Zou Galinette!

Avec quelques jours de retard, voici un petit résumé de nos vacances (3 jours):

- Les Studios Universal, en basse saison (ouverture de 10h30 à 17h : heureusement il n'y avait pas trop de queue) :
on s'est équipé du "all you can eat" 'pass pour dévorer plus de junk food que les gros américains, et banco (2 burgers, 2 zénooormes parts de pizza, frites à gogo, méga cookies...), le pass (19$) a été amorti!
Visite des studios dans le bus des "spanish speaking" (20 min de queue seulement contre 1h30 pr écouter les commentaires cinématographique en anglais) puis qqes rides dans les différentes attractions pour digérer les 8000 kcal/pers (Jurassic Park, The Mummy (pas la Mamie !), The Simpsons).

- Tandem le long de Venice Beach et Santa Monica: location d’un superbe tandem à cadre bleu, muni de 2 sièges total inconfortables, et de 4 pédales (rassurant).
Rencontre avec un gros pélican sur le ponton finalisant Venice beach, puis départ pour Malibu beach et ses bodybuilders en série...
On reste bouche bée devant la baie de sable jaune bordée de plantes grasses fleuries jaune et rose magnifiques, ainsi que devant les corps surmaximusclés des mâles vénitiens : ils sont tellement fiers de leur corps qu’ils se promènent en se scrutant les pecs !

Arrivée à LA avec 30 min d’avance...
Pourvu que cette étape se passe bien ! La guigne new-yorkaise nous fait un peu stresser à chaque seconde...

Luggage Claim : c’est bon nos sacs sont là ! Enfermés dans une cage, et avec une lanière en moins pour Noé, découpée au couteau (c’est les aléas !), mais après un check rapide, les fouilleurs de sac n’ont pas touchés au Languedoc médaillé (or, svp !), ni au livre de code.
On est sauvé !

Après une nuit hyper raccourcie par le service de ménage qui veut frénétiquement tout nettoyer à 8h tapante, nous sortons de l’hôtel, palper la température locale... Et c’est...
25° !! ça tape et c’est tellement incroyable d’avoir chaud après ces 10 jours de surgelage !

En mode touriste, sunglasses, débardeur et tongs, nous roulons tels Bonnie & Clide sur Venice Beach à bord de la grosse Mitchoubichi automatique
(Sandro avait flashé sur une Mustang moins chère et avec un look beaucoup plus californien, mais elle était déjà louée... Grosse déception du conducteur !)
Pendant ce temps, le non-conducteur est hyper content du GPS, objet de luxe du co-pilote, et objet aussi qui nous a manqué un certain nombre de fois... (Jouy, la Belgique, le Var...).

NB : La voiture n’était pas prévue (tout comme notre arrivée précoce à LA) mais s’est imposée vu la galère de se déplacer dans LA avec les transports en commun, la durée qu’ils mettent et la grosseur de nos sacs.

Arrivée sur Venice : grande allée de palmiers bordant la promenade qui longe la plage. La promenade est bondée : nous sommes President Day, jour férié.
Beaucoup de californiens marchent, courent, roulent (rollers, skate, trottinette, tandem), font de la muscu et mangent !
Nous sommes dans le temple de la junk food et du culte du corps !

Grande ballade jusqu’à la fin de Venice Beach et coucher de soleil sur la plage... La Californie a son charme, New York et sa frénésie paraisse loin derrière nous !

Soirée à Santa Monica et nuit au Motel, pour parfaire la total californian’ attitude.

A 10.30AM le 13 février, nous repartons donc sur NYC (plus légers puisque sans bagages !), retrouver Alice pour un méga lunch à Nolita (son quartier que nous découvrons enfin !) et une aprem de shopping useful (rien de très excitant : gel douche, cache-oreille, chaussettes, collants et gros sweat).

Soirée dans le cercle des VIE new-yorkais hyper sympa, où nous apprendrons qu’apparemment American Airlines est désormais semblable à Ryanair (c’est vrai qu’on a rien à grignoter sur les longs courriers, il faut payer 25$ pour mettre un sac en soute et le service client est tout simplement extraordinaire!) et qu’elle n’envie rien à sa compatriote Delta Airlines...
Bon les US sont vraisemblablement toujours en crise et les français regrettent Air France de manière quasi unanime !

Lendemain : Valentine’s Day, NYC est en euphorie : on entend Happy Valentine’s toute la journée !
Départ de notre hôtel miteux (mais pas cher pour un weekend pareil pris en extrême urgence !) en direction Brooklyn et se balader dans les rues calmes, ensoleillées et encore toutes enneigées.

Lunch-time : retour sur Manhattan vers Flatiron pour aller gouter les meilleurs burgers new-yorkais et les frites au cheddar fondu, en mode picnic dans le Madison Park, chez Shake Shake.

Puis direction JFK, l’angoisse au ventre d’arriver à prendre l’avion !
C’est la toute première fois que ça nous fait ça !

Réveil brutal le vendredi 12 à 6h00.
Avec seulement quelques heures de sommeil dans les pattes, on part pour l’aéroport JFK où notre vol devait décoller pour San Francisco à 10h30.

Derniers regards vers les grattes ciels de Manhattan mais on pense déjà au WE à San Francisco.
Arrivée terminal 8 et un regard sur le tableau des vols et on s’aperçoit que notre vol est annulé.
Pas de panique ! 3 autres vols sont prévus aujourd’hui et même le vol de 9h00 pourrait être envisageable (pour une qu’on se trouve vraiment en avance).

On s’avance alors tranquillement dans la file d’attente pour le check in et c’est alors que le cauchemar commence...

- On nous annonce tout d‘abord qu’on peut être sur le vol de 9h00 mais aujourd’hui commence un long week end de 3 jours aux US (lundi c’est President Day) et dimanche c’est une fête commerciale (donc ultra-suivie): Valentine’s Day), tous les vols sont donc complets et en plus d’être complets, ils sont surbookés (normal aux states : ils vendent des billets sans avoir de place en misant sur ceux qui rateront leurs avions).

- Cependant, on ne s’alarme, pas, si nous ne sommes pas sur le prochain vol, nous serons sur le suivant, mais pour l’heure comme nous sommes au check in, nos bagages partiront avec le 1er vol et nous attendrons sur place.

- On se retrouve alors sur la liste d’attente (la fameuse STAND BY LIST) avec des positions qui changeront tout au long des 3 vols de la journée : 9AM, 3h50PM et 6PM... Nous serons dans un premier temps les numéros 14 et 15 de la stand by list, puis 41 et 42, et enfin 24 et 25, mais jamais nous ne parviendrons à rentrer dans un avion !

Il faut savoir qu’en cas d’annulation d’un avion par American Airlines, mieux vaut avoir les nerfs accrochés, car :

o Aucun autre avion n’est affrété en plus

o Pas de remboursement des billets

o Pas de compensation (nuit d’hôtel ou ticket resto) : donc comme on avait les duvets dans nos bagages cabine (totalement par hasard !), on s’est fait une nuit à JFK ! (car 1er avion à 6AM le lendemain - oui, lui aussi overbooké mis on y croit !)

o Pas de compensation en cas d’envoi des bagages sans les voyageurs

o Pas de rebooking dans un autre vol tant que les avions sont overbookés

o Pas de regard dans les yeux de la part des hôtesses (elles fixent leur ordi de manière ultra magnétique et raconte qu’un clampin de français commence à s’exciter devant elle sur leur page twitter)

o Pas d’excuses (du type « We really apologize, this canceled flight is because of a problem due to American Airlines : the plane was not safe to flight, so we prefer to let you spend time in JFK (many many time because JFK is so great!) than to make you crashing” ou quelques chose du genre...)

o Pas de vrai infos délivrées : du type “laisser tomber si vous espérez partir ce weekend: on sait que c’est pas possible tout les avions sont overbookés!”
Non, à la place l’info délivrée est « you can make it ! Even if you are number 40 on the stand by list ! » N’oubliez pas que nous sommes au pays de l’american dream, donc ils ont une fâcheuse tendance à voir de l’espoir partout (ou du moins, laisser croire qu’il y a de l’espoir juste pour faire plaisirs à l’interlocuteur)

On notera tout de même un bon point : là où ils ne nous ont pas menti c’est dans l’explication de « comment ça marche la stand by list ? »
Facile, c’est la liste de personnes attendant après celle qui est sur la surbooking list. Donc lors d’un weekend pareil il faut savoir que la surbooking list varie de 10 à 25 personnes par avion !
Autant dire que c’était archi-cuit mais on s’est laissé bananer par l’american dream de monter dans un avion rejoindre nos chers gros sacs qui se fendaient la poire depuis qqes heures à SFO sans nous !

On a donc fini par dérouler le Plan C: nous avons appelé l’agence française One world qui nous a modifié nos billets en hallucinant sur la conduite des américains vis-à-vis du client (ah ben quand même !).
Nous partirons donc dimanche soir, directement sur Los Angeles (attention, avec des places même pas à côté pour Valentine’s Day !), avec espoir que nos sacs y seront aussi...

Retour de Toronto en bus compromis : la compagnie que nous avions booké a annulé les trajets Toronto-NYC pendant 2 jours étant donné la tempête de neige new-yorkaise...
Nous avons donc pris 2 nouveaux billets sur une autre compagnie qui n’était pas sûre de partir mais avec beaucoup d'espoir nous sommes montés dans un bus qui a réussi à nous emmener à bon port!


7h10 AM : NYC (sous la neige), nous re-voici!

Matinée en mode touriste : Top of the Rock sous un soleil éblouissant avec vue sur les toits enneigés des buildings.
Session prise de photos façon cartes postales pendant 1 bonne heure !

Après midi street : Ballade dans Brooklyn, THE place to be pour différente raison :
- c’est un ex quartier industriel qui se bobo-ise dangereusement
- peuplé d’artistes, de stylistes et de musiciens
- c’est le paradis des fripes, des boutiques vintage et des créateurs (mais zéro craquage shoppingesque, admirez notre volonté de fer !... On a juste pris des photos des friperies vintage)
- ce n’est pas touristique (aucune boule à neige ou TS « i love NY » à l’horizon)
- buildings et villa à taille humaine et colorés (murs jaunes, ocres, bleus, murs tagés)
- c’est calme et permet de faire une coupure avec la frénésie de Manhattan
- nombreux cafés, bars & petites rues où se perdre
Bref, c’est entre le 3ème arrondissement parisien et le Cambden londonnien, donc zeplèycetobi !

Soirée Fashion week avec Alice après apéro chez Rudy’s et ses hot dogs gratuits et à volonté... Un bon plan du Lonely ! (Rudy’s, 9th Avenue entre 43 et 44 Street).

Dernière soirée new-yorkaise... Enfin on pensait !

Tout d'abord merci pour vos messages!

Ensuite nous tenons à rassurer la terre entière qui nous croyait bloqués sous la neige, qu'il n'y a pas eu de tempête de neige sur NY, seuls quelques petits flocons ont tentés leur chance vendredi matin.

Arrivée à NYC sans encombres, passage de la douane avec un douanier qui fait des petites blagues et nous demande des empreintes des doigts de chaque main (méfiez-vous le jour où ils demanderont d'ôter les bottes pour printer les orteils!) puis écroulage en bonne et due forme à l'hôtel (quasi collé à Times Square : merci Sandro pour les longues recherches avant réservation sur booking! On est placé comme des rois!) au bout de 24h sans sommeil.


La plus grande partie du temps où on était tout les 2 a été dédiée :

- à la marche à pied (sans chaussures de rando)
- à la recherche du canon S90 le moins cher possible
- à la découverte de la gastronomie locale (hotdog, Wendy’s, Starbucks, le mythe macdo, et bien d’autres)
- à la limitation au shopping (on a déjà plus de place, donc aucun shopping négociable... dûr... très dûr... pour tout les 2...)
- à la prise d’un nombre incalculable de photos en double (d’où nouvelle règle posée : interdiction de faire des photos en double)
- à l’analyse de la carte du lonely une vingtaine de fois par jour (carte actuellement à l’état de lambeaux de carte)
- à la visite de Chinatown, Soho, Little Italy, les Villages, Brooklyn, Columbia (et le tournage non accessible des prochains Gossip Girl...), le sud de Manhattan, le nord (Madison Ave et 56th St, lieu du stage diablesque de Noé il y a 3 ans), Ground zero et sa nouvelle tour en construction (encore plus haute !), Central Park, Union et Times Squares...

Puis nous avons retrouvés des amis : Alice qui vit à Nolita depuis Aout et ensuite Amine qui vit en Pennsylvanie chez Sanofi et Caro (Toronto chez Sanofi aussi) qui nous ont rejoins pour le week end.

Quelques petites tranches de ces jours américains :

1- Ballade à Harlem avec Amine & Caro :
Dimanche matin une seule idée nous guide : s’imprégner de la vie spirituelle des afro-américains et écouter leur chants gospel (mais sans touristes alentours). Naturellement départ pour Harlem. Plus on avance dans la ligne de métro, plus les voyageurs se font rare. Nous sortons du métro ébloui par le soleil, mais surgelés par un vent glacial et partons à la recherche du lieu le plus festif possible. Le Lonely propose la très touristique « Abysinian Baptist Church » où une queue d’une cinquantaine de touristes attend sur le trottoir, complètement congelés, avant de se faire charger 20$ pour assister au culte. Nous continuons 2 blocs plus loin et arrivons à la « St Mark’s Methodist Church » en même temps qu’une vieille dame qui nous propose d’entrer. On file à l’intérieur écouter le pasteur qui tient un discours enflammé à l’assistance, entrecoupé de ses chants et ceux de la chorale. Beau moment. A la fin, une des paroissiennes vient nous voir pour nous remercier d’être venu et nous proposer de déjeuner avec eux, car une salle attend au sous sol, avec nappes blanches et soupes faites par les familles.
La visite du quartier se poursuit, passage devant la YMCA et sa chapelle où l’assistance danse et chante si fort que l’on entre pour profiter du spectacle. Puis on se perd dans les rues ensoleillées et protégées du vent.
Ensuite bus M1 sur la 5th Ave vers dowtown, sortie à Central Park et grande ballade à travers les pelouses encore enneigées, les patinoires, les lacs gelés et les écureuils pas farouches.

2- La soirée du Super Bowl :
Grâce à Alice, nous avons pu participer à la soirée mythique du Super Bowl car son ami James, organise, comme chaque année, une soirée privée au "Blondie's": All you can eat & drink.

Ambiance américaine topissime, nombreux paris sur les scores, pubs crées pour l'événement à gogo, fritures & margaritas en pagaille... Et 2 équipes américaines qui s'affrontent sur les écrans qui couvrent tout les murs. Seul Sandro connait un peu les règles, mais même si le jeu reste flou, cela ne nous empêche pas de parier.
Et la chance du débutant souri à Alice qui gagne une énorme liasse et déclenche l'ouverture d'une bouteille de Piper Heidsieck que les américains s'empressent de verser dans des gobelets en plastiques de 50cl... Pas trop la culture du champagne outre-atlantique !