Le 06/08/12, 11:16
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Après une nuit interminable dans un bus conduit par un chauffeur qui n’a visiblement pas peur du risque, nous arrivons à Manali. Cette ville est en hiver une station de ski, mais c’est aussi et surtout, la porte d’entrée vers les hautes montagnes de la chaîne himalayenne. La vieille ville est restée très typique avec ses vieilles maisons en bois est ses vaches à tous les coins de rue qui sont rentrées le soir pour réchauffer les maisons. On se trouve une petite guesthouse isolée entre un champ de pommier et un autre de ganga. Ce village n’est vraiment pas comme les autres.
Manali est pour nous l’occasion de faire un grand trek en haute montagne que nous reservons dés notre arrivé. Le programme est simple : 4 à 5h de marche par jour pour grimper de 2500 à 4200 mètres d’altitude et profiter du panorama, puis redescendre sur terre
On démarre à 9h le premier jour, et tout ne se passe déjà pas comme prévu, le muletier a égaré ses mules dans le brouillard et nous devons faire appel à des porteurs au dernier moment pour les remplacer. Nous démarrons notre ascension dans le brouillard et rapidement, la pluie vient s’en mêler. Nous arrivons à notre premier camp de base 4h après, complètement trempés. Malheureusement, les porteurs, avec chacun 40 kilos sur le dos, ont une heure de retard sur nous. Nous les attendons donc dans le froid et sous la pluie. Cette heure d’attente dans des conditions très difficiles aura presque raison du moral de l’équipe. A l’arrivée des porteurs, nous installons rapidement le campement et allons tous nous réchauffer sous une grande tente en buvant du chai et en rigolant de nos mésaventures. Notre petite troupe est composée de 4 français, 3 anglais, 2 espagnoles, 1 hollandais et 12 porteurs et guides indiens. L’ambiance de la soirée est chaleureuse et décontractée et nous fait oublier les difficultés de la journée.
Après une nuit marquée par les braiements d’une vache qui voudrait bien s’abriter avec nous sous la tente, nous faisant une belle frayeur au passage, nous démarrons notre seconde journée sous une météo plus clémente, même si le brouillard n’est jamais loin. Après avoir grimpé quelques centaines de mètres à travers des champs de fleurs multicolores et escaladé des gros rochers, nous traversons plusieurs plaques de neiges, avant d’arriver enfin au sommet de la montagne, à 4200 m d’altitude, où un lac s’est formé avec la fonte des neiges. Nous profitons de quelques rayons de soleil pour déjeuner et nous reposer, ce qui nous fait une belle récompense après tous ces efforts. Nous redescendons la montagne pour établir le camp pour la seconde nuit à 3700 mètres d’altitude.
Malgré la fatigue, la deuxième soirée est tout aussi animée que la première, et se termine par une grande partie de cartes avec tous les porteurs. Nous passons une nuit assez humide, rythmée par les cris des yaks, des vaches, des moutons et des chiens, une vraie ménagerie ! La pluie cesse en fin de matinée, c’est le signal que l’on attendait pour entamer notre descente. Nous repartons donc pour la dernière étape de ce trek, mais pas des moindres. Dans des pentes à 45° et sous la pluie, nous enchaînons les passages dans la boue et les rochers. Quelques heures vraiment éprouvantes ! L’arrivée dans le village de Vashist, en face de celui de Manali, est vraiment étrange. Nous nous sentons fantômes trempés et boueux au milieu de cette vie citadine, loin de la vie simple dans les montagnes.
La dernière étape de notre voyage touche à sa fin, et c’est avec une certaine excitation que nous rejoignons Dehli pour préparer notre retour sur le plancher des vaches, françaises cette fois. Juste le temps de passer quelques moments avec la bande de copains de promo indiens d’Eva et de nous remettre de nos courbatures, avant d'entamer notre dernière journée de transport vers notre pays.
Manali est pour nous l’occasion de faire un grand trek en haute montagne que nous reservons dés notre arrivé. Le programme est simple : 4 à 5h de marche par jour pour grimper de 2500 à 4200 mètres d’altitude et profiter du panorama, puis redescendre sur terre
On démarre à 9h le premier jour, et tout ne se passe déjà pas comme prévu, le muletier a égaré ses mules dans le brouillard et nous devons faire appel à des porteurs au dernier moment pour les remplacer. Nous démarrons notre ascension dans le brouillard et rapidement, la pluie vient s’en mêler. Nous arrivons à notre premier camp de base 4h après, complètement trempés. Malheureusement, les porteurs, avec chacun 40 kilos sur le dos, ont une heure de retard sur nous. Nous les attendons donc dans le froid et sous la pluie. Cette heure d’attente dans des conditions très difficiles aura presque raison du moral de l’équipe. A l’arrivée des porteurs, nous installons rapidement le campement et allons tous nous réchauffer sous une grande tente en buvant du chai et en rigolant de nos mésaventures. Notre petite troupe est composée de 4 français, 3 anglais, 2 espagnoles, 1 hollandais et 12 porteurs et guides indiens. L’ambiance de la soirée est chaleureuse et décontractée et nous fait oublier les difficultés de la journée.
Après une nuit marquée par les braiements d’une vache qui voudrait bien s’abriter avec nous sous la tente, nous faisant une belle frayeur au passage, nous démarrons notre seconde journée sous une météo plus clémente, même si le brouillard n’est jamais loin. Après avoir grimpé quelques centaines de mètres à travers des champs de fleurs multicolores et escaladé des gros rochers, nous traversons plusieurs plaques de neiges, avant d’arriver enfin au sommet de la montagne, à 4200 m d’altitude, où un lac s’est formé avec la fonte des neiges. Nous profitons de quelques rayons de soleil pour déjeuner et nous reposer, ce qui nous fait une belle récompense après tous ces efforts. Nous redescendons la montagne pour établir le camp pour la seconde nuit à 3700 mètres d’altitude.
Malgré la fatigue, la deuxième soirée est tout aussi animée que la première, et se termine par une grande partie de cartes avec tous les porteurs. Nous passons une nuit assez humide, rythmée par les cris des yaks, des vaches, des moutons et des chiens, une vraie ménagerie ! La pluie cesse en fin de matinée, c’est le signal que l’on attendait pour entamer notre descente. Nous repartons donc pour la dernière étape de ce trek, mais pas des moindres. Dans des pentes à 45° et sous la pluie, nous enchaînons les passages dans la boue et les rochers. Quelques heures vraiment éprouvantes ! L’arrivée dans le village de Vashist, en face de celui de Manali, est vraiment étrange. Nous nous sentons fantômes trempés et boueux au milieu de cette vie citadine, loin de la vie simple dans les montagnes.
La dernière étape de notre voyage touche à sa fin, et c’est avec une certaine excitation que nous rejoignons Dehli pour préparer notre retour sur le plancher des vaches, françaises cette fois. Juste le temps de passer quelques moments avec la bande de copains de promo indiens d’Eva et de nous remettre de nos courbatures, avant d'entamer notre dernière journée de transport vers notre pays.