Le 28/02/14, 18:02
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Le Stade Malvinas Argentinas n'en croit pas ses yeux en cet ultime jour de février. Le match n'a débuté que depuis 15 minutes et voilà que Facundo Pereryra sellaron vient creuser la tombe des locaux, pas moins de deux minutes après l'ouverture du score de Gaston Diaz sur un centre raté à la Christophe Jallet. Godoy Cruz 0, Gimnasia 2. La messe est dite. Avec un niveau de jeu à la hauteur de l'Union Sportive de Mirecourt, jamais "El Tomba" n’inquiétera des adversaires tout aussi maladroits au court du deuxième acte. Mais en dépit d'une piètre prestation, Godoy Cruz peut toutefois compter sur un soutien de choix : un public entièrement acquit à sa cause, quoiqu'il arrive. Pas d'amourette à Godoy Cuz, un amour, un vrai. A la vie, à la mort!
Si pour son premier match de foot, ou "futbol" dans la langue locale, Camille n'est pas gâtée par le niveau de jeu affiché par les deux camps, l'ambiance est au rendez-vous, la marque de fabrique des Argentins, le pays du foot... après le Brésil !
Quoiqu'on en pense, la vie de supporter, ça creuse ! Et ni une glace onctueuse offerte par Pancho au parc San Martin peu avant le match, ni un verre de Coca à 15 Pesos au cœur des tribunes ne peuvent se venter de rassasier les vrais "Socios" que nous sommes ! " Somos socios, somos Godoy Cruz!"
Alors que la dizaine de bus bondés de supporters en délire quitte progressivement les abords du Stade de Mendoza, nous nous dirigeons vers le poumon du parc San Martin ou se déroule ce soir l'élection de la Reine de Mendoza, équivalent des miss en France. Une bonne occasion de dénicher un en-cas à se mettre sous la dent! 15 pesos plus tard, nous voilà addicts aux "Super Panchos", les Hot-dogs locaux. Bien plus gras que notre précédent régime alimentaire à base de Tortillas, mais enfin de la chair fraîche bon marché !
L'estomac bien garni à petit prix, nous assistons à la cérémonie retransmise en direct à la TV. Au terme des concerts et spectacles de danse proposés par les organisateurs et ventant les mérites d'une ville qu'ils estiment être " la capitale internationale du vin ", rien que ça, la belle Candela Berbel, lauréate un an plus tôt, rend sa couronne après un discours agrémenté des traditionnelles larmes. Qui sera l'heureuse élue du peuple de Mendoza ? Qui parmi les 15 candidates en liste régnera sur la Cité ? Qui sera la Reina de la Vendimia de Mendoza 2014 ? Le suspens est sans égal et la pression monte au fil des minutes chez les candidates et les spectateurs. L'atmosphère est lourd, l'ambiance insoutenable, et le spectacle aussi joli qu'interminable. Bref, nous n'en saurons rien. Nous profitons de la voiture de Silviana, revenant de la Gare routière de Mendoza, pour rentrer tous les trois à Godoy Cruz avant les douze coups de minuit. Quand à la reine, c'est finalement Julieta Cazorla Pennisi, 22 ans, qui fera la une des journaux locaux en cette ouverture du mois de Mars.
Alors que la lune est au plus haut dans le ciel de Godoy Cruz, c'est le coeur lourd que nous quittons la famille Martiez au milieu de la nuit pour rejoindre notre nouveau domicile temporaire : l'hostel Lodging ! Il est grand temps pour nous de prendre notre envol et de ne pas plus abuser de la bonté et la générosité de nos hôtes que nous ne remercierons jamais assez pour leur accueil chaleureux. Une philosophie que ne partagent pas ces avares de bourgeois, et ça, c'est le ponpon !
Si pour son premier match de foot, ou "futbol" dans la langue locale, Camille n'est pas gâtée par le niveau de jeu affiché par les deux camps, l'ambiance est au rendez-vous, la marque de fabrique des Argentins, le pays du foot... après le Brésil !
Quoiqu'on en pense, la vie de supporter, ça creuse ! Et ni une glace onctueuse offerte par Pancho au parc San Martin peu avant le match, ni un verre de Coca à 15 Pesos au cœur des tribunes ne peuvent se venter de rassasier les vrais "Socios" que nous sommes ! " Somos socios, somos Godoy Cruz!"
Alors que la dizaine de bus bondés de supporters en délire quitte progressivement les abords du Stade de Mendoza, nous nous dirigeons vers le poumon du parc San Martin ou se déroule ce soir l'élection de la Reine de Mendoza, équivalent des miss en France. Une bonne occasion de dénicher un en-cas à se mettre sous la dent! 15 pesos plus tard, nous voilà addicts aux "Super Panchos", les Hot-dogs locaux. Bien plus gras que notre précédent régime alimentaire à base de Tortillas, mais enfin de la chair fraîche bon marché !
L'estomac bien garni à petit prix, nous assistons à la cérémonie retransmise en direct à la TV. Au terme des concerts et spectacles de danse proposés par les organisateurs et ventant les mérites d'une ville qu'ils estiment être " la capitale internationale du vin ", rien que ça, la belle Candela Berbel, lauréate un an plus tôt, rend sa couronne après un discours agrémenté des traditionnelles larmes. Qui sera l'heureuse élue du peuple de Mendoza ? Qui parmi les 15 candidates en liste régnera sur la Cité ? Qui sera la Reina de la Vendimia de Mendoza 2014 ? Le suspens est sans égal et la pression monte au fil des minutes chez les candidates et les spectateurs. L'atmosphère est lourd, l'ambiance insoutenable, et le spectacle aussi joli qu'interminable. Bref, nous n'en saurons rien. Nous profitons de la voiture de Silviana, revenant de la Gare routière de Mendoza, pour rentrer tous les trois à Godoy Cruz avant les douze coups de minuit. Quand à la reine, c'est finalement Julieta Cazorla Pennisi, 22 ans, qui fera la une des journaux locaux en cette ouverture du mois de Mars.
Alors que la lune est au plus haut dans le ciel de Godoy Cruz, c'est le coeur lourd que nous quittons la famille Martiez au milieu de la nuit pour rejoindre notre nouveau domicile temporaire : l'hostel Lodging ! Il est grand temps pour nous de prendre notre envol et de ne pas plus abuser de la bonté et la générosité de nos hôtes que nous ne remercierons jamais assez pour leur accueil chaleureux. Une philosophie que ne partagent pas ces avares de bourgeois, et ça, c'est le ponpon !