Le 21/02/14, 6:30
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Tandis que la nuit a été des plus calme, encore un coup des boules quiès, le petit déjeuner s'avère pour sa part des plus copieux en ce vendredi. Il faudra toutefois le partager avec les mouches qui foisonnent en ces lieux et les Fourmies qui ont élu résidence dans le sucre. Si les premières s'en tireront à bon compte, c'est une grande partie de la troupe de fourmies qui sera décimée, ébouillantées puis noyées dans le café de Camille. RIP.
Ces protéines matinales n'auraient toutefois pas été du luxe puisque nous nous attaquons de bon matin, le ventre plein, à la randonnée menant à la garganta del diablo! Rien de bien méchant, juste une cascade! Il faudra toutefois avaler 4 km de dénivelé sur de petits sentiers battus avant d'avoir le droit de débourser 20 pesos pour accéder au site! C'est ici que nous feront la connaissance de Yann, un jeune inspecteur des impôts en devenir, Normand de son état, errant ici et là de la Bolivie à Buenos Aires, qui fera un bout de chemin à nos côtés.
Manque de bol pour les gars, ce n'est autre que l'ouverture du carnaval ce jour là, et l'on fait la fête à la Garganta del diablo. On leur fait leur fête surtout... Yann et Yannick n'y échapperont pas et seront aspergés de farines puis ornés d'une belle parure en serpentins avant de gouter au traditionnel maté alcoolisé pour l'occasion.
Dans un tel état, la cascade du diable prend des allures de don du ciel et c'est pied nu, à même les rochers et cayoux saillants, que nous remonteront le cours d'eau à contre courant afin d'approcher le graal! Alléluia ! Après un rude parcours du combattant, Yannick n'hésite pas à tomber ses vêtements pour filer sous cette douche naturelle au jet massant surpuissant. La farine ne se fera pas de vieux os, et les siens s'en souviendront!
Quelques tortillas en guise de juste récompense à cette matinée d'efforts, et nous voilà sur le chemin du retour, qui malgré un vent de tous les diables, passent à une allure folle au gré de nos discussions! De retour à l'auberge, nous abandonnons Yann à ses occupations pour nous en remettre aux nôtres, c'est à dire à peu près les même : lecture, sieste, bronzette et internet! des valeurs sûres quand la chaleur dure!
Mais elle ne dure qu'un temps à 2400m d'altitude,et quand 17h vient à sonner, il est grand temps de se rhabiller! C'est d'ailleurs à ce moment là que l'on fit connaissance de nos nouveaux colocataires d'un soir : Pierre, jeune trentenaire, avocat et Parisien, stressé comme pas possible, hésitant longuement entre 3 paires de Nike pour sortir manger un bout au centre du bourg, et une jeune étudiante hollandaise en année sabbatique, tous deux toutefois sympathiques!
Comme le veux la coutume et notre régime alimentaire des montagnes, l'appel des tortillas a toujours le dernier mot! Pour 16 pesos les deux, nous nous régalons presque à l'oeil! Digérant sur la place centrale en écoutant un jeune musicien invoquer la pluie contre 25 centimes de pesos, nous voilà assaillis par une bande de mioches!
Pris par surprise, Yannick se retrouve avec 20 à 30 kg de chair peu fraîche sur les épaules, changé en cheval de course pour jeune argentin en mal de sensations fortes! Quelques vertèbres en moins plus tard, il arrive malgré tout à se débarrasser de cette vermine au pantalon souillé d'urine qui se tourne vers Camille pour essayer de lui chiper sa sacoche tandis que son acolyte en couche culotte s'occupe de l'appareil photo de Sophie. Touristes mais pas dupes, nous les renvoyons à leurs poubelles.
Voilà le quotidien des enfants des rues en ces contrées éloignées. Âmes sensibles s'abstenir. Camille et Sophie choquées, Yannick plus ou moins handicapé et devant repasser par la case douche, nous rentrons nous coucher, épuisés comme toujours!
Ces protéines matinales n'auraient toutefois pas été du luxe puisque nous nous attaquons de bon matin, le ventre plein, à la randonnée menant à la garganta del diablo! Rien de bien méchant, juste une cascade! Il faudra toutefois avaler 4 km de dénivelé sur de petits sentiers battus avant d'avoir le droit de débourser 20 pesos pour accéder au site! C'est ici que nous feront la connaissance de Yann, un jeune inspecteur des impôts en devenir, Normand de son état, errant ici et là de la Bolivie à Buenos Aires, qui fera un bout de chemin à nos côtés.
Manque de bol pour les gars, ce n'est autre que l'ouverture du carnaval ce jour là, et l'on fait la fête à la Garganta del diablo. On leur fait leur fête surtout... Yann et Yannick n'y échapperont pas et seront aspergés de farines puis ornés d'une belle parure en serpentins avant de gouter au traditionnel maté alcoolisé pour l'occasion.
Dans un tel état, la cascade du diable prend des allures de don du ciel et c'est pied nu, à même les rochers et cayoux saillants, que nous remonteront le cours d'eau à contre courant afin d'approcher le graal! Alléluia ! Après un rude parcours du combattant, Yannick n'hésite pas à tomber ses vêtements pour filer sous cette douche naturelle au jet massant surpuissant. La farine ne se fera pas de vieux os, et les siens s'en souviendront!
Quelques tortillas en guise de juste récompense à cette matinée d'efforts, et nous voilà sur le chemin du retour, qui malgré un vent de tous les diables, passent à une allure folle au gré de nos discussions! De retour à l'auberge, nous abandonnons Yann à ses occupations pour nous en remettre aux nôtres, c'est à dire à peu près les même : lecture, sieste, bronzette et internet! des valeurs sûres quand la chaleur dure!
Mais elle ne dure qu'un temps à 2400m d'altitude,et quand 17h vient à sonner, il est grand temps de se rhabiller! C'est d'ailleurs à ce moment là que l'on fit connaissance de nos nouveaux colocataires d'un soir : Pierre, jeune trentenaire, avocat et Parisien, stressé comme pas possible, hésitant longuement entre 3 paires de Nike pour sortir manger un bout au centre du bourg, et une jeune étudiante hollandaise en année sabbatique, tous deux toutefois sympathiques!
Comme le veux la coutume et notre régime alimentaire des montagnes, l'appel des tortillas a toujours le dernier mot! Pour 16 pesos les deux, nous nous régalons presque à l'oeil! Digérant sur la place centrale en écoutant un jeune musicien invoquer la pluie contre 25 centimes de pesos, nous voilà assaillis par une bande de mioches!
Pris par surprise, Yannick se retrouve avec 20 à 30 kg de chair peu fraîche sur les épaules, changé en cheval de course pour jeune argentin en mal de sensations fortes! Quelques vertèbres en moins plus tard, il arrive malgré tout à se débarrasser de cette vermine au pantalon souillé d'urine qui se tourne vers Camille pour essayer de lui chiper sa sacoche tandis que son acolyte en couche culotte s'occupe de l'appareil photo de Sophie. Touristes mais pas dupes, nous les renvoyons à leurs poubelles.
Voilà le quotidien des enfants des rues en ces contrées éloignées. Âmes sensibles s'abstenir. Camille et Sophie choquées, Yannick plus ou moins handicapé et devant repasser par la case douche, nous rentrons nous coucher, épuisés comme toujours!