blog de Famille St ella en Amérique du Nord

Voyage entre Washington et Philadelphie :

Le 31/08/11, 14:29

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Le voyage entre Washington et Philadelphie fût assez rapide car ces deux villes ne sont distantes que de moins de 200 kms. Nous quittons donc le District of Columbia pour entrer dans le Maryland et traverser Baltimore qui en est la ville la plus importante, alors que c’est Annapolis qui est la capitale de cet état. Baltimore (du nom de Lord Baltimore, seul catholique dans l’univers protestant des colonies anglaises) ressemble à toutes les villes américaines: des autoroutes, un centre-ville (down-town) avec des buildings, des secteurs résidentiels et des zones industrielles. Vous me direz que cela ne change pas beaucoup de la France... Ce qui peut surprendre ici c’est que tout est relativement mélangé et que l’on passe sans cesse de l’un à l’autre. Tout est relié par un réseau routier très développé (bordé d’un nombre incroyable de zones commerciales associant fast-food et motels, mais peu de magasin d’alimentation en proportion...), avec des limitations de vitesse qui sont relativement bien respectées, des feux synchronisés, des passages piétons en pont ou sous-terrain. De toute façon personne ne s’aviserait de refuser la priorité à un piéton... Parfois même quand nous voulons tourner à gauche (on passe devant et non derrière notre vis-à-vis, c’est tout de même plus pratique) et que nous attendons notre tour, l’automobiliste en face ralentit et nous fait signe de passer !!! Tout ceci est absolument impensable en France... Ainsi que les grands ponts routiers urbains à fort trafic qui possèdent souvent 2 tabliers, chacun étant affecté à la circulation dans un sens. Plus de fluidité et moins de risque d’accident... Résultat : même à un horaire « de pointe », la circulation se passe bien... Pourquoi n’avons-nous pas cela en France ? Je commence à croire que la politique de la route en France n’est pas de faciliter et fluidifier la circulation pour la rendre plus sécuritaire, mais bien de l’entraver pour inciter la population à choisir un autre mode de transport... ?




Philadelphie, bien que la ville la plus importante de la Pennsylvanie n’en est pas non plus la capitale. C’est Harrisburg, en position plus centrale pour ce très grand état, qui assume cette fonction. Et pourtant, Philly, comme la surnomme les Américains, se targue d’être le berceau de la démocratie américaine. Cette ancienne colonie de 120 000 km² fut donnée par Charles II d’Angleterre à William Penn, en remboursement de dettes considérables dues à son père. Pour la petite histoire le nom de la Pennsylvanie vient de cet héritage... Le premier nom prévu était Nouvelles-Galles du fait du paysage, mais le Ministre des Colonies de l’époque, d’origine galloise, refusa d’associer le pays de Galles à une région peuplée de Quakers (considérés comme appartenant à une secte à l’époque)... Et la forêt de Penn devint la Penn’s Sylvania... William Penn, chef de file des quakers anglais persécutés par la religion anglicane officielle, voit dans cette région une sorte de Terre Promise, et va pouvoir y installer un gouvernement avant-gardiste, basé sur la liberté de conscience, pacifisme, souveraineté du peuple, non-violence et tolérance qui sont les doctrines des quakers. William Penn va également appliquer ces règles avec les Indiens et signer en 1701 un traité d’amitié reposant sur la confiance mutuelle et l’égalité entre indiens et européens. La légitime défense est proscrite à cause du cycle de représailles que cela suppose... Du jamais vu ailleurs dans le territoire nord-américain (ni même en Europe, je suppose...).

La Pennsylvanie se fonde donc comme un état non-conformiste, sans armée ni forteresse (et sans crime de sang pendant 75 ans...) dont Philadelphie est la « Cité de l’amour fraternel ». Cette «Holy Experiment = Expérience sacrée», basée sur l’égalité et les droits de l’Homme déclinera malheureusement progressivement après la mort de William Penn à l’âge de 72 ans. Mais au fait,... vous connaissez forcement Willian Penn... Sa tête orne tous les paquets de flocons d’avoine de la célèbre marque Quaker Oats... (qui d’ailleurs ne fait pas que des flocons d’avoine, comme nous voyons ici en faisant les courses...).




Preuve du changement d’ère par rapport à William Penn: les péages. Ici, tous les ponts sont à péage... Et nous n’y échappons pas pour aller jusqu’à notre hôtel situé en Maryland de l’autre côté de la Delaware River. Par contre le lendemain matin, quand nous partons pour notre journée de découverte de la ville et de visites, nous réalisons que l’on ne paye que dans un seul sens... C’est déjà cela ! Malgré le fait que Philly regorge elle aussi de musées importants et bien « côtés », nous décidons de ne visiter que le Philadelphia Museum of Art. Non pas parce qu’il présente une exposition temporaire consacrée à Rembrandt, mais parce qu’il faut varier, et que nous n’avons pas souvent l’occasion de conduire nos enfants dans un tel musée (le Louvre mis à part). Ce musée est immense et pour éviter de les décourager, nous sélectionnons l’art européen de 1500 jusqu’à l’art contemporain, en insistant sur l’impressionnisme. Pas de guide en français malheureusement, et nous essayons de notre mieux, Salva et moi, de leur montrer l’évolution de la peinture... même si nos connaissances sont relativement limitées dans ce domaine... (désolée, pas de photos des œuvres bien évidemment...)






Cette visite nous a bien sur mis en appétit... et nous décidons de trouver un petit restaurant dont mon ami routard m’a vanté les mérites... Philadelphie est une ville assez facile pour circuler et présente de nombreux bâtiments sympathiques, telle cette basilique Saint Pierre et Saint Paul qui fait face au Museum of Art sue la Benjamin Franklin Parkway surnommée «Parkway’s Cultural Corridor». Au fait ... ne faîtes pas la même erreur que moi au début : parkway ne signifie pas du tout parking ou voie de parking... NON, ce serait trop simple... Cela désigne une grande avenue à plusieurs voies...






La ville de Philadelphie, tout comme la Pennsylvanie voue un intérêt tout particulier à la France et cela depuis toute son histoire. Rêve et refuge : double attirance, en premier lieu parce que cette ville fut très longtemps (avant New York) la vraie porte d’entrée des Etats-Unis. Et c’est donc ici que les voyageurs de la Vieille Europe encaissent le choc avec le Nouveau Monde. Philadelphie voit ainsi passer une ribambelle de voyageurs tels Chateaubriand, Tocqueville, Joseph Bonaparte (frère de Napoléon), Talleyrand, et même le futur roi Louis-Philippe qui passa ici la première année de son exil. Autres noms célèbres : Stephen Girard (eh oui Bruno! De petit capitaine, il est devenu le plus grand armateur de tous les temps selon le Routard...), Michael Bouvier (arrière-arrière-grand-père de Jacqueline Bouvier-Kennedy... la célèbre Jackie... qui devint First Lady), et Antoine Benezet (son nom ne nous dit rien en France, mais il a même une rue ici... pionnier de l’égalité raciale, il s’insurgea contre l’esclavage, fonda l’African School et ce sont ses écrits qui influencèrent Thomas Clarkson à l’origine du vote de l’abolition de la traite des noirs par le Parlement britannique en 1807). Nous sommes toutefois un peu plus surpris de découvrir une statue de notre Jeanne ou beau milieu de cette avenue qui concentre un maximum de musée (dont un important dédié à Rodin)...




Sans doute les américains ont toujours apprécié l’esprit frondeur et révolutionnaire français. Et puis une femme qui «boute les anglois hors de France», cela ne peut que leur rappeler des bonnes choses...

Je découvre d’ailleurs (toujours grâce à mon copain routard...) que la constitution américaine est inspirée de la Constitution Corse de 1755 écrite par Pasquale Paoli (basée sur la séparation des pouvoirs et le suffrage universel). C’est cet écrit qui inspira les rédacteurs autour de Thomas Jefferson et de nombreuses villes américaines portent le nom de Paoli ou Corsica en souvenir...

Nous découvrons enfin, au bout d’une petite rue comme il est difficile de s’en imaginer une au milieu d’un Down Town américain, le fruit de nos recherches, à savoir le restaurant chez Yonny’s. Cela surprend même un peu au début, et Salva a quelques hésitations...






Mais l’accueil est très chaleureux malgré l’heure tardive (20 min avant l’heure prévue de la fermeture...), le décor très agréable, et surtout la nourriture délicieuse... Réellement une bonne adresse...




La panse bien remplie, nous reprenons notre promenade en voiture à travers les rues de Philadelphie et trouvons le Independance Hall, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est dans le bâtiment de brique rouge construit vers 1750 que furent adoptées la Déclaration d’Indépendance en 1776 et la Constitution Américaine en 1787... Vous comprendrez aisément que pour les Américains, dont le patriotisme atteint un niveau insoupçonnable en France, c’est un haut lieu de pèlerinage... Autour, dans le Independance national City Park, nous pourrions voir également le Old City Hall, le Congress Hall (du temps où Philadelphie était capitale et quand il n’y avait que 13 états... de 1790 à 1800). Autre symbole important pour les Américains : le Liberty Bell Center qui abrite la célèbre cloche qui a sonné la première fois à l’occasion de la Déclaration d’Indépendance, puis pour rameuter les citoyens pour les évènements majeurs...



Le nouveau City Hall est lui d’un tout autre genre que les anciens bâtiments de brique rouge... Il faut dire que Philadelphie est devenue une riche ville très commerçante... Encore un clin d’œil à la France avec cette façade de style néo-renaissance française...




Une dernière chose très particulière à Philadelphie, c’est l’art sur les murs... The Mural Arts Program... ce programme qui a débuté en 1984 sous la forme d’une lutte antigraffitis, est devenu un projet artistique constructif, dépassant le simple projet municipal, luttant contre l’exclusion sociale, en embellissant les quartiers et prenant part à la vie de la communauté, qui s’exporte dans le monde... (les villes de Bagnolet, Bondy ou Villiers le Bel en région parisienne profitent déjà de cette expérience réussie...)






Un dernier petit clin d’œil à la France... Celle-là, nous ne pouvions pas ne pas vous la montrer... Quand je vous dis que Philadelphie est la plus française des villes américaines (pour celles que nous avons vues en tous cas...)




Bises à tous et à bientôt... Sous le soleil de la Floride, je vais essayer de ratrapper à nouveau mon retard, avant notre retour sur le sol français... Après, je crains de ne plus avoir le cœur de m’y remettre...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Visite de Washington

Le 25/08/11, 16:50

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C’est donc de bonne heure (et de bonne humeur) que nous partons de notre hôtel pour rejoindre la station de métro de Fairfax en banlieue ouest de Washington. Nous trouvons facilement une place de parking et nous attelons à la difficile tâche d’acheter des billets. En Amérique du Nord, c’est toujours une carte qu’il faut prendre, et «charger» avec le nombre de voyages, ou la valeur que l’on souhaite... Mais les tarifs ne sont pas affichés clairement, et ici, il n’y a pas de guichet... Uniquement des distributeurs... En plus, le tarif varie avec les horaires... Ben oui ! Comme ils travaillent tous dans l’administration (ou presque tous), ils doivent tous embaucher à la même heure ! Avec l’aide d’un préposé, nous obtenons nos 6 cartes, et nous nous engouffrons dans la station. Engouffrons est bien le mot... Pas de chichi avec la déco... Il s’agit d’un tunnel «brut de décoffrage», peu animé à cet horaire de la matinée (environ 10h), un peu sinistre...




Nous commençons notre visite par l’U.S Capitole... Parce que c’est le bâtiment qui nous intrigue le plus (la moitié de la tribu Stella a lu Dan Brown...) et notre guide préféré du Routard nous a prévenu que l’on ne pouvait pas toujours obtenir des tickets (selon les sessions en cours et la fréquentation en touristes...).




Mais nous sommes chanceux (ce n’est pas toujours le cas) et allons tous pouvoir découvrir les merveilles cachées sous le célèbre dôme... En deux groupes, car les contrôles de sécurité sont draconiens... Nous ne pouvons pas entrer avec nos sacs contenant le pique-nique, et il n’y a pas de casier... Ce n’est pas grave... le groupe restant profitera de la Bibliothèque du Congrès juste en face dans la rue. Ce bâtiment Jefferson présente la première Bible réalisée par Gutenberg en 1455, ainsi que le brouillon de la déclaration d’indépendance des Etats Unis, écrit par Thomas Jefferson et corrigé par Benjamin Franklin... Parmi les 80 millions d’ouvrages en 450 langues que compte cette bibliothèque, la plus grande des U.S.A... Nous découvrons également une pièce nous présentant la bibliothèque reconstituée de Mr Jefferson, grand érudit, qui possédait des ouvrages dans les langues européennes et dans des domaines très variés allant de la littérature à la politique et à la philosophie, et des sciences et techniques au jardinage... Tout cela dans des locaux somptueusement décorés... Nous découvrons même des français... parmi les célébrités reconnues dans le monde de la littérature... Et pas des moindres...








Mais revenons au Capitole : une fois les contrôles passés, nous accédons au hall d’accueil du Visitor center (qui nous donne un petit aperçu de ce que nous allons découvrir par la suite... Et nous avons la chance d’arriver pile au bon moment et de nous voir proposer des billets pour la visite guidée... que nous débutons par un film documentaire, en anglais, mais sous-titré, qui nous retrace l’histoire du Capitole. Simple et pratique pour savoir de quoi il s’agit, en effet... Nous nous voyons ensuite remettre par notre guide des écouteurs (pas de traduction possible puisqu’il s’agit d’entendre ce que nous explique notre guide sans qu’il n’ait à forcer la voix, ni qu’il dérange les autres visites en cours...). Le groupe des filles, nous avons la chance de «tomber» sur un monsieur d’un certain âge, passionné par ce qu’il présente, et qui agrémente son commentaire de nombreuses anecdotes, tout en nous faisant participer. Il a ainsi voulu savoir d’où étaient originaires les différentes personnes du groupe... s’est exclamé à l’annonce de la France... mais a été déçu que je ne puisse lui dire le nombre de députés en France ! Ben oui, je suis dans le créneau où l’instruction civique a été supprimée...




Mathilde s’est occupée à photographier toutes les statues des «congressmen», chaque état fournissant au Capitole 2 statues de ces membres les plus célèbres... et pas une de plus... Quand l’état veut en mettre une nouvelle pour «coller» à l’actualité récente, il doit en retirer une des 2 autres... Certaines sont assez étonnantes... Comme vous pouvez le voir sur ces photos...




Le must, c’est quand même de se trouver sous la célèbre coupole... juste en dessous de la statue miss freedom (et la statue de la liberté, même si le traduction signifie sensiblement la même chose). Mais celle-ci, on ne leur a pas offerte... Ils l’on réalisée eux-mêmes... Tout un symbole encore...




En sortant du Capitole, nous nous dirigeons à pied vers le Potomac en nous promenant sous les arbres (à l’ombre car la journée est très très chaude encore ce jour là...) ; Nous arpentons donc The Mall, en passant devant certains bâtiments tels que l’Arboretum, le musée Africain, pour arriver jusqu’au Musée de l’Air et de l’Espace... Vous devinez aisément pourquoi...




La plupart de ces musées font partie du Smithsonian, une institution crée à l’initiative d’un riche philanthrope, homme de sciences anglais James Smithson qui a légué des fonds en 1846, « pour l’expansion et la diffusion du savoir ». Il s’agit donc de 19 musées et galeries avec un parc zoologique national ; le plus grand complexe de musées au monde. Ceci a pour nous, aujourd’hui, le principal avantage que les visites soient gratuites. Evidemment nous avons dû faire des choix quant aux musées dignes de notre passage, et quant aux expositions que chacun abrite... Sinon nous aurions pu y passer largement la semaine... Alexandre a étudié le plan de celui dont nous parlons : The Air and Space National Museum et il nous pilote (c’est le cas de le dire...) à travers les différentes sections et les modèles d’avion devant lesquels il nous fait un rapide commentaire. En effet, il n’y a pas de guide ou de livret en français... (uniquement pour la présentation de l’institution Smithsonian)




Nous découvrons donc des modèles réduits, mais surtout des modèles grandeur nature anciens ou plus récents...




Des avions civils, mais aussi des modèles de guerre...




Et des modèles plus rares pour nous puisqu’ils sont de la Nasa, ou bien carrément futuristes...




Nous changeons de registre, après avoir traversé le Mall en poursuivant notre après-midi dans le Musée d’Histoire Naturelle. Nos enfants sont tous fans de celui de Paris qu’ils visitent régulièrement... Ils sont très curieux de voir ce que les Américains vont pouvoir nous montrer de différent... La grande différence réside dans l’organisation et la présentation... Le hall d’entrée d’abord...




Les animaux sont mis en scène, répartis selon les espèces et les habitats. Il est vrai que la visite est très agréable, presque ludique...






Evidemment nous n’échappons pas à la section dinosaures... Mais le mammouth mérite effectivement quelque attention...




Le clou final, évidemment, c’est pour la baleine. Vous savez déjà que toute la famille est émerveillée à la vue de ce mammifère... Mais nous donne encore plus envie d’aller les (re)voir « pour de vrai »...




Comme il commence à faire « faim » et que nous essayons de varier entre sandwichs faits nous-mêmes et cuisine américaine (donc fast-food, pour tenir notre budget et notre planning...) nous nous dirigeons vers une adresse que m’a fournie mon copain Routard... Elle a l’avantage d’allier le budget avec le panorama (même si l’équilibre alimentaire serait à revoir...). Certains investisseurs ont eu la bonne idée (pour une fois, il faut le souligner...) d’installer au rez de chaussée de la «vieille Poste» un ensemble de restauration avec quelques échoppes de souvenirs... très touristes c’est vrai mais attendez la suite... En restaurant ces anciens bâtiments désaffectés et promis à la destruction. Ce qui a permis de garder fonctionnelle la vieille tour qui permet d’observer tout Washington depuis le 12° étage... C’est The Old Post Office Pavilion.






Ce bâtiment construit en 1892 abritera les bureaux de la poste de Washington D.C, ainsi que le musée des «dead letters» jusqu’en 1934, puis d’autres services administratifs gouvernementaux (et même une section «training operations» du F.B.I...) jusqu’en 1978, date à laquelle le U.S Congress autorisa sa démolition... Heureusement certains membres influents du monde des Arts, telle Nancy Hanks, s’indignèrent et avec l’aide de la population sauva la vieille Poste de la destruction... La bâtiment fut même inscrit au Registre des Places Historiques... En 1983, on offrit même à la vieille dame une très belle série de cloches (cadeau des anglais, réplique de celles qui sonnent à l’Abbaye de Westminster).






Evidemment une journée ne nous a pas suffit... Et nous décidons donc d’un deuxième tour gratuit... Enfin pas tout à fait cette fois-ci, car nous nous sommes risqués à venir en voiture... Nous avions eu l’impression que nous pourrions trouver de la place assez facilement auprès du Mall... Et effectivement, nous trouvons assez facilement une place lassée libre par un automobiliste (pas facile de s’y retrouver dans les places autorisées, payantes ou non, surtout pas devant une bouche d’incendie...). Celle-ci est payante... et uniquement pour 2 heures... Et bien qu’à cela ne tienne nous reviendrons mettre des sous dans le parcmètre dans 2 heures... Ce n’est pas à d’anciens parisiens que vous allez apprendre cela... Et nous dirigeons nos pas vers le Musée d’Histoire Américaine, dont le Routard nous a dit le plus grand bien (voire même incontournable à la deuxième lecture...). Une fois encore nous sommes ravis de ces précieux conseils... Bien sûr tout n’est pas à notre portée, puisqu’écrit exclusivement en anglais... Mais bon certaines vitrines n’ont pas besoin de commentaires... Telles celles nous présentant les tenues des First Ladies pour le premier bal (sorte d’intronisation sans couronne...). Voici celle de Michelle (Obama, bien sûr...)




Ici encore, on peut admirer les qualités de présentation et de mise en place des objets, telle cette reproduction de la circulation...




Et bien sûr, Salva va éprouver quelques difficultés à quitter la Route 66... De Chicago à Los Angelès... Il vous en a déjà parlé... Son seul regret au sujet de notre voyage cette année (car il y en aura d’autres, nous l’espérons bien...)




Pour ma part, je “flashe” plutôt sur les premiers albums de scrapbooking des années 60 !




Les enfants n’en reviennent pas devant les anciennes poupées “Barbie” et G.I Joe, ou bien un robot sorti tout droit de Star Wars (dont Antoine est devenu un grand fan dernièrement).






Nous allons ensuite consacrer une heure à une sujet beaucoup moins ludique, mais au combien intéressant... en visitant le U.S Holocaust Melorial Museum. Deux expositions sont proposées de façon continue, en plus d’expositions temporaires. Question de temps, nous ne pourrons pas approfondir toutes images, toutes les vidéos et les présentations particulièrement soignées. Certaines sont évocatrices à la limite du supportable... Bien sûr pas de photo à vous présenter à part cette citation qui mérite grande réflexion...




Il est difficile d’enchainer après un sujet aussi grave, et nos mésaventures à suivre sont bien piètres à côté de cela...

En arrivant à la voiture, après notre deuxième série de 2 heures payées... Nous avons la surprise de découvrir un magnifique petit papillon rose sous l’essuie-glace (il y a des choses qui ne changent pas en traversant l’océan atlantique...). Et nous supposons que les « pervenches » ici sont plus rusées que nous... et surtout sacrément bien équipées... Elles « scannent » toutes les plaques d’immatriculation à chaque fois qu’elles passent, même celles qui (comme nous) ont mis de l’argent dans le parcmètre... Cela leur permet, au deuxième tour de démasquer les petits malins qui sont revenus mettre de l’argent... mais n’ont pas déplacé le véhicule... Résultat : 25 dollars d’amende...

Bons avec ce que nous avons gagné sur les entrées des musées, nous n’allons pas pleurer non plus... mais cela fait quand même un peu mal au cœur... Heureusement qu’elle n’avait pas demandé l’enlèvement... Ils sont très rapides pour cela parait-il...

Allez nous reprenons la route, et décidons de faire un petit détour par U Street, berceau du jazz à Washington et qui a quand même vu naître Duke Ellington! Des années 1920 aux années 1960, cette rue a même gagné le surnom de Black Broadway...




Pour finir un petit tour par la gare centrale (Union Station). Magnifique bâtiment tant à l’intérieur qu’à l’extérieur... Par contre interdit de pénétrer vers les voies sans billet valable... Nous nous sommes fait «virer»... Nous n’avons pas parlé de toutes les fouilles à l’entrée des bâtiments nationaux... Mais bon...




Et puis à Washington, il y a quand même une église qu’il faut voir : The Basilica of the National Shrine of the Immaculate Conception. La 8° au monde selon notre guide préféré, adossée au campus de l’université catholique, ce qui en fait le plus grand ensemble catholique d’Amérique. Sa construction répond au développement de la religion catholique, principalement liée à la communauté hispanique. Nous remarquerons à plusieurs reprises au cours de notre voyage, le grand nombre d’hispanophones. D’ailleurs, nombreux documents sont traduits en cette langue.






Et voilà, je sais que c’est un peu long... Mais je vous assure que je vous l’ai fait le plus court possible... Washington est une ville formidable, capitale que les Américains ont réussi à se construire en partant de rien... en comparaison de nos vieilles capitales européennes, mais qui n’a pas à rougir de la comparaison... Vous ai-je dit que le plan d’urbanisation est l’œuvre d’un français? ... Mr L’Enfant... qui possède d’ailleurs sa station de métro...
Ah oui ! Je crois que je ne vous ai jamais donné la réponse pour le « State » de Chicago... l’Illinois... pour ceux qui n’auraient pas eu le courage de chercher la réponse dans un atlas...

Bises à tous, le programme à suivre est riche : Philadelphie, New York, Boston... Vous allez avoir du pain sur la planche...

Bon courage à tous
Agnès

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Posté par Famille Stella

Nouvelle des STELLA après le tremblement de terre...

Le 24/08/11, 5:37

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Un court message pour (vous rassurer surtout) et vous dire qu'il y a eu hier un tremblement de terre sur la Côte Est des Etats-Unis.

Nous avons reçu plusieurs messages de la famille, des amis et de collègues s'inquiétant pour nous; Nous allons bien, donc pas d'inquiétude à avoir!!!

Bizzz à tous:)

Salva

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Posté par Famille Stella

De Boone à Washington D.C :

Le 23/08/11, 16:30

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Il faut bien se résigner à quitter le petit cocon de la maison Rupp à Boone, même si nous y avons passé des jours très heureux... Antoine et Maud ont passé des heures sur le piano et peuvent vous jouer « Au clair de la lune », « Sur le pont d’Avignon » et « Vive le vent » à 1 ou 2 mains, sur toutes les octaves et parfois en canon... Nous avons même imposé des limites horaires par égard pour les voisins... D’ailleurs, nous avons décidé de ne partir que le 15 Août au matin, et faire la route jusqu’à Washington d’une seule traite, pour profiter une dernière journée de la maison, dont il fallait que je fasse le ménage (avec des tapis et de la moquette partout...). Et pas question qu’il reste un grain de poussière... Mais je suis organisée... Ceux qui me connaissent le savent... Premièrement j’avais limité le champ d’action des Stella’s à quelques pièces... et chaussons pour tout le monde dès la porte du garage passée... Ah oui! Parce que l’on gare la voiture dans le garage s’il vous plait... Cela limite les dégâts...

Et puis j’ai fait amie amie avec Tyson! Le fort et musclé Tyson... De quoi faire pâlir Salva... D’ailleurs quand je commence avec Tyson... je n’arrive plus à le lâcher... C’est tellement agréable... un aspirateur efficace !!! Et oui ! Tyson c’est ainsi que j’ai baptisé l’aspirateur Dyson (marque anglaise peu distribuée en France), muni d’un rouleau brosse aspirant... Un plaisir de voir les miettes disparaitre dès le premier passage... Parce que je ne vous l’ai peut-être pas précisé, mais quand je dis qu’il y a des tapis partout... c’est vraiment partout, puisqu’il y en a même dans la cuisine... sous la table à manger... au milieu de l’espace où l’on cuisine! (là où raisonnablement l’on ne trouve que du carrelage...). Remarquez cela présente l’intérêt de ne pas voir les projections de graisses quand il y en a...




Autre anecdote (mais qui nous a contrarié sur le coup !)... Nous avons donc décidé de rester jusqu’au 15 au matin (comme il avait été précisé initialement dans notre contrat avec Dick et Mary). Mais quand nous les avons rencontrés à l’arrivée le 3 Août, nous avions évoqué la possibilité de partir peut-être dès le samedi 13 ou dimanche 14. Nous n’osions pas leur dire que cela dépendait de ce que nous trouverions à faire pour occuper la famille Stella... Nous avions invoqué la suite de notre voyage... Eux nous ont dit de ne pas nous en faire... Ils ne rentreraient que le lundi 15 dans la journée, car ils devaient déposer leur fils à l’aéroport de Washington le dimanche 14 puis passer chez des neveux qu’ils ne voyaient que rarement avant de rentrer à Boone. Et, en fait, (comme dit Maud), ils ont changé leur programme et sont rentrés directement de Washington dimanche en début de soirée après une journée de route sous un orage très violent, très fatigués... pour trouver les Stella en plein dans les valises et le ménage !!! Evidemment nous leur avons proposé de leur laisser leur chambre libre (il n’y avait qu’à changer les draps, le ménage était déjà fait, et c’est ce que nous nous sommes mis à faire aussitôt Salva et moi...).

Mais c’est ne pas connaître ces gens charmants qui ont insisté pour aller dormir à l’hôtel, et revenir le lendemain matin pour que nous puissions nous dire au revoir amicalement. Il est certain qu’ils semblaient très fatigués (ils ont tout de même respectivement 76 et 73 ans...) et allaient pouvoir se coucher plus tôt ainsi, car nous aurions immanquablement discuté une partie de la soirée (Mary est aussi (voire plus) bavarde que moi !!!).

C’est donc après de chaleureuses embrassades que nous les avons quittés lundi matin pour prendre la route vers Washington. Boone présente l’inconvénient d’être « un peu » isolé dans la montagne... Nous choisissons donc de repasser par notre chemin d’arrivée (qui « roulait » bien) pour remonter les Appalaches vers le Nord. Nous allons donc de nouveau passer par le Tennessee... Mais seulement sur quelques kms... Enfin !... Nous sommes passés par Mountain City, comme en atteste cette photo...




Ensuite nous gagnons rapidement la Virginie, vaste état au Nord de la Caroline du Nord qui, comme sa voisine s’étend des Appalaches jusqu’à l’Océan Atlantique. Après quelques compromis entre la route que je propose (au vu de la carte papier, car j’ai acheté un livre présentant les cartes de tous les états avec plan des principales villes... ma bible dès que je monte en voiture...), et celle que Mme GPS (et oui! en version Amérique du nord, nous sommes obligés de nous «farcir» la voix gracieuse de Mme... qui ne sait pas prononcer l’anglais... mais bon...) (et non! Je ne m’y fais pas !!!) veut nous imposer... nous arrivons à Sterling, dans la banlieue de Washington où nous trouvons l’Hôtel Sierra. (désolée pour la longueur de la phrase... mais des fois il faut bien dire ce que l’on a sur le cœur, et vous ne savez pas ce que j’endure avec cette Mme GPS... Et puis vous pouvez vous y reprendre à plusieurs fois en lisant... Vous n’êtes pas obligés de lire à voix haute... Sinon, effectivement, vous risquez l’apoplexie !!!).

Cet hôtel de luxe propose des studios où nous allons donc loger deux nuits tous les 6 (grosse économie d’une chambre... trouvé sur internet grâce aux prix « dernières minutes » par Salva, imbattable dans ce genre d’activité...). Il s’agit en fait d’une suite... Et Alexandre va avoir du mal à oublier le petit déjeuner gargantuesque et de qualité proposé...




Nous sommes tellement pressés de découvrir Washington D.C, que nous ne résistons pas à l’envie d’aller y faire un petit tour en voiture dès ce premier soir... juste pour voir... Et il y en a des choses à voir... Mais tout d’abord un peu d’histoire... ou de géographie... Sachez que Washington D.C est une capitale vraiment à part aux U.S.A... Ce n’est pas vraiment un vrai état, car bien que les citoyens payent les mêmes taxes fédérales que tous les citoyens des U.S.A, ils n’ont pas de représentants au congrès ! D’ailleurs ils le manifestent clairement, leur devise que l’on voit sur leur plaque automobile étant : Taxation whithout representation (whithout = sans). Il s’agit du District of Columbia (d’où D.C pour différencier de l’état de Washington qui se trouve sur la côte est, capitale Seattle).

Washington D.C a été conçue au tout début du XIX°s par les «pères fondateurs» (notamment Georges Washington et Thomas Jefferson), au moment même de la création de la jeune république, comme une capitale idéale, à l’image de la toute nouvelle Constitution (1787), qui se voulaient parfaites... Et c’est un français Pierre-Charles L’Enfant, un ingénieur militaire aux côtés des insurgés américains pendant la guerre d’indépendance, qui en est l’urbaniste émérite... Mais la croissance de la ville est très modeste à ses débuts, et il a même été question d’abandonner cette nouvelle capitale au profit de Philadelphie ou New York (plus attirante pour les congressmen : représentants des états au congrès). Mais les anglais, en mettant le feu aux bâtiments officiels à peine achevés, ont renforcé le sentiment d’orgueil des américains après la guerre, qui ont rebâti le Capitole réduit en cendres, et fait subir à la résidence présidentielle un ravalement complet de sa façade. C’est ce qui lui vaudra son surnom de maison blanche, puisque c’est plus blanche qu’avant qu’elle apparut après ce ravalement... La Maison Blanche était baptisée...).




Donc en surface, Washington n’est pas grand... Malgré leur vision avancée de l’avenir des Etats-Unis, les pères fondateurs n’avaient pas prévu une extension urbaine aussi importante... C’est la ville la plus propre, car il n’y a pas d’industries sales au sens propre du terme ( !!! excusez moi je n’en fais pas exprès !) puisque c’est l’administration et la politique qui y forment l’industrie principale... (propre ?). Et le tourisme, car les américains font régulièrement le voyage patriotique à la capitale pour parcourir les «Memorials» et se recueillir devant les stèles des générations précédentes qui ont laissé leur vie pour garantir la Pax Americana... Et tant que normands bercés par les souvenirs du débarquement de juin 1944, nous leurs en sommes aussi reconnaissants, même si nous ne partageons pas toute leur vision de la paix dans le monde...






D’ailleurs, nous commençons notre visite par le Pentagone situé à Arlington, sur la rive ouest du Potomac. Nous pourrons arriver assez près des bâtiments (gigantesques, d’une surface habitable trois fois supérieure à celle de l’Empire State Building, 7748 fenêtres), les parkings étant vides à cette heure de fin d’après-midi. Mais nous ne faisons qu’apercevoir le mémorial des 184 victimes du 11 Septembre 2001, suite au crash d’un avion kamikaze dans l’aile ouest.

La nuit tombe tranquillement et nous avons plaisir à voir s’illuminer progressivement les différents bâtiments sur Washington que nous rejoignons rapidement. Un tour sur le l’extrémité ouest du Mall (sorte de Champs de Mars entre le Capitole et le fleuve Potomac, qui reçoit la plupart des mémoriaux et des musées, et sur lequel s’ouvre perpendiculairement The Ellipse avec le Zero Milestone (point zero des bornes miles et non kilométriques) et la Maison Blanche en arrière plan... En remontant la Constitution Avenue, nous parvenons jusqu’à l’U.S Capitole que nous pouvons contourner à distance (grosse concentration policière avec rues fermées et voitures de police à tous les carrefours). Et nous redescendons sur Indépendance Avenue pour retourner à notre hôtel, en ayant une vision plus précise de ce que nous pourrons associer comme visites le lendemain... car nous n’avons qu’une envie... c’est d’être à demain pour voir de plus près tous ces immeubles et les différents trésors qu’ils abritent...




Je souhaiterais pour terminer vous dire un mot (ou deux) d’explication sur le fonctionnement du congrès (pouvoir législatif, comme en France) aux U.S.A. Il y a 2 chambres (comme en France) : le Sénat et la Chambre des Représentants. Chaque état envoi au Congrès deux sénateurs (donc 50 X 2 = 100 sénateurs). Le nombre de Représentants dépend du poids démographique de l’état (allant de 1 à 53 représentants) pour garantir une certaine représentation de la population, jusqu’à un total de 435 représentants. Pour en savoir plus, sur le rôle du Congrès, allez voir sur internet... Il y a sites généralistes qui vous donneront des renseignements très clairs...

Pour moi, cela me suffit...

A bientôt pour la suite...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Promenades en Caroline du Nord :

Le 22/08/11, 16:57

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Pendant notre séjour en Caroline du Nord (dans sa partie la plus occidentale, puisque nous ne sommes guère sortis des Appalaches ni même de la région appelée Blue Ridge Mountain), nous avons effectué plusieurs balades, et notamment sur la Blue Ridge Parkway. Il s’agit d’une route exclusivement touristique qui a de nombreux intérêts : elle rallie la plupart des sites incontournables dans cette partie des Appalaches, avec de nombreux points de vue matérialisés où il est possible et même conseillé de se stationner pour prendre toutes les photos voulues... Il n’y a peu de sorties ou accès et la vitesse est limitée à 45 MPH, sans aucun panneau publicitaire, ni commerce au bord de la route. La vue n’est donc absolument pas polluée (commercialement, ce qui est loin d’être le cas sur toutes les autres routes, ou nos panneaux 3X4 feraient minables à côté de ce que l’on voit sans cesse ici...).




La construction de cette route a débuté en 1935 grâce à de nombreux ouvriers immigrés, par des tronçons progressivement reliés entre eux. Il s’agissait de relier deux grands parcs (le Shenandoah National Park au nord et Great Smoky Mountains National Park au sud) en combattant le chômage pendant la Grande Dépression, comme préconisé dans le Roosevelt’s New Deal (travailleurs manuels, mais également ingénieurs et architectes). Les matériaux étaient prélevés sur place ou à proximité, et la route devait s’intégrer dans le paysage, comme naturellement « sortie du sol »... Le dernier tronçon, le Linn Cove Viaduct sera inauguré en 1987 achevant la liaison.

Tout est très bien organisé non seulement comme voie routière mais également comme un programme de loisir complet intégrant chemins de randonnées, logements en demeure, en camping, programmes d’interprétation et repères, les Milepost matérialisés par de petits panneaux blancs indiquant la distance par rapport au point de départ sur l’Interstate 64 près de Charlottesville. Tout cela est bien sûr détaillé dans de nombreux guides, facilement disponibles.




Nous commençons par Blowing Rock, où l’érosion de cette très vieille chaine montagneuse a forgé de bien curieux promontoires, alimentant certaines légendes dans ces contrées, occupées auparavant par les indiens. Nous restons tout de même prudents dans notre ascension, mais le site est aménagé pour nous offrir une vue à couper le souffle...






C’est également dans cette ville que nous dégusterons un diner gastronomique Salva et moi au Best Cellar, au cours de l’une de nos soirées « resto-ciné » que nous avons instaurées depuis le tour d’Europe en 2004 : les parents au resto et les enfants non pas au ciné mais devant un dvd tous ensemble après un diner léger, voir plateau télé... Dans la caravane en 2004, nous avions peu de possibilités autres, et les enfants (comme les parents...) restent attachés à cette formule. Même les ados gardent la notion de clan. Ils sont d’ailleurs un peu « sauvages » et se mêlent peu aux jeunes de leur âge pendant les vacances (et ce malgré les efforts de Dick et Mary qui avaient convié leurs voisins au dessert lors de notre première soirée, pour que les jeunes fassent connaissance...).




Nous poursuivons notre route vers le sud avec la découverte du Moses H. Cone Memorial Park, dont la belle demeure blanche nous surprend, par rapport aux habitations environnantes. La vue depuis le perron est magnifique...




Vient ensuite le Julian Price Memorial Park, avec son aire de pique-nique, son camping et surtout le Boone Fork Trail, une randonnée de 5 miles. Une première approche de 0,5 miles le premier jour nous donne envie d’y revenir mieux chaussés pour cette pratique. Et dès le lendemain, la troupe des Stella se lance à l’assaut du chemin, d’abord plat parmi les hautes herbes, puis beaucoup plus accidenté en suivant la rivière serpentant parmi les roches... Un vrai plaisir... Même si 5 miles, c’est un peu long, tout le monde a terminé le circuit, fatigué, heureux de cet exploit chacun à sa mesure...










Toujours en descendant vers le sud, nous découvrons Grand Father Mountain, (5.946 feet soit 1812m) qui a longtemps été considéré comme le sommet le plus haut de cette chaine de montagne la Blue Ridge. Ici le parc a été aménagé avec un musée de la nature, un petit zoo présentant les animaux remarquables de la région dans leur habitat naturel (loutre, cervidés, puma, aigle et ours...).
[photo animaux grand father mountain : aigle1, biche3, loutre1, ours12, puma1
Mais le plus surprenant c’est le Swinging bridge : une passerelle métallique (qui a remplacé le pont de singe pré-existant) qui nous conduit d’un piton à l’autre à 1000 pieds au-dessus du vide. Et avec le vent qu’il fait là-haut, le pont « chante » comme un harmonica... Epoustouflant !!!








Après cette promenade dans les airs, nous pouvons pénétrer la montagne... Grâce aux grottes de Linville, c’est maintenant une exploration souterraine qui nous est proposée... L’existence de ces grottes n’a été révélée qu’en 1822, par l’observation de truites qui mystérieusement entraient et sortaient de la montagne... Une fois entrés les explorateurs (tout comme nous) furent ébahis de l’activité géologique de millions d’années... Ces grottes ont même servi d’abri aux déserteurs des 2 armées pendant la guerre civile, l’une des chambres à fond sableux étant si grande... Aujourd’hui les seuls habitants sont les chauves-souris, pour lesquelles l’on nous demande de ne pas toucher les parois et de désinfecter nos semelles à la sortie. En effet, un champignon microscopique fait actuellement de très gros dégâts dans la population des chauves-souris à travers tout l’Amérique du Nord.








Le Mont Mitchell State Park, au milieu duquel s’élève le Mount Mitchell, point culminant des Appalaches (6.684’ feet = 2037m) doit son nom au Professeur de Sciences Dr Elisha Mitchell, qui s’est acharné à démontrer en 1844 qu’il s’agissait effectivement du sommet le plus haut de la chaine (mesuré à cette date à 6.676’ grâce à des relevés de pression barométriques et formules mathématiques, avec une précision incroyable). Cet acharnement lui a d’ailleurs couté la vie, puisqu’il a trouvé la mort en 1857, lors d’une ultime ascension pour contrer les affirmations contraires de l’un de ses anciens élèves... De nombreux « trails » ou randonnées de difficultés variables sont proposées dans ce parc qui accueille même des campements. Mais depuis quelques jours, la plupart sont fermés sur le versant oriental du fait d’une activité inhabituelle des ours, naturellement présents dans la forêt. Il n’en faut pas plus pour nous inciter à faire demi-tour et poursuivre notre route...




Nous arrivons ainsi à Asheville, capitale de région du sud-ouest de la Caroline du Nord. Mais ce qui nous attire surtout ici, c’est Biltmore Estate avec son château dont les photos nous ont tout de suite interpellés... Cette demeure de 250 pièces fût construite en 1865, pour George Vanderbilt, au milieu de la plus grande propriété privée des U.S.A qui accueille de nombreux jardins, une ferme, des échoppes, un vignoble avec ses chais que l’on peut visiter (dégustation gratuite... le Festival of flowers, rosé de l’année, possède des arômes particulièrement évocateurs), des restaurants et un hôtel de luxe. De nombreuses activités de plein air sont proposées, mais nous en resterons à la visite du château (de sa partie visitable, car il s’agit d’un travail constant de rénovation pour remettre les principales pièces en l’état où elles étaient du temps de Mr Vanderbilt, milliardaire philanthrope. Ce sont ses héritiers directs qui gèrent aujourd’hui cette propriété et surveillent la rénovation, en fournissant de nombreux objets et meubles familiaux. Bien sûr, certaines pièces sont magnifiques, et il est également intéressant de visiter les communs, et découvrir de nombreuses innovations technologiques à la pointe du progrès à cette époque-là. Malheureusement photographies interdites à l’intérieur...








Bien sûr, n’allez pas croire que nous avons fait toutes ces visites d’une seule traite ! Mais vous comprenez aisément que nous ne nous sommes pas ennuyés à Boone. Toutefois, pour en vous faire le récit, l’aspect chronologique de nos visites ne présente aucun intérêt...
J’y prends goût à vous raconter tout cela... C’est tellement passionnant d’essayer de transmettre ce que nous avons la chance de découvrir...

A bientôt,

Agnès

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Posté par Famille Stella

Sur la route de Indianapolis à Boone :

Le 21/08/11, 22:18

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Après cette intéressante visite du Speedway d’Indianapolis (même si je ne suis pas fan, ma vision jusqu’alors des circuits se résumant au podium lors du journal télévisé, les rares fois où je « tombe » dessus...), nous reprenons la route pour rejoindre tranquillement Boone en Caroline du Nord, où nous attendent la famille Rupp, pour notre séjour dans leur maison (c’est la famille qui a séjourné chez nous en Juin).

Nous décidons de faire une étape à Lexington dans le Kentucky. Ici aussi, il y aurait des choses intéressantes à visiter... notamment The Horse Park, dont nous apercevons les palissades depuis l’autoroute Interstate 64 ou I.64... Il s’agit d’une sorte de grand haras national, dans lequel coulent une retraite paisible, certains chevaux « mis au rebut » ou présentant des particularités. Pour financer cette activité philanthropique de la race équine, des visites sont organisées, ainsi que toutes les activités autour du cheval (aux U.S.A le mot retraite n’a pas la même signification qu’en France ou même en Europe, car au cours de notre voyage nous serons plusieurs fois surpris de l’âge de tel guide, de telle serveuse... voir de personnes occupant des postes de service...).

Traverser le Kentucky commence par la ville de Louisville (KY) que nous découvrons depuis la rive de l’Ohio à Clarksville. Nous avions envie de faire un petit pique-nique goûter au bord des Falls of the Ohio S.P (falls =chutes), mais au centre touristique (visitor center qui pullulent à l’approche de toute ville qui veut avoir une activité touristique, voir sur les grands axes routiers) j’apprends qu’il n’y a plus de chutes depuis des années... « Ils les ont supprimées pour améliorer la navigation sur le fleuve... On a juste gardé le nom pour le parc qui borde la rivière... Désolé mais vous ne verrez pas de cascades ici... ». Alors là ! Détourner le sens d’une rivière, supprimer des dénivellations d’eau... que ne feront-ils pas ces amerloques !






Et nous traversons la rivière (pas à gué, avec un pont typiquement américain, bardé de feraille...)




Ce que nous retiendrons de Lexington, c’est l’étape du soir au Arby’s... Les enfants en raffolent depuis que nous avons découvert cette chaine de fast-food par hasard la première fois en Floride (si proche du motel que nous y sommes allés à pied...) et fait découvrir depuis à Salva et Mathilde. Disons que l’avantage est que la viande est bonne... Le principe est qu’il ne s’agit pas de steak haché desséché et calciné comme au Mcdo... mais de très fines tranches de bœuf ou de dinde ou de poulet repliées en accordéon sur plusieurs épaisseurs, avec accompagnement varié (cela peut être des champignons par exemple), sans trop de fromage... donc beaucoup moins gras... Et puis les frites sont très différentes... Et puis les boissons de la marque Pepsi sont à volonté... Bref que des avantages... Et je ne vous parle pas des milkshakes... Même à l’Oréo (qui existe ici depuis des années et que l’on trouve partout et à toutes les sauces...). Bref c’est l’engouement radical, à tel point que certains Stella s’imaginent bien importer le style Arby’s en France (rire)...

Désolée, pas de photos d'Arby's, le site ne veut pas les charger Mmmh

Le mercredi 3 Août, nous reprenons la route de bonne heure (et de bonne humeur!...) pour Boone. Très rapidement nous allons nous attaquer à la traversée de la chaine de montagnes qui longe la façade Atlantique du continent Nord-Américain depuis la Géorgie et l’Alabama au sud jusqu’au Canada. Et vous savez ce que c’est, en montagne ce n’est pas la ligne droite... On ne fait pas ce que l’on veut pour traverser... Heureusement, Dick nous a laissé des consignes pour l’itinéraire le moins difficile. Il n’empêche que c’est long... Nous nous divertissons comme nous pouvons, notamment en rêvant aux formes inhabituelles de certains arbres qui sont envahis d’une sorte de liseron particulièrement prolifique à certains endroits... Cela semble figer la nature sous forme de sculptures végétales tout à fait originales...




Mais finalement, nous arriverons avec 1 heure d’avance à Boone, et ne voulant pas déranger nos hôtes trop tôt, nous flânons dans le centre-ville... rien d’exceptionnel. Il s’agit avant tout d’une ville universitaire, donc de nombreux bâtiments liés à l’université elle-même tels le stade ou le centre de conférence, ou bien des bâtiments résidentiels pour étudiants. La région présente également plusieurs stations de ski, dont Boone est le centre névralgique. Nous avons tout de même découvert quelques images à vous montrer...






On peut supposer également que la ville est étroitement liée à Daniel Boone, dont il est difficile de savoir si c’est un mythe... Il s’agirait d’un chasseur-explorateur, qui sillonnait toute cette région de la Blue Ridge (nom de la partie centrale des Appalaches, qui apparaissait comme une ligne bleue depuis les plaines plus orientales). Il aurait participé activement à la protection des civils pendant la guerre d’Indépendance (celle contre les anglais, à la fin du 18°s). On retrouvera son personnage dans Horn in The West (un spectacle théâtral auquel nous invités Dick et Mary en nous offrant des places. Petite tranche de cette guerre d’indépendance au travers l’histoire d’une famille bourgeoise partagée entre la loyauté envers la couronne d’Angleterre, certes de plus en plus opprimante, et le désir de liberté et d’affranchissement. Très sympathique spectacle avec musiques et danses de l’époque (et même un épisode indien)...




Pour terminer mon récit d’aujourd’hui, un petit aperçu de la maison où nous allons couler une dizaine de jours très reposant, au plus proche de la nature puisque nous sommes en plein forêt... Le bruit (parfois même exaspérant à certains horaires nocturnes ou très matinaux) des oiseaux, les cris des écureuils, quand ils ne viennent pas balancer la mangeoire à oiseaux contre le mur pour récupérer les graines tombées à terre... Mais c’est aussi le petit déjeuner sur la terrasse (pour les autres repas, il faisait trop chaud..., les séances de vieux films américains empruntés à la bibliothèque, que les enfants découvrent : Grease, Top gun, StarWars...





Bref, la belle vie... Les courses dans les nombreux supermarchés à arpenter les immenses rayons de sauces, de surgelés... pour trouver de quoi cuisiner presque comme en France... (le plus difficile, c’est la crème fraiche... Bryan au Canada m’avait prévenue... Eux, ils ont trouvé la solution... Carrie a appris à faire de la crème fraiche, et elle la fait elle-même !...).
Je n’ai pas encore osé prendre les rayons en photo pour vous donner une idée de la diversité et de la variété des produits disponibles... mais cela viendra peut être...

Allez, encore quelques jours à nous lire, même si nous abordons l’avant-dernière partie de notre séjour...

Bises à tous,

Agnès

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Posté par Famille Stella

Indianapolis vu par Alexandre

Le 14/08/11, 20:26

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Pour débuter ce mois d’Août aux U.S.A, nous avons fait escale à Indianapolis dans l'Indiana. Nous sommes arrivés le 1er Août dans un Best Western, hôtel appréciable avec des chambres spacieuses et un wifi à très haut débit, tout près d'un Arby's (un Fast Food que nous avons découvert en Floride, et que nous trouvons bien meilleur que Mc Do). Après un repas de burger plus gros les uns que les autres (vous auriez dû voir Antoine essayant d'ouvrir la bouche encore plus grand pour manger le sien Se marre ), de frites bouclées, de boissons à volonté, ainsi qu'un milkshake aux oreo pour certains et à la vanille pour d'autres, retour à l'hôtel.

Le lendemain, 2 Août la journée commence avec la visite de l'Indianapolis Motor Speedway. Pour les moins intéressés de voiture, c'est un circuit automobile mondialement connu, où se déroulent, notamment, l'Indy Car, l'Indianapolis 500 (les mythiques 500 miles), le NASCAR, le grand prix des Etats-Unis de F1 ou encore le Brickyard 400 que nous avons raté de deux jours. Se déroulent ici aussi quelques courses de moto (dont la première de Moto GP a été remportée par Valentino Rossi, multi-champion du monde Italien, en 2008).




Le circuit fut achevé en 1909 mais la première édition de l'Indianapolis 500, remportée par Ray Harroun s'est déroulée le 31 mai 1911. La voiture qui le conduisit à la victoire ce jour-là, est aujourd'hui devenue emblématique dans le musée Hall of Fame qui se trouve au centre du Speedway, et que nous avons eu la chance de visiter.




Ce musée regroupe toutes les voitures vainqueurs de l'Indianapolis 500 de 1911 à nos jours. Nous avons également pu regarder une vidéo d'une vingtaine de minutes présentant l'histoire du circuit, tous les gagnants de l'Indianapolis 500, ainsi que l'histoire du musée.




Nous avons ensuite fait un tour sur le circuit en formule 1. Non ! je rigole... En fait c'était un minibus... Mais on a bien fait le tour du circuit ! La longueur du circuit est de 4,023 km, ce qui équivaut 2,5 miles soit 200 tours de circuit lors de l'Indianapolis 500 ! De quoi avoir la tête qui tourne !








Hors du circuit, les tribunes aussi sont immenses : elles peuvent accueillir 260 000 personnes (le stade de France avec ses 80 000 places donne presque envie de pleurer =P ). La vitesse record du circuit a été de 250 mp/h, soit plus de 400 km/h !!!






La superficie de ce circuit est telle, qu'il pourrait contenir le Colisée de Rome, ou encore toute la Cité du Vatican !




Suite à l'achat de quelques souvenirs, nous ressortons et repartons vers Lexington, où aura lieu notre prochaine étape.

Alexandre.

Coucou, c’est Agnès...

Evidemment j’ai mon petit mot à rajouter... Alexandre, évidemment ne garde que le souvenir du Speedway, mais la ville d’Indianapolis présente également quelques sites intéressants dans le centre-ville : des buildings bien sûr... même s’ils ne sont pas aussi hauts ou nombreux qu’à Chicago...




Il y a aussi le State Capitole, puisque la ville est capitale de l’état de l’Indiana... Oui, je vous l’accorde, là c’est facile... Mais puisque nous venons de parler de Chicago, savez-vous dans quel état des U.S.A se trouve cette dernière... ? Allez je vous laisse plancher un peu... Evidemment c’est beaucoup moins facile... En attendant continuons avec le centre-ville d’Indianapolis...




Et puis cette place aperçue au détour d’un carrefour, qui est malheureusement en travaux... L’espèce d’obélisque centrale est en fait un monument aux morts... de guerre.




Une petite église... On ne vous en a pas beaucoup montré des églises... Et pourtant il y en a à foison, des lieux de culte. Car il existe de nombreuses communautés religieuses différentes, et donc autant de lieux de culte... Les Américains, quoi que l’on en pense sont très tolérants, dans le domaine de la religion aujourd’hui. Au cours de notre périple, je crois pouvoir dire que nous avons vu des lieux de culte pour chacune des grandes religions... Enfin, là je vous présente une charmante petite église, sans grande valeur architecturale probablement, mais bon...




Et puis ce bâtiment pyramidal... Je ne vous dirai pas de quoi il s’agit, car je l’ignore... Mais il nous a étonné, alors je vous le livre également...




Parmi les choses remarquables que nous avons pu voir à Indianapolis, et notamment dans le Speedway, Alexandre a omis de vous parler du podium... là où le vainqueur reçoit son trophée... le bouquet de fleur de la belle jeune fille... et puis où il arrose toute son équipe de champagne à la fin... Je me trompe peut être de course... Il est vrai que je ne m’intéresse guère à cela, mais la curiosité m’a poussée, bien évidemment à voir à quoi tout cela pouvait ressembler... Donc voici le podium :




On parle de champagne... mais l’un des coureurs (ne me demandez pas le nom pour le moment...) était connu pour ne boire que du lait... Et comme il a gagné plusieurs fois l’Indy500... il a eu à chaque fois sa bouteille de lait sur le podium... Si ! Si ! Ils en parlent dans le musée...




Une dernière chose sur le circuit en lui-même : sa taille... vraiment impressionnant et je vais essayer de vous en donner une idée, avec la vue seulement d’un virage... là-bas au fond... derrière la ligne d’arrivée...




Alors évidemment, certains pourraient trouver que tout cela autour des courses automobiles... c’est beaucoup d’argent... N’oublions pas pourquoi ce circuit a été créé : pour permettre aux constructeurs du début du XIX°s de pouvoir tester efficacement leurs mécaniques sur un revêtement correct. Bien sûr rapidement, l’esprit de compétition est intervenu... et les progrès techniques avec... Au sujet des automobiles, de la sécurité des pilotes, du revêtement (en pavés pendant de nombreuses années... puis remplacés par du bitume, sauf au niveau de la ligne d’arrivée matérialisée par 5 rangées de pavés d’origine...).

Des voitures, nous en découvrons de nombreuses effectivement dans le musée, des plus anciennes au plus récentes... Et nous avons des explications chaleureuses servies par un septuagénaire charmant dont Salva vous reparlera (il prépare un article sur nos plus belles rencontres)... En Indiana aussi, nous sommes très bien accueillis...








Et les enfants s’amusent à poser...










Et voilà... bien sûr il y aurait d’autres photos... mais bon ! Si un jour vous le pouvez, venez à Indianapolis ! Au moins, nous savons quoi offrir à quelques amis, si un jour nous gagnons au loto (n’est-ce pas Christophe, Christine L, Bruno x 2 et Benoit T) !!! Pour le moment, nous mettons l’argent des grilles de loto dans nos voyages... alors...

A bientôt,

Agnès

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Posté par Famille Stella

Agnès et Chicago

Le 14/08/11, 3:59

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(Largement inspiré du guide du Routard, car je n’ai pas pu aller à l’office du tourisme et récupérer des prospectus...)

Chicago, effectivement tout le monde en a entendu parler... Mais qu’en savez-vous vraiment ? En premier, il faut savoir que cette capitale mondiale de l’architecture moderne représente 3 millions d’habitants (9 millions avec la banlieue) cette mégalopole qui trainait une mauvaise réputation depuis Al Capone, a maintenant une côte de popularité en pleine ascension surtout depuis que les suffrages ont envoyé à la fonction suprême un sénateur métis qui œuvrait comme travailleur social dans les quartiers défavorisés (B. Obama).

Al Capone... Nous avons tous en mémoire les gangsters et les abattoirs de Chicago dans Tintin en Amérique... Les abattoirs, installés au nord de la ville en 1865, (les plus grands du monde avec 19 millions de têtes de bétail par an, 30 000 ouvriers dans les usines de traitement de la viande) ont fermé définitivement leurs portes en 1971. En l’honneur du sympathique ruminant, qui a quand même largement contribué à l’enrichissement de Chicago, on a choisi le bœuf comme symbole de la ville... Les gangsters n’ont pas forcément disparu... même si Al Capone est aujourd’hui décédé de maladie (il avait peur des piqures), son « homologue » John Dillinger (interprété par Johnny Depp en 2009) est mort criblé de balles par les « Incorruptibles ». Certains souvenirs sont exploités commercialement : Untouchable Tours (circuit en bus avec faux gangsters), pierres du mur du garage du massacre de la Saint Valentin vendues à l’unité (le 14/02/1429, les hommes d’Al Capone, déguisés en flics, suppriment une dizaine de gangsters irlandais rivaux contre le mur d’un garage, qui a été démoli fin 1960), visite du Métropolitain Hôtel (un des quartiers généraux d’Al Capone)...

Chicago, est la ville de tous les superlatifs (rue la plus longue du monde, plus vaste nœud de communications ferroviaires, Mc Do qui réalise le plus gros chiffres d’affaire des Etats-Unis, et jusque quelques années la tour la plus haute du monde (Sears Tower rebaptisée Skydeck Chicago, terminée en 1974 avec 443.17m et 527m avec ses 2 antennes blanches). Mais ce serait à cause d’un coup de pied de vache donné dans une lampe à pétrole qu’un terrible incendie ravagea la ville pendant 3 jours en 1871 (1/3 de la ville soit 18 000 maisons détruites, 3000 morts...) Le bois ayant fait faillite, les ingénieurs, urbanistes et architectes se penchèrent sur les matériaux, en même temps que les aciéries voisines florissantes avaient mis au point des aciers capables de résistance à la traction, comme à la compression... Cette technique révolutionnaire a permis la naissance des premiers gratte-ciel, et leur développement extraordinaire dans cette ville...

Quelques exemples de tours que nous avons pu repérer :

Le Skydeck Chicago dont je vous ai déjà parlé. La forme en décrochages des différents éléments verticaux aurait été inspirée aux architectes par l’observation d’un paquet de cigarettes ouvert, d’où dépassaient les cylindres à différentes hauteurs...




Le Chicago Board of Trade : que nous reconnaissons grâce à la statue (de Cérès) à son sommet. Pour la petite histoire, cette statue n’aurait pas de visage sculpté, l’artiste, en 1930, n’ayant pas jugé nécessaire de lui en créer un, au prétexte que personne ne l’aurait vu depuis la rue, perchée au-dessus des 45 étages !




La Chase Tower date de 1969 et présente une stupéfiante façade incurvée qui se lance à l’assaut des 60 étages...




Le R.J Daley Center and Court House, est construit en 1965 en acier prérouillé ! Et dans le même acier est fondue, en 1967, la monumentale statue de Picasso, qui fit scandale dans un premier temps. Aujourd’hui la statue et la place sont la fierté des habitants de Chicago, comme en témoigne la bannière étoilée...






Le J.R Thompson Center : grosse soucoupe volante colorée, bâtie en 1985, annonçant l’architecture du XXI° siècle...




Toutes ces tours se situent dans le quartier du Loop, au sud de Magnificent Mile et de la rivière Chicago. Ce quartier d’affaire est très animé le jour, voir grouillant comme vous l’a dit Salva, mais serait plutôt désert le week-end...




J’ai bien dit la rivière Chicago. En effet, la ville (à l’origine uniquement un comptoir de fourrures avec les indiens locaux établi par les français) s’est développée à l’embouchure de la Rivière Chicago (Checagou pour les indiens, du nom des oignons sauvages qui poussaient dans cette zone marécageuse) dans le Lac Michigan.




Ce qui signifie que le courant allait vers le lac... (comme pour toute rivière qui se jette dans un lac...) Evidemment, me direz-vous... Eh ! Oui ! Mais avec les américains, il faut s’attendre à tout... Et même à inverser le cours d’une rivière de cette importance... Après l’épidémie de choléra et de typhoïde provoquée par la forte montée des eaux en 1885, on décida de détourner la rivière pour préserver l’eau potable du lac, en creusant un canal qui s’ouvre sur le Mississippi, la Chicago River coulant donc maintenant en direction du Golfe du Mexique...




Mais il faut quand même citer la ville de Chicago comme exemple dans la lutte contre le changement climatique, ce qui est exceptionnel aux USA, qui n’ont toujours pas signé les protocoles pour lutter contre le réchauffement climatique (Kyoto et Copenhague)... Cette ville est en effet le membre fondateur du Chicago Council on Climate Change, seul programme de réduction de l’empreinte carbone juridiquement contraignant aux USA... Mais bien avant cela certains spéculateurs voulaient démolir The « L » (ou « El », abréviation de Elevated), métro aérien complètement anachronique qui délimite le quartier des affaires. Il fut édifié en 1893 à l’occasion de la World Columbian Exposition, et continue de fonctionner avec ses stations rétro et ses quais en chêne massif. Face aux gratte-ciel modernes, il détonne un peu c’est vrai, mais il est devenu le symbole de ce quartier, grâce à quelques amoureux de ce vieux métro bringuebalant, qui firent campagne énergiquement pour sa préservation. Pour notre part, nous avons essayé de le prendre sur quelques stations... mais il s’est révélé trop compliqué de trouver des billets (la guichetière n’avait pas de monnaie pour prendre des billets à l’unité ; elle n’avait pas de guichet non plus, d’ailleurs, et se trouvait simplement devant le portique d’accès), puis de comprendre le plan de circulation (plusieurs lignes de couleur... avec des sens différents, et il faut sortir pour changer, donc repayer...).




Malgré les explications détaillées (mais en anglais avec un très fort accent de cette charmante guichetière sans guichet), nous avons abandonné, ne voulant pas nous perdre, ni prendre trop de temps à cette expérience qui promettait pourtant d’être enrichissante...




Mais le « L » est sauvé ! Nous espérons avoir d’autres occasions de le prendre, car Chicago est une ville formidable qui mérite que l’on s’y attarde plus longtemps que ce que nous pouvons faire cette fois-ci...

Bah ! Normalement nous n’avions pas prévu d’y venir... Alors cet aperçu aura le mérite de nous donner l’envie d’y revenir...

Allez ! Je suis encore trop bavarde... mais je ne m’en lasse pas de lire le Routard, et j’espère vous donner envie d’en faire de même...

A bientôt

Agnès

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Posté par Famille Stella

Chicago et Salva

Le 13/08/11, 0:43

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Salut à vous les amis ! Je vous retrouve pour vous parler de la ville de Chicago, la ville mythique de Chicago, ville la plus Italienne des Etats-Unis !




Et quand je vous dis mythique, cela l’est réellement pour moi...

Quand j’étais jeune (oui, je l’ai été) style 5-6ans, cette ville de Chicago me paraissait presque irréelle tellement elle me faisait rêver ! Depuis le cinéma avec Al Capone, jusqu’aux paroles de ma mère qui me disait : «Salvatore, tu sais, j’ai un oncle qui a immigré en Amérique, à Chicago au début du siècle ». Et voilà que 30-35ans après, je me retrouve devant cette immense ville de Chicago (avec sa banlieue, elle comprend plus d’habitants que toute la région Ile de France !!!).

Nous arrivons donc de Détroit le 31 juillet au soir sur la route 94 et apercevons au loin Chicago by night avec ses immenses tours dont celle qui a été la plus haute du monde pendant des années avant d’être détrônée par celle de Dubaï... Je sens une immense excitation lorsque j’aperçois la ville au loin avec l’impression de redevenir un petit garçon (mais un coup d’œil dans le rétro me remet dans la réalité lorsque j’aperçois mes cheveux gris !!!).




Nous sommes très fatigués de notre route de la journée et des visites du matin à Detroit et décidons de trouver de suite l’hôtel que nous avons réservé la veille et reporter notre visite de Chicago au lendemain après une nuit réparatrice...

Le lendemain matin après un petit déjeuner copieux, nous reprenons la route vers le centre de Chicago (environ 30mn). Nous faisons un tour en voiture dans le centre (quartier du Loop) et sommes vraiment surpris de la taille de tous les buildings. Le plus haut fait 110 étages (presque 2 fois la tour Eiffel tout de même!).




Nous poussons notre tour de la ville en voiture jusqu’au quartier Italien de Chicago (west Taylor Street) où nous apercevons une palanquée de pizzaiolo !!! Nous arrivons presque jusqu’à l’hôpital qui inspire la série télévisée Urgences (mais cela, ça me passionne moins).

Nous retournons au pied des buildings pour trouver à se garer et commencer notre découverte du centre à pied (sous une chaleur qui est déjà d’une quarantaine de degré le matin). Petite anecdote par rapport au fait de se garer à Chicago qui est presque infaisable dans les rues : nous cherchons un parking public payant ; nous en trouvons un où un employé vient garer votre voiture... Et il part la garer dans une tour-parking !!! Même les parkings sont des buildings !!!




Une fois la voiture stationnée, nous entreprenons notre découverte à pied de cette partie du centre-ville appelée Loop et sommes constamment la tête en l’air vu l’immensité des immeubles !!! Il y a aussi beaucoup de circulation, de bruit (il y a également le vieux métro aérien que nous tentons de prendre mais nous nous ravisons au dernier moment), de lumière et d’écrans...




Une « big city very nice ». Nous parcourons la ville pendant 1h30 sous un soleil de plus en plus difficile à supporter. Et chose qui me surprend, c’est une ville où il y a beaucoup d’eau (fleuves, canaux et même des bateaux taxi comme à Venise !!!






Puis nous récupérons notre voiture et partons voir la côte de Chicago (lac Michigan) et nous trouvons le « Buckingham Fontaine » qui est l’endroit qui symbolise la fin de la (très mythique) route 66 qui reliait Los Angeles à Chicago en passant par Las Vegas (la route 66, encore un rêve de gamin).




Après quelques photos autour de la fontaine et des explications d’Agnès avec le guide du routard, nous reprenons la route ex-66 que nous faisons sur une cinquantaine de kilomètre en allant vers le sud sur une route rebaptisée 55 dans la région de Chicago en direction d’un autre endroit mythique : Indianapolis et son speedway où se déroule la non moins mythique course de voiture « les 500 miles d’Indy »...

Encore d’autres découvertes mais cela c’est une autre histoire et surtout fera l’objet d’un autre article...

Good Bye.

Salva ☺

Voir les photos : USA - Chicago ]

Posté par Famille Stella

Re-coucou les USA, via Detroit (Michigan)

Le 13/08/11, 0:40

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Le samedi 30 Juillet 2011, après une superbe soirée passée au rodéo (je n’y reviens pas, Mathilde vous l’a raconté beaucoup mieux que je n’aurai jamais pu le faire ; la passion, que voulez-vous y faire ?...), nous quittons le Canada.

Malgré l’heure tardive et la fatigue, nous ressentons tous un grand vague à l’âme, en quittant ce merveilleux pays, où nous avons été si bien accueillis (on va vous le faire l’article sur les gens étonnants que nous avons rencontrés au cours de notre périple... on va vous l’écrire... mais il y a tellement à raconter...). Nous repensons à Tadoussac, aux baleines et à l’ourse au cœur blanc... à Québec et Montréal... à Bryan et Carrie que nous espérons bien revoir prochainement en France... aux paysages étonnants comme la Pointe Pelée et Kettle Point, aux gens étonnants comme ces fermiers Mennonites de St Jacobs... Je ne vous refais pas tous les articles, mais sachez qu’en gros, on en avait un peu « gros sur la patate »... Alors pour nous remonter le moral, après nous être promis de revenir un jour au Canada, même si nous ne serons pas tous les 6 ensemble (cela va devenir de plus en plus difficile...), nous avons énuméré tout ce qu’il nous restait à voir... Et il nous en reste des choses à voir...

Nous avons décidé de passer cette première nuit dans la région des grands lacs version U.S à Detroit (MI). Bien que nous en soyons proches, nous n’avions pas osé passer la frontière. Vous savez bien que les douaniers américains et moi... Et puis s’ils avaient remarqués qu’on la passait plusieurs fois de suite en peu de temps leur sacrée frontière... ils auraient pu trouver cela louche... Déjà qu’il ne faut pas grand-chose pour les mettre en alerte... Et Bryan ne nous a guère rassurés à ce sujet...

Et effectivement, nous allons tomber sur un petit jeune, du genre un peu suspicieux, et même un peu nerveux... Quand j’ai voulu descendre de la voiture pour lui expliquer plus clairement le but de notre voyage (il était à la fenêtre de Salva qui conduisait, et j’entendais mal ce qu’il me disait), je n’ai guère fait qu’esquisser le geste d’ouvrir ma portière, qu’il m’a ordonné (du ton n’appelant pas la discussion) de rester dans la voiture. Il a dévisagé nos passeports en voulant (ce qui parait normal) voir les enfants, et a appelé un de ses collègues à la rescousse. Quand Salva a vu sortir 3 ou 4 douaniers l’air vaguement... crâneurs... il a failli paniquer... N’ayant rien de spécial à nous reprocher (à part quelques bouteilles de Corona Extra...), je n’étais pas plus inquiète que cela... amis plutôt contrariée à l’idée de vider la voiture (dans laquelle j’avais tout bien rangé et organisé pour nos 4 jours de route...). Finalement, ils se sont dispersés en nous regardant de travers; le collègue a dit au premier de laisser tomber, et nous avons aperçu un signe, effectué laconiquement de mauvaise grâce, qui voulait surement dire de passer. En tous les cas, c’est ce que nous avons compris, et nous n’avons pas demandé notre reste...

Nous avons rejoint notre hôtel dans la banlieue de Detroit (MI) à Southfield exactement. Comme il est agréable de nous retrouver devant un réceptionniste souriant et agréable... Nous ne profiterons pas de toutes les opportunités de l’établissement ce dimanche, car nous avons programmé la visite du Musée Henri Ford et du village de Greenfield, et ce soir nous devons être à Chicago, et il y a de la route...

Pourquoi le Musée Henri Ford ? Parce que c’est le Musée à voir absolument à Detroit (MI) (même s’il y en a beaucoup d’autres très intéressants, c’est celui que Dan, l’ami de Bryan nous a chaudement recommandé de ne pas rater...), parce que ce musée ne concerne pas seulement les voitures (que tout le monde connait...) mais également toutes les industries auxquelles a participé Mr Ford. Et Dieu sait qu’il était un touche à tout... Et puis pour ceux qui n’ont pas eu la chance de connaître mon beau-père « le Pépé », eh bien, cela nous fait plaisir de lui rendre quelque part un hommage, lui qui a passé bien des heures à l’usine Ford de Sarrelouis en Allemagne. Et « La Ford » c’était quelque chose pour « Pépé »...

Nous commençons tout de même par un petit tour dans le centre-ville de Detroit (MI) (nous voulons apercevoir les tours de Windsor et faire un dernier coucou aux canadiens...), nous et remarquons bien que la « crise » économique de cette décennie a laissé des traces... On ne compte pas les immeubles et bâtiments abandonnés ou « for sale », pour ne pas dire les usines désaffectées. Même si Dan nous a dit que les choses s’arrangeaient... il y a eu du dégât... Bon de là à parler de ville fantôme, faut pas exagérer tout de même, parce que même en ce dimanche matin de bonne heure (10h), nous voyons du monde dans les rues...




Il y a quand même de très belles constructions, certes manifestement plus anciennes... mais que nous découvrons au fil des rues...






Nous rejoignons ensuite Greenfield, dans la banlieue sud, et remarquons rapidement qu’il s’y passe quelque chose d’inhabituel... C’est la grande fête des inventeurs, avec tout le week-end, dans le musée mais également dans les jardins et parkings habituels des centaines de stand d’exposition et d’expérimentation, d’activités axées sur l’ingénierie... Sous un soleil de plomb... nous décidons de commencer par le musée (climatisé), avec un prospectus écrit en français (c’est déjà pas si mal)...

Nous visitons donc l’exposition : Automobile in American life (en cours de réaménagement) mais les principales voitures sont alignées : véhicules présidentiels semi-récents ou anciens (telle que la limousine du Président Kennedy), voitures de collection (quadricycle ou Bugatti Royal type 41)...










Nous découvrons également quelques beaux spécimens de locomotives de taille inimaginable (La locomotive Allegheny une des plus grandes locomotives à vapeur jamais construite)... ainsi que celle équipée d’un nez en biseau chasse-neige (un chasse-neige devant une locomotive, c’est ok, mais un chasse-neige de cette taille...). Evidemment, il serait fastidieux pour Mathilde (et pour vous peut-être aussi) de vouloir vous montrer tout ce que nous avons vu... en voici seulement quelques exemples...






Nous poursuivons avec Heroes of The Sky, les aventures des premiers vols... Et nous avons un guide exceptionnel en la personne d’Alexandre... évidemment... tout ce qui touche l’aviation... Et puis pour son BIA, il a dû apprendre toute une partie de l’histoire de l’Aviation... Et c’est l’histoire des frères Wright (qui réussirent le premier kilomètre parcouru avec atterrissage réussi en 1903, en Caroline du Nord), d'Otto Lilenthal (qui rédigea les principes de l'aérodynamisme et de l’aéromodélisme, à la fin des années 1800), de Floyd Bennet, de Joséphine Ford en Arctique ou encore des voltigeurs aériens que nous découvrons sous forme de mises en scène très intéressantes (telle cette maquette nous montrant l’évolution de l’espace passager dans un avion... ou ce DC-3 Douglas de 1939 qui a voyagé plus de 19 millions de kms et passé 83000 heures dans les airs, soit près de 9ans ½ !!!)








Un coup d’œil à Made in America, et nous retrouvons des vitrines entières d’anciens objets qui ont progressivement révolutionné la vie quotidienne... Nous pouvons ainsi montrer aux enfants notre premier ordinateur Amstrad, ou encore le Mac... la première Game Boy... Tout cela leur semble vieillot, et pourtant, ce n’est pas si loin que cela... Alors évidemment, je ne vous répèterai pas les commentaires désobligeants de nos petits « jeunots» à notre égard...
[Photo invention 1 + 6 dans invention musée Henri Ford Detroit
Je ne voudrais pas manquer la partie Agriculture... Evidemment des anciens modèles, mais aussi des plus récents, en petite quantité toutefois... On n’est quand même pas au Salon de L’Agriculture...






Et puis de-ci delà quelques objets étonnants... pour ne pas dire détonants...




Voilà pour les principales expositions... Il y a aussi Your place in time, et With liberty and justice for all... Complètement meublé, expositions parmi lesquelles nous ne nous sommes pas attardés. En ce qui concerne tous les stands des inventeurs, ce serait beaucoup trop long et inintéressant... Sachez simplement que Salva a investi dans une perforatrice à fabriquer des médiators (bon cela ne veut pas dire qu’il aura plus facilement un médiator à portée de main de sa guitare... mais bon !... on peut essayer...), Antoine a rêvé sur le stand d’un jeune de 14 ans (inventeur de la pompe à éjecter les shamalows... et ouais !) qui possède déjà son atelier..., et tous ont flashé devant la tenue de demain ? (une blouse toute en diodes électroluminescentes... ou quelque chose qui s’allume du même genre...).




Finalement, nous n’en pouvons plus de marcher et abandonnons l’idée d’arpenter les rues du célèbre Greenfield village (qui a la particularité d’avoir conservé de nombreuses habitations et ateliers intacts comme au début du 19°s...). Il fait vraiment trop chaud (+ de 40°C)...

Donc direction aire de pique-nique (il est déjà tard... presque 15h...) et la route pour... CHICAGO !

Agnès

N.B : vous vous demandez peut être pourquoi je mets MI après Detroit ? Tout simplement parce qu’ici, il est très important de spécifier l’état dans laquelle se trouve la ville dont vous parlez car plusieurs portent le même nom... dans des états différents... On s’en rend très vite compte lorsque l’on utilise un moteur de recherche pour trouver un hébergement, d’ailleurs... ou dès que l’on veut remplir un formulaire électronique avec une adresse... C’est donc très important... (notamment pour les hôtels, à moins d’avoir quelques mauvaises surprises... Quelques exemples : Philadelphie (3 : Pennsylvanie, Mississipi, Ohio), Lexington (6 : Kentucky, Massachusetts, Virginie, Tennessee, Missouri, Caroline du Sud), Dayton (3 : Ohio, Tennessee, Oregon), et même Washington (4 : District of Columbia = capitale, Connecticut, Virginie, Pennsylvanie, sans compter l’état de Washington sur la côte ouest dont la capitale est Seattle...)... Ils sont fous ces Ricains...

Voir les photos : USA - Detroit ]

Posté par Famille Stella
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