Le 15/09/10, 13:52
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Nous retouchons la terre balinaise le 9 septembre avec un gros programme avant que notre visa expire (le 18 septembre !). Quelques extraits :
Nusa Lembogan :
Sublime petite île à l’Est de Bali dont la connaissance est réservée aux initiés et aux surfeurs. Nous embarquons sur le ferry public de Sanur avec ces derniers et 1h30 plus tard, voilà l’île paradisiaque !
Des falaises, de l’eau turquoise et du sable ma foi assez blanc (on commence à être tatillon sur les phrases des guides ou des gens rencontrés sur la route du genre « île paradisiaque, eau transparente, sable plus blanc que blanc : éblouissant ! »). Donc le sable à Nusa est joli mais pour le plus blanc que blanc vaut mieux prendre un bidon d’Ariel® !
Nusa est notre 7ème île « déserte » (attention, le terme « déserte » signifie maximum 2 pharmacies sur l’île) et à ce stade il n’y a quasiment pas eu de session de sieste ou bronzette sur le sable.
En général, la mer c’est beau, mais la Terre a l’air pas mal non plus.
Nous fillons en scooter pour un petit tour de l’île afin d'observer les ramasseurs d’algues (gros producteurs d’alginates, épaississant pour les glaces et produits cosmétiques) qui officient dans des parcs à algues d’où émane une odeur maritime très forte (surtout au petit matin !).
Traversée de la presqu’île au sud : Nusa Ceningan pour admirer les points de vue: ceux où la mer s’écrase sur les falaises, et les autres, où les surfeurs attendent « The Wave ».
On fini ce petit séjour de Paradis par une ballade en barque dans la mangrove avec un gondolier qui doit être le remplaçant de service car il n’arrête pas de se prendre des branches dans la tête, et de mettre la barque dans les arbres. Il éclate de rire à chacun de ses à-coups ce qui est très communicatif !
En rentrant de la ballade nous finissons par la dernière plage (Dreambeach) que nous n’avions pas vu et là... il est là, le spot que nous cherchions à Bali pays des supers hôtels à des prix accessibles !
Tout y est, les petits bungalows en toit de chaume, la piscine à débordement surplombant la plage, le spa, le resto sur la falaise... Bon il est temps de partir, nous grignotons un gado-gado (légumes et sauce cacahuète) et des satés (brochettes de poulet et poisson) avant de filler dans la piscine des prospectus !
Amed et la plongée sur l’épave du Liberty à Tulamben :
Nous remontons vers la côte nord-est de Bali, en scooter, en empruntant la route la moins refaite de toute l’île : une petite route côtière qui traverse une multitude de petits villages de pêcheurs.
Cette route qui serpente entre mer et forêt boisée nous amène à Amed, petite bourgade où les resorts ont pris d’assaut chaque parcelle habitable.
Et pour cause, non loin de là se trouve un spot de plongé réputé dans le monde entier : l’épave du cargo américain USS Liberty qui transportait des marchandises pendant la guerre. Le cargo attire une quantité invraisemblable de touristes plongeurs, dont quelques plongeurs japonais !
Ces derniers sont équipés d’appareils photos à branches téléscopiques (flash au bout de chaque branche), de grosses poignées pour une meilleure prise en main et bien sûr d’un caisson. Le tout est énorme et usuellement réservé aux pros de la plongée (en Calédonie seul un plongeur avait ça et c’était un sacré luxe ! 20 000 euros le bijou à branches !).
Bref nous plongeons au petit matin avec un jeune indonésien. Le départ se fait de la plage de Tulamben car le bateau n’est qu’à une vingtaine de mètres du rivage.
La première plongée consiste à faire le tour de l’épave côté extérieur, et pendant la seconde nous passons sous le pont et allons visiter la calle. L’épave ne ressemble pas à un vieux débris rouillé, elle est jonchée de coraux durs et mous, de gorgones, de micro-vie aquatique qui s’est greffée dessus.
Tout autour de nous, une multitude de poissons colorés ont repris leur droit sur ce territoire américain. Superbe.
Pointe de la presqu’île-sud de Bali : Uluwatu et ses surfeurs-sans-peur !
Nous redescendons vers le spot de surf le plus prisé des surfeurs professionnels qui viennent en Indonésie : Uluwatu et ses rouleaux de 5 mètres.
Pour bien observer les vagues, pas besoin d’être dedans !
Il suffit juste de regarder depuis la falaise qui a été complètement aménagée en village de surfeurs (réparateurs de planches, masseuses, téléobjectifs qui prennent en rafale dès qu’un surfeur prend le tube –et lui propose ses clichés à la vente ensuite!-).
Ce défilé de sportif marins est vraiment impressionnant.
Le lendemain nous décidons d’apprendre le surf.
Cours de surf à Kuta
Pour 45 euros pour 2h/pers, nous sommes drivés chacun par un jeune indonésien.
Les techniques d’apprentissage sont plus proches de la réalité que ce que nous observons dans la Rip Curl Surf School où le même cours est à 50$/pers et où les jeunes rament (si si si, avec une rame !) sur leur surf sans tenir debout... Chacun sa technique ! Bref ça n’a pas l’air si compliqué, il suffit de :
1- attendre The Wave
2- pagayer (avec les bras !) très très vite quand The Wave arrive,
3- empoigner la planche de chaque côté,
4- se relever avec la force des bras
5- à la fin mettre les pieds comme sur un snowboard, pas trop sur le devant de la planche (sinon elle coule par devant) ni pas trop derrière (sinon on tombe)
6- enfin pour l’équilibre on peut tenter de faire l’éolienne avec les bras (marche pas à tous les coups)
Sandro est devenu un vrai surfeur (le vrai surfeur râle même en disant qu’il n’a pas eu The Wave, bien qu’il l’ait scruté à l’horizon des heures durant) et il a réussi quelques sacrées belles vagues même si ce n’était pas Celle qu’il attendait.
En revanche Nono s’est perfectionné dans le surf-sur-écume (25 cm de fond) et dans la chute finale. Moins sportif mais très marrant !
Arrivée de Lucie et Nico
Le 18 septembre au soir, arrivée de nos chers parisiens venus bronzer sous le soleil balinais !
Pas tout à fait gagné car la mousson à l’air de vouloir aussi s’installer à Bali... Donc nous avons fait des activités amphibies (quitte à être mouillés par la pluie...): session de surf, apnée en piscine.
La seule activité qui ne présageait pas d’être amphibie était la visite du temple Tanah Lot, à environ 1h de scooter de Kuta. Peu avant d’arriver, c’est un torrent qu’il est tombé du ciel. Arrêt obligé après une tentative ratée de mettre le parapluie au dessus de nos têtes sur le scooter (il s’est plié ! le parapluie pas le scooter).
Nous repartons dès qu’une accalmie se dessine mais ça ne va guère en s’arrangeant, la chaussée est inondée et nous manquons à plusieurs reprises de noyer les moteurs !
Arrivés à Tanah Lot, nous nous faisons tous bénir avec des grains de riz gluant sur la tête et nous faisons prendre en photo par les japonais (enfin surtout Lucie !).
Retour le soir sur la plage de Kuta pour une dernière Bintang entre amis, et on s’envole vers la Malaisie.
Nusa Lembogan :
Sublime petite île à l’Est de Bali dont la connaissance est réservée aux initiés et aux surfeurs. Nous embarquons sur le ferry public de Sanur avec ces derniers et 1h30 plus tard, voilà l’île paradisiaque !
Des falaises, de l’eau turquoise et du sable ma foi assez blanc (on commence à être tatillon sur les phrases des guides ou des gens rencontrés sur la route du genre « île paradisiaque, eau transparente, sable plus blanc que blanc : éblouissant ! »). Donc le sable à Nusa est joli mais pour le plus blanc que blanc vaut mieux prendre un bidon d’Ariel® !
Nusa est notre 7ème île « déserte » (attention, le terme « déserte » signifie maximum 2 pharmacies sur l’île) et à ce stade il n’y a quasiment pas eu de session de sieste ou bronzette sur le sable.
En général, la mer c’est beau, mais la Terre a l’air pas mal non plus.
Nous fillons en scooter pour un petit tour de l’île afin d'observer les ramasseurs d’algues (gros producteurs d’alginates, épaississant pour les glaces et produits cosmétiques) qui officient dans des parcs à algues d’où émane une odeur maritime très forte (surtout au petit matin !).
Traversée de la presqu’île au sud : Nusa Ceningan pour admirer les points de vue: ceux où la mer s’écrase sur les falaises, et les autres, où les surfeurs attendent « The Wave ».
On fini ce petit séjour de Paradis par une ballade en barque dans la mangrove avec un gondolier qui doit être le remplaçant de service car il n’arrête pas de se prendre des branches dans la tête, et de mettre la barque dans les arbres. Il éclate de rire à chacun de ses à-coups ce qui est très communicatif !
En rentrant de la ballade nous finissons par la dernière plage (Dreambeach) que nous n’avions pas vu et là... il est là, le spot que nous cherchions à Bali pays des supers hôtels à des prix accessibles !
Tout y est, les petits bungalows en toit de chaume, la piscine à débordement surplombant la plage, le spa, le resto sur la falaise... Bon il est temps de partir, nous grignotons un gado-gado (légumes et sauce cacahuète) et des satés (brochettes de poulet et poisson) avant de filler dans la piscine des prospectus !
Amed et la plongée sur l’épave du Liberty à Tulamben :
Nous remontons vers la côte nord-est de Bali, en scooter, en empruntant la route la moins refaite de toute l’île : une petite route côtière qui traverse une multitude de petits villages de pêcheurs.
Cette route qui serpente entre mer et forêt boisée nous amène à Amed, petite bourgade où les resorts ont pris d’assaut chaque parcelle habitable.
Et pour cause, non loin de là se trouve un spot de plongé réputé dans le monde entier : l’épave du cargo américain USS Liberty qui transportait des marchandises pendant la guerre. Le cargo attire une quantité invraisemblable de touristes plongeurs, dont quelques plongeurs japonais !
Ces derniers sont équipés d’appareils photos à branches téléscopiques (flash au bout de chaque branche), de grosses poignées pour une meilleure prise en main et bien sûr d’un caisson. Le tout est énorme et usuellement réservé aux pros de la plongée (en Calédonie seul un plongeur avait ça et c’était un sacré luxe ! 20 000 euros le bijou à branches !).
Bref nous plongeons au petit matin avec un jeune indonésien. Le départ se fait de la plage de Tulamben car le bateau n’est qu’à une vingtaine de mètres du rivage.
La première plongée consiste à faire le tour de l’épave côté extérieur, et pendant la seconde nous passons sous le pont et allons visiter la calle. L’épave ne ressemble pas à un vieux débris rouillé, elle est jonchée de coraux durs et mous, de gorgones, de micro-vie aquatique qui s’est greffée dessus.
Tout autour de nous, une multitude de poissons colorés ont repris leur droit sur ce territoire américain. Superbe.
Pointe de la presqu’île-sud de Bali : Uluwatu et ses surfeurs-sans-peur !
Nous redescendons vers le spot de surf le plus prisé des surfeurs professionnels qui viennent en Indonésie : Uluwatu et ses rouleaux de 5 mètres.
Pour bien observer les vagues, pas besoin d’être dedans !
Il suffit juste de regarder depuis la falaise qui a été complètement aménagée en village de surfeurs (réparateurs de planches, masseuses, téléobjectifs qui prennent en rafale dès qu’un surfeur prend le tube –et lui propose ses clichés à la vente ensuite!-).
Ce défilé de sportif marins est vraiment impressionnant.
Le lendemain nous décidons d’apprendre le surf.
Cours de surf à Kuta
Pour 45 euros pour 2h/pers, nous sommes drivés chacun par un jeune indonésien.
Les techniques d’apprentissage sont plus proches de la réalité que ce que nous observons dans la Rip Curl Surf School où le même cours est à 50$/pers et où les jeunes rament (si si si, avec une rame !) sur leur surf sans tenir debout... Chacun sa technique ! Bref ça n’a pas l’air si compliqué, il suffit de :
1- attendre The Wave
2- pagayer (avec les bras !) très très vite quand The Wave arrive,
3- empoigner la planche de chaque côté,
4- se relever avec la force des bras
5- à la fin mettre les pieds comme sur un snowboard, pas trop sur le devant de la planche (sinon elle coule par devant) ni pas trop derrière (sinon on tombe)
6- enfin pour l’équilibre on peut tenter de faire l’éolienne avec les bras (marche pas à tous les coups)
Sandro est devenu un vrai surfeur (le vrai surfeur râle même en disant qu’il n’a pas eu The Wave, bien qu’il l’ait scruté à l’horizon des heures durant) et il a réussi quelques sacrées belles vagues même si ce n’était pas Celle qu’il attendait.
En revanche Nono s’est perfectionné dans le surf-sur-écume (25 cm de fond) et dans la chute finale. Moins sportif mais très marrant !
Arrivée de Lucie et Nico
Le 18 septembre au soir, arrivée de nos chers parisiens venus bronzer sous le soleil balinais !
Pas tout à fait gagné car la mousson à l’air de vouloir aussi s’installer à Bali... Donc nous avons fait des activités amphibies (quitte à être mouillés par la pluie...): session de surf, apnée en piscine.
La seule activité qui ne présageait pas d’être amphibie était la visite du temple Tanah Lot, à environ 1h de scooter de Kuta. Peu avant d’arriver, c’est un torrent qu’il est tombé du ciel. Arrêt obligé après une tentative ratée de mettre le parapluie au dessus de nos têtes sur le scooter (il s’est plié ! le parapluie pas le scooter).
Nous repartons dès qu’une accalmie se dessine mais ça ne va guère en s’arrangeant, la chaussée est inondée et nous manquons à plusieurs reprises de noyer les moteurs !
Arrivés à Tanah Lot, nous nous faisons tous bénir avec des grains de riz gluant sur la tête et nous faisons prendre en photo par les japonais (enfin surtout Lucie !).
Retour le soir sur la plage de Kuta pour une dernière Bintang entre amis, et on s’envole vers la Malaisie.