Le 04/02/13, 15:59
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Lundi 4 février 2013
Après une excellente nuit, bien méritée après le périple transfrontalier de la veille, je suis parti faire un petit tour aux alentours de l’hôtel. J’avais rendez-vous avec l’italien en milieu de matinée afin de petit-déjeuner avant de faire route commune à destination de Ninh Binh. Le temps était lourd et les rues relativement calmes en cette heure matinale. Les bâtiments et les habitations relativement modernes me rappelaient la Thaïlande. Les familles sortaient manger un phò, la soupe de nouilles de riz nationale, avant d’accompagner les enfants à l’école et de se rendre au travail. C’est dans une petite boutique que j’ai fait une découverte qui allait bouleverser mes papilles gustatives : le café vietnamien ! D’un goût légèrement sucré et chocolaté, il infuse doucement au travers un ingénieux filtre en inox posé sur la tasse. Les vietnamiens en consomment de grandes quantités aussi bien chaud, que servi froid dans un grand verre avec du sucre et des glaçons.
Dans la rue, des groupes d’hommes agglutinés devant de petits stands de thé ou café, installés à même le trottoir, bavardaient tout en faisant circuler entre eux une à deux pipes à eau en bambou. Curieux, je me suis installé à l’un de ces stands pour y boire un thé. Après avoir échangé quelques mots, non sans difficulté, avec les personnes présentes, je me suis vu présenter la fameuse pipe à eau. N’étant pas assuré du fait qu’elle ne contenait que du tabac, j’ai préféré m’abstenir !
De retour à l’hôtel, j’ai retrouvé mon compagnon de transport puis nous sommes partis à la recherche d’un distributeur de billet et d’un endroit où avaler un petit déjeuner consistant. Nos deux objectifs furent difficiles à atteindre ! Pour commencer, une bonne averse s’était mise à tomber et nous fûmes rapidement mouillés, ensuite, la grosse majorité des distributeurs n’acceptaient pas les cartes étrangères ou ne délivraient que de faibles montants. Une fois les précieux Dongs récupérés, nous nous sommes mis en quête d’un endroit pour prendre un petit déjeuner. Là encore, ce ne fût pas une mince affaire. Than Hoa n’étant pas une ville touristique, nous n’avons pu trouver de restaurant pour y savourer un petit déjeuner « occidental » et nous avons dû nous contenter d’un sandwich au pâté et d’un yaourt attablés dans un snack de centre commercial.
La pluie venait de cesser lorsque nous avons rejoint la gare routière d’un coup de taxi. Nous y avons acheté nos billets et sauté dans le premier bus qui transitait par Ninh Binh et peu de temps après nous sommes partis. L’essentiel du trajet, d’environ une heure trente, s’est déroulée à grand renfort de coups de klaxons sur le principal axe routier du pays : une deux fois deux voies surchargée reliant le nord au sud. Les bus, les camions, les voitures, les vélos et surtout une quantité phénoménale de scooters circulaient chaotiquement sur une route parfois défoncée. Bon, rien à voir de ce côté-là avec ce que j’ai pu vivre en Inde... Il faut relativiser !! Par contre, le gros point commun, c’était la manière dont se débrouillait l’équipage pour remplir son bus : Lorsque le conducteur apercevait des clients potentiels, il s’arrêtait et son assistant courrait vers eux pour proposer de les embarquer. Il était très fréquent que lorsque la négociation tarifaire échoue, l’assistant cherche à embarquer les gens de force en les poussant et les tirant sans aucun ménagement ou en embarquant leurs bagages !!! Parfois le cinéma pouvait durer une dizaine de minutes et très souvent la méthode était efficace, aussi surprenant que cela puisse paraître !
Une fois débarqués du bus, alors que nous nous dirigions vers un hôtel conseillé par le lonely planet de mon compagnon de voyage, un vietnamien transportant un touriste sur son scooter nous a interpelés. Il s’avérait être propriétaire d’un hôtel situé à quelques centaines de mètres de là et nous proposait des chambres aux tarifs assez intéressant par rapport à celui indiqué sur le guide. Après une courte concertation en franglais avec l’Italien, nous avons pris la décision de nous séparer, lui pour s’installer dans l’hôtel prévu, et moi dans l’hôtel proposé. Celle-ci s’est avérée très bien et je m’y suis donc confortablement installé. Après un rapide repas au restaurant de l’hôtel, dont les tarifs étaient nettement moins avantageux que ceux des chambres, le temps étant à la pluie, j’ai passé le reste de la journée à trier mes photos et à lire l’actualité sur internet.
Dans la soirée, j’ai reçu un message de Nico, un excellent ami testerin qui se trouvait en Australie depuis quelques mois m’annonçant qu’il pensait me rejoindre à Ho Chi Minh dans les prochains jours.
Dans la rue, des groupes d’hommes agglutinés devant de petits stands de thé ou café, installés à même le trottoir, bavardaient tout en faisant circuler entre eux une à deux pipes à eau en bambou. Curieux, je me suis installé à l’un de ces stands pour y boire un thé. Après avoir échangé quelques mots, non sans difficulté, avec les personnes présentes, je me suis vu présenter la fameuse pipe à eau. N’étant pas assuré du fait qu’elle ne contenait que du tabac, j’ai préféré m’abstenir !
De retour à l’hôtel, j’ai retrouvé mon compagnon de transport puis nous sommes partis à la recherche d’un distributeur de billet et d’un endroit où avaler un petit déjeuner consistant. Nos deux objectifs furent difficiles à atteindre ! Pour commencer, une bonne averse s’était mise à tomber et nous fûmes rapidement mouillés, ensuite, la grosse majorité des distributeurs n’acceptaient pas les cartes étrangères ou ne délivraient que de faibles montants. Une fois les précieux Dongs récupérés, nous nous sommes mis en quête d’un endroit pour prendre un petit déjeuner. Là encore, ce ne fût pas une mince affaire. Than Hoa n’étant pas une ville touristique, nous n’avons pu trouver de restaurant pour y savourer un petit déjeuner « occidental » et nous avons dû nous contenter d’un sandwich au pâté et d’un yaourt attablés dans un snack de centre commercial.
La pluie venait de cesser lorsque nous avons rejoint la gare routière d’un coup de taxi. Nous y avons acheté nos billets et sauté dans le premier bus qui transitait par Ninh Binh et peu de temps après nous sommes partis. L’essentiel du trajet, d’environ une heure trente, s’est déroulée à grand renfort de coups de klaxons sur le principal axe routier du pays : une deux fois deux voies surchargée reliant le nord au sud. Les bus, les camions, les voitures, les vélos et surtout une quantité phénoménale de scooters circulaient chaotiquement sur une route parfois défoncée. Bon, rien à voir de ce côté-là avec ce que j’ai pu vivre en Inde... Il faut relativiser !! Par contre, le gros point commun, c’était la manière dont se débrouillait l’équipage pour remplir son bus : Lorsque le conducteur apercevait des clients potentiels, il s’arrêtait et son assistant courrait vers eux pour proposer de les embarquer. Il était très fréquent que lorsque la négociation tarifaire échoue, l’assistant cherche à embarquer les gens de force en les poussant et les tirant sans aucun ménagement ou en embarquant leurs bagages !!! Parfois le cinéma pouvait durer une dizaine de minutes et très souvent la méthode était efficace, aussi surprenant que cela puisse paraître !
Une fois débarqués du bus, alors que nous nous dirigions vers un hôtel conseillé par le lonely planet de mon compagnon de voyage, un vietnamien transportant un touriste sur son scooter nous a interpelés. Il s’avérait être propriétaire d’un hôtel situé à quelques centaines de mètres de là et nous proposait des chambres aux tarifs assez intéressant par rapport à celui indiqué sur le guide. Après une courte concertation en franglais avec l’Italien, nous avons pris la décision de nous séparer, lui pour s’installer dans l’hôtel prévu, et moi dans l’hôtel proposé. Celle-ci s’est avérée très bien et je m’y suis donc confortablement installé. Après un rapide repas au restaurant de l’hôtel, dont les tarifs étaient nettement moins avantageux que ceux des chambres, le temps étant à la pluie, j’ai passé le reste de la journée à trier mes photos et à lire l’actualité sur internet.
Dans la soirée, j’ai reçu un message de Nico, un excellent ami testerin qui se trouvait en Australie depuis quelques mois m’annonçant qu’il pensait me rejoindre à Ho Chi Minh dans les prochains jours.