Le 18/02/14, 18:24
-65.865969-29.264489470588
Nous y voilà, le grand jour est arrivé, les salines vont nous en mettre plein la vue ! Nous ne trainons pas pour engloutir notre petit déjeuner, se doucher, faire le plein de tortillas et partir en quête d'un Remis, les taxis locaux, voulant bien nous mener à ce désert de sel.
Échec. Le Rémis refuse de nous emmener si nous ne sommes pas quatre. D'autres groupes de touristes de trois et quatre arrivent également. Les chauffeurs échangent entre eux, nous sommes pris dans un incompréhensible imbroglio et commençons à nous demander si nous verrons los Salinas grandes en ce jour! Finalement, le chauffeur du mini bus nous inscrit pour son prochain départ à 13h30. Ouf! Juste le temps de repasser à l'auberge se vêtir plus finement et nous voilà parti pour 65km de mini bus en pleine montagne, sur une route culminent à 4170m d'altitude. Comme le veut la coutume locale pour vaincre le mal des montagne, Yannick rumine ses feuilles de Coca. La texture du laurier, l'odeur des pieds. Notre passage au sommet immortalisé dans le froid, nous entamons une brève descente nous menant aux salines.
14h30. Notre mini bus est comme perdu au milieu de la banquise. Les quelques nuages qui se perdent dans un ciel indigo reflètent sur la fine couche d'eau recouvrant une infinie étendue de sel. Las Salinas grandes, encore plus jolies qu'en photo!
Ni une, ni deux, nous otons tongs et souliers pour patauger dans cette immense mare de sel! La peau tirée, les pieds plus blancs que jamais, c'est l'heure des traditionnelles photos des salines, nous n'y échaperons pas!
Tel un bovin des prés vosgiens, Yannick lèche vigoureusement des blocs de sel tout sauf fins! Camille se transforme en fée clochette avant de prendre Sophie dans sa main. La magie des salines !
Blancs comme neige, nous regagnons le bus après une heure de dépaysement total pour rallier Pumamarca y prendre une douche bien méritée! Ramenés à bon port par notre chauffeur du jour, un argentin aux allures de jeune premier, ceux qui ne sont jamais loin du bureau et toujours la main levée, c'est l'heure de sortir les billets! L'addition sera-t-elle salée? Sûrement pas, moins de 9 euros pour un après midi tel que celui-ci, ce n'est pas la mer à boire!
Pour clôturer cette belle journée, nous retrouvons un vieil amis après avoir grignoter de nouvelles tortillas sur la place du village : l'orage ! Le tonnerre gronde, la foudre illumine brièvement les versants qui nous entourent et la pluie manque d'inonder notre chambre au toit de bambou ! Les hurlements du ciel seront toutefois plus doux que ceux nocturnes de nos jeunes voisins de palier. Contre les mauvaises surprises, leurs ignobles vocalises et une nuit indécise, toujours les boules quiès sont de mise !
Échec. Le Rémis refuse de nous emmener si nous ne sommes pas quatre. D'autres groupes de touristes de trois et quatre arrivent également. Les chauffeurs échangent entre eux, nous sommes pris dans un incompréhensible imbroglio et commençons à nous demander si nous verrons los Salinas grandes en ce jour! Finalement, le chauffeur du mini bus nous inscrit pour son prochain départ à 13h30. Ouf! Juste le temps de repasser à l'auberge se vêtir plus finement et nous voilà parti pour 65km de mini bus en pleine montagne, sur une route culminent à 4170m d'altitude. Comme le veut la coutume locale pour vaincre le mal des montagne, Yannick rumine ses feuilles de Coca. La texture du laurier, l'odeur des pieds. Notre passage au sommet immortalisé dans le froid, nous entamons une brève descente nous menant aux salines.
14h30. Notre mini bus est comme perdu au milieu de la banquise. Les quelques nuages qui se perdent dans un ciel indigo reflètent sur la fine couche d'eau recouvrant une infinie étendue de sel. Las Salinas grandes, encore plus jolies qu'en photo!
Ni une, ni deux, nous otons tongs et souliers pour patauger dans cette immense mare de sel! La peau tirée, les pieds plus blancs que jamais, c'est l'heure des traditionnelles photos des salines, nous n'y échaperons pas!
Tel un bovin des prés vosgiens, Yannick lèche vigoureusement des blocs de sel tout sauf fins! Camille se transforme en fée clochette avant de prendre Sophie dans sa main. La magie des salines !
Blancs comme neige, nous regagnons le bus après une heure de dépaysement total pour rallier Pumamarca y prendre une douche bien méritée! Ramenés à bon port par notre chauffeur du jour, un argentin aux allures de jeune premier, ceux qui ne sont jamais loin du bureau et toujours la main levée, c'est l'heure de sortir les billets! L'addition sera-t-elle salée? Sûrement pas, moins de 9 euros pour un après midi tel que celui-ci, ce n'est pas la mer à boire!
Pour clôturer cette belle journée, nous retrouvons un vieil amis après avoir grignoter de nouvelles tortillas sur la place du village : l'orage ! Le tonnerre gronde, la foudre illumine brièvement les versants qui nous entourent et la pluie manque d'inonder notre chambre au toit de bambou ! Les hurlements du ciel seront toutefois plus doux que ceux nocturnes de nos jeunes voisins de palier. Contre les mauvaises surprises, leurs ignobles vocalises et une nuit indécise, toujours les boules quiès sont de mise !