Le 17/07/12, 8:14
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Sacrée entre toutes, Varanasi est une ville atypique : chaotique et imprégnée de spiritualité. La ville s’étire le long du Gange, le grand du fleuve sacré Indien, où la vie et la mort s’entremêlent dans des rites d’un autre temps. Ici, on vient pour mourir car finir ca vie à Varanasi, c’est mettre un terme au cycle de la réincarnation pour enfin accéder au paradis. Et c’est pour ça que l’on retrouve partout en ville mais surtout sur les ghats (grands escaliers menant au fleuve sacré) des vieux, des handicapés et des mourants, mendier pour vivre leurs derniers jours. On pourrait trouver cela horrible, mais ici, c’est étonnamment normal, la mort fait partie des étapes de la vie.
Nous arrivons à Varanasi en début d’après midi, et trouvons rapidement la Guest house que l’on nous avait conseillée, dans le paisible quartier d’Assi ghat, au sud de la ville. La première chose que l’on remarque en arrivant en ville, se sont les vaches. Elles sont partout, dans la gare, au milieu des routes, au bord du Gange et souvent regroupées dans les petites ruelles ombragées, bloquant ainsi le chemin. Les vaches en ville, c’est assez déroutant, surtout ce qui va avec, les bouses : il y a en partout, avec leurs nuées de mouches bien sûr.
La seconde, c’est le Gange et ses fameux ghats. Il y en a tout le long de la ville, tous se ressemblent mais ont souvent un usage différent. Certains sont utilisés pour les bains rituels, d’autres pour les vaches, d’autres pour les crémations et d’autres encore pour les cérémonies ou tout simplement pour un bon pique nique. On peut également y faire sa vaisselle, pêcher, se laver, se baigner et jouer avec les copains... C’est très intéressant de s’arrêter voir la vie s’y dérouler, il s’y passe d’ailleurs toujours quelque chose. Le premier soir nous restons à Assi ghat pour assister à une cérémonie dédiée à la mère Gange et bénissant les quatre points cardinaux.
Le lendemain, nous partons à l’assaut de la ville et de son labyrinthe de ruelles très étroites, toujours bordées de magasins allant de 1 à 20 m² maximum (on préfère ceux de 1 m², plus atypique). On en ressortira les bras chargés de soieries et d’étoffes en tout genre, spécialités de la ville. On finit la journée sur les Ghats principaux de la ville et notamment le grand ghat de crémations, où l’on rencontre Soni. Ce jeune garçon de 14 ans rêve de venir à Paris, mais pour le moment, soit il joue au cricket, soit il vend du bois pour les crémations. Il nous explique que brûler un corps coûte en moyenne 3000 Rps, mais cela dépend de la qualité du bois utilisé. Il nous montre et nous explique tout, les cortèges qui arrivent de la ville portant le défunt sur un brancard qu’ils plongent dans le Gange avant de lui fracasser le crane pour libérer son âme, pour enfin le poser sur un brasier et pousser les cendres dans le Gange. Ensuite, la famille et les amis réunis vont à leur tour se purifier en s’immergeant dans l’eau sacrée par trois fois, avant de rentrer chez eux. Ils ne mangeront pas avant le lendemain.
Nous sortons un peu de l’ambiance de Varanasi pour aller dans une autre ville sacrée, Sarnath. C’est en effet là que Bouddha a prononcé son sermon, faisant de cette ville un lieu très important pour les bouddhistes. Nous nous attendions à trouver un temple paisible, au milieu de la verdure, mais sûrement pas un zoo et une fête foraine ! On se demande ce qu’en aurait dit l’Illuminé. Mais en s’éloignant un peu de l’agitation et de la foule, on a découvert une multitude de temples des grandes nations bouddhiques, chacun avec le style et l’architecture propres à leur pays : par exemple un temple en bois avec des portes coulissantes pour le Japon, un temple très coloré avec des rouleaux à l’entrée pour le Tibet. Nous avons été émus de trouver autant de diversité, dans ce pays tellement accueillant et ouvert.
Nous arrivons à Varanasi en début d’après midi, et trouvons rapidement la Guest house que l’on nous avait conseillée, dans le paisible quartier d’Assi ghat, au sud de la ville. La première chose que l’on remarque en arrivant en ville, se sont les vaches. Elles sont partout, dans la gare, au milieu des routes, au bord du Gange et souvent regroupées dans les petites ruelles ombragées, bloquant ainsi le chemin. Les vaches en ville, c’est assez déroutant, surtout ce qui va avec, les bouses : il y a en partout, avec leurs nuées de mouches bien sûr.
La seconde, c’est le Gange et ses fameux ghats. Il y en a tout le long de la ville, tous se ressemblent mais ont souvent un usage différent. Certains sont utilisés pour les bains rituels, d’autres pour les vaches, d’autres pour les crémations et d’autres encore pour les cérémonies ou tout simplement pour un bon pique nique. On peut également y faire sa vaisselle, pêcher, se laver, se baigner et jouer avec les copains... C’est très intéressant de s’arrêter voir la vie s’y dérouler, il s’y passe d’ailleurs toujours quelque chose. Le premier soir nous restons à Assi ghat pour assister à une cérémonie dédiée à la mère Gange et bénissant les quatre points cardinaux.
Le lendemain, nous partons à l’assaut de la ville et de son labyrinthe de ruelles très étroites, toujours bordées de magasins allant de 1 à 20 m² maximum (on préfère ceux de 1 m², plus atypique). On en ressortira les bras chargés de soieries et d’étoffes en tout genre, spécialités de la ville. On finit la journée sur les Ghats principaux de la ville et notamment le grand ghat de crémations, où l’on rencontre Soni. Ce jeune garçon de 14 ans rêve de venir à Paris, mais pour le moment, soit il joue au cricket, soit il vend du bois pour les crémations. Il nous explique que brûler un corps coûte en moyenne 3000 Rps, mais cela dépend de la qualité du bois utilisé. Il nous montre et nous explique tout, les cortèges qui arrivent de la ville portant le défunt sur un brancard qu’ils plongent dans le Gange avant de lui fracasser le crane pour libérer son âme, pour enfin le poser sur un brasier et pousser les cendres dans le Gange. Ensuite, la famille et les amis réunis vont à leur tour se purifier en s’immergeant dans l’eau sacrée par trois fois, avant de rentrer chez eux. Ils ne mangeront pas avant le lendemain.
Nous sortons un peu de l’ambiance de Varanasi pour aller dans une autre ville sacrée, Sarnath. C’est en effet là que Bouddha a prononcé son sermon, faisant de cette ville un lieu très important pour les bouddhistes. Nous nous attendions à trouver un temple paisible, au milieu de la verdure, mais sûrement pas un zoo et une fête foraine ! On se demande ce qu’en aurait dit l’Illuminé. Mais en s’éloignant un peu de l’agitation et de la foule, on a découvert une multitude de temples des grandes nations bouddhiques, chacun avec le style et l’architecture propres à leur pays : par exemple un temple en bois avec des portes coulissantes pour le Japon, un temple très coloré avec des rouleaux à l’entrée pour le Tibet. Nous avons été émus de trouver autant de diversité, dans ce pays tellement accueillant et ouvert.