Sawatdee Ka

En vrac, les photos de la villa de rêve qui nous a accueillis à Ubud pendant 4 jours ^^ Dur dur de repartir de cette villa immense décorée avec un goût incroyable, d'abandonner nos excellents cuisiniers et nos massages quotidiens au pavillon de la relaxation ou encore de ne plus barboter sous les cocotiers entre le jacuzzi et la piscine

Cinquième jour, après avoir passé la nuit à Kuta, nous voilà partis pour Ubud, direction la Villa Kanti pour 4 jours. Si le paradis existe sur Terre, c’est ici. Ubud, c’est à la fois le centre culturel de l’île avec sa peinture, ses spectacles et danses traditionnelles, les legong, et un ensemble de paysages magnifiques.
Nous visitons d’immenses rizières à étage, découvrons des jardins naturels, des temples, mais aussi la célèbre et sacrée Monkey Forest (et oui, encore des singes ! Mais je les aime bien moi les bichons !).
On pousse même plus loin l’expérience avec nos amis acrobates : à vous de le découvrir sur les photos. Bon on n’est pas toujours rassurés, mais on est prudents ! Expérience unique et improbable, quels souvenirs !

Parce que la première fois n’avait pas suffi, on se dit que ce ne serait pas trop mal de réessayer de faire mumuse avec notre ami le serpent python ! Décidément, on y prend goût ! Mais pfiooou, ce que c’est lourd ce truc. On le porte, on le tient mais on sent clairement la force du reptile. Alors si on est plutôt serein, on essaie quand même de ne pas donner envie à la bebete de nous étrangler avec amour et tendresse!

On assiste aussi à un legong. C’est quand même un spectacle très particulier avec des chants répétitifs et plutôt agressifs. Majoritairement des hommes sur scène. C’est en tout cas une explosion de couleurs, des danses magnifiques et un brin de magie finalement puisque l’un des personnages sur scène se jette littéralement dans du feu jusqu’à l’avoir complètement éteint avec ses jambes nues. Incroyable !

Le séjour à Bali se termine. Le bilan, c’est que c’était vraiment bien sympa et très beau. Bon, on a bien compris que pluie tropicale n’équivaut pas du tout, mais alors PAS DU TOUT aux orages les plus violents que l’on peut avoir en France. Au moins, on est prévenus !

A peine arrivés à Bali, on constate une chose : l’humidité. Qu’est-ce qu’il fait lourd ! Alors on est en pleine saison des pluies peut-être mais 85% d’humidité dans l’air, ce n’est pas vraiment évident !
Nous partons sur Kuta avec l’ambition de louer des scooters pour explorer l’ouest de l’île. On comprend vite que la circulation à Bali est particulière pour le moins dangereuse. Pour faire simple, aucun code de la route n’existe. On opte plutôt pour une petite voiture, plus sécu et plus confortable pour les prochains 400 km que nous allons parcourir.

Le détail qui tue : la conduite inversée... Alors oui, on se plantera et on montera à gauche alors qu’il faut monter à droite, oui on se tapera la portière à chaque fois que l’on voudra passer une vitesse et oui, à chaque fois, on mettra les essuie-glaces au lieu des clignotants. Bref une conduite dans des conditions optimales et heureusement que les pédales ne sont pas inversées ! Ça en plus de l’inexistence de règles de conduite : c’est le concept « à ton avis, on va tenir combien de temps avant d’exploser la voiture » ?!

Une fois sur la route, on découvre une île finalement très sauvage avec une végétation dense. On aperçoit quelques rizières et plages de sable noir : c’est magnifique ! Notre premier stop pour la nuit : Negara sur la côte sud de Bali. On y trouve un hôtel pas trop cher, un peu douteux et c’est là que je remercierai particulièrement Coraline et Rémi (cf photo) pour nous avoir clairement sauver la mise en termes de volatiles et rampants ! Oui rampants !

Deuxième jour, nous décidons d’aller dans la baie de Pemuteran au nord de l’île pour y passer la journée et faire un peu de snorkeling. Dommage qu’il n’y ait pas de soleil mais la baie est très belle avec de beaux reliefs en arrière- plan. 2h de plongée plus tard, on revient tout contents d’avoir vu autant de poissons (de toutes sortes, de toutes les couleurs), étoiles de mer (très grandes et bleu) et coraux. Nous enchaînons avec une visite du Pulaki Temple, autrement dit le Temple des Singes. Finalement, on va en voir des singes en Asie, mais cette fois-ci, c’est de très près. On fait attention à tout : lunettes, chapeau,... c’est un coup à se faire dépouiller ! Car si on a envie de jouer avec les dits bestioles, il semble qu’elles ne soient pas très sympas avec les humains ! Attention aux morsures (et donc à la rage). Pour finir la journée, on décide de se rendre dans les montagnes nord de l’île et rejoignons Munduk pour la nuit.

3 constats à ce stade.
- La cuisine balinaise : un délice, probablement nos meilleurs plats depuis notre arrivée en Asie. Des nouilles sautées, du poulet satay (sauce aux cacahouètes), riz parfumé, légumes divers, poisson à la citronnelle et bien d’autres encore, tous très bon !
- L’architecture balinaise est très belle dans des tons noir et orangé et se fond dans un décor de végétation pour former un ensemble très harmonieux ! On aime ^^
- Les Balinais sont tellement sympas, toujours prêts à aider, à s’intéresser à nous, à nous montrer plein de choses.

Troisième jour. Au programme, arriver à descendre la route ultra sinueuse avec plein de ravins planqués de Munduk vers les lacs de Bedugul. La route est belle mais dangereuse. Encore une fois, de nombreuses frayeurs mais on arrive enfin aux lacs sains et saufs. Redescente vers Kuta, nous passerons l’après-midi au Tanah Lot, un ilot sur lequel est construit un temple hindouiste. C’est une référence dans la mythologie balinaise et l’un des sept temples de la mer de Bali. Sans doute touchés par les ondes mystiques du lieu, on se sent d’attaque pour repousser un peu nos limites. Ce sera avec python géant et petit python que l’on décidera de s’amuser après avoir observé de près des animaux en tout genre dont une chauve-souris géante !
Direction Jimbaran pour la nuit, dans la pointe sud de l’île, où l’on découvre de très belles plages, cette fois-ci de sable blanc !

Décidés à faire un tour en éléphants, on se renseigne sur les différents camps existants autour de Kanchanaburi pour pouvoir vivre notre expérience unique avec nos amis les pachydermes ! Beaucoup de controverse au sujet des camps d’éléphants en Thaïlande, on voulait donc trouver un endroit qui les traite bien et utilise une majeure partie des profits pour leurs soins.

Trouvé ! Le camp de TaweeChaï à 45 km de Kanchanaburi, nous arrivons en fin d’après-midi et à notre grand étonnement : QUASI PAS DE TOURISTES ! Yes, cela veut dire plus de privilèges pour nous ! On signe pour un tour d’une petite heure et une baignade avec les éléphants.

Il est aussi possible d’approcher des éléphanteaux et de les nourrir ; c’est assez marrant de les voir engloutir les bananes puis recracher la peau au loin. Un peu dur de les voir attacher avec peu de possibilités de déplacement mais ils ne semblent pas malheureux et sont même joueurs

Le tour est bien sympa avec une belle vue. Notre éléphants cueille des plantes et des fleurs pour que notre « chauffeur » nous fabrique de très belles couronnes végétales. Et la baignade... Quel moment privilégié !
Une baignade seuls avec une dizaine d’éléphants et seulement quelques thaïs pour nous accompagner. On se shampouine (ben oui ça se lave un éléphant), on s’amuse, on fait un câlin, on va sous l’eau ! Bref c’est génial !

Au bilan, on repart du camp tout contents et sans réaliser encore ce que l’on vient de vivre ! Là encore, il a fallu se retenir d’adopter un éléphanteau. Quand on a compris le nombre de kilos de nourriture nécessaires par jour, on s’est dit qu’on n’avait pas vraiment les moyens !

Pour les non habitués aux éléphants :
- Bien choisir le camp où aller : beaucoup de problèmes de maltraitance
- Un éléphant ça gratte. Non, un éléphant n’a pas le poil doux. Donc, pas de short, pas de robe, pas de jupe... et je vous laisse découvrir les photos pour comprendre pourquoi je donne ce conseil !
- Lors de la baignade, le concept de l’éléphant qui décide de te jeter de l’eau dessus pour jouer. Alors, ne pas croire qu’il va s’agir d’un « pssshiit » délicat, le registre, c’est plutôt « Prends toi 25 L d’eau dans la tête et essaie de ne pas t’évanouir ! ». Un éléphant, ça trompe énormément.
- Un éléphant, c’est costaud ! ça soulève tout et n’importe quoi sans la moindre difficulté.

Le lendemain, dernier jour à Kanchanaburi, on repart en scooter. Direction : la Vallée des Roses. Un endroit pas du tout touristique, complètement perdu dans la cambrousse thaïlandaise. On y découvre des paysages magnifiques au milieu des champs et un bout de jungle qui nous permettra d’approcher des singes en pleines acrobaties !
On trouve aussi une belle maison abandonnée dans des champs de roses proposant des locations de bungalows en bambou absolument magnifiques. On y tombera sur plusieurs petits chiots, minuscules, trop chou : dur de ne pas en embarquer un !

Un week-end à Kanchanaburi au top et encore une fois, qu’est-ce que ce pays est beau !

Vendredi matin, lever : 7h.
Direction : le parc national d’Erawan. On a 1h30 de route !

La cascade à 7 niveaux du parc est l’une des plus visitées du pays et est complètement envahie par... les Russes. Le niveau supérieur doit son nom à sa ressemblance avec Erawan, l’éléphant à trois têtes de la mythologie hindoue. Si la montée des trois premiers niveaux étaient faciles, c’est un peu plus d’endurance (et de compétences en escalade – j’en ai pas moi !) qui est nécessaire pour finir la grimpée jusqu’à 1700 m.

C’est un lieu hors du commun, probablement l’un des plus beaux que nous ayons jamais vu, les points d’eau naturels sont d’une beauté difficile à décrire en quelques mots – en espérant que les photos vous permettront de visualiser et encore...
Heureusement, il s’agit d’une jungle relativement balisée donc heureusement pas de rencontres problématiques type serpent, sal****** d’araignées etc. Seulement des poissons, certains énormes. Quand tu as tendance à laisser les plus petits venir de bisouter le bout des pieds, tu te retiens pour les plus gros !

Par contre, quand tu lis l’article sur le parc avant d’y aller et que tu ne lis pas la phrase tout en bas de la page en caractère 2 qui te précise de te méfier des singes qui peuvent s’emparer de tes affaires, tu peux vivre l’expérience incroyable d’avoir un singe qui descend le long de l’arbre à côté de toi pendant que tu déjeunes (Je dirais que tu hallucines avant d’être surpris! On est quand même – malheureusement – habitués à les voir en cage), qui saute à tes pieds et qui te tire ton déjeuner. Alors tu es à la fois comme un dingue parce que oui, ça y’est, t’as vu ton premier singe – « il était là t’as vu, t’as vu, non mais sérieux tu l’as vu là, à seulement 30 cm de nous ! » – mais tu te sens aussi un peu con (du style « hey mais c’est mon beignet de crevette ça ! »). Au final, un beau moment avec un face à face avec notre ami singe qui un coup me regardait moi, puis le beignet, puis moi, puis le beignet pour évaluer la faisabilité de la chose. En tout cas, bien content de m’avoir tiré le beignet, il a décidé de se poser sur la branche juste au-dessus de moi pour le manger tranquillement, histoire de me narguer probablement!

En tout cas, on a eu de la chance (touristiquement parlant). En arrivant tôt, on a eu le droit à une ascension tranquille permettant la prise de belles photos. Et lors de la descente en milieu d’après-midi, plus personne non plus ! I-D-E-A-L !

Pour finir la journée, et après 2h de route (on est cuits) on choisit de dîner au restaurant flottant de Kanchanaburi: un bel endroit et de bons/beaux plats!

Comment décrire ce week-end de 4 jours (dur, dur le rythme) à part qu’il a été génial et étonnant...
Jeudi matin, nous partons en direction de Kanchanaburi, ville située dans l’ouest thaïlandais à quelques kilomètres de la Birmanie. C’est une province absolument superbe avec beaucoup de choses à faire et à découvrir. Il faudra donc qu’on y retourne mais en attendant, voici un aperçu de notre expérience là-bas.

Nous arrivons jeudi en début d’après-midi ; une fois les affaires déposées à l’hôtel, on part louer un scooter (cela va devenir une habitude dès qu’on part en excursion, quelqu’un a dû me communiquer sa passion pour les deux-roues ^^). 600 baht pour 4 jours : cool, c’est pas cher !

Première étape : découvrir un peu Kanchanaburi, sa rue principale, son marché et son fameux pont : le pont de la Rivière Kwaï. Ce pont ferroviaire de 300 m symbolise le dur labeur de ceux qui le construisirent. La partie centrale du pont a été détruite en 1945 par les Alliés et seules les travées extérieures incurvées sont d’origine. Un bel endroit, chargé d’histoire.

Du coup, le lendemain, nous décidons d’emprunter le fameux train de la mort (Death Railway) qui passe sur le célèbre pont et d’aller jusqu’à Nam Tok (2h30 de train à peu près), ce qui nous permettra de voir un peu de pays. Départ à 6h30 du matin (pas évident mais tout est dans le mental non ?). Un trajet 100% thaï – qui vont à l’école, au travail, un rythme qui nous semble éprouvant – le train est bondé mais le contrôleur nous repère très vite et nous invite à nous asseoir dans l’espace réservé au personnel. On a donc une fenêtre pour nous tous seuls pour découvrir de très beaux paysages. 6h30 du matin, c’est aussi le moyen de voir le lever du soleil au-dessus des montagnes et rizières (il fallait bien qu’on trouve un élément motivant pour nous convaincre de nous lever !).
Une fois arrivés à Nam Tok, on en profite pour faire un tour aux cascades de Saï Yok mais elles n’ont rien d’exceptionnelles et sont même décevantes (surtout après le parc national d’Erawan que l’on explore vendredi – voir post suivant). Par contre, on y trouve des arbres impressionnants avec des racines de notre taille. C’est aussi l’occasion de nous balader dans le marché de Nam Tok, d’acheter des bricoles (qu’on oubliera plus tard dans la journée dans le bus retour pour Kanchanaburi... no comment).

Convaincus que ça doit être bien sympa de faire un peu de canoë sur la rivière Kwaï, notamment pour admirer le pont sous un autre angle, on choisit de booker une descente de la rivière de 15 km dimanche après-midi, juste avant de rentrer à Bangkok. Le résultat est celui espéré : c’est magnifique et on termine juste à temps pour le coucher du soleil.

Et ce n’est pas fini (voir les post Kanchanaburi Partie 2 et Partie 3) ! Plus de 250 km parcourus en scooter, des éléphants, des singes, des paysages atypiques, de la jungle, TOUJOURS PAS d’araignées que je qualifierai d’inacceptables (JE SURVIS !) et aussi de l’abus : 4 massages sur 3 jours ! Un intégral, deux des pieds et un du visage. OUI, on a clairement abusé mais là pour le coup, on n’a pas pu résister et on ne regrette rien ! Enfin, Thomas peut-être un peu le dernier massage des pieds : il en est sorti en ayant plus que jamais conscience qu’il avait des pieds ^^