Le 06/08/10, 7:38
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Suite aux Whitsundays nous décidons de rouler à gauche pendant 7 jours.
Le programme est chargé car nous avons quelques centaines de bornes à faire et surtout un grand nombre d’étapes : le roadtrip démarre !
1st stop : Townsville : petite cité portuaire au nord d’Airlie (env 80km) qui est une cité mortuaire (aux dires des voyageurs rencontrés). Toutefois la cité se réveille le vendredi soir et c’est des australiennes déchainées vétues de robes de soirées et talons de 12’ que nous avons croisés ce soir là et entendues jusqu’à tôt le matin... Notre backpacker était idéalement situé, juste derrière LA boîte-to-be portant le super nom de Mad Cow !
2nd stop : Wallaman Falls, nuit sous la tente car le camping ne coûte que 5$ (si on pense bien à payer dans la boîte aux lettres avant de partir). Le site propose une ballade pour descendre aux chûtes les plus hautes du pays mais attention, pour 3km AR le panneau annonce 2 à 3h de rando ! En très très bons marcheurs que nous sommes (surtout sur chemin semi-goudronné) nous n’avons mis que 1,5h.
3rd stop : Mission Beach, longue plage bordée par une citée balnéaire et haut lieu de la rencontre de casoar.
C’est un cousin de l’autruche à grosse moumoute noire, pattes de dinosaures, cou rouge et tête bleue surmontée d’une grosse corne. Ce volatile non-volant vît dans la Rain Forrest (forêt humide) est une vraie mascotte du Queensland et est en voie de disparition : il ne reste plus que 1000 specimens dans le pays !
C’est pourquoi des panneaux « Attention Casoar » borde la route, car il arrive que le casoar traverse!
Notre mission à Mission Beach était donc de scruter la route (et la forêt) pour voir enfin l’Animal. Echec.
4st stop : Journée bestiole. Tôt le matin nous démarrons par Etty Bay, autre haut lieu de la rencontre de casoar (tuyau filé par la-dame-de-l-office-du-tourisme-de-Tully), en espérant voir la bête.
Elle est bien là, à se ballader autour des poubelles et à aller vadrouiller près des caravanes du camping voisin !
Grande, colorée, l’œil méfiant (le casoar est dangereux, il ne faut surtout pas le regarder dans les yeux sinon il charge !), elle est enfin devant nous, face à la mer.
La journée bestiole continue par la visite de la Croc’Farm (Johnson’s River Crocodile Farm): LE spot de la région où voir des crocos bien élevés dans la nursery, mais aussi ceux qui se sont fait attrapés dans les piscines, bassins et autres lieux d’habitation privée.
Nous observons d’un œil attentif le gros croco (jusqu’à 500kg) dans toutes ses activités :
-bronzer la bouche ouverte (trop de muscles sont nécessaires pour fermer la mâchoire... Enfin, apparemment sauf quand il mange !)
-se planquer dans sa mini-piscine,
-se contorsionner péniblement pour avancer
-et enfin avaler un poulet en 1 seconde alors qu’il se trouve à 2 mètres du crocodile dundee de la ferme... en cas de gourmandise le croco sait être aussi vif que le guépard.
S’en suit le fameux portage de bébés crocos (1 mètre et pas loin de 15kg) par nos gros bras de baroudeurs et il faut bien ça car le petit croco est un hyper actif.
Mais plus rien ne nous effraie : sa mâchoire est fermée avec du scotch !
5st stop : Daintree. Nous arrivons dans ce lieu dit (100 habitants) vers 19h30, nuit noire et sous une pluie battante mais avec une idée en tête : camper ET faire griller nos crevettes achetées exprès pour l’occasion à Port Douglas où nous avions bien compris qu’il y avait des barbecues au camping de Daintree.
La 1ère étape de montage de tentes aux phares de la voiture et en K-way se déroule bien, mais l’étape suivante en revanche s’avère plus folklo : le barbecue au feu de bois n’est pas abrité !
Une vingtaine de minutes plus tard, après s’être faits trempés jusqu’à la moelle pour déguster le festin en préparation (imbibé plusieurs fois d’eau – mais divin !) quasi dans le noir (frontales planquées !) nous passons à table avec un petit chardonay... La classe française ça ne se perd jamais !
6st stop : Cape Tribulation : nous arrivons au bout du parcours fixé. La pluie nous ayant suivi, la décision de camper est écartée rapidement surtout que le backpacker le plus sympa (PK’s) de cette mini ville a un wifi !
Sur ce, on signe (nous ne sommes pas du tout compliqués pour les critères !).
Bon après connection, cela mettait globalement 10min pour afficher une page ce qui en a découragé plus d’un de passer pour l’accro-des-mails.
Le soir, nous partons à notre rando by night (attention 50 euros les 2h30 avec le groupe Masson tour –ah ben on va pas se priver de leur faire de la pub!) car paraît-il c’est LE truc à faire ici pour observer la faune de la rain forrest.
La pluie est toujours de la partie mais on s’en va gaiement patauger dans la gadoue, armés de nos grosses torches avec un guide pas très téméraire qui marche plutôt vite.
2h30 plus tard et 12 randonneurs nocturnes trempés, nous avons donc pu observer :
-un bâton avec un champignon fluorescent dessus
-une micro-crevette (1mm de long) dans une flaque
-un varan immobile sur une branche depuis 3 semaines (dixit le guide)... personne ne sait si c’était un vrai ou un en plastique mais tout le monde s’est posé la question
-une araignée caméléon (qui ressemble à une feuille) repérée par l’œil vif de Mylène
-une noix par terre (aussi repérée par Mylène).
On aurait dû demander au guide un pourcentage de la vente des billets du soir (50 euros x 11 !!) vu la participation non négligeable de Mylène dans l’activité !
Le programme est chargé car nous avons quelques centaines de bornes à faire et surtout un grand nombre d’étapes : le roadtrip démarre !
1st stop : Townsville : petite cité portuaire au nord d’Airlie (env 80km) qui est une cité mortuaire (aux dires des voyageurs rencontrés). Toutefois la cité se réveille le vendredi soir et c’est des australiennes déchainées vétues de robes de soirées et talons de 12’ que nous avons croisés ce soir là et entendues jusqu’à tôt le matin... Notre backpacker était idéalement situé, juste derrière LA boîte-to-be portant le super nom de Mad Cow !
2nd stop : Wallaman Falls, nuit sous la tente car le camping ne coûte que 5$ (si on pense bien à payer dans la boîte aux lettres avant de partir). Le site propose une ballade pour descendre aux chûtes les plus hautes du pays mais attention, pour 3km AR le panneau annonce 2 à 3h de rando ! En très très bons marcheurs que nous sommes (surtout sur chemin semi-goudronné) nous n’avons mis que 1,5h.
3rd stop : Mission Beach, longue plage bordée par une citée balnéaire et haut lieu de la rencontre de casoar.
C’est un cousin de l’autruche à grosse moumoute noire, pattes de dinosaures, cou rouge et tête bleue surmontée d’une grosse corne. Ce volatile non-volant vît dans la Rain Forrest (forêt humide) est une vraie mascotte du Queensland et est en voie de disparition : il ne reste plus que 1000 specimens dans le pays !
C’est pourquoi des panneaux « Attention Casoar » borde la route, car il arrive que le casoar traverse!
Notre mission à Mission Beach était donc de scruter la route (et la forêt) pour voir enfin l’Animal. Echec.
4st stop : Journée bestiole. Tôt le matin nous démarrons par Etty Bay, autre haut lieu de la rencontre de casoar (tuyau filé par la-dame-de-l-office-du-tourisme-de-Tully), en espérant voir la bête.
Elle est bien là, à se ballader autour des poubelles et à aller vadrouiller près des caravanes du camping voisin !
Grande, colorée, l’œil méfiant (le casoar est dangereux, il ne faut surtout pas le regarder dans les yeux sinon il charge !), elle est enfin devant nous, face à la mer.
La journée bestiole continue par la visite de la Croc’Farm (Johnson’s River Crocodile Farm): LE spot de la région où voir des crocos bien élevés dans la nursery, mais aussi ceux qui se sont fait attrapés dans les piscines, bassins et autres lieux d’habitation privée.
Nous observons d’un œil attentif le gros croco (jusqu’à 500kg) dans toutes ses activités :
-bronzer la bouche ouverte (trop de muscles sont nécessaires pour fermer la mâchoire... Enfin, apparemment sauf quand il mange !)
-se planquer dans sa mini-piscine,
-se contorsionner péniblement pour avancer
-et enfin avaler un poulet en 1 seconde alors qu’il se trouve à 2 mètres du crocodile dundee de la ferme... en cas de gourmandise le croco sait être aussi vif que le guépard.
S’en suit le fameux portage de bébés crocos (1 mètre et pas loin de 15kg) par nos gros bras de baroudeurs et il faut bien ça car le petit croco est un hyper actif.
Mais plus rien ne nous effraie : sa mâchoire est fermée avec du scotch !
5st stop : Daintree. Nous arrivons dans ce lieu dit (100 habitants) vers 19h30, nuit noire et sous une pluie battante mais avec une idée en tête : camper ET faire griller nos crevettes achetées exprès pour l’occasion à Port Douglas où nous avions bien compris qu’il y avait des barbecues au camping de Daintree.
La 1ère étape de montage de tentes aux phares de la voiture et en K-way se déroule bien, mais l’étape suivante en revanche s’avère plus folklo : le barbecue au feu de bois n’est pas abrité !
Une vingtaine de minutes plus tard, après s’être faits trempés jusqu’à la moelle pour déguster le festin en préparation (imbibé plusieurs fois d’eau – mais divin !) quasi dans le noir (frontales planquées !) nous passons à table avec un petit chardonay... La classe française ça ne se perd jamais !
6st stop : Cape Tribulation : nous arrivons au bout du parcours fixé. La pluie nous ayant suivi, la décision de camper est écartée rapidement surtout que le backpacker le plus sympa (PK’s) de cette mini ville a un wifi !
Sur ce, on signe (nous ne sommes pas du tout compliqués pour les critères !).
Bon après connection, cela mettait globalement 10min pour afficher une page ce qui en a découragé plus d’un de passer pour l’accro-des-mails.
Le soir, nous partons à notre rando by night (attention 50 euros les 2h30 avec le groupe Masson tour –ah ben on va pas se priver de leur faire de la pub!) car paraît-il c’est LE truc à faire ici pour observer la faune de la rain forrest.
La pluie est toujours de la partie mais on s’en va gaiement patauger dans la gadoue, armés de nos grosses torches avec un guide pas très téméraire qui marche plutôt vite.
2h30 plus tard et 12 randonneurs nocturnes trempés, nous avons donc pu observer :
-un bâton avec un champignon fluorescent dessus
-une micro-crevette (1mm de long) dans une flaque
-un varan immobile sur une branche depuis 3 semaines (dixit le guide)... personne ne sait si c’était un vrai ou un en plastique mais tout le monde s’est posé la question
-une araignée caméléon (qui ressemble à une feuille) repérée par l’œil vif de Mylène
-une noix par terre (aussi repérée par Mylène).
On aurait dû demander au guide un pourcentage de la vente des billets du soir (50 euros x 11 !!) vu la participation non négligeable de Mylène dans l’activité !