Le 04/01/13, 15:01
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Vendredi 4, Samedi 5 et Dimanche 6 janvier
Ce fut avec un pincement au cœur, et une petite gueule de bois, que j’ai quitté Leonieke, Robert et Sanne. Cette dernière allait s’enfermer dans un monastère pendant quelques jours pour faire une initiation à la méditation Vipassana, quant à Leonieke et Robert, ils partaient dans le nord du Laos après un court séjour à Chiang Raï. De mon côté j’avais décidé de traverser la Thaïlande pour me rendre aux « 4000 îles », à l’extrême sud du Laos. Lors des voyages, les rencontres sont souvent intenses et les séparations peuvent êtres parfois un peu douloureuses. Décidemment, je crois bien qu’il va falloir que j’aille passer quelques semaines en Hollande à mon retour afin de revoir toutes les personnes avec qui j’ai sympathisé pendant ce voyage !
J’ai « embarqué » dans un bus pour Phitsanulok vers dix heures du matin. De là, j’avais prévu de traverser le pays d’Ouest en Est pour me rendre dans un premier temps à Pakse, au Laos. J’écris « embarqué » car j’avais l’impression d’être un avion ! Le bus comportait deux étages, des sièges spacieux et inclinables, des téléviseurs à écrans plats et pendant le voyage, deux stewarts nous ont distribué des biscuits et des petites bouteilles d’eaux. Cinq heures après avoir quitté Chiang Maï, nous nous sommes arrêtés dans une immense cantine pour nous restaurer, le repas étant à ma grande surprise compris dans le prix du billet. Une demi-heure après être repartis, nous sommes arrivés à Phitsanulok. De la gare routière, je me suis rendu d’un coup de tuk-tuk au même hôtel que lors de mon précédent séjour dans cette ville.
C’est terrible de ne plus tenir l’alcool après trois mois de voyage ! J’étais plein de courbatures et une migraine persistante ne m’avait pas lâchée depuis le réveil. Du coup, après une bonne douche, je suis allé me faire masser pendant deux heures. C’était assez fun car pendant qu’on me massait, d’autres masseuses étaient en plein karaoké ! J’ai laissé au salon une partie de ma migraine et la totalité des mes courbatures pour me rendre au marché de nuit se trouvant non loin de la gare ferroviaire. Etant donné que la grande majorité des étals font uniquement de la vente à emporter, j’y ai acheté une grosse cuisse de poulet grillée, une paire de brochettes de porc, une portion de « sticky rice » (du riz gluant) et un petit ananas tranché avant de m’en retourner à l’hôtel pour déguster le tout devant un film.
Le lendemain, je me suis fait douze heures de bus locaux pour rejoindre Ubon Ratchathani, via Khon Kaen. Le voyage s’est passé bien plus rapidement que la veille, comme quoi, voyager sans avoir la gueule de bois, c’est quand même bien mieux ! A Khon Kaen, j’avais appelé un hôtel afin de réserver une chambre. Arrivé à l’hôtel à 21h30, ils m’ont annoncé être complets et n’avoir eu aucune réservation. Bien que surpris, je n’ai pas insisté. Je pense que je commence à avoir l’habitude de courir les rues pour me trouver une chambre. Je me finalement trouvé un hôtel très correct dix minutes plus tard. Après un rapide repas dans le marché de nuit se situant au pied de l’hôtel, je me suis rapidement couché car j’étais claqué de ma journée de bus.
Ma troisième journée de transit fut également longue. Je suis parti de la gare routière d’Ubon Ratchathani à 10h30, à bord d’un bus transfrontalier. Je ne suis pas un grand adepte de ce genre de moyen de transport car c’est tout simplement rempli de touristes et en général, moins j’en vois, mieux je me porte. Cela dit, l’autre solution aurait été de me rendre à la frontière en bus local, faire une longue traversée à pied et trouver un autre bus local pour Pakse. J’aurais perdu un temps fou à faire ça et j’aurais en plus été obligé de passer une nuit à Pakse. Le bus transfrontalier avait l’avantage d’être bien plus rapide. Trois heures et demie plus tard, avec une pause de trois-quarts d’heures à la frontière, j’étais arrivée à une des gares routières de Pakse.
J’ai rejoins, d’un coup de tuk-tuk, une autre gare routière au sud de la ville pour prendre un taxi collectif à destination de Nakasang. Je me félicite d’avoir été assez malin sur le coup. Tandis qu’une vingtaine de personnes s’entassaient à l’intérieur du pick-up, j’ai patienté jusqu’au dernier moment avant de m’installer confortablement sur les deux sacs de riz posés sur le marchepied arrière. Je crois que, mis à part les personnes installées dans l’habitacle et en faisant abstraction des gaz d’échappement ainsi que de la poussière, j’avais la meilleure place. Une fois partis, je me suis attrapé ma casquette, afin d’éviter l’insolation, mes lunettes de soleil et mon lecteur MP3 avant de m’étendre les jambes sur une glacière, le tout sous les yeux ébahis des autres passagers, serrés comme des sardines à l’arrière du taxi.
Arrivés à Nakasang, une partie d’entre nous a embarqué sur une large pirogue à moteur à destination des îles de Don Det et de Don Kong. Une demi-heure plus tard, après avoir débarqué la grosse majorité des passagers sur Don Det, nous sommes arrivés à Don Khon. J’ai rapidement trouvé la guest house qui m’avait été conseillée par Séverine et Denis car tout le monde sur l’île connaît « Papa Louaille ». C’est poussiéreux comme une pomme de terre que j’ai été accueilli là bas et que l’on m’a proposé la dernière chambre de disponible qui, pour mon plus grand bonheur, donnait directement sur le Mékong.
Ce fut avec un pincement au cœur, et une petite gueule de bois, que j’ai quitté Leonieke, Robert et Sanne. Cette dernière allait s’enfermer dans un monastère pendant quelques jours pour faire une initiation à la méditation Vipassana, quant à Leonieke et Robert, ils partaient dans le nord du Laos après un court séjour à Chiang Raï. De mon côté j’avais décidé de traverser la Thaïlande pour me rendre aux « 4000 îles », à l’extrême sud du Laos. Lors des voyages, les rencontres sont souvent intenses et les séparations peuvent êtres parfois un peu douloureuses. Décidemment, je crois bien qu’il va falloir que j’aille passer quelques semaines en Hollande à mon retour afin de revoir toutes les personnes avec qui j’ai sympathisé pendant ce voyage !
J’ai « embarqué » dans un bus pour Phitsanulok vers dix heures du matin. De là, j’avais prévu de traverser le pays d’Ouest en Est pour me rendre dans un premier temps à Pakse, au Laos. J’écris « embarqué » car j’avais l’impression d’être un avion ! Le bus comportait deux étages, des sièges spacieux et inclinables, des téléviseurs à écrans plats et pendant le voyage, deux stewarts nous ont distribué des biscuits et des petites bouteilles d’eaux. Cinq heures après avoir quitté Chiang Maï, nous nous sommes arrêtés dans une immense cantine pour nous restaurer, le repas étant à ma grande surprise compris dans le prix du billet. Une demi-heure après être repartis, nous sommes arrivés à Phitsanulok. De la gare routière, je me suis rendu d’un coup de tuk-tuk au même hôtel que lors de mon précédent séjour dans cette ville.
C’est terrible de ne plus tenir l’alcool après trois mois de voyage ! J’étais plein de courbatures et une migraine persistante ne m’avait pas lâchée depuis le réveil. Du coup, après une bonne douche, je suis allé me faire masser pendant deux heures. C’était assez fun car pendant qu’on me massait, d’autres masseuses étaient en plein karaoké ! J’ai laissé au salon une partie de ma migraine et la totalité des mes courbatures pour me rendre au marché de nuit se trouvant non loin de la gare ferroviaire. Etant donné que la grande majorité des étals font uniquement de la vente à emporter, j’y ai acheté une grosse cuisse de poulet grillée, une paire de brochettes de porc, une portion de « sticky rice » (du riz gluant) et un petit ananas tranché avant de m’en retourner à l’hôtel pour déguster le tout devant un film.
Le lendemain, je me suis fait douze heures de bus locaux pour rejoindre Ubon Ratchathani, via Khon Kaen. Le voyage s’est passé bien plus rapidement que la veille, comme quoi, voyager sans avoir la gueule de bois, c’est quand même bien mieux ! A Khon Kaen, j’avais appelé un hôtel afin de réserver une chambre. Arrivé à l’hôtel à 21h30, ils m’ont annoncé être complets et n’avoir eu aucune réservation. Bien que surpris, je n’ai pas insisté. Je pense que je commence à avoir l’habitude de courir les rues pour me trouver une chambre. Je me finalement trouvé un hôtel très correct dix minutes plus tard. Après un rapide repas dans le marché de nuit se situant au pied de l’hôtel, je me suis rapidement couché car j’étais claqué de ma journée de bus.
Ma troisième journée de transit fut également longue. Je suis parti de la gare routière d’Ubon Ratchathani à 10h30, à bord d’un bus transfrontalier. Je ne suis pas un grand adepte de ce genre de moyen de transport car c’est tout simplement rempli de touristes et en général, moins j’en vois, mieux je me porte. Cela dit, l’autre solution aurait été de me rendre à la frontière en bus local, faire une longue traversée à pied et trouver un autre bus local pour Pakse. J’aurais perdu un temps fou à faire ça et j’aurais en plus été obligé de passer une nuit à Pakse. Le bus transfrontalier avait l’avantage d’être bien plus rapide. Trois heures et demie plus tard, avec une pause de trois-quarts d’heures à la frontière, j’étais arrivée à une des gares routières de Pakse.
J’ai rejoins, d’un coup de tuk-tuk, une autre gare routière au sud de la ville pour prendre un taxi collectif à destination de Nakasang. Je me félicite d’avoir été assez malin sur le coup. Tandis qu’une vingtaine de personnes s’entassaient à l’intérieur du pick-up, j’ai patienté jusqu’au dernier moment avant de m’installer confortablement sur les deux sacs de riz posés sur le marchepied arrière. Je crois que, mis à part les personnes installées dans l’habitacle et en faisant abstraction des gaz d’échappement ainsi que de la poussière, j’avais la meilleure place. Une fois partis, je me suis attrapé ma casquette, afin d’éviter l’insolation, mes lunettes de soleil et mon lecteur MP3 avant de m’étendre les jambes sur une glacière, le tout sous les yeux ébahis des autres passagers, serrés comme des sardines à l’arrière du taxi.
Arrivés à Nakasang, une partie d’entre nous a embarqué sur une large pirogue à moteur à destination des îles de Don Det et de Don Kong. Une demi-heure plus tard, après avoir débarqué la grosse majorité des passagers sur Don Det, nous sommes arrivés à Don Khon. J’ai rapidement trouvé la guest house qui m’avait été conseillée par Séverine et Denis car tout le monde sur l’île connaît « Papa Louaille ». C’est poussiéreux comme une pomme de terre que j’ai été accueilli là bas et que l’on m’a proposé la dernière chambre de disponible qui, pour mon plus grand bonheur, donnait directement sur le Mékong.