Le 31/05/12, 15:31
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Toujours en compagnies d’Emile et Elo nous quittons le plus rapidement possible la capitale pour aller dans les montagnes. Un peu de fraicheur, de bon air et de calme nous feront le plus grand bien. A la sortie du bus, nous sommes accueillis par une troupe de femmes de l’ethnie des Hmong. Ces tous petits bouts de femme des montagnes, souriantes, habillées de tissus noirs brodés de motifs colorés, sont craquantes. A peine plus vieilles que nous, elles ont l’air de faire 40 ans, avec leurs yeux ridés et leurs mains abîmées. De prime à bord, discuter avec elles, échanger, est vraiment très intéressant. Mais au bout d’un moment, on se rend bien compte que quelque chose cloche, elles sortent des tissus et bijoux de leurs paniers et cherchent à nous les vendre. Les refus avec elles ne fonctionnent pas, elles ont le temps et leur seul but de la journée est de vendre au maximum. Elles les passent donc à suivre les touristes partout où ils vont jusqu’à ce qu’ils craquent...
Mis à part ça, on profite de la montagne, ce qui réussi bien à Eva dont le rhume disparaît petit à petit. Nous faisons différentes ballades à pied et à moto, sans se lasser des paysages extraordinaires de ces montagnes dessinées de centaines de mini-terrasses de rizières. Nous avons la chance d’arriver à la fin de la saison du piquage du riz, et les terrasses sont emplies de petites plantes vert pomme grany. Nous traversons les villages des différentes minorités, facilement reconnaissables à leurs vêtements colorés, les Hmongs noir, les Daos rouge ou encore les Hmongs fleur. Il est très intéressant de voir ces « tribus » évoluer sous nos yeux. Les enfants plein de boue rentrent à la maison regarder la télé, après avoir donné un coup de main dans les champs ou gardé les buffles d’eau, véritables instruments agricoles. Ces montagnards sont visiblement au carrefour de la mondialisation, et font un saut dans le temps impressionnant grâce aux nouvelles technologies.
Il est temps pour nous de quitter le Vietnam, nous nous rendons donc tant bien que mal à Dien Bien Phu en direction du Laos (nous mettons quand même 8 heures de bus pour faire 400 km sur des routes défoncées...) On ne reste pas très longtemps dans ce haut lieu de la défaite des Français en Indochine, afin de vite se retrouver dans les contrées sauvages du nord Laotien.
Mis à part ça, on profite de la montagne, ce qui réussi bien à Eva dont le rhume disparaît petit à petit. Nous faisons différentes ballades à pied et à moto, sans se lasser des paysages extraordinaires de ces montagnes dessinées de centaines de mini-terrasses de rizières. Nous avons la chance d’arriver à la fin de la saison du piquage du riz, et les terrasses sont emplies de petites plantes vert pomme grany. Nous traversons les villages des différentes minorités, facilement reconnaissables à leurs vêtements colorés, les Hmongs noir, les Daos rouge ou encore les Hmongs fleur. Il est très intéressant de voir ces « tribus » évoluer sous nos yeux. Les enfants plein de boue rentrent à la maison regarder la télé, après avoir donné un coup de main dans les champs ou gardé les buffles d’eau, véritables instruments agricoles. Ces montagnards sont visiblement au carrefour de la mondialisation, et font un saut dans le temps impressionnant grâce aux nouvelles technologies.
Il est temps pour nous de quitter le Vietnam, nous nous rendons donc tant bien que mal à Dien Bien Phu en direction du Laos (nous mettons quand même 8 heures de bus pour faire 400 km sur des routes défoncées...) On ne reste pas très longtemps dans ce haut lieu de la défaite des Français en Indochine, afin de vite se retrouver dans les contrées sauvages du nord Laotien.