Zou Galinette!

Retour à Bali : île déserte, plongée, surf et... Lucie!!

Le 15/09/10, 13:52

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Nous retouchons la terre balinaise le 9 septembre avec un gros programme avant que notre visa expire (le 18 septembre !). Quelques extraits :

Nusa Lembogan :

Sublime petite île à l’Est de Bali dont la connaissance est réservée aux initiés et aux surfeurs. Nous embarquons sur le ferry public de Sanur avec ces derniers et 1h30 plus tard, voilà l’île paradisiaque !

Des falaises, de l’eau turquoise et du sable ma foi assez blanc (on commence à être tatillon sur les phrases des guides ou des gens rencontrés sur la route du genre « île paradisiaque, eau transparente, sable plus blanc que blanc : éblouissant ! »). Donc le sable à Nusa est joli mais pour le plus blanc que blanc vaut mieux prendre un bidon d’Ariel® !

Nusa est notre 7ème île « déserte » (attention, le terme « déserte » signifie maximum 2 pharmacies sur l’île) et à ce stade il n’y a quasiment pas eu de session de sieste ou bronzette sur le sable.
En général, la mer c’est beau, mais la Terre a l’air pas mal non plus.

Nous fillons en scooter pour un petit tour de l’île afin d'observer les ramasseurs d’algues (gros producteurs d’alginates, épaississant pour les glaces et produits cosmétiques) qui officient dans des parcs à algues d’où émane une odeur maritime très forte (surtout au petit matin !).

Traversée de la presqu’île au sud : Nusa Ceningan pour admirer les points de vue: ceux où la mer s’écrase sur les falaises, et les autres, où les surfeurs attendent « The Wave ».

On fini ce petit séjour de Paradis par une ballade en barque dans la mangrove avec un gondolier qui doit être le remplaçant de service car il n’arrête pas de se prendre des branches dans la tête, et de mettre la barque dans les arbres. Il éclate de rire à chacun de ses à-coups ce qui est très communicatif !

En rentrant de la ballade nous finissons par la dernière plage (Dreambeach) que nous n’avions pas vu et là... il est là, le spot que nous cherchions à Bali pays des supers hôtels à des prix accessibles !
Tout y est, les petits bungalows en toit de chaume, la piscine à débordement surplombant la plage, le spa, le resto sur la falaise... Bon il est temps de partir, nous grignotons un gado-gado (légumes et sauce cacahuète) et des satés (brochettes de poulet et poisson) avant de filler dans la piscine des prospectus !


Amed et la plongée sur l’épave du Liberty à Tulamben :

Nous remontons vers la côte nord-est de Bali, en scooter, en empruntant la route la moins refaite de toute l’île : une petite route côtière qui traverse une multitude de petits villages de pêcheurs.
Cette route qui serpente entre mer et forêt boisée nous amène à Amed, petite bourgade où les resorts ont pris d’assaut chaque parcelle habitable.

Et pour cause, non loin de là se trouve un spot de plongé réputé dans le monde entier : l’épave du cargo américain USS Liberty qui transportait des marchandises pendant la guerre. Le cargo attire une quantité invraisemblable de touristes plongeurs, dont quelques plongeurs japonais !
Ces derniers sont équipés d’appareils photos à branches téléscopiques (flash au bout de chaque branche), de grosses poignées pour une meilleure prise en main et bien sûr d’un caisson. Le tout est énorme et usuellement réservé aux pros de la plongée (en Calédonie seul un plongeur avait ça et c’était un sacré luxe ! 20 000 euros le bijou à branches !).

Bref nous plongeons au petit matin avec un jeune indonésien. Le départ se fait de la plage de Tulamben car le bateau n’est qu’à une vingtaine de mètres du rivage.
La première plongée consiste à faire le tour de l’épave côté extérieur, et pendant la seconde nous passons sous le pont et allons visiter la calle. L’épave ne ressemble pas à un vieux débris rouillé, elle est jonchée de coraux durs et mous, de gorgones, de micro-vie aquatique qui s’est greffée dessus.
Tout autour de nous, une multitude de poissons colorés ont repris leur droit sur ce territoire américain. Superbe.


Pointe de la presqu’île-sud de Bali : Uluwatu et ses surfeurs-sans-peur !


Nous redescendons vers le spot de surf le plus prisé des surfeurs professionnels qui viennent en Indonésie : Uluwatu et ses rouleaux de 5 mètres.

Pour bien observer les vagues, pas besoin d’être dedans !
Il suffit juste de regarder depuis la falaise qui a été complètement aménagée en village de surfeurs (réparateurs de planches, masseuses, téléobjectifs qui prennent en rafale dès qu’un surfeur prend le tube –et lui propose ses clichés à la vente ensuite!-).
Ce défilé de sportif marins est vraiment impressionnant.

Le lendemain nous décidons d’apprendre le surf.


Cours de surf à Kuta

Pour 45 euros pour 2h/pers, nous sommes drivés chacun par un jeune indonésien.
Les techniques d’apprentissage sont plus proches de la réalité que ce que nous observons dans la Rip Curl Surf School où le même cours est à 50$/pers et où les jeunes rament (si si si, avec une rame !) sur leur surf sans tenir debout... Chacun sa technique ! Bref ça n’a pas l’air si compliqué, il suffit de :

1- attendre The Wave
2- pagayer (avec les bras !) très très vite quand The Wave arrive,
3- empoigner la planche de chaque côté,
4- se relever avec la force des bras
5- à la fin mettre les pieds comme sur un snowboard, pas trop sur le devant de la planche (sinon elle coule par devant) ni pas trop derrière (sinon on tombe)
6- enfin pour l’équilibre on peut tenter de faire l’éolienne avec les bras (marche pas à tous les coups)

Sandro est devenu un vrai surfeur (le vrai surfeur râle même en disant qu’il n’a pas eu The Wave, bien qu’il l’ait scruté à l’horizon des heures durant) et il a réussi quelques sacrées belles vagues même si ce n’était pas Celle qu’il attendait.

En revanche Nono s’est perfectionné dans le surf-sur-écume (25 cm de fond) et dans la chute finale. Moins sportif mais très marrant !


Arrivée de Lucie et Nico

Le 18 septembre au soir, arrivée de nos chers parisiens venus bronzer sous le soleil balinais !
Pas tout à fait gagné car la mousson à l’air de vouloir aussi s’installer à Bali... Donc nous avons fait des activités amphibies (quitte à être mouillés par la pluie...): session de surf, apnée en piscine.

La seule activité qui ne présageait pas d’être amphibie était la visite du temple Tanah Lot, à environ 1h de scooter de Kuta. Peu avant d’arriver, c’est un torrent qu’il est tombé du ciel. Arrêt obligé après une tentative ratée de mettre le parapluie au dessus de nos têtes sur le scooter (il s’est plié ! le parapluie pas le scooter).
Nous repartons dès qu’une accalmie se dessine mais ça ne va guère en s’arrangeant, la chaussée est inondée et nous manquons à plusieurs reprises de noyer les moteurs !

Arrivés à Tanah Lot, nous nous faisons tous bénir avec des grains de riz gluant sur la tête et nous faisons prendre en photo par les japonais (enfin surtout Lucie !).

Retour le soir sur la plage de Kuta pour une dernière Bintang entre amis, et on s’envole vers la Malaisie.

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Posté par nonosandro

Lombok: les îles Gili, Kuta et Tétébatu: un bon aperçu.

Le 01/09/10, 15:42

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La route indonésienne se poursuit vers Lombok, autre grosse île de l’archipel.

Sur le trajet petite halte de 3 jours sur Gili Trawangan, îlot renommé pour sa beauté et ses cultures de champi hallucinogène.
Nous allons fouler son sable pour la première raison, bien entendu.

Après une plongée, un tour de l’île en vélo, des sessions « oooh c’est beau la mer », nous nous rendons compte que la seconde côte de popularité de l’île est finalement beaucoup trop présente. Surtout chez les jeunes indonésiens qui sont complètement défoncés dès que le soleil se couche.

Cette constatation nous fait raccourcir l’étape Gili-Gili, et nous partons au bout de 48h.

Le transfert le plus rapide est un fast-boat qui nous promet de nous emmener à Senggigi pour 20euros/pers et seulement 35 minutes. Effectivement cette ville entourée de palmiers sur la côte de Lombok n’a pas l’air très loin à vol d’oiseau, mais là, la mer semble un peu agitée tout de même... 2 américains tout aussi motivés que nous montent dans le bateau.

Le départ est rock’n roll, les vagues sont très creusées sur la côte. A 2 reprises la taille du creux s’avère plus importante que celle du bateau.
Tout le monde sourit mais un poil moins serein.
On continue, les vagues s’intensifient.

Nono s’arme de son sac à dos contenant les passeports (et l’ordi !) bien serré au cas où il y ait un petit naufrage imprévu (mais bon sans grande conviction car le sac à dos n’est pas waterproof) !
L’américaine a une autre technique, elle se rue au sol et démarre une crise d’angoisse en pleurant et se cramponant à la jambe de son mari.

Le moment le plus critique est celui où les 2 jeunes indonésiens récupèrent le nombre exact de gilets de sauvetage qui nous serait nécessaire et les rangent à côté d’eux.

Là plusieurs anges sont passés et on ne rigolait plus du tout !
Après avoir refusés nos propositions d’accoster ailleurs « on est pas du tout obligé d’aller à Senggigi ! C’est les vacances, on a le temps ! », ils nous déposent finalement sur la bonne côte, 35 minutes plus tard et les estomacs complètement entortillés !

La route de Lombok continue vers Tétébatu, village perdu au milieu des rizières et des plantations de tabac. En temps normal nous aurions pu voir le Ranjani (le grand volcan de Lombok) mais la pluie étant au RDV pendant 3 jours, ce fût raté !

Nous continuons la descente vers le sud en direction de Kuta.
Là, pas grand intérêt (les enfants conduits par leur parents viennent harceler les touristes dans tous les warungs –bouibouis- en vendant des bracelets ou des tee-shirt... malsain).

Nous redémarrons donc vers l’Est de l’île en scooter pour faire la fameuse route des plages.
Le voyage est avorté rapidement car le scooter crève (les routes sont vraiment pourries)! Et là, session garagiste chez un pro apparemment renommé car 5 gars attendent leur tour.

Et savez-vous comment on répare une chambre à air de scooter à Lombok ? Facile, on met un morceau d'une vieille chambre à air sur le trou, et on refond le tout ! Exit les rustines et la colle !
En revanche ça prend un peu plus de temps. Surtout qu’après coup il se rend compte qu’il y a 2 trous et pas qu’un seul !
Montant de la facture garagiste : 2,50 euros !

Nous revenons ensuite sur Bali grâce au ferry publique (8euros/pers) qui a fait un pas de géant depuis l’écriture de nos guides (versions 2010 !) puisqu’au lieu des 4 à 7h de traversée comme indiqué par ces derniers, nous mettons 3h10.

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Posté par nonosandro

Bali, un coin de paradis sans wifi

Le 25/08/10, 15:25

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Nous arrivons à Bali le 25 août après être montés sur le ferry en décomposition à Banyuwangi.
30 minutes plus tard nous retouchons la terre ferme.
Puis, traversée vers l’ouest pour arriver à Lovina, cité balnéaire du Nord avant de gagner Ubud dès le lendemain.

Etant donné qu’à Bali il n’y a pas trop de wifi (ça risque d’être aussi une bonne rime pour toute l’Asie !), nous avons pris du retard pour le blog, donc quelques tranches d’Ubud, les meilleures, bien sûr :

- Ballade dans la Monkey Forrest :

Comme son nom l’indique, surpeuplée de singes un poil agressif parfois.
Etant donné que nous sommes très organisés, nous sommes passés avant au marché pour y acheter des cacahuètes. En arrivant à l’entrée de la forêt, un grand panneau et des vendeurs de bananes. On continue sans regarder : on a mieux que les bananes !

L’allée centrale est bondée de singes et de touristes qui s’observent mutuellement, les uns mangeant les bananes des autres parfois de manière farouche : le singe est particulièrement doué à l’escalade de touriste pour lui choper la banane !
Au milieu de l’allée, les singes barbotent dans un bassin à la manière du touriste à Aqualand.

Devant ce succès de bananes données, Nono décide de sortir les cacahuètes, malgré la bonne conscience de Sandro qui préfère attendre un lieu moins en vue pour distribuer l’apéro aux macaques.

Là, nous assistons à un sixième sens qu’ont les primates (en tout cas ceux là) qui est le reniflage à longue distance de cacahuètes ! A peine Nono entrouvre à peine le sac, qu’un singe se rue sur les jambes de Sandro pour accéder au sac avant elle !
Elle sort les cacahuètes et les mets bien haut mais tout les singes l’ont repérée et se précipitent vers elle. De peur elle essaye de protéger les cacahuètes, mais l’arrivée en masse des singes n’est pas bon présage !
Elle lâche le paquet (tout petit paquet, en fait à peine une poignée !) et un singe s’en empare suivi de toute la troupe (une vingtaine) qui suit en hurlant le gagnant du gros lot. Ce dernier court bien loin dans la forêt en semant son pactole derrière lui (le sachet est percé – le singe n’est pas généreux au point de penser à faire la distribution à la compagnie).
La grande allée et le bassin sont vidés de ses singes et les touristes nous regardent. Nous n’avons pas trop cerné quel genre de regard car nous sommes partis plus loin aussi vite que les primates !

Peu après nous levons la tête vers le panneau qui était à l’entrée : « Peanuts are forbiden » Bon...

Nous continuons la ballade et voyons un macaque ravis de manger son larcin : la pochette-à-tout d’une américaine. Son mari essaye de récupérer la pochette en demandant aux touristes des trucs bons à manger... euh, à part les cacahuètes on avait une pomme (pas pour les singes mais bon on fait ce qu’on peut pour se faire racheter ! Surtout que les gardes singes sont là !).
Le voleur voit la pomme mais préfère le lipstick de l’américaine et commence à ronger la trousse. Finalement il se fait courser par un garde singe avec une bouteille d’eau et lâche la trousse que Sandro s’empresse de courir ramasser. Notre péché est donc à moitié pardonné ?

- Ballade à 2 roues dans les rizières et arrivée au temple Tampaksiring.

On achète de sublimes sarongs assortis ainsi que des ceintures (dans les temples, nous sommes obligés d’être vêtus de manière descente, c'est-à-dire pantalons longs et comme nous ne sommes pas assez fou pour trainer toute la journée en pantalons, la jupette est un excellent choix ! La taille doit également être enveloppée par une large ceinture, homme ou femme même combat).
A notre surprise, ce soir se déroule une cérémonie hindoue dans le temple ! Un groupe de gamelan (percu balinaise) fait résonner les sons des xylophones king size dans toute la vallée, les femmes vêtues de dentelles ceinturées à la taille et de longs sarongs défilent devant nous portant sur leur tête de gros paniers tressés rempli d’offrandes (fruits, encens et gâteaux).
Les enfants, endimanchés courent partout et improvisent des danses expérimentales (entre la lambada et la techtonik !).

-Journée mortuaire :

Nous allons assister à une crémation générale ! Les corps des personnes décédées dans l’année et n’ayant pas les finances pour se payer une crémation privée (5 000 euros) sont incinérés au mois d’août lors des crémations publiques (1 000 euros tout de même).
A la différence de nos connaissances occidentales sur l’incinération, ici elle est similaire de fête : l’âme du défunt va enfin être purifiée et s’envoler vers de meilleurs cieux avec toutes ses offrandes.

Les familles se succèdent en portant chacune une haute tour faite de bambou (la hauteur varie en fonction de l’importance du défunt dans la société : pour les princes, la tour crève les nuages !) décorée de tissus de coton et de soie, de rubans, de couronnes fleuries.

Chaque famille est escortée par un gamelan et tous en portant la tour, la font tourner et la secoue brusquement en riant (si, si, si !) au son de la musique pour désorienter le mort afin qu’il ne sache plus comment rentrer chez lui : il part au paradis. Au sommet de la tour, le corps est enveloppé dans un linceul.

Les familles arrivent une par une sur le terrain de crémation richement décoré et où la foule attend. Chaque corps est placé dans un grand sarcophage en carton et soie représentant un animal sacré à l’image du défunt (taureau, vache, poisson, dragon...).

Le corps une fois installé est découvert de son linceul qui est remplacé par des tissus richement ornés, puis il est recouvert d’eau bénite, et de multiples offrandes (dont un poulet rôti ! On cherche encore la signification... Sans doute le défunt était un fana de poulet rôti, alors si un jour un vient à être crémationnés il faudrait penser à un aligot-saucisse et des rillettes! Merci !).

Ensuite le moment moins glamour arrive, pas d’allumettes pour enflammer les tombeaux, ils y vont au chalumeau.

C’est un brasier qui s’envole vers des cieux paradisiaques.

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Posté par nonosandro

Le kawah Ijen, un volcan époustouflant!

Le 24/08/10, 15:48

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Après le Bromo, nouveau départ à 10h vers le second volcan : le Kawah Ijen. Celui rendu célèbre par le fameux reportage de Nicolas Hulot que nous n’avons même pas avec nous pour en juger le réalisme !

Nous arrivons au petit village de Sempol, hôtel Arabica vers 16h30 après encore de nombreuses heures de minibus sans clim et parfum d’ambiance gazoil.

Là, les plantations de café nous entourent et l’usine de torréfaction est à 20 mètres. Nous descendons vers le petit village que surplombe l’usine.
Quelques photos et échanges magiques avec les habitants qui, vraisemblablement, ne voient pas souvent de touristes aventuriers ! Les enfants, timides au début, nous lancent des regards insistants et osent un « Portait, portrait ? ». Il s’en suit une vraie session de shooting de ces javanais adorables, de tout âges (une fois que les enfants ont brisé la glace, c’est au tour des ados puis des plus anciens de demander des « portraits »). Chaque cliché est suivi d’éclats de rires naïfs comme il est rare de les trouver en Asie. Et quand on les trouve le moment prend une tournure magique. On s’en va et ils nous lancent des « «Terimakassi » (merci) avec de grands sourires.
La série est dispo sous 5 planches dans la rubrique "album photo" - Indonésie.

Le lever suivant est aussi précoce que celui de la veille – car nous n’avions pas trop compris l’heure de lever !- Résultat : debout et lavés à l’eau froide à 3h30, bien avant le chauffeur !

Départ de l’hôtel à 5h, nous arrivons en bas du Kawah Ijen à 6h30.
On nous avait prévenus, la montée est rude ! Mais un détail nous alerte, nous croisons quelques porteurs de souffre (blocs jaunes sur les photos) ayant des paniers sur les épaules qui doivent peser bien plus que leur carrures maigrichonnes. Cette idée est validée lorsqu’arrivés à la halte de la pesée (15 min après le départ) Sandro essaye de porter les dits paniers et devient tout rouge.
Après vérification, les 2 paniers en osiers séparés par une tige de bois flexible pèsent en moyenne 70 à 100kgs.

Nous arrivons en haut du cratère au bout d’une heure. Il est déjà envahi par la fumée et nous avons du mal à discerner le lac acide, d’un bleu iréel.

Pendant quelques années la descente dans le cratère fût réservée aux initiés guidés par des ténors de la rando dangereuse. Aujourd’hui, pas de chichis, tout le monde descend !

Nous descendons doucement en nous écartant du passage lorsque les nombreux porteurs souhaitent passer. Leurs épaules sont bossues par le portage quotidien des blocs. Mais ils ne se lassent pas de « hello hello » souriant en croisant les touristes, qu’ils aient, ou non, un morceau de souffre à vendre. Les dits morceaux sont des moulages de plage dans lequel ils ont coulés le souffre liquide (formes de tortue, avion, pissenlit, etc.) qu’ils proposent à 5 000 roupias (0,50 euros). Ils font des pauses régulières tellement le poids des paniers est lourd dans cette montée aride. En papotant lors d’une de leur pause nous avons pu connaître le tarif journalier d’un porteur : c’est au poids : 600 roupias (=0,06 euros) le kg. Donc pour une moyenne de 80kg par trajet, 0,06 x 80 = 48 000 roupias) ils font 1 à 2 trajet(s) par jour et ce depuis des années (18 ans le plus ancien que nous ayons rencontrés). Ce qui revient à un tarif journalier de 8 à 9 euros.

Arrivés au bord du lac acide, l’air est irrespirable dès que la fumée tourne et nous envahie.
Aucun masque à gaz à louer en bas comme on nous l’avait dit : nous sommes équipés de serviettes microfibres qu’il faut humecter pour tenter de respirer... Mais notre matériel n’a rien de pro et on ne respire pas grand-chose à travers la serviette ! Nous nous essayons donc à des sessions de 30 secondes minimum d’apnée pour quelques photos au bord du lacs et pour échanger avec les porteurs à l’endroit où ils cassent les blocs de souffre avant de les emmener de l’autre côté du volcan.

Là, entre les pauses sans fumée, nous ouvrons un paquet de biscuit pris selon les bons conseils des guides book (mais étant donné que c’est ramadan, nous avons réduit le stock de gâteaux prévus !). A la vue du paquet ouvert, les porteurs nous demandent timidement « one gatô pliz». La distribution commence jusqu’à la fin du stock.

Mais non, au fond du cratère il n’y a pas de ramadan !

A peine le paquet fini nous regrettons de ne pas avoir dévalisé l’épicerie à la pesée de la montée. Mais c’est ce que nous faisons sur le retour, et les porteurs ravis de cette pause improvisée nous remercie avec des grands sourires.

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Posté par nonosandro

Le Bromo, un volcan au soleil levant

Le 23/08/10, 15:53

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Yogyakarta est également le point de départ pour les excursions sur les volcans.
En effet à Yodya, un grand nombre d’agences proposent d’aller fouler les cailloux volcaniques.
Nous avons donc choisi, pour 53$/personne avec l’agence Dewata sunrise –une des plus compétitives après comparaison-, de consacrer 3 jours et 2 nuits aux volcans, qui apparaissent partout comme les plus belles merveilles de Java.

Départ le lundi 23 août à 8h pour Bromo, le 1er volcan. S’en suivent 10h de minibus (avec 4 autres voyageurs) non climatisé (ah l’Asie ! Le minibus n’était pas tout à fait comme sur la photo !) mais avec un ordi chacun et un blog à avancer, les 6 premières heures sont plutôt vite passées !

En arrivant à Probolingo, ville étape, on nous dépose devant le bureau de l’agence mère où d’autres attendent déjà. 30 minutes plus tard on embarque tous dans un plus grand minibus étant « assuré » pour 15 personnes. 15 javanais peut être mais 15 gaillards italiens, allemands, néerlandais, russes et français, c’est pas tout à fait le même gabarit !
Le chauffeur s’excite que ce n’est pas normal, on doit tous pouvoir rentrer. Il obtient gain de cause et on passe la dernière heure de trajet quichés et pas très rassurés car c’est une route de montagne, il fait nuit noire, la route est glissante car il pleut depuis la fin d’après midi, les virages sont plutôt serrés et on croise vraiment beaucoup d’autres minibus. Etant tous les 2 au dernier rang on ne voit pas grand chose mais les exclamations de ceux assis à coté du chauffeur font réagir l’assemblée.

Nous arrivons entiers à quelques mètres d’altitude supplémentaire (le Bromo culmine à 2329m).

Nuit courte et fraiche car le matin nous sommes réveillés à 3h pétantes par des « jacket jacket ». En effet le lever avec l’agence était prévu pour 3h15 mais les loueurs de jackets les précèdent d’un bon quart d’heure histoire de faire le max de location ! Il doit faire une dizaine de degrés à l’extérieur, c’est pourquoi la location de doudounes est un marché porteur !
Mais nous sommes équipés ! (ça fait parti de la valise du tour-du-mondiste que nous améliorons à chaque étape – polaires, coupe-vent, fûtes de randos hyper léger... et LE gros achat sydnéens (Sydney est la ville du shopping dans le pacifique): de sublimes nouveaux sacs... à dos. On oublie le cuir et les formes alléchantes des sacs à mains parisiens !.

Bref, arrivée à 4h au sommet du Penanjakan (2770m) où nous attendrons une bonne heure aussi emmitouflés que la cinquantaine de touristes ne voulant pas manquer l’occasion de regarder le lever de soleil sur le Bromo.

Paysages lunaires (ou « volcanique » pour ceux qui ont l’habitude des volcans- ayant comme unique références les volcans d’auvergnes verdoyants couverts de vaches, l’adjectif « volcanique » ne nous est pas suffisamment familier pour l’instant !) au petit matin.

Nous redescendons dans un paysage rappelant des images du Népal vues sur Ulysse – sol désertique de sable rouge foncé peuplé de nombreux javanais avec leurs chevaux proposant de porter les touristes fumant trop au sommet. L’ascension du Bromo suit (30 minutes de marche) et la chaleur revient petit à petit.

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Posté par nonosandro

Java, l'Asie avec un grand A

Le 21/08/10, 8:39

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Après quelques jours passés à Sydney, nous atterrissons à Jakarta, juste pour une étape nocturne avant de s’envoler à nouveau. La plupart de nos rencontres nous on conseillé de filer direct à Yogyakarta, la ville étudiante de Java, chérie du routard.

Notre tout premier vol Air Asia prend donc les airs le samedi 21 au matin avant de se poser dans un vrai aéroport asiatique : on descend sur le tarmac et on marche tranquillement jusqu’au bâtiment bétonné sans clim.
La chaleur humide qui nous entoure est magique, les odeurs d’humidité des murs de l’aéroport, mélangées à celles de streetfood et celles des gaz d’échappements des 2 roues nous ravissent, et le tumulte humain de l’aéroport nous comble : ça y est nous sommes en Asie !

Yogyakarta, 3ème ville de Java après Jakarta et Surabaya, 1 million d’habitants qui grouillent, offre plusieurs activités :

-Ballade dans les marchés de poissons, viandes, fruits, légumes, graines, épices et tissus, où les commerçants, assis sur leurs tapis usés, râpent de la coco, décortiquent des crevettes, vident le poisson, taillent le poulet, remplissent des sachets de gelée verte, rouge ou blanche (dessert local), et nous rendent nos sourires quand nous passons près de leurs stands.

-Ballade permanente dans les rues jusqu’à s’y perdre pour voir, des javanais posés à l’ombre des arbres rirent de comment nous avons pu arriver là, trouver la rue de la streetfood (car nous sommes en période de ramadan et 90% des javanais sont musulmans : donc streetfood planquée !) et tout goûter sous l’œil étonné des jeunes qui tiennent les stands, trouver des ateliers de « batik » la peinture locale, hyper colorée faite avec une technique très particulière à base de cire, entrer dans des brocantes et regarder les vieilleries javanaises & autres masques de Bornéo (nous ne sommes quand même pas naïf, 90% de la boutique a dû arriver fraichement réalisée de Chine la semaine précédente) !

-Visite de Borodupur : plus grand monument bouddhique au monde (pas vraiment un temple, ni un lieu d’étude... un genre encore inconnu)dont les murs sont une succession de scènes gravées représentant bouddha dans toutes ses activités. Pas moins de 500 bouddha y étaient représentés sur 5km de bas reliefs.

-Visite de Prambanan : groupement de temples hindous au nord est de Yogya, dont les principaux sont en phase de restauration donc mieux vaut y aller dans quelques années.

Les gens sont particulièrement souriant et les chauffeurs de pousse-pousse n’insistent pas trop quand nous répondons « jalan jalan » (=j’y vais doucement doucement!) à leurs propositions de nous emmener pour pas cher.

Un détail retient notre attention dans cette atmosphère : c’est la présence d’autant de têtes couvertes par des tchadors dans un pays asiatique. En cette période de ramadan, les prières de l’imam retentissent plusieurs fois par jours dans les hauts parleurs disposés dans toute la ville, mais aussi dans les temples hindous et dans le monument bouddhique. Surréaliste.

-Autre activité possible à Java et que nous attendions depuis le 3 février... Les massages !
C’est pourquoi dès le premier soir, nous rentrons dans le spa qui propose le fameux full body massage, à 1h pour 8euros.
Pas spécialistes de ce type de loisirs, on fini par comprendre qu’il faut se mettre en sous vêtements et attendre dans la cabine que la masseuse arrive. Elle arrive et commence à préparer ses produits. D’un coup on entend un gros vrombissement et sa petite de 2 ans se met à hurler dans la pièce à côté. La masseuse sort en hurlant de la cabine et file dehors avec sa fille, nous sortons précipitemment des cabines et nous dirigeons vers l'exterieur.

C’était donc un tremblement de terre de force 5 sur l’échelle de Richter, à peine perceptible et négligeable pour les javanais.

Le fou-rire nerveux des masseuses qui a suivi en nous voyant en micro serviettes à moitié nu dans la rue fût magique... Mais le massage, pas vraiment relaxant !

Voir les photos : Indonésie - Bali ]

Posté par nonosandro
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