Le 24/02/14, 6:59
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La Rioja a toutes les caractéristiques d'un climat continental. Les hivers y sont doux et secs avec des températures moyennes de plus ou moins 10 °C et des pluies rares, ainsi qu'une forte amplitude thermique quotidienne. Les étés sont pluvieux et chauds avec des températures moyennes de 28 °C et des maximales de plus ou moins 35 °C, les plus hautes d'Argentine. Wikipédia est formel là dessus. Nous en auront la confirmation à notre sortie du bus.
Si le voyage a étonnement plus vite passé qu'un Madrid - Buenos air à 11000 mètres d'altitude, après 15 heures et des poussières à sillonner l'asphalte usagé des routes argentines, nous débarquons à La Rioja (prononcez "RA", comme si on donnait ici du riz aux rats, allez savoir.) De retour dans les plaines et leur chaleur étouffante, plus que jamais, nous rêvons d'une douche. Justement, une salle de bain n'attend plus que nous au premier étages de l'Hostel Apacheta, le seul de La Rioja, à deux pas de la porte de notre chambre à 80 pesos là nuit. Seul hic (et de taille), la gare routière de La Rioja est à deux bon kilomètres du centre ville et de notre hostel. Moche. Vraiment.
C'est anéantis par l'effort et la chaleur que nous arriverons dans notre ultime auberge, entrant par la même occasion directement à la première place de notre top des auberges loufoques. Dirigée par un soixantenaire aux allures d'artiste fou, la bâtisse est d'un mauvais goût sans égal, décorée à coups formes cubiques multicolores en chatterton et meublée d'un mobilier bancal fais main à coups de cagettes. Heureusement, les draps plus ou moins blancs cacheront la misère de nos quelques centimètres de mousse trouée en guise de matelas et les clous sortants d'un lit à étage moins sûr qu'un bus argentin serviront à attacher nos clés! Peu importe, l'eau coule à flot sous la douche et c'est bien là l'essentiel !
Propres et humant enfin la rose, nous partons en mission au centre ville. Objectif du jour : dégoté un moyen de transport bon marché pour se rentre à la vallée de la Lune, 70 bornes plus loin, pénétrer en l'enceinte du parc national de Talampaya, visiter tout ça, terminer notre voyage initiatique sur une bonne note puis rentrer à Mendoza. Echec.
Malgré tout le bon vouloir et la dévotion d'un personnel de l'office du tourisme on ne peut plus sympathique, le verdict est sans appel : notre seul option réalisable sans voiture personnelle réside dans un forfait tout compris, transport, entrées et visite des parcs sur une journée pour un coût de 950 pesos par personne.Bien trop, même pour la fille d'un dentiste. Dur. Pire encore, la route reliant La Rioja à Mendoza s'est quelque peu effondrée durant les violents orages des jours derniers. Le retour sera parsemé d’embûches !
Nous finissons donc par accorder nos violons, notre voyage est terminé. Demain, nous rentrons à Mendoza. En guise de lot de consolation, nous trouvons le réconfort dans les fameux glaciers Grido, où nous nous offrons trois boules du parfum de notre choix pour l'équivalent d'un euro symbolique. Inégalable.
Au terme d'une nuit ma foi plutôt calme sur nos lattes en bois de cagettes, nous quittons non sans un soulagement prononcé notre dernière auberge et son personnel plus étrange que jamais pour reprendre le chemin de la gare routière de La Rioja... en bus cette fois !!
14h30 : C'est avec plus d'une heure de retard que nous partons enfin en direction de Mendoza. Mais rapidement, nous sommes rejoins par un violent orage. Si le dicton veut qu'en Bretagne il ne pleuve que sur les cons, Sophie ne sera pas plus épargnée dans l’hémisphère Sud. En Argentine, quand il pleut, il pleut partout, y compris dans les bus. C'est donc à bord d'un bus inondé navigant à travers les flots au gré des courants marins, aux abords de routes disparues, que nous passerons les 9 prochaines heures, arrivant à bon port en affichant un retard total de près de 3 heures.
En quête d'un Taxi de nuit pouvant nous mener à la demeure des Martinez à moindre frais, nous passons à travers les gouttes pour nous engouffrer dans la première cahute mobile jaune à notre portée. Bien sympathique, le chauffeur assure être en mesure de nous mener au 724 de la rue Alvarez Thomas à Godoy Cruz sans soucis. Ou presque. Calant à chaque feux rouge sans jamais avoir la certitude de pouvoir redémarrer, notre pilote nous avoue revenir d'un voyage aux States et ne plus connaître Godoy Cruz comme sa poche. Après quelques trop nombreuses hésitations de notre chauffeur, Yannick se change en GPS humain et, une fois n'est pas coutume, guide notre propre Taxi à bon port. Sa visite du cimetière local qui semblait anodine au début du mois sera notre salut ! Le cimetière est à la Godoy Cruz ce que le phare est au port.
Minuit passé, et 78 pesos de Taxi plus tard (Tarif rabaissé à 60 pesos, pour compenser les détours), nous voici accueillis par la famille Martinez et une table bien garnie de succulents plats maison ! Une valeur sûre ! FIN.
Si le voyage a étonnement plus vite passé qu'un Madrid - Buenos air à 11000 mètres d'altitude, après 15 heures et des poussières à sillonner l'asphalte usagé des routes argentines, nous débarquons à La Rioja (prononcez "RA", comme si on donnait ici du riz aux rats, allez savoir.) De retour dans les plaines et leur chaleur étouffante, plus que jamais, nous rêvons d'une douche. Justement, une salle de bain n'attend plus que nous au premier étages de l'Hostel Apacheta, le seul de La Rioja, à deux pas de la porte de notre chambre à 80 pesos là nuit. Seul hic (et de taille), la gare routière de La Rioja est à deux bon kilomètres du centre ville et de notre hostel. Moche. Vraiment.
C'est anéantis par l'effort et la chaleur que nous arriverons dans notre ultime auberge, entrant par la même occasion directement à la première place de notre top des auberges loufoques. Dirigée par un soixantenaire aux allures d'artiste fou, la bâtisse est d'un mauvais goût sans égal, décorée à coups formes cubiques multicolores en chatterton et meublée d'un mobilier bancal fais main à coups de cagettes. Heureusement, les draps plus ou moins blancs cacheront la misère de nos quelques centimètres de mousse trouée en guise de matelas et les clous sortants d'un lit à étage moins sûr qu'un bus argentin serviront à attacher nos clés! Peu importe, l'eau coule à flot sous la douche et c'est bien là l'essentiel !
Propres et humant enfin la rose, nous partons en mission au centre ville. Objectif du jour : dégoté un moyen de transport bon marché pour se rentre à la vallée de la Lune, 70 bornes plus loin, pénétrer en l'enceinte du parc national de Talampaya, visiter tout ça, terminer notre voyage initiatique sur une bonne note puis rentrer à Mendoza. Echec.
Malgré tout le bon vouloir et la dévotion d'un personnel de l'office du tourisme on ne peut plus sympathique, le verdict est sans appel : notre seul option réalisable sans voiture personnelle réside dans un forfait tout compris, transport, entrées et visite des parcs sur une journée pour un coût de 950 pesos par personne.Bien trop, même pour la fille d'un dentiste. Dur. Pire encore, la route reliant La Rioja à Mendoza s'est quelque peu effondrée durant les violents orages des jours derniers. Le retour sera parsemé d’embûches !
Nous finissons donc par accorder nos violons, notre voyage est terminé. Demain, nous rentrons à Mendoza. En guise de lot de consolation, nous trouvons le réconfort dans les fameux glaciers Grido, où nous nous offrons trois boules du parfum de notre choix pour l'équivalent d'un euro symbolique. Inégalable.
Au terme d'une nuit ma foi plutôt calme sur nos lattes en bois de cagettes, nous quittons non sans un soulagement prononcé notre dernière auberge et son personnel plus étrange que jamais pour reprendre le chemin de la gare routière de La Rioja... en bus cette fois !!
14h30 : C'est avec plus d'une heure de retard que nous partons enfin en direction de Mendoza. Mais rapidement, nous sommes rejoins par un violent orage. Si le dicton veut qu'en Bretagne il ne pleuve que sur les cons, Sophie ne sera pas plus épargnée dans l’hémisphère Sud. En Argentine, quand il pleut, il pleut partout, y compris dans les bus. C'est donc à bord d'un bus inondé navigant à travers les flots au gré des courants marins, aux abords de routes disparues, que nous passerons les 9 prochaines heures, arrivant à bon port en affichant un retard total de près de 3 heures.
En quête d'un Taxi de nuit pouvant nous mener à la demeure des Martinez à moindre frais, nous passons à travers les gouttes pour nous engouffrer dans la première cahute mobile jaune à notre portée. Bien sympathique, le chauffeur assure être en mesure de nous mener au 724 de la rue Alvarez Thomas à Godoy Cruz sans soucis. Ou presque. Calant à chaque feux rouge sans jamais avoir la certitude de pouvoir redémarrer, notre pilote nous avoue revenir d'un voyage aux States et ne plus connaître Godoy Cruz comme sa poche. Après quelques trop nombreuses hésitations de notre chauffeur, Yannick se change en GPS humain et, une fois n'est pas coutume, guide notre propre Taxi à bon port. Sa visite du cimetière local qui semblait anodine au début du mois sera notre salut ! Le cimetière est à la Godoy Cruz ce que le phare est au port.
Minuit passé, et 78 pesos de Taxi plus tard (Tarif rabaissé à 60 pesos, pour compenser les détours), nous voici accueillis par la famille Martinez et une table bien garnie de succulents plats maison ! Une valeur sûre ! FIN.