Le 28/10/10, 16:10
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Tad-Lo nous ayant charmé, nous filons rapidement vers le sud pour découvrir une autre région de pleine nature : la zone naturelle protégée de Xe Pian. Pour cela, obligés de retourner à Pakse, aucun autre moyen de transport pour y aller direct. Nous découvrons alors un autre genre de bus, bien plus local et folklo que le local bus de l’aller !
Nous grimpons dans une camionnette aérée : moyen de transport de ceux qui ne peuvent pas prendre le bus (car trop chargés).
Là les dames avec nous vont vendre au marché des grillons vivant (4 gros sacs de riz qui bougent sont entassés au milieu), mais aussi des courges, des papayes, du riz et des gros sacs de verdure. Toutes la population locale est réunie dans cette fourgonnette publique : les moines sont devant avec le chauffeur, les bonnes-sœurs sont derrière avec les enfants, les marchandes, et les hommes qui partent travailler à la ville (il est 7h30 !).
Tous nous dévisagent avec étonnement et répondent à nos sourires.
Arrivés à Pakse, 2h suffisent pour faire le tour des agences de tourismes et se rendre compte que les prix proposés sont exorbitants ! Un énième tuktuk passe devant nous en nous proposant de nous emmener quelque part... Qu’à cela ne tienne : « yes, we go to Khiet Ngong ». Tout d’abord surpris qu’on lui annonce une destination bien plus lointaine que la gare ou une guesthouse, il nous dit oui !
1h30 et 50km (dont 10 de piste de poussière rouge) plus tard, nous arrivons dans la réserve où un sublimissime éco-lodge est caché au fond du tout petit village de Khiet Ngong. Tout en bois, les petits bungalows dominent le paysage qui se dessine devant nous : un immense étang au milieu duquel poussent des roseaux, des buffles s’y baignent et des hérons blancs comme neige volent au dessus de ce grand espace vert.
Au loin, les montagnes marquent la fin du lac. Les couleurs nous rappellent les champs lozériens et camarguais. Une paix surnaturelle règne dans ce petit paradis des terres.
Nous passons 3 jours toujours aussi speed malgré l’harmonie du lieu qui pousse au repos :
- Ballade à dos d’éléphant dans la forêt (on ne se lasse pas des gros pachydermes!)
- Promenade en barque sur le marais et partie de pêche improvisée après avoir fait de la chasse au lombric (ces derniers sont toujours plus faciles à attraper que les poissons... Une fois de plus nous rentrons bredouilles)
- Rando à vélo pour aller ammener les livres achetés pour les écoles et les femmes (réalisés par des étudiants loatiens et édités grâce aux dons récoltés par Big Brother Mouse, une association pour l’éducation des plus jeunes mais aussi des femmes puisque des livres expliquent en laotiens et en illustrations le développement des fœtus et l’accouchement !) aux principales intéressées.
Nous traversons beaucoup de villages où toutes les 3 minutes nous hurlons « Sabaydee ! » aux enfants et aux paysans assis dans leurs huttes. Manque de chance, pas d’école sur notre chemin. Nous nous arrêtons au bout de 18km dans un petit village à l’épicerie où il y a le plus d’ambiance : à 17h, les hommes ont fini leur travail et son regroupés pour l’apéro devant un poste diffusant les ondes herztiennes tant bien que mal pour laisser place sur l’écran à... des combats de coq ! A défaut d’en avoir vu un vrai, celui-ci n’est pas si mal car les hommes parient tout en sirotant des beerlao, qu’ils nous servent aussitôt malgré nos « no, bike, bike ! ». Dans la rue les enfants jouent et crient et nous repartons après quelques verres, portraits et 2kg de bouquins.
Nous grimpons dans une camionnette aérée : moyen de transport de ceux qui ne peuvent pas prendre le bus (car trop chargés).
Là les dames avec nous vont vendre au marché des grillons vivant (4 gros sacs de riz qui bougent sont entassés au milieu), mais aussi des courges, des papayes, du riz et des gros sacs de verdure. Toutes la population locale est réunie dans cette fourgonnette publique : les moines sont devant avec le chauffeur, les bonnes-sœurs sont derrière avec les enfants, les marchandes, et les hommes qui partent travailler à la ville (il est 7h30 !).
Tous nous dévisagent avec étonnement et répondent à nos sourires.
Arrivés à Pakse, 2h suffisent pour faire le tour des agences de tourismes et se rendre compte que les prix proposés sont exorbitants ! Un énième tuktuk passe devant nous en nous proposant de nous emmener quelque part... Qu’à cela ne tienne : « yes, we go to Khiet Ngong ». Tout d’abord surpris qu’on lui annonce une destination bien plus lointaine que la gare ou une guesthouse, il nous dit oui !
1h30 et 50km (dont 10 de piste de poussière rouge) plus tard, nous arrivons dans la réserve où un sublimissime éco-lodge est caché au fond du tout petit village de Khiet Ngong. Tout en bois, les petits bungalows dominent le paysage qui se dessine devant nous : un immense étang au milieu duquel poussent des roseaux, des buffles s’y baignent et des hérons blancs comme neige volent au dessus de ce grand espace vert.
Au loin, les montagnes marquent la fin du lac. Les couleurs nous rappellent les champs lozériens et camarguais. Une paix surnaturelle règne dans ce petit paradis des terres.
Nous passons 3 jours toujours aussi speed malgré l’harmonie du lieu qui pousse au repos :
- Ballade à dos d’éléphant dans la forêt (on ne se lasse pas des gros pachydermes!)
- Promenade en barque sur le marais et partie de pêche improvisée après avoir fait de la chasse au lombric (ces derniers sont toujours plus faciles à attraper que les poissons... Une fois de plus nous rentrons bredouilles)
- Rando à vélo pour aller ammener les livres achetés pour les écoles et les femmes (réalisés par des étudiants loatiens et édités grâce aux dons récoltés par Big Brother Mouse, une association pour l’éducation des plus jeunes mais aussi des femmes puisque des livres expliquent en laotiens et en illustrations le développement des fœtus et l’accouchement !) aux principales intéressées.
Nous traversons beaucoup de villages où toutes les 3 minutes nous hurlons « Sabaydee ! » aux enfants et aux paysans assis dans leurs huttes. Manque de chance, pas d’école sur notre chemin. Nous nous arrêtons au bout de 18km dans un petit village à l’épicerie où il y a le plus d’ambiance : à 17h, les hommes ont fini leur travail et son regroupés pour l’apéro devant un poste diffusant les ondes herztiennes tant bien que mal pour laisser place sur l’écran à... des combats de coq ! A défaut d’en avoir vu un vrai, celui-ci n’est pas si mal car les hommes parient tout en sirotant des beerlao, qu’ils nous servent aussitôt malgré nos « no, bike, bike ! ». Dans la rue les enfants jouent et crient et nous repartons après quelques verres, portraits et 2kg de bouquins.