Le 05/07/09, 4:54
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Nous voici arrivés dans le pays que nous attendions avec le plus d'impatience : l'Australie !
Nous avons volé sur Qantas, la compagnie aérienne Australienne (attention, une minute de culture générale) :
Le nom "QANTAS" est l'acronyme de "Queensland and Northern Territory Aerial Services". Son surnom est "The Flying Kangaroo".
Un vol de 8 heures pour pouvoir survoler la baie de Sydney. A perte de vue les lumières de la ville encore endormie, se détachant dans la nuit noire, une merveille. Même lorsque l'on déteste l'avion, on ne peut pas rater un spectacle aussi magnifique. L'atterrissage s'est déroulé avec quelques turbulences, mais ma voisine de siège, une vieille dame Néo Zélandaise (qui au petit déjeuner avait demandé à remplacer le thé par une canette de bière), avait envie de discuter et voulait que je lui décrive la France (pas si simple). Gérer une discussion en Anglais avec une personne ayant un accent Neo Zelandais « assez » prononcé tout en faisant semblant de ne pas remarquer que l'avion était secoué dans tous les sens... et bien j'y suis parvenue. Bon d'accord, j'ai en même temps un peu broyé la main d'Olivier, mais il est resté très digne, et finalement, il parvient encore à faire bouger ses doigts, donc tout va bien.
Contrairement à l'Asie, l'Australie semble se désintéresser totalement de la grippe (à peine un questionnaire de santé à remplir), mais les contrôles sanitaires concernant les aliments, les plantes ou les animaux sont très stricts. Dans l'avion, un film nous a montré une femme risquant une lourde amende et de la prison pour n'avoir pas déclaré une simple pomme ou un jouet en bois. Ceci devant être signalé pour une éventuelle mise en quarantaine.
Premier choc : le froid.
Sydney, au sud de l'Australie, est en plein hiver. Le thermomètre ne dépasse pas les 8 degrés malgré un soleil magnifique. Nos sacs à dos se sont beaucoup allégés. Nous voici en pantalon, chemise, polaire et parka.
2ème choc : le coût de la vie.
Nous avons voulu changer nos derniers Baths Thaïlandais (l'équivalent d'un restaurant pour 2 à Bangkok), mais la femme de l'agence m'a signalé que je n'avais même pas de quoi couvrir les frais de change. Autant pour moi, je vais donc les garder en souvenir !
3ème choc: aux toilettes une femme boit au robinet !
Mais que fait elle l'inconsciente ? Ah non, c'est vrai, après un mois et demi de dent laver à l'eau minérale et de douche dans une eau pas toujours très claire, nous venons de retrouver un pays doté de l'eau potable : un vrai luxe.
Nous avons trouvé à nous loger dans une auberge de jeunesse installée directement sur un quai, dans la gare Central de Sydney. Moyenne d'age très jeune mais avec Olivier nous ne sommes pas les plus vieux (ouf).
Et nous voilà dans Sydney. Nous n'avons jamais été aussi euphorique depuis notre départ de France. Nous sommes à Sydney ! Nous sommes en Australie. C'est idiot mais rien que le nom nous fait rêver.
Nous avons remonter la rue qui conduit au port. Après une longue marche, nous sommes enfin tombés sur ce que nous attendions avec impatience : l'Opéra. « LE » monument qui a nos yeux représente l'Australie. Bon moi j'attends aussi avec grande impatience les kangourous, mais il n'y en a pas à Sydney.
le célèbre pont situé à côté,
la baie de Sydney : un instant magique.
Hier, Olivier m'a offert des billets pour assister au spectacle « Aida » à l'opéra de Sydney le mois prochain.
Nous avons ensuite continué à découvrir la ville.
Petite aparté, j'ai reçu un mail de mon banquier. Il s'inquiète de voir sur mon compte des retraits en Thailande, à Hong Kong et depuis hier en Australie. Il veut savoir si tout cela est bien normal. Je l'ai rassuré.
Si l'on vous dit que l'idée de prendre le « Ghan » (le célèbre train Australien) pour traverser l'Australie de Darwin à Adélaide nous met en joie, vous allez dire que l'on parle encore de trains...
Nous avons passé près de 2 heures en gare pour acheter les billets de trains et le Pass qui va nous permettre de découvrir ce vaste pays.
Nous devrions couvrir environs 6500 kms en train (oui, 6500, c'est beaucoup). En tendant ma carte de crédit je me suis dit que j'allais probablement recevoir un second mail de mon banquier dans les jours à venir...
Mais déjà la nuit tombait (il fait nuit à 16h45) et nous avons retrouvé l'auberge et ces dortoirs.
Dans la salle commune nous avons rencontré un français très sympa et un peu découragé. Il est venu en Australie convaincu qu'avec son expérience de « cuisinier français » il trouverait facilement une place dans un restaurant. Mais ici ils n'embauchent que des Australiens (c'est précisé sur les offres d'emploi). Il nous a expliqué les méandres des administrations Australiennes et des cartes pour les travailleurs étrangers, visiblement tout cela est complexe.
Cet après midi nous quittons Sydney par le train qui nous déposera demain matin à Brisbane (sur la côte Est). Nous reviendrons à Sydney dans un mois.
Nathalie+Olivier
Nous avons volé sur Qantas, la compagnie aérienne Australienne (attention, une minute de culture générale) :
Le nom "QANTAS" est l'acronyme de "Queensland and Northern Territory Aerial Services". Son surnom est "The Flying Kangaroo".
Un vol de 8 heures pour pouvoir survoler la baie de Sydney. A perte de vue les lumières de la ville encore endormie, se détachant dans la nuit noire, une merveille. Même lorsque l'on déteste l'avion, on ne peut pas rater un spectacle aussi magnifique. L'atterrissage s'est déroulé avec quelques turbulences, mais ma voisine de siège, une vieille dame Néo Zélandaise (qui au petit déjeuner avait demandé à remplacer le thé par une canette de bière), avait envie de discuter et voulait que je lui décrive la France (pas si simple). Gérer une discussion en Anglais avec une personne ayant un accent Neo Zelandais « assez » prononcé tout en faisant semblant de ne pas remarquer que l'avion était secoué dans tous les sens... et bien j'y suis parvenue. Bon d'accord, j'ai en même temps un peu broyé la main d'Olivier, mais il est resté très digne, et finalement, il parvient encore à faire bouger ses doigts, donc tout va bien.
Contrairement à l'Asie, l'Australie semble se désintéresser totalement de la grippe (à peine un questionnaire de santé à remplir), mais les contrôles sanitaires concernant les aliments, les plantes ou les animaux sont très stricts. Dans l'avion, un film nous a montré une femme risquant une lourde amende et de la prison pour n'avoir pas déclaré une simple pomme ou un jouet en bois. Ceci devant être signalé pour une éventuelle mise en quarantaine.
Premier choc : le froid.
Sydney, au sud de l'Australie, est en plein hiver. Le thermomètre ne dépasse pas les 8 degrés malgré un soleil magnifique. Nos sacs à dos se sont beaucoup allégés. Nous voici en pantalon, chemise, polaire et parka.
2ème choc : le coût de la vie.
Nous avons voulu changer nos derniers Baths Thaïlandais (l'équivalent d'un restaurant pour 2 à Bangkok), mais la femme de l'agence m'a signalé que je n'avais même pas de quoi couvrir les frais de change. Autant pour moi, je vais donc les garder en souvenir !
3ème choc: aux toilettes une femme boit au robinet !
Mais que fait elle l'inconsciente ? Ah non, c'est vrai, après un mois et demi de dent laver à l'eau minérale et de douche dans une eau pas toujours très claire, nous venons de retrouver un pays doté de l'eau potable : un vrai luxe.
Nous avons trouvé à nous loger dans une auberge de jeunesse installée directement sur un quai, dans la gare Central de Sydney. Moyenne d'age très jeune mais avec Olivier nous ne sommes pas les plus vieux (ouf).
Et nous voilà dans Sydney. Nous n'avons jamais été aussi euphorique depuis notre départ de France. Nous sommes à Sydney ! Nous sommes en Australie. C'est idiot mais rien que le nom nous fait rêver.
Nous avons remonter la rue qui conduit au port. Après une longue marche, nous sommes enfin tombés sur ce que nous attendions avec impatience : l'Opéra. « LE » monument qui a nos yeux représente l'Australie. Bon moi j'attends aussi avec grande impatience les kangourous, mais il n'y en a pas à Sydney.
Découvrir l'opéra,
le célèbre pont situé à côté,
la baie de Sydney : un instant magique.
Hier, Olivier m'a offert des billets pour assister au spectacle « Aida » à l'opéra de Sydney le mois prochain.
Nous avons ensuite continué à découvrir la ville.
Petite aparté, j'ai reçu un mail de mon banquier. Il s'inquiète de voir sur mon compte des retraits en Thailande, à Hong Kong et depuis hier en Australie. Il veut savoir si tout cela est bien normal. Je l'ai rassuré.
Si l'on vous dit que l'idée de prendre le « Ghan » (le célèbre train Australien) pour traverser l'Australie de Darwin à Adélaide nous met en joie, vous allez dire que l'on parle encore de trains...
Nous avons passé près de 2 heures en gare pour acheter les billets de trains et le Pass qui va nous permettre de découvrir ce vaste pays.
Nous devrions couvrir environs 6500 kms en train (oui, 6500, c'est beaucoup). En tendant ma carte de crédit je me suis dit que j'allais probablement recevoir un second mail de mon banquier dans les jours à venir...
Mais déjà la nuit tombait (il fait nuit à 16h45) et nous avons retrouvé l'auberge et ces dortoirs.
Dans la salle commune nous avons rencontré un français très sympa et un peu découragé. Il est venu en Australie convaincu qu'avec son expérience de « cuisinier français » il trouverait facilement une place dans un restaurant. Mais ici ils n'embauchent que des Australiens (c'est précisé sur les offres d'emploi). Il nous a expliqué les méandres des administrations Australiennes et des cartes pour les travailleurs étrangers, visiblement tout cela est complexe.
Cet après midi nous quittons Sydney par le train qui nous déposera demain matin à Brisbane (sur la côte Est). Nous reviendrons à Sydney dans un mois.
Nathalie+Olivier
