Le 26/01/13, 9:57
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Vendredi 25 et Samedi 26 janvier
Les trois heures et demie de route entre Vientiane à Vang Vieng se sont assez bien déroulées, malgré le fait que j’étais à deux doigts de manquer le bus. En effet, le taxi collectif récupérant les passagers à leur hôtel m’avait tout bonnement oublié. Cinq minute avant l’heure de départ du bus, j’ai appelé l’agence de voyage chez qui j’avais acheté mon billet et ils ont prévenu le chauffeur du taxi. Dix minutes plus tard, j’étais dans le bus, inconfortablement installé à côté d’un gros laotien et j’en venais à regretter le petit militaire du trajet Packse – Vientiane.
Arrivé à la gare routière de Vang Vieng, j’ai rejoins, en traversant une piste d’aérodrome, la guest house dans laquelle Candice m’avait réservé une chambre. Nous sommes ensuite allés faire un tour à pied dans la ville et ses alentours. La localité n’a pour moi rien d’intéressant. Les rues sont une suite d’hôtels, de boutiques, de salons de massage et de restaurants. Dans un grand nombre de ces derniers, des groupes de jeunes touristes passent leurs journées vautrés sur des matelas à boire des bières et/ou à consommer des drogues tout en regardant sur de gigantesques téléviseurs des rediffusions de séries telles que Friends, Les Simpsons ou South Park. Lorsqu’ils se décident à bouger, ce n’est que pour faire du « tubing ». Le « tubing » consiste à s’installer sur une chambre à air de tracteur et à se laisser dériver sur la rivière Nam Song. En général, les personnes pratiquant cette « activité » sont dans le même état que ceux qui passent leurs journées dans les restaurants. Quelques années auparavant, de nombreux bars bordaient la rivière et les « tubeurs » pouvaient se ré-alcooliser tout le long du trajet. Mais des accidents provocants la mort de quelques touristes a incité le gouvernement à fermer tous ces établissements.
Lorsqu’on sort du centre-ville, les paysages sont bien plus agréables. De hautes collines calcaires bordent la rivière que malheureusement aucun chemin ne permet de suivre. Nous parcourons de nombreuses petites rues qui s’éloignent du centre avant d’arriver dans des rizières en jachère pendant l’hiver. De retour à la guest house, Candice m’a laissé pour un rencard avec un voyageur rencontré en Thaïlande. N’ayant pas très faim, j’ai fait un petit tour dans la ville avant de me laisser tenter par stand de rue proposant d’appétissants pancakes. Tout en savourant une de ces gourmandises à la banane et au chocolat, j’ai passé une grande partie de la soirée à bavarder en anglais et en français avec une famille laotienne de Savannakhet. Ils étaient de mariage le lendemain à Vientiane et profitaient de l’occasion pour faire leur première visite à Vang Vieng.
Le lendemain, nous avons loué un scooter pour faire une petite boucle d’une vingtaine de kilomètres à l’Est de la ville. Le ciel était couvert, la route poussiéreuse et caillouteuse, mais nous avons fait une belle ballade au travers de la campagne. Nous avons fait une première étape au « Blue Lagoon », un petit bras de rivière aux eaux cristallines. Un peu plus haut, une profonde grotte abrite une statue dorée d’un Bouddha allongé. L’exploration de la caverne à la lueur de nos lampes frontales est par moment périlleuse car le sol est glissant. N’ayant pas de guide, nous avons sagement décidé de faire demi –tour au moment où nous n’avons plus vu la faible lumière de la sortie. Plus tard, nous nous sommes arrêtés dans un petit village pour nous restaurer d’une excellente soupe de nouilles sous la halle du marché. De retour à l’hôtel, la douche ne fut pas un luxe car nous étions couverts de poussière de la tête aux pieds !
Les trois heures et demie de route entre Vientiane à Vang Vieng se sont assez bien déroulées, malgré le fait que j’étais à deux doigts de manquer le bus. En effet, le taxi collectif récupérant les passagers à leur hôtel m’avait tout bonnement oublié. Cinq minute avant l’heure de départ du bus, j’ai appelé l’agence de voyage chez qui j’avais acheté mon billet et ils ont prévenu le chauffeur du taxi. Dix minutes plus tard, j’étais dans le bus, inconfortablement installé à côté d’un gros laotien et j’en venais à regretter le petit militaire du trajet Packse – Vientiane.
Arrivé à la gare routière de Vang Vieng, j’ai rejoins, en traversant une piste d’aérodrome, la guest house dans laquelle Candice m’avait réservé une chambre. Nous sommes ensuite allés faire un tour à pied dans la ville et ses alentours. La localité n’a pour moi rien d’intéressant. Les rues sont une suite d’hôtels, de boutiques, de salons de massage et de restaurants. Dans un grand nombre de ces derniers, des groupes de jeunes touristes passent leurs journées vautrés sur des matelas à boire des bières et/ou à consommer des drogues tout en regardant sur de gigantesques téléviseurs des rediffusions de séries telles que Friends, Les Simpsons ou South Park. Lorsqu’ils se décident à bouger, ce n’est que pour faire du « tubing ». Le « tubing » consiste à s’installer sur une chambre à air de tracteur et à se laisser dériver sur la rivière Nam Song. En général, les personnes pratiquant cette « activité » sont dans le même état que ceux qui passent leurs journées dans les restaurants. Quelques années auparavant, de nombreux bars bordaient la rivière et les « tubeurs » pouvaient se ré-alcooliser tout le long du trajet. Mais des accidents provocants la mort de quelques touristes a incité le gouvernement à fermer tous ces établissements.
Lorsqu’on sort du centre-ville, les paysages sont bien plus agréables. De hautes collines calcaires bordent la rivière que malheureusement aucun chemin ne permet de suivre. Nous parcourons de nombreuses petites rues qui s’éloignent du centre avant d’arriver dans des rizières en jachère pendant l’hiver. De retour à la guest house, Candice m’a laissé pour un rencard avec un voyageur rencontré en Thaïlande. N’ayant pas très faim, j’ai fait un petit tour dans la ville avant de me laisser tenter par stand de rue proposant d’appétissants pancakes. Tout en savourant une de ces gourmandises à la banane et au chocolat, j’ai passé une grande partie de la soirée à bavarder en anglais et en français avec une famille laotienne de Savannakhet. Ils étaient de mariage le lendemain à Vientiane et profitaient de l’occasion pour faire leur première visite à Vang Vieng.
Le lendemain, nous avons loué un scooter pour faire une petite boucle d’une vingtaine de kilomètres à l’Est de la ville. Le ciel était couvert, la route poussiéreuse et caillouteuse, mais nous avons fait une belle ballade au travers de la campagne. Nous avons fait une première étape au « Blue Lagoon », un petit bras de rivière aux eaux cristallines. Un peu plus haut, une profonde grotte abrite une statue dorée d’un Bouddha allongé. L’exploration de la caverne à la lueur de nos lampes frontales est par moment périlleuse car le sol est glissant. N’ayant pas de guide, nous avons sagement décidé de faire demi –tour au moment où nous n’avons plus vu la faible lumière de la sortie. Plus tard, nous nous sommes arrêtés dans un petit village pour nous restaurer d’une excellente soupe de nouilles sous la halle du marché. De retour à l’hôtel, la douche ne fut pas un luxe car nous étions couverts de poussière de la tête aux pieds !