Zou Galinette!

Palawan : une île number one!

Le 21/11/10, 12:58

82.46071676666715.46997058

Nous arrivons à Manille sous une chaleur rassurante : nous suons à nouveau à grosses goutes vu les 30° et l’humidité ambiante qui nous entoure.

Un court passage par la guesthouse (Numéro 2 dans le Top 10 des plus crades, tâches douteuses sur literie et murs!) pour enfiler nos tenues estivales après ce court hiver hongkongais et nous partons à la découverte de Manille.

Manille, pas une seule personne ne nous l’a conseillée... voire même tout le monde nous l’a fortement déconseillée ! Nous nous attendons donc au pire : ville pauvre et grise, mendiants et dizaine de femmes (ou lady boy) de joie le long des trottoirs, pirates armés jusqu’aux prémolaires de machettes et gun...

Bref nous partons à la découverte de la ville un peu effrayés !

En réalité la capitale n’est pas si moche que ça, la vieille ville entourée de rempart peut même se révéler charmante par endroits. En ce qui concerne les mendiants et leurs collègues voisin, il y en a effectivement un certain nombre. En revanche, concernant les « pirates », aucun type de ce genre à signaler : c’est à coups de « Hello » ou « Good afternoon Mam » (Attention, sans rien avoir à vendre : de la pure politesse sympathique !) que nous nous faisons attaquer dans la rue.
Une capitale aux habitants aussi gentils, du jamais vu !

Dès le lendemain matin nous nous envolons à bord d’un coucou d’une des 3 compagnies filippino, seules sur le transport aérien inter-île...
Mais toutes blacklistées par l’Union Européenne !

L’autre solution pour nous rendre sur les îles est d’emprunter un ferry (plus ou moins rouillé) qui met quelques dizaines d’heures pour déposer sa cargaison à bon port. Vu l’état des bateaux la probabilité qu’ils soient plus safe que les coucous n’est pas significative!

Nous prenons donc le risque de la liste noire (après avoir tenté de checker le nombre de crash annuel... sans succès !) qui sera répété 4 fois, baroudeurs que nous sommes oblige. Pas fous non plus nous vérifions les avions avant d'embarquer: ils sont tous neufs!


Un petit aperçu de 21 jours aux Philippines à commencer par notre parcours sur
l’île de Palawan :

- Transfert, tu m’aères !

Fort d’un premier transfert en tuktuk pour les longues distances, nous remettons ça pour 3h de trajet sur route-à-nids-de-poules. Le driver, tout aussi étonné que lors de notre demande précédente, accepte pour un montant non dérisoire (mais c’est notre seule façon de faire le transfert aujourd’hui).

Sa seule condition et que son fils parte avec nous pour qu’il ne soit pas seul en cas de soucis.
Nous nous imbriquons donc à 3 dans le mini habitacle de la bécane (genre de side-car)

- La première heure nous nous imprégnons du paysage dont la campagne nous rappelle sans hésiter la Calédonie.
- La seconde heure après avoir parlé de la Calédonie (en hurlant car le moteur est assourdissant !) avec tout nos souvenirs magiques en tête, nous tentons de nous recroquevillés dans la bécane car la pluie fait son apparition.
- La troisième et dernière heure, la pluie battante nous fouette le visage et le ciel s’assombrit davantage : il fait nuit noire.

Nous arrivons finalement à bon port, Sabang, sans capes de pluies (la saison humide étant finie, nous sommes partis très confiant !) et trempés. Dès lors que nous récupérons les clefs de notre bungalow, le chauffeur nous demande s’il peut dormir sur le palier avec son fils pour éviter d’être trempés car ils ne repartiront que le lendemain vu les intempéries.

Ce transfert nous aura tout de même coûté une petite somme car là dessus nous leur avons pris un bungalow.
Il faut savoir être économe mais parfois la question ne se pose même pas!

- Ballade dans la rivière souterraine

Sabang est une destination de l’île de Palawan ayant un intérêt majeur : sa grotte immense au sein de laquelle coule une rivière sur plus de 8km : une des plus longues rivières souterraines navigable !

Nous montons dans la barque, au premier rang.
Nous ne savons pas encore mais le premier rang est le rang le plus privilégié : ses occupants doivent éclairer la grotte à l’aide d’une grosse torche montée sur batterie. Nous entrons dans la grotte et notre boulot démarre. Notre anglais ne cesse de s’améliorer au fil des jours mais selon l’accent de nos interlocuteurs parfois comprendre un seul mot s’avère compliqué !

Là, le batelier nous indique où éclairer mais l’écho de la grotte ajouté à ses mots incompréhensibles ne nous permet pas d’être des éclaireurs hors pair... Sur la fin il nous parle même en français mais pas plus de succès, on continue d’éclairer au feeling !

- Tour des îles à El Nido

Tout au nord de Palawan la petite bourgade de El Nido sort de nulle part.
Et pour cause, après avoir parcouru plus de 6h en van (dénué de tout système d’amortisseur) sur une piste caillouteuse presque sans voir de village nous nous demandons à quoi ressemble notre point d’atterrissage décrit dans le Lonely comme « cité extrêmement touristique, wifi partout ».

Nous arrivons de nuit dans un petit village, où les ruelles sont éclairées aux lampions et des autochtones aussi bronzés que nous se promènent.
Un petit coup d’œil aux enseignes : c’est bon, le wifi est aussi au RDV !

Le côté « cité extrêmement touristique » du guide réside en un seul point : une vraie organisation de tours des îles a été développée par les locaux (les occidentaux ne tiennent que les restos/guesthouses, toutes les activités nautiques sont gérées par des filippinos : une première en Asie, pourvu que ça dure !).
Plusieurs tours sont disponibles, sur une journée, poissons et crabes grillés le midi inclus pour... 15euros à 2. Pour la première fois depuis la Calédonie, nous trouvons des plages à la hauteur de ce qu’en disent les gens rencontrés. L’eau reste inlassablement à 30°C et le soleil est dorénavant présent : ces tours sont un vrai plaisirs !

Nous retentons l’expérience un jour plus tard avec un bateau privé (le prix ne varie pas de beaucoup) car nous négocions une condition : nous achetons ce que nous voulons au marché et le cuistot s’occupe de la cuisson. Un petit passage matinal sur les stands de poissons et nous embarquons avec 1kg de calamars (2euros/kg) et 500g de crevettes (4,5euros/kg) qui sont grillés le midi même pour un festin mémorable !

- « Escalade » au pic d’El Nido

Une des seules ballades à faire ici consiste à monter le pic qui surplombe la cité.
Nous négocions la rando avec un guide qui nous conseille de mettre des baskets. Des baskets ? Bizarre, aucun local rencontré depuis des mois ne porte autre chose que des tongs, même dans les ballades les plus acrobatiques (par exemple la montée du Kawa Ijen javanais).

Nous comprenons rapidement pourquoi : à défaut d’un chemin tout bête pour faire l’ascension, ce sont des murs rocheux que nous devons escalader ! Au sommet la difficulté s’intensifie : plus de gros amas de pierres à escalader, seulement des petits pics tranchant sur lesquels nous devons marcher en tentant de nous accrocher à des branches ou aux mains tendues par le guide.

Sans hésiter cette rando figure en numéro 1 dans le TOP 5 des plus hard et coiffe au poteau les Calanques de Piana classées dans « difficile »!
Ce n’est pas moins que de l’escalade sans baudrier !
Au moins arrivés en haut, la vue est imprenable.

Voir les photos : Philippines - Philippines ]

Posté par nonosandro

Hong-Kong, on arrête les tongs!

Le 17/11/10, 12:45

82.46071676666715.46997058

Nous arrivons à Hong Kong le 15 novembre et nous nous rendons immédiatement compte d’un détail à ne pas négliger : nous venons de perdre 10°C par rapport à Bangkok et à notre « température de vie » depuis plus de 3 mois.

Bien que l’air ambiant ne descende pas en dessous de 15°C en soirée, nous congelons rapidement et Sandro tombe malade (les filles étant plus frileuses par nature, elles ont toujours au moins 1 pull, 1 gilet et 2 foulards au fond des 32 litres du sac-à-dos-de-ville)!

Petite ballade sur l’île d’Hong Kong en extraits :

- Le quartier du vieux Hong Kong : Mondok et ses marchés sont la manière la plus intéressante pour se vêtir contre le froid (nous n’avons plus que les pantalons de rando avec nous... pas top glam !) et pour cause, le slim ne coûte que 3,5euros et les imitations de Converses pas plus de 10.
La tenue hivernale est assurée, le look du randonneur pourra rester dans le sac!

Mondok est également la façon la plus économique de se remplir la panse : des stands de rues proposent bouchées vapeur, raviolis, brochettes, sushi et makis japonisant : un régal loin du quartier touristique où toute victuaille coûte une fortune et n’est pas forcément mangeable (à l’appui un chinois du Routard : chaque plat était plus mauvais que son prédécesseur et la note finale un peu trop salée !).

- Le quartier des affaires « Central Station » où nous nous rendons en ferry pour une promenade entre les tours argentées.
Au dessus des buildings commence le plus long escalator au monde dont la base part à Soho.

Soho ce sont des petites ruelles pavées, des restos, bars et boutiques occidentales dont les enseignes sont en français, espagnol ou italien : nous voici dans l’entre de l’Expat !
D’ailleurs le soir venu, ils s’y rassemblent tous et plus aucun moyen de vérifier l’identité de la ville ! Paris, Madrid ou Lisbonne peut-être ?

- Le point culminant de la baie : « Victoria Peak ».
L’accès se fait par l’escalator dans toute sa hauteur suivit d’une ascension de la montagne jusqu’à ce qu’un taxi passe pas là.
Arrivés au sommet, la vue est imprenable. Nous attendons que la nuit tombe afin que les tours s’illuminent.
Ensuite vient le moment de remplir la carte mémoire avec pas moins de 50 photos d’HK de nuit et 2 protagonistes qui prennent les poses les plus originales possibles pour l’occasion.

- Journée spéciale...
Nous partons dans un monde qui n’a pas de pays d’attache : le monde de Disney.

En effet le Disney d’HK est tout neuf, il fête ses 4 ans. Connaissant les prouesses des ingénieurs Hong-Kongais, nous nous attendons à monter sur les plus grandes montagnes russes asiatiques.
En arrivant, le taux de voyageurs en groupes (reconnaissable par la casquette de couleur uniforme) doté de cheveux blanc nous étonne. Les séniors chinois seraient-ils des grands amateurs du retournement d’estomac ?
Nous partons à l’aventure.

9:05-9:09 : queue pour le Jungle Adventure

9:10-9:15 : Jungle Adventure c’est un bateau téléguidé par le système central sur une mini rivière artificielle bordée de girafes et d’éléphants tout aussi artificiels. Un petit de moins de 3ans a eu peur, tandis que nous regardons le plan pour chercher une attraction à sensation.

9:14–9:19 : Queue pour the « Small World »

9:20–9:27 : Small World, c’est une file de petits wagons qui passent dans différentes salles pour faire admirer au Disney’addict des marionettes sorties tout droit des vitrines du boulevard Hausmann en période de Noël.
La durée (longue !) de l’attraction est due à une panne des wagons au beau milieu de la salle thème « moulins hollandais »!

9:28–9-32 : Queue pour « Space Mountain »

9:33–9:36 : Space Mountain enfin !
Nous montons dans les wagons où, pour une fois, nous sommes attachés (c’est un bon début !). En revanche le côté sensations fortes ne réside qu’en un seul point : regarder la photo à la sortie (un peu stressant car il faut être prêt pile pour le flash !

9:37–9:41 : Queue pour « Buzz l’éclair »

9:42–9:47 : Buzz l’éclair (sans ceinture de sécurité) a un succès fou : en wagon, il faut tirer sur des carrés, losanges et triangles éclairés dans le noir avec notre super pistolaser intergalactique.
Sandro s’éclate et une nouvelle panne des wagons lui permet d’atteindre presque le score des « supers tireurs ».

9:48 : nous faisons un rapide check up des attractions : il ne nous en reste plus qu’une sur le plan ! Moins d’1h pour faire quasi tout un Disney c’est un sacré record !

Pendant les 5h suivant nous sommes donc remontés 4 fois sur Space Mountain (pour les photos !), 2 fois chez Buzz l’éclair, et avons fait la dernière attraction (30 minutes de queue : un record !) pour conduire une voiture électrique sur un circuit.
Nono est la seule personne avec les moins de 6 ans qui a pris ce rôle au sérieux !

A la sortie, un agent nous accoste pour un petit sondage :
« Did you like the park?”
Nous répondons “yes”, car nous sommes polis et que, quand même les hotdogs surdimensionnés ont relevé le niveau.

Parmi le grand nombre de questions qui suit, il y a celle-ci:
« Will you tell people to come ?»
Sincèrement, non, si un jour l’envie vous prend, allez plutôt rendre visite aux cousins anglophones de Mickey !

Voir les photos : Chine - Hong Kong ]

Posté par nonosandro

Thaïlande le Retour : Bangkok en 2 jours

Le 13/11/10, 12:25

82.46071676666715.46997058

La semaine s’annonce chargée : 48h à passer à Bangkok avant de redécoller pour passer 3 jours à Hong Kong.

Bangkok, point de départ essentiel en Asie offre de quoi occuper largement le délai impartis :

- Visite des « must see » :

1- le Palais royal, toutes ses immenses stupas de mosaïques teintes à la feuille d’or et les dizaines de statues de soldat destinées à le protéger (fameux compagnons de photos souvenir).

2- L’immense buddha couché au sein d’un des plus beaux temples bouddhiste de notre expérience asiatique. Le gros Buddha est lui aussi entièrement doré à la feuille d’or (la mode à BGK !).

- Visite des marchés :

1- Le marché de Chinatown, ses ruelles plus qu’étroites (on passe juste à 2,5 thaïe dans la largeur donc 1 touriste max), ses grossistes en guirlandes de Noël et en pin’s, sa street food expérimentale (on a fait mieux à Bangkok : nos 2 tentatives de gouter à la gastronomie de rue locale ont été des échecs cuisants !).

2- L’énormissime marché de Chatuchak (refait à neuf et maintenant desservit par une station de métro : la grande classe !) regorge de créateur locaux à la mèche tendance, de bijoux et tee-shirts d’inspiration 200% Colette, de smoothies farfelus et d’objets de déco bio et zen.
Nos yeux ne savent plus où se poser. Résultat : environ 2 bousculades à la minute car les allées ne sont pas plus larges qu’à Chinatown.

- LE match de boxe thaïe :

La boxe est une institution nationale en Thaïlande et nous avions prévu d’y participer (avec le regard) dans la capitale (tarifs moins astronomiques que dans les autres villes touristiques, c'est-à-dire partout ailleurs).

Le 1er match débute, les 2 concurrents s’étirent sur le ring, sautillent, gesticulent un peu en dansant, prient, baisent le sol du ring, puis chacun des 4 poteaux qui l’entourent, enfin se saluent et s’embrassent chaleureusement au son de l’orchestre. Ils repartent ensuite chacun dans leur coin, retrouver leur coach.

L’arbitre donne le Go et les 2 types se bourrinent de coups jusqu’à ce que l’un d’eux tombe, ne bouge plus jusqu’à 10 et que l’autre soit décoré d’un collier de fleurs de la victoire.

La même scène s’est répétée sur 7 matchs (jusqu’à 5 round chacun) et Nono s’est endormie en cours de route !

Oui, même la boxe peut être soporifique après un paquet d’heures à rattraper !

Voir les photos : Thaïlande - Thailande ]

Posté par nonosandro

Ho Chi Minh Ville, une étape bien utile

Le 10/11/10, 7:31

82.46071676666715.46997058

6 jours dans le Delta et nous rejoignons Saigon. Une étape incontournable pour pouvoir, au choix :
- assister à des mariages les 17 prochaines années
- passer des entretiens (en espérant trouver un poste avant le délai cité ci-dessus)

Car ici se trouve le haut-lieu asiatique des façonneurs de tailleurs pour occidentaux.

Et de 35 à 60 euros la pièce veste/pantalon en laine & cachemire, pas de quoi s’en priver. Cependant le couturier vietnamien est têtu. Parfois très très têtu. Il aime les tailleurs bien large pour que ces derniers soient très agréables à porter par le client.
Par « agréable » le couturier entend « pouvoir faire 1h d’aérobic avec ». Plusieurs sessions d’essayage et explications sur l’utilisation des costumes dans notre pays d’origine (pour l’aérobic, il y a Décathlon !) sont nécessaires à convaincre le couturier de faire les retouches (c'est-à-dire transformer un « costume de politicien » en « tailleur pour non-politicien-du-moins-pas-encore»).
Mais nous connaissons le spécimen : 3 passages par son atelier sont indispensables pour être pleinement satisfait. Le tout consiste à ne pas le lâcher avant !

Nous repartons finalement parés pour les quelques prochaines années.

Voir les photos : Viêt Nam - Vietnam ]

Posté par nonosandro

Le Delta du Mékong, de Chau Doc à Vinh Long

Le 06/11/10, 6:50

82.46071676666715.46997058

Nous continuons la route vers le sud pour rejoindre les contrées vietnamiennes. Mais cette fois-ci, pas de bus, de van, de tuktuk ou encore d’avion pour nous faire traverser la frontière : ce sera en bateau via l’autoroute locale : le Mékong.
Après avoir passé les 2 frontières sur l’eau, nous arrivons à Chau Doc de nuit.

Nous en repartons dès le lendemain matin en van après 1h de trip matinal en barque, destiné à visiter un village sham (une minorité de musulmans vietnamien vivent ici) et une maison piscicole flottant sur le fleuve (les poissons mékongiens y frétillent, très pratique pour la pêche mais nous n'avons pas tentés : lorsque la difficulté est trop minime il n'y a plus de challenge!).

Nous arrivons ensuite à Can Tho pour 24h également.
Au programme, un lever très matinal (5h) car nous partons a l’assaut d’un des bijoux du Mékong : les marchés flottants.
Une jeune femme et sa barque nous permettent d’arriver avant le flot de touristes et nous nous imprégnons de cette ambiance colorée et parfumée (pas par la « river food » il n’y en a pas, mais par les odeurs émanant du fleuve : il sert absolument à tout : toilette, vaisselle, boisson –après purification- mais également fosse septique générale... Sceptique, c’est ce que nous avons été après ce mini tour sur la vaisselle et les poissons qui en ressortent !).

Le soir même nous arrivons sur notre 3ème étape du Delta : Vinh Long, après un énième transfert. Nous nous empressons de trouver un package de 2 jours sur les îles du Mékong, au sein d’une famille locale... Pour se poser un peu !

Le programme est effectivement de tout repos : on commence par une journée de vélo ! Mais attention, une astuce permet de rendre le vélo beaucoup moins sportif qu’il pourrait l’être.

Pour ceci, mode d’emploi en 10 points.

1- Allez à l’épicerie du coin, demandez des ballons gonflables. Si l’épicier, sa femme et sa voisine ne comprennent pas, mimer le ballon gonflable peut s’avérer efficace. Ou pas.

2- Essayez en une autre car c’est un objet rare.

3- Passez 20 minutes à gonfler une dizaine des ballons difficilement acquis.

4- Cherchez maintenant de la ficelle. Si vous disposez d’une canne à pêche qui n’a jamais rien pêché de toute sa vie (la faute à la canne et non au pêcheur sur-motivé), vous pouvez utiliser la ligne comme ficelle à condition de ne pas se servir de la zone comportant l’hameçon, ce qui réduirait votre labeur d’essoufflement à néant. Par ailleurs, étant donné que le Mékong contient des poissons qui se nourrissent de ce qu’ils y trouvent (cf plus haut), il est plus raisonnable de ne pas tenter de pêcher dans cette zone. Vous disposez donc de 3 lignes montées, donc de beaucoup de ficelle.

5- Attachez ensuite les ballons aux vélos grâce à la ficelle.

6- Les vélos sont prêts, vous pouvez partir le long de la piste ombragée qui traverse l’île d’An-Binh. Evitez cependant de frôler d’un peu trop près les cactus plantés le long (quelle idée !).

7- Au bout de 25 mètres vous serez arrêté par une horde d’enfants intéressés par ce que vous transportez (les ballons, pas les ficelles). Vous pouvez alors commencer la distribution des ballons non-gonflés.

8- Au bout de 53 mètres, des petits yeux noirs vous épient et vous lancent des « hello, hello »: continuez la distribution.

9- Des 78 aux 169 mètres suivant, les parents s’y mettent et les enfants timides (les plus petits) ont les yeux qui brillent lorsque vous leur distribuez les ballons gonflés.

10- Au bout de 200 mètres, vous êtes dépouillés, même plus une ligne pour pêcher. 2 solutions s’offrent alors à vous :
- la première : tout recommencer à partir de l’étape 1
- la seconde : commencer à faire du sport
D’après vous laquelle avons-nous choisi ?

Voir les photos : Viêt Nam - Vietnam ]

Posté par nonosandro

48h cambogiennes : optimisées au centième!

Le 01/11/10, 2:16

82.46071676666715.46997058

Nous continuons la route avec le passage de la frontière cambodgienne en bus. 3h après le départ de Khiet Ngong nous arrivons sur le plus petit poste de frontière jamais vu!
3 huttes se font face sur la terre battue (= la route ! Au Cambodge, pas de route hors des grandes villes : résultats 10h de piste en bus !). Mais la taille de leurs structures n’est pas proportionnelle à la simplicité de passage : nous remplissons au moins 3 formulaires chacun et apprenons qu’à chaque hutte il faut payer 2$ US (monnaie officielle au Cambodge). Délestés de billets verts en échange de superbes visas tamponnés, nous grimpons dans le bus pour quelques longues heures.

Pnhom Penh en mode accéléré (48h, juste le temps de faire faire nos visas pour le Vietnam) c’est :

- Les visites des lieux d’extermination de la population sous le régime de Pol Pot puis celle du Palais Royal (beaucoup moins stressante, surtout que des moines en vacances visitent également le parc de la pagode d’argent : après les avoirs pris en photo sous leur demande l’un d’entre eux demande à Nono de poser avec ! Les moines cambodgiens sont définitivement plus souriants et moins farouches que leurs voisins du Laos !)

- Les dégustations de mets locaux (parmi les meilleurs d’Asie !) au marché russe mais aussi dans le resto d’une ONG qui s’occupe de réinsérer les enfants des rues dans la restauration : le tourisme gastronomique solidaire, on est fan !

- Les ballades le long des trottoirs de la ville entière, occupés par les marmites et les motos, et le long de la promenade face à la Tonlé Sap où les vendeurs d’insectes grillés en tout genre font fureur auprès des locaux (une jeune fille arrive et avant de passer commande, se met à gouter chaque animal... On reste bouche bée !... fermée !)

- Enfin nous terminons l’étape par une petite mise à jour : la vaccination Hépatite A à l’Institut Pasteur : on ne pouvait pas encore manger tout et n’importe quoi l’esprit serein. En avant l’eau du Mékong et les coquillages philippins!

Voir les photos : Cambodge - Cambodge ]

Posté par nonosandro

La ZNP de Xe Pian : nature, enfants et éléphants

Le 28/10/10, 16:10

82.46071676666715.46997058

Tad-Lo nous ayant charmé, nous filons rapidement vers le sud pour découvrir une autre région de pleine nature : la zone naturelle protégée de Xe Pian. Pour cela, obligés de retourner à Pakse, aucun autre moyen de transport pour y aller direct. Nous découvrons alors un autre genre de bus, bien plus local et folklo que le local bus de l’aller !
Nous grimpons dans une camionnette aérée : moyen de transport de ceux qui ne peuvent pas prendre le bus (car trop chargés).
Là les dames avec nous vont vendre au marché des grillons vivant (4 gros sacs de riz qui bougent sont entassés au milieu), mais aussi des courges, des papayes, du riz et des gros sacs de verdure. Toutes la population locale est réunie dans cette fourgonnette publique : les moines sont devant avec le chauffeur, les bonnes-sœurs sont derrière avec les enfants, les marchandes, et les hommes qui partent travailler à la ville (il est 7h30 !).
Tous nous dévisagent avec étonnement et répondent à nos sourires.

Arrivés à Pakse, 2h suffisent pour faire le tour des agences de tourismes et se rendre compte que les prix proposés sont exorbitants ! Un énième tuktuk passe devant nous en nous proposant de nous emmener quelque part... Qu’à cela ne tienne : « yes, we go to Khiet Ngong ». Tout d’abord surpris qu’on lui annonce une destination bien plus lointaine que la gare ou une guesthouse, il nous dit oui !
1h30 et 50km (dont 10 de piste de poussière rouge) plus tard, nous arrivons dans la réserve où un sublimissime éco-lodge est caché au fond du tout petit village de Khiet Ngong. Tout en bois, les petits bungalows dominent le paysage qui se dessine devant nous : un immense étang au milieu duquel poussent des roseaux, des buffles s’y baignent et des hérons blancs comme neige volent au dessus de ce grand espace vert.
Au loin, les montagnes marquent la fin du lac. Les couleurs nous rappellent les champs lozériens et camarguais. Une paix surnaturelle règne dans ce petit paradis des terres.

Nous passons 3 jours toujours aussi speed malgré l’harmonie du lieu qui pousse au repos :

- Ballade à dos d’éléphant dans la forêt (on ne se lasse pas des gros pachydermes!)

- Promenade en barque sur le marais et partie de pêche improvisée après avoir fait de la chasse au lombric (ces derniers sont toujours plus faciles à attraper que les poissons... Une fois de plus nous rentrons bredouilles)

- Rando à vélo pour aller ammener les livres achetés pour les écoles et les femmes (réalisés par des étudiants loatiens et édités grâce aux dons récoltés par Big Brother Mouse, une association pour l’éducation des plus jeunes mais aussi des femmes puisque des livres expliquent en laotiens et en illustrations le développement des fœtus et l’accouchement !) aux principales intéressées.

Nous traversons beaucoup de villages où toutes les 3 minutes nous hurlons « Sabaydee ! » aux enfants et aux paysans assis dans leurs huttes. Manque de chance, pas d’école sur notre chemin. Nous nous arrêtons au bout de 18km dans un petit village à l’épicerie où il y a le plus d’ambiance : à 17h, les hommes ont fini leur travail et son regroupés pour l’apéro devant un poste diffusant les ondes herztiennes tant bien que mal pour laisser place sur l’écran à... des combats de coq ! A défaut d’en avoir vu un vrai, celui-ci n’est pas si mal car les hommes parient tout en sirotant des beerlao, qu’ils nous servent aussitôt malgré nos « no, bike, bike ! ». Dans la rue les enfants jouent et crient et nous repartons après quelques verres, portraits et 2kg de bouquins.

Voir les photos : Laos - Laos ]

Posté par nonosandro

Sud du Laos : Tad-Lo pour une magnifique rando

Le 27/10/10, 2:50

82.46071676666715.46997058

Après 36h passées à Ventiane pour visiter la capitale où la fête continue (stands de foire jusque dans les temples, où les moines gardent la sono!), nous filons vers le sud du Laos en bus de nuit pour rejoindre Pakse, principale ville de cette région.

A peine 1h passée à Pakse (de 7h30 à 8h30 !), nous montons dans un tuktuk direction gare des bus.
Evidement le bus public de 9h est plein à craquer mais ils nous font quand même monter, même après avoir vérifié que, non, il n’y a plus aucune place assise ! On s’en sort plutôt bien puisqu’on décide de s’assoir juste à côté du marchepied, portière évidement ouverte pour que les retardataires qui montent pendant les 15 km suivant puissent arriver à bon port.
3h plus tard, nous arrivons en nage à Tad-Lo, lieu-dit réputé pour ses cascades.

Tad-Lo c’est : 1 temple, 1 école, 4 épiceries, au moins 37 cochons, 167 vaches, 259 poules, et 3 guesthouses, sorties de nulle part. Ayant lu le guide, nous nous retrouvons évidemment dans la plus pourrie et la plus chère : fort de sa popularité le proprio a laissé ses bungalows à l’abandon et a doublé les prix... Nous ne restons pas longtemps dans son antre car la région offre de superbes balades.

Nous partons dès lors pour une rando avec un guide, quelques kilomètres sur les plateaux pour traverser des plantations de riz, de piments, de tabac, de haricot, des courts d’eau (pieds nu dans la vase ultra glissante !), admirer les cascades, et, le clou : passer dans 4 petits villages habités par des minorités très pauvres.
Malgré ce, les gens sont souriants, les enfants, tout d’abord timide, nous poursuivent ensuite à coup de « hello ! Hello ! ». Les plus anciens pilent le riz, étalent les piments pour les faire sécher au soleil, fument la cigarette locale (gros cône de 15cm, surtout apprécié des dames !).
Moment inoubliable pour les photographes !

Voir les photos : Laos - Laos ]

Posté par nonosandro

Vang Vieng, quand tu nous tiens'g!

Le 23/10/10, 1:39

82.46071676666715.46997058

Nous arrivons à Vang Vieng à 3h du matin après une demi-nuit dans le bus qui faisait en même temps le rallye des Cévennes : la seule route s’y prête !

Heureusement, un tuktuk nous attends (nous sommes les 2 seuls à descendre du bus !) et nous amène dans une guesthouse : LE plan que tout routard déteste ! Sauf que depuis quelques temps, toutes les adresses Lonely-Routard que nous testons ont gonflés leur prix, ont un personnel détestable et la prestation n’est pas terrible. En parallèle, en faisant confiance aux locaux, on débarque sur des maisons à l’accueil souvent très chaleureux, et aux prix ridicules pour le standing !
Donc quand notre chauffeur de tuktuk nous dépose dans cette nouvelle guesthouse nous sommes une fois de plus ravies de trouver une prestation parfaite (eau chaude, set de toilette, literie nickel !) pour... 5 euros pour 2! (Les plans les moins cher du routard tournaient à 10, c’est dire !).

Quelques heures plus tard, départ pour le tubing : sport qui a fait la réputation de Vang Vieng chez les 20-30 ans.
Nous embarquons à 8 dans un tuktuk équipé de 8 chambres à air de camion empilées sur le toit !
Nous quittons la ville tranquille pour remonter vers le nord.
15 minutes plus tard, tout le monde descend et se dirige avec les chambres à air (« tube » d’où le verbe associé !) vers la techno qui retentit en contre bas du chemin, vers la rivière.
Le choc !
2 bars où l’alcool ne coûte rien et coule à flot se disputent les nouveaux arrivants ! On nous met des bracelets, nous offre des shots d’alcool de riz tout en hurlant car les black eyes peas retentissent des énormes enceintes ! Dans les bars, une majorité d’australiens et d’anglais se trémoussent en picolant. Et il n’est que 14h !
Nous nous empressons de prendre le large installés sur les grosses bouées ! Au bar suivant difficile de ne pas s’arrêter : les serveurs nous jettent des cordes dessus pour qu’on se rapatrie chez eux !
Là, la vue est splendide : la Nam Song est surplombée de falaises karstiques, rappelant la Bai d’Along terrestre.
En regardant un peu plus bas on peut également voir les nombreux bars qui la bordent sur 150 mètres. Ils développent chacun des attractions pour attirer un max de touristes : tyrolienne, toboggans, plongeoir.
En tant que baroudeurs de l’extrême, on a fait quasi toutes les attractions (du moins là où il y avait du fond, facile de savoir s'il y en a ou pas: il suffit de voir certains, trop imbibés qui s’y sont abimés!).

Le tubing c’est bien, mais le vrai sport, c’est mieux ! Le lendemain, nous partons pour un footing dans la vallée sur un petit chemin de terre bordé de champs et de rizières, principalement occupé par les vaches (plus nombreuses sur le chemin que dans les champs !).
Les falaises qui nous entourent rendent le paysage magnifique, et, une fois n’est pas coutume, nous avons un soleil splendide !
Mais seuls les japonais vont jusqu’à prendre leur appareil photo en footing... L’Asie n’a pas encore assez déteint sur nous pour en faire autant !
Le parcours nous amène à une grotte où nous plongeons dans l’eau claire avec bonheur !

Le 23 octobre : c’est la pleine lune de la fin de la saison des pluies. Elle correspond à 2 événements importants au Laos :

- La fête des Lumières (fin des 3 mois de carême bouddhique) :

Au coucher du soleil, les bateaux fabriqués en bambou par les moines et les familles lao sont déposés sur le fleuve (la Nam Song à Vang Vieng mais le Mékong à Ventiane et Luang Prabang). Ils sont illuminés par les nombreuses petites bougies qui y sont fixées et les feux d’artifices sont mis à feux dessus. Les bateaux brillants dans la nuit s’éloignent au fil du courant, suivi par leur reflet.

De même de nombreuses petites offrandes sont mises à l’eau, elles aussi portant des feux d’artifices et des bougies. Pour illuminer la notre, les enfants nous aident avec des briquets et se jettent à l’eau pour la déposer. Les feux d’artifices que l’on comptait allumer sont pris d’assaut par les jeunes laotiens qui les brandissent fièrement.
Cachés dans l’eau, d’autres enfants se ruent sur chaque offrande qui passe pour extorquer les billets placés par les familles, normalement destinés à Buddha !

- La course annuelle de bateaux :

Elle a lieu au même moment mais l’ambiance est radicalement différente ! Les bateaux sont des longues barques colorées où chaque équipe composée d’une dizaine de rameurs et d’un coach pagaie à toute allure. Dans la même veine que l’aviron en occident, mais une seule pagaie par personne comme le vaha dans le pacifique.
Une foire se tient pour l’occasion sur les bords de la Nam Song : marchés, manèges, concerts, stand de supporters déchainés... Une vraie folie d’Asie !

Nous portons fièrement les tee-shirts offerts par notre guesthouse aux couleurs de l’équipe qu’ils supportent : l’équipe des « verts » (tout les noms étaient écris en Lao, alors on a juste retenu qu’ils étaient verts !).

Sur les bords de la Nam Song les enfants se jettent dans l’eau en testant leur pistolet gagnés à la foire, pendant que les adultes s’hydratent à la Namkhong, une bière lao spécialement vendue pour l’occasion : les rameurs sont représentés dessus.

Imbibés, ils sont complètement désinhibés et au lieu d’être surpris à la vue de touristes ici (tous les visiteurs occidentaux sont au tubing), ils nous invitent à leur table en nous servant allègrement la bière aux glaçons (pas de frigo, on met des glaçons).

Vient le moment où un type à la voix éraillées se met à brailler dans un micro avec 6 danseuses sur scène : nos hôtes nous prennent par la main pour aller danser dans la poussière.

Soirée magique au sein d’une Asie festive comme jamais !

Voir les photos : Laos - Laos ]

Posté par nonosandro

Saibaydee, et le Laos nous séduit

Le 20/10/10, 1:46

82.46071676666715.46997058

Nous nous envolons à bord d’un coucou pour aller fouler les ruelles pavées de Luang Prabang, au Nord du Laos.

Luang Prabang, c’est un coup de cœur.
La cité classée au patrimoine mondial de l’Unesco est protégée et surpeuplée de temples habités par des dizaines de moines qui déambulent dans leur robe safran.

Le soir, un grand marché de nuit prend place dans la rue principale, et les femmes des ethnies y vendent les accessoires traditionnels : chapeaux, chemisettes brodées, bijoux en argent aux formes tribales, statuettes...
Sur les artères latérales, le marché-resto prend place également : chaque stand propose une dizaine de plats, fried-noodle, légumes et autres plats en sauce plus ou moins spicy et l’assiette self service coûte 10 000 kip, c'est-à-dire 1 euro ! Difficile de faire moins cher, surtout que les assiettes débordent relativement souvent !
A côté, les protéines sont disposées : saucisse de porc (LA spécialité de la ville, pour notre plus grand bonheur !), poisson du Mékong (un pur délice !) ou poulet grillés au barbecue et ne valent pas plus cher (2 euros le poisson qui a la taille d’une truite lozérienne !). Bref se perdre dans le marché est un bon moment de plaisirs !


Quelques uns des moments forts dans cette cité magnifiq
ue:


- Visite des temples quotidienne...
Les 10 principaux car la ville en compte plus de 50 !

- Marchés de jour :

Grillons, brochettes de crapauds grillés, fœtus de veau, sang coagulé (pas de boudin à Luang Prabang... alors on ne sait toujours pas à quoi ce sang peut bien servir !), poissons gargantuesques sortis du Mékong, chili multicolores, nouilles de riz... Les laotiens tout comme les cambodgiens et les vietnamiens ne perdent pas une miette de ce que la terre leur offre: ils mangent tout!

- Quête des moines :
Luang Prabang reste la seule cité au Laos où la quête des moines a lieu tôt le matin. Pour mieux comprendre voici un petit planning de la vie-d-un-moine-à-Luang-Prabang que nous avons pu établir après discussion avec un des principaux intéressés dans le Vat Visunarat, temple le plus ancien de la ville.
3h30 : Lever
4h-6h : Méditation
6h-7h : Quête
7h à 17h : apparemment chacun fait sa vie : études, travaux pour le temple (peinture, réparation, préparation d’offrandes, etc.), ou papoter avec des frenchies.
17h-19h : Méditation
20h : Fin de la journée.

La quête consiste donc à faire un parcours dans la ville à la recherche des fidèles bouddhistes qui leur mettent riz gluant, lait, bananes ou sucreries dans leur aumônière.
C’est une ribambelle orange de 200 moines qui se suivent lentement et qui s’arrêtent à chaque fidèle assis sur le trottoir.

Le spectacle est malheureusement une vraie attraction pour les tours opérateurs qui amènent leurs touristes matinaux en bus pour que ces derniers mitraillent les moinillons au Canon. Ce souci ennuie d’ailleurs l’ensemble bouddhique de Luang Prabang qui souhaiterait arrêter la quête.

En restant discret et en ne voyant pas les touristes avides d’appuyer sur la gâchette, la quête reste un beau moment : ce défilé de toges oranges est envoutant.

- Balade en vélo et en éléphant aux cascades de Tad Sae

Le second jour laotien est dédié au sport : nous bookons avec une agence pour un tour de 35 km en vélo entrecoupé d’un montage d’éléphant et d’un bain dans la cascade de Tad Sae.
Après 2h de pédalage intensif sur un terrain vallonné (ça monte et ça redescend, et ça remonte... Au moins ça fait les cuisses !), arrivée au camp d’éléphant !
S’en suivent 10 minutes de ballade tranquille sur le dos de l'animal quidé par son cornac, dans le lit d’un ruisseau.
Les 50 minutes suivantes sont beaucoup plus originales : le cornac descend pour nous prendre en photo en nous laissant diriger le mastodonte. Seulement la photo lui plaît beaucoup et il nous fait un vrai reportage animalier (l’éléphant, les araignées, les poissons dans l’eau, un crabe, une herbe...) pendant que Babar en fait un peu à sa tête et mange tous les branchages alentours sans avoir plus envie que ça de faire son parcours habituel!
Nous rejoignons ensuite les cascades où l’eau maronnasse devient étonnamment turquoise, puis retour sur la ville, les cuissots en feu (ça monte, ça monte !).

- Menu : « dog »
Les laotiens mangent du chien. On le sait car en vélo, 2 types portaient une bête carbonisée...
« What is it ? »
« Dog ! For men during cold season. We eat with beer. »
Donc en ce début de saison froide, l’animal est un met tout à fait adapté! Y gouter une fois dans sa vie est un must-do !
Un peu plus tard, nous attendons le départ de notre bus de nuit pour Vang Vieng : 1h d’attente dans une station très excentrée de la ville. Nous sortons de la station : plus aucun touriste en vue : bienvenue dans un quartier lao popu !
Devant un resto où les tables sont jonchées de bouteilles de Beer Lao nous observons un gros barbecue. En se rapprochant ça ressemble à du chien. On entre : c’est l’ambiance !
Presque que des hommes, musique à fond en train de manger le barbecue. En nous voyant ils sont plutôt étonnés surtout quand on commande la même chose qu’à côté :
« Is it dog ? »
« yes yes » nous répond le serveur totalement anglophone.
C’est parti, un bout pas plus, juste pour l’avoir fait : on se lance chacun notre tour en mode paparazzi !
C’est gras, ça ressemble à de l’agneau mais c’est dégoutant donc on s’en tient qu’à un unique bout !
Au moment de l’addition on comprend qu’en fait ce n’était pas « dog » mais « goat »... Vu le volume sonore pas évident de faire la distinction !
Bref donc nous prenons notre bus pestant d’avoir autant de foin pour un barbecue de biquette !

Voir les photos : Laos - Laos ]

Posté par nonosandro
Blogs de voyages - © Copyright www.enroutes.com 2021 - Contact
Referencement et création de site : www.trafimedia.fr