Le 18/10/09, 6:52
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Retour dans l'hémisphère nord.
Voyage sur Américan Airlines: leurs avions à la livrée métallisée sont célèbres, mais le service à bord, n'est pas à la hauteur. Petite déception.
Au programme : vol Buenos Aires-Miami de nuit, 3h30 d'attente à Miami puis second vol pour Cancun.
En arrivant à l'aéroport nous apprenons que notre vol est retardé : décollage avec 1h20 de retard.
A bord, une hôtesse distribue à certains clients des fiches d'immigration pour entrer aux Etats Unis. Etrangement, elle nous ignore totalement. Cela ne nous pause pas de problèmes puisque nous n'entrons pas aux Etats Unis mais restons simplement en zone dédouanée.
Nuit à bord plutôt paisible. Au réveil, un message est affiché sur nos écrans de télévision « à Miami les passagers en correspondance restent en zone dédouanée ». OK, tout est normal.
Atterrissage à Miami, et une demi heure d'attente avant d'être parqué. Nous re-décollons dans 1h30. A la sortie de l'avion les passagers doivent patienter devant un gère-fil. Personne pour nous ouvrir... On patiente... Une hôtesse arrive, fait passer un quart des passagers et referme, nouvelle attente, ... de nouveau un quart de passagers, etc, ..
Enfin nous accedons jusqu'à une petite navette ferroviaire qui nous fait traverser l'aéroport.
Arrivée dans un vaste hall où une file de voyageur attend le passage en douane. Nous ne devons pas passer la douane,il doit y avoir un malentendu. L'hôtesse d'accueil que nous interrogeons nous demande nos fiches d'immigrations. Nous n'en avons pas, l'hôtesse ne les distribuait qu'aux passagers rentrant aux USA. « vous devez en remplir une chacun + une pour le couple » « Ah ! », nouveau délai le temps de renseigner le document. "Avez vous été nazi entre 1933 et 1945 ?" euh... non. Les questions tout aussi surprenantes se succèdent.
Finalement, fiches en main nous passons la douane. La douanière s'assure que nous avons obtenu l'autorisation d'accès aux Etats Unis. Par chance nous l'avions fait par internet puisque nous y revenons dans 2 mois, sinon je ne sais pas ce qui se serait passé. Prise de photo, reconnaissance numérique des empreintes digitales, et un coup de tampon sur le passeport. Nous voici en zone dédouanée : très étrange.
Poursuite de notre trajet dans l'aéroport, le temps passe et l'on commence à s'inquiéter. Salle des départs : on tombe sur une nouvelle file d'attente, des voyageurs avec bagages qui embarquent pour diverses vols. Nous demandons à une douanière comment faire puisque nous n'avons pas de bagages, elle consulte notre carte d'embarquement, et répond « récupérez vos bagages et faites la queue ».
Moi :« non, je n'ai pas de bagages, je suis en correspondance et j'ai un vol dans 40 minutes » Réponse froide « récupérez vos bagages et faites la queue ».
Moi j'insiste « mais je n'ai pas de bagages », là, la femme s'énerve et me dis « récupérez vos bagages ».
Perplexe, j'insiste « parce que nos bagages sont ici ? ». Là elle ne me supporte plus et crie presque « bagages first ».
Nous partons voir du côté des tapis à bagages. Et là, au milieu d'une dizaine de valises abandonnées, on trouve nos 2 sacs à dos. Vu les autres bagages solitaires, je pense qu'il y a des voyageurs qui ont du reprendre un avion et laissé leurs valises à Miami.
Nouveau passage en salle de douane, il reste 10 minutes avant l'embarquement et nos sacs à dos ne sont pas enregistrés. L'employée les prends, les soupèsent car elle n'a pas de balance et devant leurs poids demande si nous avons mis des pierres dedans. Perplexe elle met des petits coups de pieds dedans. (Une nouvelle technique de pesage ?). Elle demande à son collègue de constater combien nos sacs sont lourds et à son tour il met des petits coups de pieds dedans. On voit bien que nos sacs à dos ne leur reviennent pas. Il faut dire que pour les protéger nous les emballons dans des "cover bags", de grands sacs destinés à cet effet. Mais cela leur donne une drôle de forme. Enfin les bagages sont acceptés.
Nous courons vers la porte 36. Porte 33, 34, on approche, et là ... porte 39 ! Mais où ont ils mis les 35 et 36 ? moment de doute, on repart en arrière, mais pas de porte. On reviens sur nos pas et effectivement, après la porte 39 on trouve les portes 35 et 36. Cette numérotation restera un mystère.
L'embarquement commence déjà. Encore quelques instants de doutes car nous n'avons pas fait tamponner nos passeports pour sortir du territoire (apparemment ce n'est pas nécessaire) et nous ne savons que faire de nos cartons d'immigration a rendre en quittant le pays. Une hôtesse de l'air les récupères. Nous espérons que c'est bien là l'organisation prévue sinon notre rentrée aux Etats Unis dans quelques semaine risque d'être compliquée.
Décollage et survol des magnifiques Keys. Ce sont des successions de petites îles et d'îlots au sud de Miami.
C'est d'une beauté a coupé le souffle.
Arrivés à Cancun.
Olivier constate que son « cover bag » a été ouvert malgré le cadenas qui le ferme, et que le cadenas du son sac a dos lui même a disparu. Quelqu'un a fouillé dans ses bagages. A première vue, il ne manque rien. Mais il est furieux d'avoir perdu son cadenas acheté sur un marché au Vietnam.
Ici. Grosse chaleur. Mer turquoise, sable blanc. Quelques orages mais une majorité de grand soleil.
Voilà, le résumé de notre voyage. Depuis c'est plage, boite de nuit en pleine air et dîner sous un ciel étoilé. Bref : les vacances.
Si tout va bien sur le prochain post nous devrions avoir quelques photos de poissons et de tortues car nous projetons d'aller nager sur la barrière de corail de l'île de Cozumel.
Nathalie + Olivier
Voyage sur Américan Airlines: leurs avions à la livrée métallisée sont célèbres, mais le service à bord, n'est pas à la hauteur. Petite déception.
Au programme : vol Buenos Aires-Miami de nuit, 3h30 d'attente à Miami puis second vol pour Cancun.
En arrivant à l'aéroport nous apprenons que notre vol est retardé : décollage avec 1h20 de retard.
A bord, une hôtesse distribue à certains clients des fiches d'immigration pour entrer aux Etats Unis. Etrangement, elle nous ignore totalement. Cela ne nous pause pas de problèmes puisque nous n'entrons pas aux Etats Unis mais restons simplement en zone dédouanée.
Nuit à bord plutôt paisible. Au réveil, un message est affiché sur nos écrans de télévision « à Miami les passagers en correspondance restent en zone dédouanée ». OK, tout est normal.
Atterrissage à Miami, et une demi heure d'attente avant d'être parqué. Nous re-décollons dans 1h30. A la sortie de l'avion les passagers doivent patienter devant un gère-fil. Personne pour nous ouvrir... On patiente... Une hôtesse arrive, fait passer un quart des passagers et referme, nouvelle attente, ... de nouveau un quart de passagers, etc, ..
Enfin nous accedons jusqu'à une petite navette ferroviaire qui nous fait traverser l'aéroport.
Arrivée dans un vaste hall où une file de voyageur attend le passage en douane. Nous ne devons pas passer la douane,il doit y avoir un malentendu. L'hôtesse d'accueil que nous interrogeons nous demande nos fiches d'immigrations. Nous n'en avons pas, l'hôtesse ne les distribuait qu'aux passagers rentrant aux USA. « vous devez en remplir une chacun + une pour le couple » « Ah ! », nouveau délai le temps de renseigner le document. "Avez vous été nazi entre 1933 et 1945 ?" euh... non. Les questions tout aussi surprenantes se succèdent.
Finalement, fiches en main nous passons la douane. La douanière s'assure que nous avons obtenu l'autorisation d'accès aux Etats Unis. Par chance nous l'avions fait par internet puisque nous y revenons dans 2 mois, sinon je ne sais pas ce qui se serait passé. Prise de photo, reconnaissance numérique des empreintes digitales, et un coup de tampon sur le passeport. Nous voici en zone dédouanée : très étrange.
Poursuite de notre trajet dans l'aéroport, le temps passe et l'on commence à s'inquiéter. Salle des départs : on tombe sur une nouvelle file d'attente, des voyageurs avec bagages qui embarquent pour diverses vols. Nous demandons à une douanière comment faire puisque nous n'avons pas de bagages, elle consulte notre carte d'embarquement, et répond « récupérez vos bagages et faites la queue ».
Moi :« non, je n'ai pas de bagages, je suis en correspondance et j'ai un vol dans 40 minutes » Réponse froide « récupérez vos bagages et faites la queue ».
Moi j'insiste « mais je n'ai pas de bagages », là, la femme s'énerve et me dis « récupérez vos bagages ».
Perplexe, j'insiste « parce que nos bagages sont ici ? ». Là elle ne me supporte plus et crie presque « bagages first ».
Nous partons voir du côté des tapis à bagages. Et là, au milieu d'une dizaine de valises abandonnées, on trouve nos 2 sacs à dos. Vu les autres bagages solitaires, je pense qu'il y a des voyageurs qui ont du reprendre un avion et laissé leurs valises à Miami.
Nouveau passage en salle de douane, il reste 10 minutes avant l'embarquement et nos sacs à dos ne sont pas enregistrés. L'employée les prends, les soupèsent car elle n'a pas de balance et devant leurs poids demande si nous avons mis des pierres dedans. Perplexe elle met des petits coups de pieds dedans. (Une nouvelle technique de pesage ?). Elle demande à son collègue de constater combien nos sacs sont lourds et à son tour il met des petits coups de pieds dedans. On voit bien que nos sacs à dos ne leur reviennent pas. Il faut dire que pour les protéger nous les emballons dans des "cover bags", de grands sacs destinés à cet effet. Mais cela leur donne une drôle de forme. Enfin les bagages sont acceptés.
Nous courons vers la porte 36. Porte 33, 34, on approche, et là ... porte 39 ! Mais où ont ils mis les 35 et 36 ? moment de doute, on repart en arrière, mais pas de porte. On reviens sur nos pas et effectivement, après la porte 39 on trouve les portes 35 et 36. Cette numérotation restera un mystère.
L'embarquement commence déjà. Encore quelques instants de doutes car nous n'avons pas fait tamponner nos passeports pour sortir du territoire (apparemment ce n'est pas nécessaire) et nous ne savons que faire de nos cartons d'immigration a rendre en quittant le pays. Une hôtesse de l'air les récupères. Nous espérons que c'est bien là l'organisation prévue sinon notre rentrée aux Etats Unis dans quelques semaine risque d'être compliquée.
Décollage et survol des magnifiques Keys. Ce sont des successions de petites îles et d'îlots au sud de Miami.
C'est d'une beauté a coupé le souffle.
Arrivés à Cancun.
Olivier constate que son « cover bag » a été ouvert malgré le cadenas qui le ferme, et que le cadenas du son sac a dos lui même a disparu. Quelqu'un a fouillé dans ses bagages. A première vue, il ne manque rien. Mais il est furieux d'avoir perdu son cadenas acheté sur un marché au Vietnam.
Ici. Grosse chaleur. Mer turquoise, sable blanc. Quelques orages mais une majorité de grand soleil.
Voilà, le résumé de notre voyage. Depuis c'est plage, boite de nuit en pleine air et dîner sous un ciel étoilé. Bref : les vacances.
Si tout va bien sur le prochain post nous devrions avoir quelques photos de poissons et de tortues car nous projetons d'aller nager sur la barrière de corail de l'île de Cozumel.
Nathalie + Olivier