possible afin d’avoir la meilleure vue... De nombreux chevaux étaient déjà sur la piste, pour s’échauffer.
La monte western, c’est vraiment différent de la monte classique de chez nous. En premier lieu, la selle est différente : plus large, avec un pommeau (la bosse à l’avant) plus grand (pour pouvoir attacher le lasso), et munie de grands étriers. Si la selle western est plus lourde qu’une selle classique, elle est surtout (à ce qu’on dit, parce que je n’ai jamais eu la chance de pouvoir tester) beaucoup plus agréable à utiliser. En effet, les cow-boys restent parfois plusieurs heures d’affilée en selle à chevaucher sur des kms, rejoindre les pâturages, surveiller et trier le bétail, et il vaut mieux pour eux que la selle soit confortable. Ensuite, la bride est un peu différente, les rênes soit moins longues, et les cow-boys ne les tiennent en général que d’une seule main, l’autre ayant traditionnellement, le lasso ou les rênes d’un autre cheval, voir en l’air ou sur la cuisse...
Les chevaux également, sont aussi différents. D’abord par leur race : pour la monte western, les quater horse ou les mustangs par exemple sont privilégiés, car se sont des chevaux rapides et réactifs, mais en même temps très dociles et obéissants (l’enfant de 5 ans, vous vous souvenez ?).
Oh mais trêve de bavardage, le présentateur a pris le micro, et le clown est entré en piste ! Ah vous vous demandez surement ce qu’un clown fait là... En fait dans les rodéos, cela fait partie de la tradition ! Il sert à la fois de clown pour mettre un peu d’ambiance entre les épreuves ou lorsqu’il y a des contretemps, et pour faire diversion pour les épreuves avec les taureaux (qui ne sont pas toujours tendres). Avec son maquillage et son gilet jaune fluo, impossible de le rater !
Et heureusement qu’il est là, parce que l’attente est un peu longue... En effet, il faut attendre que tout le petit monde soit près. D’ailleurs pendant que les candidats se préparent, une charrette tirée pas deux énormes bœufs entre dans le corral faire un tour de piste et ressort : c’est la présentation des officiels...
Et ça y est, la première épreuve commence ! Il s’agit du rodéo à cheval, Barreback (ou Saddle, selon si le cheval est sellé ou non) Bronc Riding en anglais. La règle est simple, le candidat doit tenir 8 secondes sur un cheval très « agité ». Contrairement à l’idée reçue, les chevaux ne sont pas sauvages, mais ils se débattent car chacun porte une sangle qui l’entrave juste devant les pattes arrière. Et c’est vraiment très spectaculaire ! A peine la barrière ouverte, le cheval part comme un coup de feu, et c’est vraiment très rapide ! Les ruades s’enchainent et les cavaliers volent à une vitesse folle ! Après chaque chute, deux cow-boys à cheval se précipitent sur l’animal pour lui retirer la sangle afin qu’il se calme, et le ramènent vers la sortie, laissant la place à un nouveau candidat.
Un seul a tenu les 8 secondes, c’est pour vous dire à quel point c’est rapide et difficile ! Surtout que pour être déjà tombée de cheval, je vous le dis, les chutes peuvent parfois être douloureuses... Heureusement les candidats sont bien équipés (casque, rembourrage...) !
Le Calf Roping : Le principe est simple : un veau (obligatoirement avec des cornes) est lâché et court en ligne droite jusqu’à la sortie, au même moment un cow-boy à cheval part au grand galop et lui lance un lasso autour du cou ou des cornes, saute à terre, lui attrape les membres et le met à terre avec force, avant de lui ficeler 3 pattes à toute vitesse (la rapidité cher lecteur... la rapidité !). Cela ne marche pas à tous les coups, mais plusieurs y parviennent et c’est impressionnant ! De plus, le cow-boy n’a le droit qu’à un seul lancer de lasso. Parfois un autre cow-boy part en même temps que le premier, mais reste à cheval.
Ladies’ breakaway roping : reservée aux femmes, le but est simple : la cow-girl doit passé le lasso autour du cou du veau. Mais, surement pour une question de force, une fois le lasso lancé, les cow-girls le lâchent et restent en selle, contrairement aux hommes qui dans la plupart des autres épreuves le gardent, arrêtent leur cheval en plein galop pour stopper le veau en plein élan.
Le Steer Wrestling : Il s’agit encore une fois d’attraper un veau, mais cette fois en équipe : un des cow-boys passe un lasso autour de l’animal, puis son coéquipier saute sur celui-ci, l’attrape par le cou, pour l’obliger à se coucher.
Team Roping : Toujours avec un veau, et encore une fois pas équipe, le but de cette épreuve est le même que pour les deux précédentes : attraper le veau. Mais cette fois, les deux cow-boys à cheval ont un lasso. Le 1e envoie le sien autour de la tête du veau et le stop, le 2e arrive et lance son lasso autour d’une patte arrière : le veau est maitrisé.
Mutton Busting : Pour apprendre le rodéo aux très jeunes cow-boys et cow-girls, on les place sur des moutons. Le résultat rend un peu perplexe : ils sont lâchés tous en même temps, et la plupart tombent avant même d’être entrés dans le corral... Cela explique la présence des moutons sur ce rodéo, mais nous laisse toujours aussi surpris...
Calf Scramble : Tous les enfants présents sur le rodéo sont invités à venir dans le corral. Maud, très contente, y va. Ils vont pouvoir participer à cette épreuve simple, mais étonnante : deux veaux (sans cornes bien évidemment) auxquels a été attaché un petit bout de chiffons sur le dos, sont lâchés dans le corral, et une cinquantaine d’enfants leur courent après pour essayer d’attraper l’objet ! J’en viens presque à plaindre les veaux
Ladies’ Barrel Racing : Le principe est simple : 3 tonneaux sont disposés en triangle dans le corral à des distances très réglementarisées. La cavalière et son cheval (comme le nom l’indique, c’est une épreuve réservée aux filles).... (d’ailleurs quand il s’agit de technique, c’est plutôt pour les filles, les garçons se réservant aux épreuves de force,... allez savoir pourquoi ?...bande de macho !!!), je disais donc, la cavalière et son cheval arrivent à toute vitesse (c’est une épreuve de rapidité et d’adresse) et tournent une fois autour de chaque tonneau (dans un ordre et un sens bien précis, sinon élimination) avant de repartir aussi vite qu’ils sont arrivés. La gagnante est celle qui a fait le meilleur temps, sans avoir fait d’erreur, ni fait tomber un des tonneaux. Bien qu’en ayant déjà fait et vu à mon centre équestre, j’ai été ébahie par la vitesse et la technique de tourner très serrée, parfois même sur-place, des chevaux. De vrais professionnels ! La même épreuve existe pour les jeunes (Junior Barrel Racing) et c’est encore plus incroyable : une fillette de 6 ans, dirigeant comme il se doit son cheval au galop d’une seule main, nous fait parcours sans problème. Vraiment incroyable !
Trick Riding : Une voltigeuse, montée sur un cheval qui galope à toute vitesse sans qu’elle est besoin de le diriger, enchaine figure sur figure (dont je vous passerais les noms, qui ne vous diront surement rien), toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Pour les amateurs de voltige (dont ma sœur et moi faisons parties), c’est du déjà vu, mais on ne s’en lasse pas !
The Canadian Cowgirls Rodéo Drille Team : Il s’agit d’un carrousel (un court spectacle équestre durant lequel les cavaliers exécutent des figures en musique) réalisé par des femmes avec de grands drapeaux du Canada. Malgré un accrochage entre deux chevaux, c’est joli à regarder.
Bull riding : La dernière épreuve, mais surement la plus impressionnante et la plus folle : le rodéo sur taureaux ! Le principe est le même que pour le rodéo à cheval, et le temps toujours de 8 secondes, mais les ruades et saut de moutons (c’est l’expression ^^) sont beaucoup plus impressionnants ! (Je sais je me répète un peu, mais les mots commencent un peu à me manquer xD) Les taureaux étant naturellement moins compréhensifs que les chevaux (c’est bien connu), ils ne se laissent pas facilement rattraper après ! Déjà que leur enlever la sangle (qui leur entrave les flancs, comme pour les chevaux, vous vous souvenez ?), ce n’est pas une mince affaire, alors quand ces messieurs ne sont pas décidés à sortir du corral une fois leur passager éjecté... Il faut y aller au lasso (et à plusieurs, parce que sinon c’est le taureau qui traine le cheval) et avec de la patience... On a même vu un taureau qui s’est carrément couché à terre parce que ça ne lui disait rien de se faire trainer à la corde par un autre animal... D’ailleurs, par rapport au rodéo à cheval, c’est aussi beaucoup plus dangereux ! Bah oui ces mâles aux sales caractères n’hésitent pas à montrer qu’ils ont des cornes et qu’ils savent s’en servir ! Bref, ils ont le sens du spectacle ! D’ailleurs le clown est vraiment très utile, car la diversion n’est pas du luxe quand les taureaux chargent les candidats quelques peu sonnés (Que l’on n’envie pas d’ailleurs ! D’accord la cagnotte s’élève à 15 000 $, mais il faut tout de même être un grand fada !). Au final un seul à tenu, mais son taureau semblait plutôt docile (dans la mesure où un taureau peut l’être ! ^^). Au fait, le clown, vous ne savez pas ce qu’il a comme seule arme ? (Mis à part son nez rouge bien sur !) Langue au chat ? Un simple tonneau peint en blanc, disposé au milieu du corral, dans lequel il peut se cacher quand cela devient trop chaud pour ses fesses et qu’il n’a pas le temps de courir jusqu’à la balustrade...
(Désolée, certaines épreuves n'ont pas de photos, il faisait trop sombres ou je les ai que en vidéo. J'aurais voulu vous en mettre en plus des photos, mais ici ça n'est pas possible... Ceux qui me connaissent pourront les voir sur facebook, les autres contacter nous si ça vous intéresse, on vous les enverra par mail)
Ces différentes exhibitions se sont enchainées pendant 4 heures, entrecoupées d’une pause pendant laquelle nous avons achetés hot dog et saucisses. La plupart de ces épreuves sont des démonstrations du travail des cow-boys au ranch. Elles permettent de montrer leur bravoure, leur force et leur technique.
Ah, au fait (petit expression familiale ), je tiens quand même à démentir un préjugé : les chevaux et animaux ne sont ni sauvages, ni maltraités. Les veaux sont parfois un peu bousculés, mais cela ne dure jamais plus de quelques instants, et ils sont immédiatement détachés et relâchés. En effet tout ces animaux valent cher, et sont la fierté et la vie des cow-boys.
Voili voilou pour le rodéo, l’article est un peu long, je le reconnais, mais il faut m’excuser, quand je me commence à parler de chevaux où d’animaux, on ne m’arrête plus !
Bizoux à tous !
Mathilde...