Le 10/05/09, 23:08
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Petit coup de blues, on liste tous ce que nous allons laisser derrière nous en partant. Être absents 7 mois et demi, cela signifie:
- louper les 7 ans d’Antoine (Olivier est un parrain en dessous de tout) et les 20 ans de Jenn (je suis une marraine en dessous de tout), et peut être même ne pas être présente le jour où elle aura son permis de conduite (si, si, je veux croire que tu l’auras réussit avant notre retour....)
- ne pas avoir de fou rire avec ma sœur (mon beau frère aura un peu la paix), ne pas voir mon frère (auquel je tiens beaucoup) ni Corinne (+ les enfants)
- ne pas être présents pour l’anniversaire de nos deux mamans (pardon à toutes les deux)
Partir faire un tour du monde en avion, c’est admettre que mon cousin avait raison : Personne n’a jamais creusé de tunnel ferroviaire entre la France et l’Australie (mais je vais faire du repérage à Sydney, depuis l’âge de 10 ans que nous en rêvons, un jour nous l’ouvrirons notre société de Chemin de Fer privé).
C’est aussi :
- rater la « chasse au trésor » de la fée Mélusine (oui, moi j’ai une fée parmi mes amis).
- ne plus échanger d’innombrables textos avec « choupi », à qui je promets de tout faire pour revenir en bonne santé (je n’oublie pas qu’il m’a promis de venir me chercher au bout du monde si nécessaire)
- se priver des soirées avec Sandrine (21 ans de confidences cela compte) et des interminables discutions téléphonique avec Cécile.
- ne plus voir tous ceux que nous aimons (Julien, Yann, Carine, Corinne, Olivier, Chris, Pierre, Carole, Virginie, Jérôme, Seb et So, Damien et Christelle, etc ....)
- manquer tous les autres anniversaires...
De façon plus terre à terre c’est louper le festival d’Avignon (je me rattraperais en 2010), ne pas assister au concert de P.B (initiale d’un chanteur dont je suis fan et je l’assume « presque »), attendre 8 mois avant de lire le dernier Tome de Millénium (grosse démonstration de patience), pour Olivier, c’est ne pas aller au concert de U2 avec son frère.
Et enfin, cela veux dire ne pas prendre mon chat sur mes genoux (je ne peux quand même pas l’oublier...).
Partir c’est beaucoup d’autres choses, et de nombreuses autres personne qui vont nous manquer.
Vous l’avez compris, nos sentiments sont difficiles à démêler. Le voyage paraitra trop court, mais régler les détails de notre vie en France, force à faire le point sur ce à quoi nous allons momentanément renoncer...
Je vous rassure, mes doutes ne sont que passager, et sont en partie causés par l’approche du décollage en avion, (un jour, je ferais une thérapie pour régler ce problème). Ce qui est certain, c’est que nous attendrons vos messages sur le blog ou par mails.
Bisous Nathalie+Olivier