Le 25/08/10, 15:25
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Nous arrivons à Bali le 25 août après être montés sur le ferry en décomposition à Banyuwangi.
30 minutes plus tard nous retouchons la terre ferme.
Puis, traversée vers l’ouest pour arriver à Lovina, cité balnéaire du Nord avant de gagner Ubud dès le lendemain.
Etant donné qu’à Bali il n’y a pas trop de wifi (ça risque d’être aussi une bonne rime pour toute l’Asie !), nous avons pris du retard pour le blog, donc quelques tranches d’Ubud, les meilleures, bien sûr :
- Ballade dans la Monkey Forrest :
Comme son nom l’indique, surpeuplée de singes un poil agressif parfois.
Etant donné que nous sommes très organisés, nous sommes passés avant au marché pour y acheter des cacahuètes. En arrivant à l’entrée de la forêt, un grand panneau et des vendeurs de bananes. On continue sans regarder : on a mieux que les bananes !
L’allée centrale est bondée de singes et de touristes qui s’observent mutuellement, les uns mangeant les bananes des autres parfois de manière farouche : le singe est particulièrement doué à l’escalade de touriste pour lui choper la banane !
Au milieu de l’allée, les singes barbotent dans un bassin à la manière du touriste à Aqualand.
Devant ce succès de bananes données, Nono décide de sortir les cacahuètes, malgré la bonne conscience de Sandro qui préfère attendre un lieu moins en vue pour distribuer l’apéro aux macaques.
Là, nous assistons à un sixième sens qu’ont les primates (en tout cas ceux là) qui est le reniflage à longue distance de cacahuètes ! A peine Nono entrouvre à peine le sac, qu’un singe se rue sur les jambes de Sandro pour accéder au sac avant elle !
Elle sort les cacahuètes et les mets bien haut mais tout les singes l’ont repérée et se précipitent vers elle. De peur elle essaye de protéger les cacahuètes, mais l’arrivée en masse des singes n’est pas bon présage !
Elle lâche le paquet (tout petit paquet, en fait à peine une poignée !) et un singe s’en empare suivi de toute la troupe (une vingtaine) qui suit en hurlant le gagnant du gros lot. Ce dernier court bien loin dans la forêt en semant son pactole derrière lui (le sachet est percé – le singe n’est pas généreux au point de penser à faire la distribution à la compagnie).
La grande allée et le bassin sont vidés de ses singes et les touristes nous regardent. Nous n’avons pas trop cerné quel genre de regard car nous sommes partis plus loin aussi vite que les primates !
Peu après nous levons la tête vers le panneau qui était à l’entrée : « Peanuts are forbiden » Bon...
Nous continuons la ballade et voyons un macaque ravis de manger son larcin : la pochette-à-tout d’une américaine. Son mari essaye de récupérer la pochette en demandant aux touristes des trucs bons à manger... euh, à part les cacahuètes on avait une pomme (pas pour les singes mais bon on fait ce qu’on peut pour se faire racheter ! Surtout que les gardes singes sont là !).
Le voleur voit la pomme mais préfère le lipstick de l’américaine et commence à ronger la trousse. Finalement il se fait courser par un garde singe avec une bouteille d’eau et lâche la trousse que Sandro s’empresse de courir ramasser. Notre péché est donc à moitié pardonné ?
- Ballade à 2 roues dans les rizières et arrivée au temple Tampaksiring.
On achète de sublimes sarongs assortis ainsi que des ceintures (dans les temples, nous sommes obligés d’être vêtus de manière descente, c'est-à-dire pantalons longs et comme nous ne sommes pas assez fou pour trainer toute la journée en pantalons, la jupette est un excellent choix ! La taille doit également être enveloppée par une large ceinture, homme ou femme même combat).
A notre surprise, ce soir se déroule une cérémonie hindoue dans le temple ! Un groupe de gamelan (percu balinaise) fait résonner les sons des xylophones king size dans toute la vallée, les femmes vêtues de dentelles ceinturées à la taille et de longs sarongs défilent devant nous portant sur leur tête de gros paniers tressés rempli d’offrandes (fruits, encens et gâteaux).
Les enfants, endimanchés courent partout et improvisent des danses expérimentales (entre la lambada et la techtonik !).
-Journée mortuaire :
Nous allons assister à une crémation générale ! Les corps des personnes décédées dans l’année et n’ayant pas les finances pour se payer une crémation privée (5 000 euros) sont incinérés au mois d’août lors des crémations publiques (1 000 euros tout de même).
A la différence de nos connaissances occidentales sur l’incinération, ici elle est similaire de fête : l’âme du défunt va enfin être purifiée et s’envoler vers de meilleurs cieux avec toutes ses offrandes.
Les familles se succèdent en portant chacune une haute tour faite de bambou (la hauteur varie en fonction de l’importance du défunt dans la société : pour les princes, la tour crève les nuages !) décorée de tissus de coton et de soie, de rubans, de couronnes fleuries.
Chaque famille est escortée par un gamelan et tous en portant la tour, la font tourner et la secoue brusquement en riant (si, si, si !) au son de la musique pour désorienter le mort afin qu’il ne sache plus comment rentrer chez lui : il part au paradis. Au sommet de la tour, le corps est enveloppé dans un linceul.
Les familles arrivent une par une sur le terrain de crémation richement décoré et où la foule attend. Chaque corps est placé dans un grand sarcophage en carton et soie représentant un animal sacré à l’image du défunt (taureau, vache, poisson, dragon...).
Le corps une fois installé est découvert de son linceul qui est remplacé par des tissus richement ornés, puis il est recouvert d’eau bénite, et de multiples offrandes (dont un poulet rôti ! On cherche encore la signification... Sans doute le défunt était un fana de poulet rôti, alors si un jour un vient à être crémationnés il faudrait penser à un aligot-saucisse et des rillettes! Merci !).
Ensuite le moment moins glamour arrive, pas d’allumettes pour enflammer les tombeaux, ils y vont au chalumeau.
C’est un brasier qui s’envole vers des cieux paradisiaques.
30 minutes plus tard nous retouchons la terre ferme.
Puis, traversée vers l’ouest pour arriver à Lovina, cité balnéaire du Nord avant de gagner Ubud dès le lendemain.
Etant donné qu’à Bali il n’y a pas trop de wifi (ça risque d’être aussi une bonne rime pour toute l’Asie !), nous avons pris du retard pour le blog, donc quelques tranches d’Ubud, les meilleures, bien sûr :
- Ballade dans la Monkey Forrest :
Comme son nom l’indique, surpeuplée de singes un poil agressif parfois.
Etant donné que nous sommes très organisés, nous sommes passés avant au marché pour y acheter des cacahuètes. En arrivant à l’entrée de la forêt, un grand panneau et des vendeurs de bananes. On continue sans regarder : on a mieux que les bananes !
L’allée centrale est bondée de singes et de touristes qui s’observent mutuellement, les uns mangeant les bananes des autres parfois de manière farouche : le singe est particulièrement doué à l’escalade de touriste pour lui choper la banane !
Au milieu de l’allée, les singes barbotent dans un bassin à la manière du touriste à Aqualand.
Devant ce succès de bananes données, Nono décide de sortir les cacahuètes, malgré la bonne conscience de Sandro qui préfère attendre un lieu moins en vue pour distribuer l’apéro aux macaques.
Là, nous assistons à un sixième sens qu’ont les primates (en tout cas ceux là) qui est le reniflage à longue distance de cacahuètes ! A peine Nono entrouvre à peine le sac, qu’un singe se rue sur les jambes de Sandro pour accéder au sac avant elle !
Elle sort les cacahuètes et les mets bien haut mais tout les singes l’ont repérée et se précipitent vers elle. De peur elle essaye de protéger les cacahuètes, mais l’arrivée en masse des singes n’est pas bon présage !
Elle lâche le paquet (tout petit paquet, en fait à peine une poignée !) et un singe s’en empare suivi de toute la troupe (une vingtaine) qui suit en hurlant le gagnant du gros lot. Ce dernier court bien loin dans la forêt en semant son pactole derrière lui (le sachet est percé – le singe n’est pas généreux au point de penser à faire la distribution à la compagnie).
La grande allée et le bassin sont vidés de ses singes et les touristes nous regardent. Nous n’avons pas trop cerné quel genre de regard car nous sommes partis plus loin aussi vite que les primates !
Peu après nous levons la tête vers le panneau qui était à l’entrée : « Peanuts are forbiden » Bon...
Nous continuons la ballade et voyons un macaque ravis de manger son larcin : la pochette-à-tout d’une américaine. Son mari essaye de récupérer la pochette en demandant aux touristes des trucs bons à manger... euh, à part les cacahuètes on avait une pomme (pas pour les singes mais bon on fait ce qu’on peut pour se faire racheter ! Surtout que les gardes singes sont là !).
Le voleur voit la pomme mais préfère le lipstick de l’américaine et commence à ronger la trousse. Finalement il se fait courser par un garde singe avec une bouteille d’eau et lâche la trousse que Sandro s’empresse de courir ramasser. Notre péché est donc à moitié pardonné ?
- Ballade à 2 roues dans les rizières et arrivée au temple Tampaksiring.
On achète de sublimes sarongs assortis ainsi que des ceintures (dans les temples, nous sommes obligés d’être vêtus de manière descente, c'est-à-dire pantalons longs et comme nous ne sommes pas assez fou pour trainer toute la journée en pantalons, la jupette est un excellent choix ! La taille doit également être enveloppée par une large ceinture, homme ou femme même combat).
A notre surprise, ce soir se déroule une cérémonie hindoue dans le temple ! Un groupe de gamelan (percu balinaise) fait résonner les sons des xylophones king size dans toute la vallée, les femmes vêtues de dentelles ceinturées à la taille et de longs sarongs défilent devant nous portant sur leur tête de gros paniers tressés rempli d’offrandes (fruits, encens et gâteaux).
Les enfants, endimanchés courent partout et improvisent des danses expérimentales (entre la lambada et la techtonik !).
-Journée mortuaire :
Nous allons assister à une crémation générale ! Les corps des personnes décédées dans l’année et n’ayant pas les finances pour se payer une crémation privée (5 000 euros) sont incinérés au mois d’août lors des crémations publiques (1 000 euros tout de même).
A la différence de nos connaissances occidentales sur l’incinération, ici elle est similaire de fête : l’âme du défunt va enfin être purifiée et s’envoler vers de meilleurs cieux avec toutes ses offrandes.
Les familles se succèdent en portant chacune une haute tour faite de bambou (la hauteur varie en fonction de l’importance du défunt dans la société : pour les princes, la tour crève les nuages !) décorée de tissus de coton et de soie, de rubans, de couronnes fleuries.
Chaque famille est escortée par un gamelan et tous en portant la tour, la font tourner et la secoue brusquement en riant (si, si, si !) au son de la musique pour désorienter le mort afin qu’il ne sache plus comment rentrer chez lui : il part au paradis. Au sommet de la tour, le corps est enveloppé dans un linceul.
Les familles arrivent une par une sur le terrain de crémation richement décoré et où la foule attend. Chaque corps est placé dans un grand sarcophage en carton et soie représentant un animal sacré à l’image du défunt (taureau, vache, poisson, dragon...).
Le corps une fois installé est découvert de son linceul qui est remplacé par des tissus richement ornés, puis il est recouvert d’eau bénite, et de multiples offrandes (dont un poulet rôti ! On cherche encore la signification... Sans doute le défunt était un fana de poulet rôti, alors si un jour un vient à être crémationnés il faudrait penser à un aligot-saucisse et des rillettes! Merci !).
Ensuite le moment moins glamour arrive, pas d’allumettes pour enflammer les tombeaux, ils y vont au chalumeau.
C’est un brasier qui s’envole vers des cieux paradisiaques.