Le 21/08/11, 22:18
-79.39156468181836.1001563
Après cette intéressante visite du Speedway d’Indianapolis (même si je ne suis pas fan, ma vision jusqu’alors des circuits se résumant au podium lors du journal télévisé, les rares fois où je « tombe » dessus...), nous reprenons la route pour rejoindre tranquillement Boone en Caroline du Nord, où nous attendent la famille Rupp, pour notre séjour dans leur maison (c’est la famille qui a séjourné chez nous en Juin).
Nous décidons de faire une étape à Lexington dans le Kentucky. Ici aussi, il y aurait des choses intéressantes à visiter... notamment The Horse Park, dont nous apercevons les palissades depuis l’autoroute Interstate 64 ou I.64... Il s’agit d’une sorte de grand haras national, dans lequel coulent une retraite paisible, certains chevaux « mis au rebut » ou présentant des particularités. Pour financer cette activité philanthropique de la race équine, des visites sont organisées, ainsi que toutes les activités autour du cheval (aux U.S.A le mot retraite n’a pas la même signification qu’en France ou même en Europe, car au cours de notre voyage nous serons plusieurs fois surpris de l’âge de tel guide, de telle serveuse... voir de personnes occupant des postes de service...).
Traverser le Kentucky commence par la ville de Louisville (KY) que nous découvrons depuis la rive de l’Ohio à Clarksville. Nous avions envie de faire un petit pique-nique goûter au bord des Falls of the Ohio S.P (falls =chutes), mais au centre touristique (visitor center qui pullulent à l’approche de toute ville qui veut avoir une activité touristique, voir sur les grands axes routiers) j’apprends qu’il n’y a plus de chutes depuis des années... « Ils les ont supprimées pour améliorer la navigation sur le fleuve... On a juste gardé le nom pour le parc qui borde la rivière... Désolé mais vous ne verrez pas de cascades ici... ». Alors là ! Détourner le sens d’une rivière, supprimer des dénivellations d’eau... que ne feront-ils pas ces amerloques !
Et nous traversons la rivière (pas à gué, avec un pont typiquement américain, bardé de feraille...)
Ce que nous retiendrons de Lexington, c’est l’étape du soir au Arby’s... Les enfants en raffolent depuis que nous avons découvert cette chaine de fast-food par hasard la première fois en Floride (si proche du motel que nous y sommes allés à pied...) et fait découvrir depuis à Salva et Mathilde. Disons que l’avantage est que la viande est bonne... Le principe est qu’il ne s’agit pas de steak haché desséché et calciné comme au Mcdo... mais de très fines tranches de bœuf ou de dinde ou de poulet repliées en accordéon sur plusieurs épaisseurs, avec accompagnement varié (cela peut être des champignons par exemple), sans trop de fromage... donc beaucoup moins gras... Et puis les frites sont très différentes... Et puis les boissons de la marque Pepsi sont à volonté... Bref que des avantages... Et je ne vous parle pas des milkshakes... Même à l’Oréo (qui existe ici depuis des années et que l’on trouve partout et à toutes les sauces...). Bref c’est l’engouement radical, à tel point que certains Stella s’imaginent bien importer le style Arby’s en France (rire)...
Désolée, pas de photos d'Arby's, le site ne veut pas les charger
Le mercredi 3 Août, nous reprenons la route de bonne heure (et de bonne humeur!...) pour Boone. Très rapidement nous allons nous attaquer à la traversée de la chaine de montagnes qui longe la façade Atlantique du continent Nord-Américain depuis la Géorgie et l’Alabama au sud jusqu’au Canada. Et vous savez ce que c’est, en montagne ce n’est pas la ligne droite... On ne fait pas ce que l’on veut pour traverser... Heureusement, Dick nous a laissé des consignes pour l’itinéraire le moins difficile. Il n’empêche que c’est long... Nous nous divertissons comme nous pouvons, notamment en rêvant aux formes inhabituelles de certains arbres qui sont envahis d’une sorte de liseron particulièrement prolifique à certains endroits... Cela semble figer la nature sous forme de sculptures végétales tout à fait originales...
Mais finalement, nous arriverons avec 1 heure d’avance à Boone, et ne voulant pas déranger nos hôtes trop tôt, nous flânons dans le centre-ville... rien d’exceptionnel. Il s’agit avant tout d’une ville universitaire, donc de nombreux bâtiments liés à l’université elle-même tels le stade ou le centre de conférence, ou bien des bâtiments résidentiels pour étudiants. La région présente également plusieurs stations de ski, dont Boone est le centre névralgique. Nous avons tout de même découvert quelques images à vous montrer...
On peut supposer également que la ville est étroitement liée à Daniel Boone, dont il est difficile de savoir si c’est un mythe... Il s’agirait d’un chasseur-explorateur, qui sillonnait toute cette région de la Blue Ridge (nom de la partie centrale des Appalaches, qui apparaissait comme une ligne bleue depuis les plaines plus orientales). Il aurait participé activement à la protection des civils pendant la guerre d’Indépendance (celle contre les anglais, à la fin du 18°s). On retrouvera son personnage dans Horn in The West (un spectacle théâtral auquel nous invités Dick et Mary en nous offrant des places. Petite tranche de cette guerre d’indépendance au travers l’histoire d’une famille bourgeoise partagée entre la loyauté envers la couronne d’Angleterre, certes de plus en plus opprimante, et le désir de liberté et d’affranchissement. Très sympathique spectacle avec musiques et danses de l’époque (et même un épisode indien)...
Pour terminer mon récit d’aujourd’hui, un petit aperçu de la maison où nous allons couler une dizaine de jours très reposant, au plus proche de la nature puisque nous sommes en plein forêt... Le bruit (parfois même exaspérant à certains horaires nocturnes ou très matinaux) des oiseaux, les cris des écureuils, quand ils ne viennent pas balancer la mangeoire à oiseaux contre le mur pour récupérer les graines tombées à terre... Mais c’est aussi le petit déjeuner sur la terrasse (pour les autres repas, il faisait trop chaud..., les séances de vieux films américains empruntés à la bibliothèque, que les enfants découvrent : Grease, Top gun, StarWars...
Bref, la belle vie... Les courses dans les nombreux supermarchés à arpenter les immenses rayons de sauces, de surgelés... pour trouver de quoi cuisiner presque comme en France... (le plus difficile, c’est la crème fraiche... Bryan au Canada m’avait prévenue... Eux, ils ont trouvé la solution... Carrie a appris à faire de la crème fraiche, et elle la fait elle-même !...).
Je n’ai pas encore osé prendre les rayons en photo pour vous donner une idée de la diversité et de la variété des produits disponibles... mais cela viendra peut être...
Allez, encore quelques jours à nous lire, même si nous abordons l’avant-dernière partie de notre séjour...
Bises à tous,
Agnès
Nous décidons de faire une étape à Lexington dans le Kentucky. Ici aussi, il y aurait des choses intéressantes à visiter... notamment The Horse Park, dont nous apercevons les palissades depuis l’autoroute Interstate 64 ou I.64... Il s’agit d’une sorte de grand haras national, dans lequel coulent une retraite paisible, certains chevaux « mis au rebut » ou présentant des particularités. Pour financer cette activité philanthropique de la race équine, des visites sont organisées, ainsi que toutes les activités autour du cheval (aux U.S.A le mot retraite n’a pas la même signification qu’en France ou même en Europe, car au cours de notre voyage nous serons plusieurs fois surpris de l’âge de tel guide, de telle serveuse... voir de personnes occupant des postes de service...).
Traverser le Kentucky commence par la ville de Louisville (KY) que nous découvrons depuis la rive de l’Ohio à Clarksville. Nous avions envie de faire un petit pique-nique goûter au bord des Falls of the Ohio S.P (falls =chutes), mais au centre touristique (visitor center qui pullulent à l’approche de toute ville qui veut avoir une activité touristique, voir sur les grands axes routiers) j’apprends qu’il n’y a plus de chutes depuis des années... « Ils les ont supprimées pour améliorer la navigation sur le fleuve... On a juste gardé le nom pour le parc qui borde la rivière... Désolé mais vous ne verrez pas de cascades ici... ». Alors là ! Détourner le sens d’une rivière, supprimer des dénivellations d’eau... que ne feront-ils pas ces amerloques !
Et nous traversons la rivière (pas à gué, avec un pont typiquement américain, bardé de feraille...)
Ce que nous retiendrons de Lexington, c’est l’étape du soir au Arby’s... Les enfants en raffolent depuis que nous avons découvert cette chaine de fast-food par hasard la première fois en Floride (si proche du motel que nous y sommes allés à pied...) et fait découvrir depuis à Salva et Mathilde. Disons que l’avantage est que la viande est bonne... Le principe est qu’il ne s’agit pas de steak haché desséché et calciné comme au Mcdo... mais de très fines tranches de bœuf ou de dinde ou de poulet repliées en accordéon sur plusieurs épaisseurs, avec accompagnement varié (cela peut être des champignons par exemple), sans trop de fromage... donc beaucoup moins gras... Et puis les frites sont très différentes... Et puis les boissons de la marque Pepsi sont à volonté... Bref que des avantages... Et je ne vous parle pas des milkshakes... Même à l’Oréo (qui existe ici depuis des années et que l’on trouve partout et à toutes les sauces...). Bref c’est l’engouement radical, à tel point que certains Stella s’imaginent bien importer le style Arby’s en France (rire)...
Désolée, pas de photos d'Arby's, le site ne veut pas les charger
Le mercredi 3 Août, nous reprenons la route de bonne heure (et de bonne humeur!...) pour Boone. Très rapidement nous allons nous attaquer à la traversée de la chaine de montagnes qui longe la façade Atlantique du continent Nord-Américain depuis la Géorgie et l’Alabama au sud jusqu’au Canada. Et vous savez ce que c’est, en montagne ce n’est pas la ligne droite... On ne fait pas ce que l’on veut pour traverser... Heureusement, Dick nous a laissé des consignes pour l’itinéraire le moins difficile. Il n’empêche que c’est long... Nous nous divertissons comme nous pouvons, notamment en rêvant aux formes inhabituelles de certains arbres qui sont envahis d’une sorte de liseron particulièrement prolifique à certains endroits... Cela semble figer la nature sous forme de sculptures végétales tout à fait originales...
Mais finalement, nous arriverons avec 1 heure d’avance à Boone, et ne voulant pas déranger nos hôtes trop tôt, nous flânons dans le centre-ville... rien d’exceptionnel. Il s’agit avant tout d’une ville universitaire, donc de nombreux bâtiments liés à l’université elle-même tels le stade ou le centre de conférence, ou bien des bâtiments résidentiels pour étudiants. La région présente également plusieurs stations de ski, dont Boone est le centre névralgique. Nous avons tout de même découvert quelques images à vous montrer...
On peut supposer également que la ville est étroitement liée à Daniel Boone, dont il est difficile de savoir si c’est un mythe... Il s’agirait d’un chasseur-explorateur, qui sillonnait toute cette région de la Blue Ridge (nom de la partie centrale des Appalaches, qui apparaissait comme une ligne bleue depuis les plaines plus orientales). Il aurait participé activement à la protection des civils pendant la guerre d’Indépendance (celle contre les anglais, à la fin du 18°s). On retrouvera son personnage dans Horn in The West (un spectacle théâtral auquel nous invités Dick et Mary en nous offrant des places. Petite tranche de cette guerre d’indépendance au travers l’histoire d’une famille bourgeoise partagée entre la loyauté envers la couronne d’Angleterre, certes de plus en plus opprimante, et le désir de liberté et d’affranchissement. Très sympathique spectacle avec musiques et danses de l’époque (et même un épisode indien)...
Pour terminer mon récit d’aujourd’hui, un petit aperçu de la maison où nous allons couler une dizaine de jours très reposant, au plus proche de la nature puisque nous sommes en plein forêt... Le bruit (parfois même exaspérant à certains horaires nocturnes ou très matinaux) des oiseaux, les cris des écureuils, quand ils ne viennent pas balancer la mangeoire à oiseaux contre le mur pour récupérer les graines tombées à terre... Mais c’est aussi le petit déjeuner sur la terrasse (pour les autres repas, il faisait trop chaud..., les séances de vieux films américains empruntés à la bibliothèque, que les enfants découvrent : Grease, Top gun, StarWars...
Bref, la belle vie... Les courses dans les nombreux supermarchés à arpenter les immenses rayons de sauces, de surgelés... pour trouver de quoi cuisiner presque comme en France... (le plus difficile, c’est la crème fraiche... Bryan au Canada m’avait prévenue... Eux, ils ont trouvé la solution... Carrie a appris à faire de la crème fraiche, et elle la fait elle-même !...).
Je n’ai pas encore osé prendre les rayons en photo pour vous donner une idée de la diversité et de la variété des produits disponibles... mais cela viendra peut être...
Allez, encore quelques jours à nous lire, même si nous abordons l’avant-dernière partie de notre séjour...
Bises à tous,
Agnès