Destination... tour du monde !

Capricorn coast

Le 29/02/12, 10:16

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Le paysage a complètement changé : après les forêts humides d’arbres emmêlés aux lianes, les palmiers et les fleurs en abondance, on trouve ici des bambous, des arbres plus espacés, des champs de canne à sucre (pour faire du rhum) et surtout, la terre est rouge sombre, ce qui donne un superbe contraste avec la végétation vert clair.

On trouve un petit paradis dans la ville de 1770, qui doit son nom à l’année où James Cook a découvert le Queensland et posé le pied sur ces terres. On s’est baignés dans l’eau chaude et peu profonde, entre les mangroves et les bateaux, avant de reprendre la route vers le Nord.

Un peu plus loin, au dessus de Gladstone, on se retrouve comme dans la pampa amazonienne, avec des plaines d’herbes hautes, une route de terre, des flaques d’eau rouge un peu partout , des longs bras de mer peuplés de crocodiles et qui zigzaguent dans les mangroves... et avec les bruits étranges autour de nous alors que la nuit tombe, on n’est pas très rassurés pour établir notre campement ! C’est donc de nuit que nous arrivons à Rockhampton, où l’on ne restera d’ailleurs que pour dormir, loin des moustiques et des crocos.

Posté par Wali

The sunshine coast

Le 25/02/12, 10:14

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Nous sommes arrivés à Caloundra et y avons passé une nuit sous la pluie, pour changer  Mais le lendemain était un dimanche, donc jour de marché, et nous nous sommes empressés de nous y rendre pendant le beau temps. Un peu déçus par celui de Caloundra (pas assez « local » pour nous), nous avons beaucoup aimé celui de Noosa, où nous avons retrouvé bonne humeur ; les gens viennent au marché autant pour faire des emplettes que pour y déjeuner en famille ou entre amis, ils ont le temps et le prennent, un mode de vie décontracté et chaleureux qui nous plait.

Par contre, nous avons un problème avec le van et sommes obligés de faire un aller-retour à Brisbane pour en changer, ce qui nous fait une grosse journée de route. Au revoir « Frijoles », bonjour « Dawn under ». Nous arrivons bien après la nuit tombée (ce qui n’est pas difficile, le soleil se couchant à 18h30 !) à Mon repos, une plage à côté de Bundaberg où l’on peut observer des tortues vertes et luth pondre et les bébés naitre. Nous apprendrons tout sur le mode de vie des tortues grâce au musée et aux explications très claires des employés, mais nous ne verrons aucune tortue, petite ou grande, sur la plage. Seulement des traces sur le sable le lendemain matin.

Posté par Wali

The gold coast

Le 21/02/12, 3:16

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Juste après Coffs Harbour, où nous avons fêté nos 6 ans au restau de la marina avec les poissons locaux au menu, nous avons pris deux jours de vacances kilométriques dans un camping à Red Rocks, à pêcher, lire, se balader sur la plage... et pas pour faire du snorkeling, vu la férocité des vagues.

La ville de Byron Bay nous a happés, avec son ciel bleu, ses plages et surtout, son ambiance de surfeur-bohème-chic, un mélange qui nous a beaucoup plu. Nous avons partagé une pizza sur des rochers au bord de l’océan, accompagnés du son d’un groupe improvisé de djembés, guitare et sax, et devant nos yeux, le soleil s’est couché, donnant des reflets dorés, puis rosés, aux vagues qui s’échouaient sur la côte.

Après cette belle soirée, on a fait un peu de shopping, puis on s’est baignés dans les rouleaux « machine à laver » de Byron beach. Ca réveille ! On a été chassés de la plage par la pluie, petite douche, et on reprend la route. Nous qui voyions l’Australie comme un pays au climat désertique, on s’est bien trompé : ici, c’est la rainforest qui domine le paysage, avec des palmiers de toutes sortes, des fleurs aux couleurs multiples, enfin bref, une flore exubérante. On y a découvert la ville hippie de Nimbin, qui reste gaie malgré la pluie, avec toute son agitation et toutes ses couleurs. Etrangement les gens ont l’air chaleureux, sourient dans la rue... Jeunes comme vieux se promènent un join dans la main, sont habillés de tissus colorés et sans forme, ont des dreads décorés de bouts de tissus et de bijoux, ou simplement des cheveux très longs détachés. Il règne dans cette ville, comme dans toute la région, une ambiance légère et décontractée. Ce qu’on découvre également au musée de Nimbin, véritable amas de bric à brac dont il est difficile de trouver une signification. Des peintures, fresques, dessins, collages, messages, tableaux et bibelots, se superposent du sol au plafond, dans un mélange psychédélique ! La dernière pièce étant un café où les gens jouent aux échecs, un join à la main.

Posté par Wali

Nelson Bay et ses environs

Le 18/02/12, 3:15

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Après les montagnes, il est temps de regagner la côte et de commencer à aller vers le nord. Notre première étape est la péninsule de Port Stephens et la ville balnéaire très connue de Nelson Bay. La ville est moins jolie que ce que nous pensions et très touristique, par contre on a trouvé plein de belles pages à l’eau verte (l’horreur dans ce pays !!!), on lézarde un peu au soleil et on part à la recherche d’un coin plus nature. On trouvera notre havre de paix de l’autre coté de la baie sur des terrains au bord de l’eau, défrichés et prêts à accueillir une nouvelle maison, parfais pour y poser notre van et faire une dernière balade au soleil couchant.

On part en direction de Sugar Loaf, pour y trouver des plages à l’eau turquoise, où nous nous baignons enfin même si l’eau reste fraiche dans l’océan Pacifique ! Les dauphins trouvent également ces plages à leur goût, et nous font un petit spectacle avant de retourner plus au large. Nous en profitions pour visiter le phare de cette presqu’île qui surplombe des rochers appelés Seal Rock, et qui ont causés quelques naufrages dans le temps.

Au bord du lac Myall, nous sommes accueillis par des varans appelés goannas, de grands lézards de 1,5m environ, noirs rayés de blancs, une langue fourchue avec laquelle ils palpent sans arrêt l’air, de grandes griffes qui leur permettent de monter dans les arbres (si si !). Ces animaux préhistoriques rappellent les dessins des aborigènes. Mais nous ne restons pas là pour la nuit, et préférons le bord d’une plage déserte, où nous nous préparons un petit festin comme on les aime : steak sauce aux échalotes (les premières qu’on trouve depuis 5 mois !) et vin rouge, avec du riz, et en dessert un bon fromage de chèvre français qu’on déguste avec le reste de la bouteille de vin, miam. C’est comme si on avait un peu de France dans nos assiettes, et ça fait du bien.

A Port Macquarie, jolie petite ville avec de belles maisons et de gros bateaux..., nous visitons un hôpital de koalas, dont les « cages » sont à ciel ouvert, dans la forêt d’eucalyptus. Les animaux sont dans de très bonnes conditions et on a pu les observer de près. La plupart étaient roulés en boule au creux d’un arbre, mais nous sommes arrivés en plein goûter de l’un d’eux. C’est exactement comme les peluches qu’on connait, une boule de poils trop mignonne, grise avec de grandes oreilles.

Nous avons dormi la nuit suivante dans la forêt, et quelle surprise à notre réveil, de nous retrouver au beau milieu d’un groupe d’une dizaine de kangourous ! Pas farouches, ils prenaient leur petit déjeuner à quelques mètres de nous, et nous avons pu bien les observer. Des pattes griffues et puissantes, des pieds qu’ils utilisent en ressorts pour se propulser en avant, une petite tête de lapin aux grandes oreilles, avec des yeux de biches.

Posté par Wali

Les Blue Mountains

Le 16/02/12, 3:12

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Nous quittons Sydney et notre famille d’accueil pour les Blue Mountains, qui tirent leur nom des forêts sèches d’eucalyptus qui s’y trouvent. Nous nous adaptons petit à petit à notre vie sédentaire et prenons nos marques dans notre nouveau van. Nous sommes impressionnés par ces falaises rouges qui émergent de la forêt, et d’où jaillissent d’énormes cascades. La forêt regorge de bruits inconnus et parfois surprenants, qui viennent en fait des différentes espèces d’oiseaux qui y vivent. Ainsi les « crroooaaak » stridents viennent de magnifiques aras blancs à crête jaune, et le même cri un peu plus grave, vient d’un autre cacatoès noir et bleu.

Nous quittons les hauts plateaux du parc pour descendre dans les bas-fonds des grottes de Jenolan. Nous commençons par rencontrer George, le walabi, qui tentera de nous piquer notre déjeuner. Nous entrons dans les grottes qui datent de 430 millions d’années, et qui nous offrent des reliefs spectaculaires, grâce aux éclairages respectueux des couleurs naturelles.

Posté par Wali

Welcome Australia

Le 14/02/12, 3:09

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Arrivée en Australie en règle, avec fouille des bagages, normal, nous transportons notre nourriture, et certains coquillages suspects... Le plus dur, c’est de changer de monnaie à chaque fois qu’on arrive dans un nouveau pays, mais comme pour passer les douanes, on commence à être rodés.

Pour notre premier soir, nous sommes accueillis à Sydney chez nos cousins de je ne sais plus quel degré, mais y’en a pas mal : Raelia, Simon et leur tout jeune fils, Joel. Un grand bonheur d’arriver dans une jolie maison, avec de grands sourires et un accueil chaleureux ! Une grande première soirée à nous raconter nos vies, et on est vite fatigués par le décalage, le voyage, et la chaleur dont on n’avait plus l’habitude. Après une nuit avec presque pas de pleurs, on se fait une balade à quelques pâtés de maison de là, à la magnifique plage de Bondi, où les coureurs, les surfeurs et les gens qui font du yoga, se croisent sur la plage de sable blanc (un grand côté californien). On appelle en effet Sydney, la ville aux plages, et elle porte bien ce surnom!

Nous allons chercher notre nouveau van, qui a bien grandi et vieilli, et qui s’est habillé aux couleurs du groupe de musique The Red Hot Chili Peppers, et de notre nouvelle maxime : « The heart of Chuck Norris breath once a year... »

Armés de nos sandwichs et d’une bonne carte de la ville, nous prenons le ferry pour arriver en 15 minutes en plein centre ville, à côté du fameux opéra de Sydney, on est bien loin du métro parisien, et s’en rend bien compte (on les envie presque, tous ces hommes et ces femmes en costume, qui partent travailler en bateau). Photos souvenirs de l’opéra et du pont, puis petit tour de la ville et du jardin botanique, et on rentre à la maison, fêter l’anniversaire de la Maman de Simon en famille. Entretemps, et malgré plusieurs « tartinages » de crème solaire, nous avons bien rosi !

Posté par Wali

L’île du Sud : nature

Le 13/02/12, 8:30

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Après le Lac Hawea, nous nous dirigeons vers les stations balnéaires de Wanaka et de la dynamique Queenstown. Cette dernière est super sympa et pleine d’activités extrêmes : ski en hiver, vélo de descente, saut en parachute, sports nautiques sur les magnifiques lacs, la ville est également pleine de petits bars où les touristes s’amassent. On prend un peu le soleil et on part se trouver un joli petit spot pour passer la nuit, juste de l’autre côté du lac.

Nous voilà reparti sur la route du Sud vers le célèbre « Fiordland national park ». La route qui traverse le parc national de Milford Sound est somptueuse, elle serpente dans une vallée creusée par une rivière cristalline, et parsemée de petits lacs miroirs, qui inspirent les sens photographiques d’Eva. Les montagnes sont comme des aiguilles plantées dans la terre et qui ont un mini glacier à leur sommet et souvent une gigantesque cascade qui s’y écoule, on ne se lasse pas de les regarder et de les prendre en photo. La route monte, descend encore et encore à tel point que notre van commence à s’essouffler, les freins fument, le moteur aussi... ça nous fait un peu peur, mais on y va doucement, et la voiture tiendra bon jusqu'à Milford Sound où un fiord spectaculaire nous attend, avec une petite excursion en bateau jusqu’à la Tasman sea.

En revenant sur nos pas vers le Sud, petit arrêt baignade dans le lac Manapouri, l’eau est super froide, mais tellement limpide que sous cette chaleur, on n’a pas pu résister. En route vers un autre lac, nous découvrons une vallée affaissée. Le découpage de ces montagnes donne vraiment l’impression de déchirures, véritables témoins à ciel ouvert des mouvements tectoniques et géologiques.

Dans cette région, plus de sandflies pour nous harceler, mais les moustiques, bien plus malins, trouvent comment rentrer dans la voiture pour nous piquer dans cette nuit orageuse ! Mais le lac devant lequel on se réveille le lendemain vaut le coup. Le prochain arrêt est la ville d’Invercargill, où nous observons un lézard endémique de Nouvelle Zélande très connu ici, Henri, qui a plus de 100 ans. A partir de là, notre route se fait dans la campagne appelée Catlins, très peu touristique, et qui pourtant nous a permis d’apercevoir des lions de mer néo-zélandais, des manchots à yeux jaunes, eux aussi endémiques d’ici, et surtout des dauphins Hectors qui ont joués dans les vagues juste devant nous pendant plus de deux heures. Les baies abritent également des trésors géologiques, notamment des forêts pétrifiées, et des rochers tous ronds (les "boulders"). Autant dire que cette région de côte déchirée et d’immenses prés où broutent les moutons, les vaches et les biches, nous a enchantés.

Dernière grosse étape : la chaine montagneuse du Mont Cook, inscrit au Patrimoine de l’UNESCO, parsemé de glaciers et de lacs bleu turquoise. On a fait un trek qui nous a mené jusqu’à un lac plein d’icebergs au pied du mont Cook, au bord duquel nous avons déjeuné. On termine notre route au milieu des champs dorés, des forêts de pins et des lacs couleur lapis-lazuli, pour arriver à la dévastée ville de Christchurch. Quelle impression, de se retrouver dans une ville moderne et fantôme à la fois ! Le centre-ville est entièrement interdit d’accès et abandonné, car détruit par des tremblements de terre, dont le plus dévastateur date d’il y a un an. Un mini-centre a été construit, fait à base de containers colorés.

Nous avons trouvé ce pays très contrasté, avec une nature intacte, des paysages à couper le souffle, et sûrement un paradis pour les géologues.

Posté par Wali

L’île du Sud : sounds, westcoast, glaciers

Le 03/02/12, 3:27

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Pour passer d’une île à l’autre, il nous faut prendre un ferry, avec notre van Jimmy. La traversée de 3h nous offre des paysages spectaculaires, mais jamais nous n’aurions pensé qu’un ferry pouvait tanguer autant ! On a été bien contents d’arriver dans les sounds (fjords) de l’île du Sud à la tombée du jour, où la mer est complètement calme.

Nous roulons dans les petites routes sinueuses jusqu’à trouver un endroit pour passer la nuit, notre « spot ». C’est ainsi que nous nous réveillons par une magnifique journée, au bord de l’eau dans le Malrborough Sound. On profite du coin pendant quelques jours, à ramasser des coques, des moules et des huitres sauvages, et pêcher nos poissons multicolores. De vrais régals !

A contre cœur, nous avons quitté les sounds pour rejoindre le splendide parc national d’Abel Tasman. « Petit » treck de 25 kilomètres dans la journée, pour voir une succession de criques aux eaux turquoise, au milieu d’une forêt luxuriante. Un peu dur pour les pieds de Damien, qui finira pieds nu, et pour les jambes d’Eva, douloureuses de courbatures...

Cap vers Farewell Spit, à l’extrême Nord de l’île. Nous gardons nos bonnes habitudes (et surtout envies) et partons à la plage avec notre sac plastique. Nous arrivons effectivement, et après de nombreux détours, sur une mer de sable, où les dunes sont poussées par un vent furieux. C’est en pleine récolte de moules, sur un rocher posé sur la marée montante, que nous nous retrouvons face à face avec une nurserie d’otaries ! A quelques mètres de nous seulement, des bébés jouent dans des flaques d’eau, sous le regard protecteur de deux adultes. Une rencontre tant émouvante qu’imprévue.
Suivent quelques jours de mauvais temps, pendant lesquels des éclaircies nous permettront de pêcher (Damien nous rapportera deux truites), de voir les très touristiques falaises en forme de pancakes superposés, de faire des trecks où l’on doit traverser pieds nus des ruisseaux glacés...

Nous arrivons dans les Alpes du Sud, où nous nous rendons au pied de deux glaciers : Franz Josef et Fox. Impressionnants ! Seul hic, nous nous faisons littéralement dévorer par les sendflies, petites mouches affamées qui se nourrissent de jour comme de nuit, de notre sang. Elles ont l’air de particulièrement nous apprécier, à en voir le nombre de piqûres qui nous démangent.

Ce soir, on dîne au bord du paisible lac Hawea, où on s’est trouvé un spot loin de tout, comme il y en a tant ici.

La Nature sur cette île est très présente, on imagine aisément que si on la laissait faire, elle pourrait facilement reprendre l’ascendant ! C’est très agréable de se retrouver dans des coins où seuls les troupeaux de vaches et de moutons nous rappellent que la civilisation n’est pas loin.

Posté par Wali
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