Le 22/02/14, 20:28
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Non, Pierre n'est pas atteint par la progéria, il a seulement passé la soirée au Carnaval de Tilcara ! Ses cheveux grisonnants tirant même vers le blanc à son réveil ne laissent aucun doute à ce sujet, la farine a encore fait des ravages chez la gente masculine la nuit dernière. De son côté, la jeune hollandaise a semble t-il passé une nuit moins agitée. Mais pour combien de temps ? Le guide du routard est pourtant formel : " n'allez pas vous risquer à porter un maillot de la Seleçao en territoire argentin !" ! Bref, c'est le ventre plein et les poches pleines de petits pains que nous quittons nos colocataires d'une nuit sur ces images de Carnaval et de Brésil, un parfum de Samba quoi !
De notre côté, nous fonçons en quatrième vitesse vers la désormais traditionnelle gare routière du patelin afin de ne pas sauter dans le bus de 18h17 pour aller danser le Jerk mais bel et bien dans celui de 9h30 pour rallier Hamahuaca. Rien que ça !
C'est d'un bus bondé d'argentins plus ou moins pestilentiels et de touristes de tous horizons que nous sortons non sans une joie apparente après un bonne heure de trajet sans encombre. Nous voici au pôle nord de notre itinéraire, aux portes de la Bolivie et nous ne monterons pas plus haut, rentrée des classes oblige ! Peu importe, la ville n'a rien d'exceptionnel et nous ne nous n'y éterniserons pas.
Sous l'impulsion de l'infaillible sens de l'orientation de Yannick, les trois routards que nous sommes rejoignons rapidement l'auberge qui nous accueille à petit frais pour une nuit : La Humahuacasa ! Après nous être délesté de nos sacs comme à l'accoutumée et avoir rapidement pris nos marque au sein de notre nouvelle demeure, nous voici embarqués par notre hôte dans l'organisation express d'une expédition dans la Quebrada d'Huamahuaca ! Waka Waka !
30 minutes plus tard, nous nous retrouvons à l'arrière d'un Pick-up assez douteux au chauffard plutôt sympathique ! S'il est plus souvent tête par dessus la vitre à vérifier que la roue avant gauche est toujours du voyage qu'a réellement regarder la route dans des cols rocheux à 4000 mètres d'altitudes, il nous mènera tout de même à bon port, sur les hauts plateaux d'Humahuaca, au coeur de la Quebrada locale, face à une montagne de monts rocheux aux milles et une couleurs. Véritable aquarelle peinte d'une main de maître !
Pendant que nous traquons aussi bien la photo parfaite de ce paysage que les lamas sauvages plutôt farouches, notre pilote hors pair en profite pour astiquer son bolide des sentiers battus et en changer par la même occasion cette fameuse roue !!
Nous respirerons l'air frais des hauts plateaux agrémenté d'un fumet d'urine de Zorro ou autre au gré des vents durant près d'une heure, perdus au beau milieu des montagnes, ébahis par la beauté des monts face à nous, qui semblent marquer le bout du monde si l'on croit encore que la Terre est plate !
13h30 : nous voilà de retour à l'auberge, en vie, délestés de 90 pesos mais lestés d'une tonne de nouvelles images olympiennes ! Et des images plein la tête, ça donne faim, c'est bien connu ! C'est pourquoi nous filons derrières les fourneaux afin d'y cuisiner riz pour les uns et ravioles pour les autres. De quoi se remettre de nos émotions matinales et voir venir la suite avec sérénité.
L'après-midi sera quant à lui dédié au shopping touristique selon le désir des petites boutiques ouvertes ici et là dans le centre du bourg. Une fois de plus, aucun bol à maté ne nous tapera dans l'oeil et aucun sac ne saura ravir Camille. Tant mieux, puisque notre billet de bus pour La Rioja prévu dimanche soir nous coûtera la modique somme de 480 pesos. Et c'est au terme d'un bon petit dîner collectif à 4 pesos concocté par les gérants de l'auberge et dégusté à la Table d'une française habituée des lieux et rêvant d'exil au Pays du dieu Diego, que nous fermerons l’œil !
De notre côté, nous fonçons en quatrième vitesse vers la désormais traditionnelle gare routière du patelin afin de ne pas sauter dans le bus de 18h17 pour aller danser le Jerk mais bel et bien dans celui de 9h30 pour rallier Hamahuaca. Rien que ça !
C'est d'un bus bondé d'argentins plus ou moins pestilentiels et de touristes de tous horizons que nous sortons non sans une joie apparente après un bonne heure de trajet sans encombre. Nous voici au pôle nord de notre itinéraire, aux portes de la Bolivie et nous ne monterons pas plus haut, rentrée des classes oblige ! Peu importe, la ville n'a rien d'exceptionnel et nous ne nous n'y éterniserons pas.
Sous l'impulsion de l'infaillible sens de l'orientation de Yannick, les trois routards que nous sommes rejoignons rapidement l'auberge qui nous accueille à petit frais pour une nuit : La Humahuacasa ! Après nous être délesté de nos sacs comme à l'accoutumée et avoir rapidement pris nos marque au sein de notre nouvelle demeure, nous voici embarqués par notre hôte dans l'organisation express d'une expédition dans la Quebrada d'Huamahuaca ! Waka Waka !
30 minutes plus tard, nous nous retrouvons à l'arrière d'un Pick-up assez douteux au chauffard plutôt sympathique ! S'il est plus souvent tête par dessus la vitre à vérifier que la roue avant gauche est toujours du voyage qu'a réellement regarder la route dans des cols rocheux à 4000 mètres d'altitudes, il nous mènera tout de même à bon port, sur les hauts plateaux d'Humahuaca, au coeur de la Quebrada locale, face à une montagne de monts rocheux aux milles et une couleurs. Véritable aquarelle peinte d'une main de maître !
Pendant que nous traquons aussi bien la photo parfaite de ce paysage que les lamas sauvages plutôt farouches, notre pilote hors pair en profite pour astiquer son bolide des sentiers battus et en changer par la même occasion cette fameuse roue !!
Nous respirerons l'air frais des hauts plateaux agrémenté d'un fumet d'urine de Zorro ou autre au gré des vents durant près d'une heure, perdus au beau milieu des montagnes, ébahis par la beauté des monts face à nous, qui semblent marquer le bout du monde si l'on croit encore que la Terre est plate !
13h30 : nous voilà de retour à l'auberge, en vie, délestés de 90 pesos mais lestés d'une tonne de nouvelles images olympiennes ! Et des images plein la tête, ça donne faim, c'est bien connu ! C'est pourquoi nous filons derrières les fourneaux afin d'y cuisiner riz pour les uns et ravioles pour les autres. De quoi se remettre de nos émotions matinales et voir venir la suite avec sérénité.
L'après-midi sera quant à lui dédié au shopping touristique selon le désir des petites boutiques ouvertes ici et là dans le centre du bourg. Une fois de plus, aucun bol à maté ne nous tapera dans l'oeil et aucun sac ne saura ravir Camille. Tant mieux, puisque notre billet de bus pour La Rioja prévu dimanche soir nous coûtera la modique somme de 480 pesos. Et c'est au terme d'un bon petit dîner collectif à 4 pesos concocté par les gérants de l'auberge et dégusté à la Table d'une française habituée des lieux et rêvant d'exil au Pays du dieu Diego, que nous fermerons l’œil !