Le 29/07/12, 10:48
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Buenos dias à toutes et à tous,
Ayé, Amérique latine, je sens qu'on va faire des progrès en espagnol ces prochains mois.
Arrivée sur le petit caillou le plus éloigné d'une terre au monde.
Effectivement il souffle un fort vent accompagné de sa petite pluie intermittente.
Il était prévu initialement de faire du camping pour réduire les coûts mais le terrain est détrempé et le vent emportera la tente avant qu'elle ne soit plantée. Donc direction le dortoir où nous rejoignons un norvégien et un jeune couple belge en tour du monde lui aussi.
Comme on a pas dormi, l'après-midi sera consacré encore une fois à cette bonne vieille sieste.
Suivie de quelques courses au soir. Suivies d'un autre dodo.
Nos amis belges, quant à eux, dormiront d'une traite jusqu'au lendemain matin, une petite 18 heures une fois.
Grâce à l'incroyable diversité des étalages de l'épicerie de l'ile, nos repas pris dans la cuisine en libre service seront constitués du plat unique spaghetti sauce bolognaise.
Tout est cher ici, c'est normal après tout. Les petits restos à touristes sont chers eux aussi mais nous nous régalerons de quelques empenadas malgré tout dans les cantines du coin.
La grasse matinée c'est bien mais il s'agirait de rattraper la journée perdue.
Direction le volcan Rano Kau au sud de l'ile. Le cratère est tout simplement splendide.
Puis Orongo, le site cérémonial des hommes-oiseaux, tradition qui a supplantée celle de la sculpture de moäis.
Vu que les deux tiers des statues se brisaient en chemin pendant le transport depuis la carrière, on comprend comment le penchant naturel de l'humain pour la facilité a fait son chemin.
En route nous croisons nos amis belges accompagnés de 8 chiens.
Ici les chiens sont laissés libres et se divertissent en accompagnant le touriste en balade.
4 décident de nous suivre, las certainement d'entendre cet accent belge.
Le lendemain sera consacré à l'incontournable tour de l'ile et de ses nombreux sites archéologiques.
On choisit le quad en espérant passer entre les averses subites malgré le franc soleil.
C'est fun le quad, d'autant plus qu'à part l'unique route, l'accès aux sites se fait souvent via des pistes rocailleuses et boueuses.
Moäis debouts, moäis couchés, des têtes, des bustes, des chapeaux, des murs, des carrières, le travail effectué par les pascuans au fil des décennies est impressionnant.
Effet garanti, le regard du moäi ne te laisse pas indifférent. Sauf si tu es allergique aux vieilles pierres, auquel cas tu ne devrais pas être la.
Tous ces moäis qui tournent le dos à la mer (sauf les 7 messagers de ahu akivi) confèrent un aspect sacré à cette ile battue par les vents. On ressent la sérénité des lieux.
On s'amuse bien avec notre quad semi-auto à palettes au guidon qui me rappelle mon C4 pikachu.
J'ai même réussi a bloquer la boite en passant la 6eme qui n'existait pas. CTRL-ALT-DEL et c'est reparti.
Mais il nous faut le rendre à regrets, d'autant plus que ce soir c'est montage de tente, le dortoir ayant été réservé depuis longtemps par un groupe qui vient de débarquer.
En revenant du loueur a pieds, 2 chiens me sautent dessus sans crier whoua whoua.
Résultat, un trou dans mon pantalon et accessoirement un trou dans mon mollet gauche.
Comme on passe tous les jours devant ces chiens, je m'appliquerai à employer la bonne vieille méthode du bâton et de la carotte pour apprendre à ces chiens le respect.
Je choisis aussi la variante paternelle, c'est à dire pas de carotte. Ca marche d'enfer!
Le redressage de la faune locale c'est bien mais quid du volet moäi?
On visitera à pieds les sites les plus proches de l'unique ville.
On sera même pris spontanément en stop en revenant du site de vinaku situé tout au bout de la piste d'aviation. Sympas les chiliens.
Voila, on a fait le tour. Pas de plongée ici. M. est au repos et ici c'est pas pour les gros débutants que nous sommes.
C'est pourtant un coin exceptionnel, du grand bleu avec beaucoup de visibilité.
Un des centres de plongée est tenu par un vieux monsieur au bonnet rouge.
Il plonge encore avec son équipement qu'il utilisait à bord de la calypso.
4h00 du matin, il bruine. On replie la tente à la frontale en silence. Pas facile comme exercice.
On retourne vers le monde. La-bas, tout la-bas, le microcosme de l'ile de pâques a vecu, il a consommé toutes ses ressources, ce qui l'a amené à sa perte. Allons-nous en faire de même?
Et pourquoi je ne joue pas à tetris au lieu de penser à des théories qui font bobo à la tête? Et pourquoi il n'y a pas de liaison directe pour les galapagos?
Ci-après la recette pour arriver mou comme une tortue aux galapagos:
- se lever à 4h00 du matin pour aller à Santiago,
- se relever à 5h00 du matin pour finalement ne partir qu'à 16h00 pour Guyaquil,
- prendre un hôtel tout pourri tout bruyant à coté de l'aéroport,
- se relever a 7h00 pour finalement arriver à Baltra.
Ces efforts seront récompensés, vous allez voir ce que vous allez voir. Les galapagos c'est trop de la balle!
A+ pour de nouvelles aventures
S.
Ayé, Amérique latine, je sens qu'on va faire des progrès en espagnol ces prochains mois.
Arrivée sur le petit caillou le plus éloigné d'une terre au monde.
Effectivement il souffle un fort vent accompagné de sa petite pluie intermittente.
Il était prévu initialement de faire du camping pour réduire les coûts mais le terrain est détrempé et le vent emportera la tente avant qu'elle ne soit plantée. Donc direction le dortoir où nous rejoignons un norvégien et un jeune couple belge en tour du monde lui aussi.
Comme on a pas dormi, l'après-midi sera consacré encore une fois à cette bonne vieille sieste.
Suivie de quelques courses au soir. Suivies d'un autre dodo.
Nos amis belges, quant à eux, dormiront d'une traite jusqu'au lendemain matin, une petite 18 heures une fois.
Grâce à l'incroyable diversité des étalages de l'épicerie de l'ile, nos repas pris dans la cuisine en libre service seront constitués du plat unique spaghetti sauce bolognaise.
Tout est cher ici, c'est normal après tout. Les petits restos à touristes sont chers eux aussi mais nous nous régalerons de quelques empenadas malgré tout dans les cantines du coin.
La grasse matinée c'est bien mais il s'agirait de rattraper la journée perdue.
Direction le volcan Rano Kau au sud de l'ile. Le cratère est tout simplement splendide.
Puis Orongo, le site cérémonial des hommes-oiseaux, tradition qui a supplantée celle de la sculpture de moäis.
Vu que les deux tiers des statues se brisaient en chemin pendant le transport depuis la carrière, on comprend comment le penchant naturel de l'humain pour la facilité a fait son chemin.
En route nous croisons nos amis belges accompagnés de 8 chiens.
Ici les chiens sont laissés libres et se divertissent en accompagnant le touriste en balade.
4 décident de nous suivre, las certainement d'entendre cet accent belge.
Le lendemain sera consacré à l'incontournable tour de l'ile et de ses nombreux sites archéologiques.
On choisit le quad en espérant passer entre les averses subites malgré le franc soleil.
C'est fun le quad, d'autant plus qu'à part l'unique route, l'accès aux sites se fait souvent via des pistes rocailleuses et boueuses.
Moäis debouts, moäis couchés, des têtes, des bustes, des chapeaux, des murs, des carrières, le travail effectué par les pascuans au fil des décennies est impressionnant.
Effet garanti, le regard du moäi ne te laisse pas indifférent. Sauf si tu es allergique aux vieilles pierres, auquel cas tu ne devrais pas être la.
Tous ces moäis qui tournent le dos à la mer (sauf les 7 messagers de ahu akivi) confèrent un aspect sacré à cette ile battue par les vents. On ressent la sérénité des lieux.
On s'amuse bien avec notre quad semi-auto à palettes au guidon qui me rappelle mon C4 pikachu.
J'ai même réussi a bloquer la boite en passant la 6eme qui n'existait pas. CTRL-ALT-DEL et c'est reparti.
Mais il nous faut le rendre à regrets, d'autant plus que ce soir c'est montage de tente, le dortoir ayant été réservé depuis longtemps par un groupe qui vient de débarquer.
En revenant du loueur a pieds, 2 chiens me sautent dessus sans crier whoua whoua.
Résultat, un trou dans mon pantalon et accessoirement un trou dans mon mollet gauche.
Comme on passe tous les jours devant ces chiens, je m'appliquerai à employer la bonne vieille méthode du bâton et de la carotte pour apprendre à ces chiens le respect.
Je choisis aussi la variante paternelle, c'est à dire pas de carotte. Ca marche d'enfer!
Le redressage de la faune locale c'est bien mais quid du volet moäi?
On visitera à pieds les sites les plus proches de l'unique ville.
On sera même pris spontanément en stop en revenant du site de vinaku situé tout au bout de la piste d'aviation. Sympas les chiliens.
Voila, on a fait le tour. Pas de plongée ici. M. est au repos et ici c'est pas pour les gros débutants que nous sommes.
C'est pourtant un coin exceptionnel, du grand bleu avec beaucoup de visibilité.
Un des centres de plongée est tenu par un vieux monsieur au bonnet rouge.
Il plonge encore avec son équipement qu'il utilisait à bord de la calypso.
4h00 du matin, il bruine. On replie la tente à la frontale en silence. Pas facile comme exercice.
On retourne vers le monde. La-bas, tout la-bas, le microcosme de l'ile de pâques a vecu, il a consommé toutes ses ressources, ce qui l'a amené à sa perte. Allons-nous en faire de même?
Et pourquoi je ne joue pas à tetris au lieu de penser à des théories qui font bobo à la tête? Et pourquoi il n'y a pas de liaison directe pour les galapagos?
Ci-après la recette pour arriver mou comme une tortue aux galapagos:
- se lever à 4h00 du matin pour aller à Santiago,
- se relever à 5h00 du matin pour finalement ne partir qu'à 16h00 pour Guyaquil,
- prendre un hôtel tout pourri tout bruyant à coté de l'aéroport,
- se relever a 7h00 pour finalement arriver à Baltra.
Ces efforts seront récompensés, vous allez voir ce que vous allez voir. Les galapagos c'est trop de la balle!
A+ pour de nouvelles aventures
S.