Sawatdee Ka

Mais après l’effort vient le réconfort et donc après la jungle de Taman Negara viennent les Perenthian islands au nord de la Malaisie. Deux îles, une petite (Kecil) et une grande (Besar), paradisiaques clairement. Nous qui avions prévu d’y rester 3 jours, on a passé semaine sur Kecil !

Du sable blanc, de l’eau turquoise d’un bleu incroyable mais surtout de l’eau cristalline, avec une visibilité à 15 mètres au moins ! Alors qui dit visibilité dit plongée ! Et c’est fièrement que nous avons validé notre niveau Avancé de plongée ^^ On peut descendre jusqu’à 30 mètres de profondeur et on peut plonger tous les deux si on en a envie, sans instructeur de plongée ! Exercices de flottabilité, de navigation, de repérage, on choisit aussi deux spécialités : Identification poissons et visite d’épave !Oui oui épave genre ambiance Titanic ^^ Notre mono de plongée, Sarah, est drôle, folle, ivre des profondeurs marines bref très cool et la formation se passe bien !

Sinon, une semaine sur l’île, c’est du farniente, du bronzage, du snorkelling avec les poissons, de la lecture bref les vacances quoi ! Peu d’électricité, pas de distributeur (donc faut prévoir) et des lézards énormes ! Pas des varans (dangereux) mais des lézards d’1m à 1m50 de long – très surprenant la première fois qu’on en rencontre un ! Bon dans le cas de Thomas, il faut préciser, c’est une fin de vacances un peu entachée par le retour d’une otite carabinée... Le Cambodge n’avait pas suffi !

Enjoy les photos – attention sensibles s’abstenir, la beauté des paysages peut faire mal, mouhahahaha !

A la fin de la semaine, direction la Thailande (Back home) en passant par le poste de frontière terrestre Nord-Est de Kota Bharu. On s’est réservé un bel hôtel sur Koh Pha Ngan, une île proche de Koh Tao où nous avions plongé la première fois, remember ? L’idée : passer nos derniers jours en Thaïlande en se faisant plaisir pour essayer de soulager nos petits cœurs brisés à l’idée de devoir partir... (Bon on est contents de rentrer aussi, pas de soucis !).

Pour info, les photos où la vue est assez trouble, où l’eau n’èest pas très belle correspondent à la visite de Sugar Wreck, une épave de 80 m de long. Comme dans toute épave, il y a une grande quantité de sédiments en suspension, bref pour faire court, ce n’est pas top niveau visibilité. Les autres photos se répartissent entre du snorkelling et Temple, un site de plongée situé à 27 m de profondeur avec une visibilité géniale.

Les photos que vous verrez : qu’une partie hélas d’un ensemble de photos beaucoup plus conséquent mais on tente encore de récupérer des éléments sur une carte SD qui a fait un tour sous l’eau – hic ?! Oui, mon réflex est mort (Whaaaaaaaat ?!).

Le mot de la fin : je suis officiellement accro aux petits poissons clown dans leurs anémones !! Et si jamais, vous croisez un super héros sus l'eau, je vous rassure c'est Thomas!

Depuis les Cameron Highlands, c’est 4h de bus puis 3h de pirogue qui nous permettront d’atteindre Taman Negara, village en bois au milieu de la Malaisie, et au milieu de... nulle part, enfin si l’imposante jungle malaise. Pendant le trajet en bateau, on réalise à quel point c’est beau, on aperçoit des buffles d’eau en train de courir au loin et on se dit « c’est l’aventure ! ».

Ce qu’on a prévu ici, c’est un trek de 20 km 2 jours/1 nuit dans la jungle (« chéri, tu es sûr qu’il faut vraiment dormir dans la jungle ?» - Parce qu’il existe la formule 3 jours/2 nuits ou plus mais là, les gens sont fous hein !) : Une quinzaine de personnes et un guide super heureusement ! En attendant de partir marcher le lendemain, on se repose, on mange sur l’eau dans l’un des nombreux restaurants flottants de Taman Negara, et on se fait piquer par des abeilles de jungle dans mon cas. Alors, soit tu n’es pas allergique et tout va bien, soit tu te découvres une allergie et alors c’est toute une histoire. Une piqure à la cheville et une sous le bras et résultat : une cheville et un bras qui doublent de taille et qui passent à la température de 45° ! Hyper douloureux et contraignant, mais une fois le pied bien maintenu, on a quand même pu aller trekker.

Juste avant de démarrer le trek, on fait un saut à la Canopy Walkway, les fameux ponts suspendus en liane au beau milieu de la jungle. Alors, on n’a pas le vertige mais il ne faut clairement pas regarder en bas (20m de haut) et mine de rien, ils bougent à chaque pas ses foutus ponts ! Super chouette mais plutôt stressant (« à l’aise Blaise ! »)

Le trek dans la jungle se passe plutôt bien – pas de rencontres avec des tigres (encore 20 sont recensés dans cette partie de la jungle) mais une rencontre avec des éléphants sauvages et des tapirs ! Et d’autres abeilles de jungle (grrrr), des sangsues (beaucoup !) et des araignées franchement pas... possibles selon moi ! On voit aussi bon nombre d’arbres magnifiques, immenses et aux formes de tronc incroyables.
Après une bonne douche dans la rivière du coin, la nuit se fera dans une immense grotte autour d’un feu de bois ! Une ambiance très sympa d’autant plus qu’on avait un groupe d’argentins ou chiliens (je ne sais plus) qui nous a joué de la guitare toute la soirée. Bon, honnêtement, on ne peut pas dire qu’on ait passé une bonne nuit (« ben le sol, il est pas trop mou ! »). Pour ma part, une fois que j’avais compris que la grotte était pleine d’araignées (et de chauve-souris), c’en était fini pour moi ^^ Le matin au réveil, on a même eu le droit à des tartines cuites au feu de bois avec de la bonne confiture, on s’en sort pas trop mal ! On a fini par une bonne baignade – et j’ai oublié de le préciser, vous le verrez sur la photo de groupe dans l’eau, on a trekké avec le sosie de Di Caprio !

Une très bonne/belle expérience – la jungle, c’est un cadre particulier, on s’y sent bien sans être cependant complètement relax. Mais c’est une aventure à tenter !
NB : éviter les abeilles ! Et les sangsues !

Après 4h de bus seulement depuis KL, nous voilà arrivés aux Cameron Highlands. Perdus au milieu des montagnes bleu-vert, on découvre un coin plutôt canon, idéal pour les treks et explorations diverses mais aussi et surtout pour les plantations de thé.

Après avoir trouvé une petite guesthouse (Twin pines guesthouse, plutôt sympa), on réserve un tour en jeep pour la journée du lendemain incluant différentes activités : un trek de 3 heures pour aller voir la plus grande/grosse fleur du monde, la Rafflesia – cette fleur ne pousse qu’à une certaine période de l’année et ne vit que 7 jours avant de faner -, une initiation au tir à la sarbacane, méthode de chasse qui existe encore pour certaines tribus de la région, la visite d’une plantation de fraises (« Faut pas toucher » « Ah bon ?! »), une visite absolument magnifique des plantations de thé et de la fabrique locale (superbe bâtiment au passage). Les plantations ont des formes très particulières, en bandes, ce qui facilité la récolte puisque deux personnes se placent de part et d'autre au dessus du coussin de thé et avancent progressivement ensemble. Et enfin, on a terminé la journée en beauté en se promenant dans l’une des plus anciennes forêts de Malaisie, une forêt qui n’avait clairement rien à envier aux décors de Tim Burton. Entre conte de fées et film d’horreur et le brouillard qui était de la partie, autant vous dire qu’on était dans l’ambiance. Bref, une super journée avec de belles rencontres notamment deux canadiennes avec qui on a pu travailler nos expressions de là-bas dans l’Grand Nord !

Bilan niveau bestioles : on a survécu, ouf ! Pas de mygales géantes en vue, pas de scorpion, mais par contre, durant le trek, un saut d’1m en arrière pour Thomas et notre guide qui ont quand même évité de peu un serpent marron et jaune, pas très grand. Pour info : couleur vive et petite taille pour un serpent, c’est pas top top et si possible même, à éviter ! Plus de peur que de mal heureusement ^^ Enfin, peur maintenue grâce au guide qui, après coup, t’explique, que oui celui-là ça aurait pas été facile si quelqu’un avait été mordu, bon après ça arrive, c’est la faute à pas de chance... Oui oui, à pas de chance ! Pendant ce trip, on joue un peu avec nos vies parfois, non ?!

Next stop : la jungle de Taman Negara ! (« Mais tu es sûr qu’il n’y aura pas d’araignées dans la jungle ?! » « Je sais pas Clem, si probablement, mais elles nous feront rien ! » « Tu ne veux pas qu’on annule Taman Negara ? »)

Après la mosquée, direction le célèbre parc aux oiseaux de la ville, réputé pour être l’un des plus grands du monde. Et c’est vrai qu’il est immense. De magnifiques oiseaux en libre circulation partout autour de nous/sur nous aussi vous pourrez le constater ! Thomas mettra un peu de temps à comprendre qu’on lui bouffe son chapeau mais le changement de tête est assez drôle ! Dans ce parc, on a même trouvé une chouette « Yoda » et la force a été avec nous ! Enfin, comme vous l’avez compris, on aime les papillons donc nous sommes aussi allés au parc aux papillons et insectes divers et variés (no comment pour moi – quelques sueurs froides, surtout quand la plupart de ces chers et tendres « petits » insectes sont originaires de ta prochaine destination en Malaisie mais TOUT VA BIEN, tu ne paniques pas ! « Chéri, ça t’ennuie si on annule les Cameron Highlands parce que je suis plus sûre, tu vois, si c’est vraiment bien ou si ça vaut le coup d’y aller... » ). Bon au final, c’était bien sympa et Thom est même quasi tombé sous le charme d’une tortue à long cou ! « Non, on ne la prend pas avec nous je te dis »!

Dernier pays de notre trip : la Malaisie ! Magnifique Malaisie, vous allez vous en rendre compte ^^
Première étape, la capitale, Kuala Lumpur. Le choc, autant vous le dire, après le Cambodge, de revenir dans un pays quasi comparable à la Thaïlande, développé et riche !
Kuala Lumpur, comme Bangkok, c’est immense, de grands axes de circulation, des gratte-ciels, des marchés bref on se sent presque comme à la maison, presque ! Cette ville est un vrai melting pot : Malais, Chinois, Indiens, Expatriés, tous marquant la ville à leur façon.

On s’installe à la limite des quartiers indien et chinois. C’est plutôt amusant parce qu’on ne se croirait pas tant que ça en Asie mais plus en Inde du coup. L’avantage de ce quartier, c’est à la fois, son côté vivant mais aussi son côté pas cher parce que oui, la Malaisie, ça fait très mal. Pour une chambre cagibi, il faut quand même compter 12 euros la nuit (hors de prix pour l’Asie !).
On se promène, on découvre une super cantine de rue (bonne et pas chère !). Dès le premier soir, je serai invitée à danser sur une scène: la honte mais un moment très sympa et chaleureux ! On aime les Malais 

Ce qui est étonnant à KL, c’est le choc de structures modernes et d’architectures d’origine musulmane (le pays est majoritairement musulman contrairement aux autres pays d’Asie du Sud-Est), mais aussi le contraste de cette modernité avec la nature, très présente et développée dans la ville.

Le Merdeka Square est un peu considéré comme le centre de KL, et c’est de là que l’on part visiter la mosquée de Masjid Negara, l’une des plus grandes mosquées d’Asie du Sud-Est. Dans la mosquée, tout le monde sieste (les pauvres sont en plein Ramadan alors qu’il fait 35° à l’ombre !) et dans un autre domaine, Thomas se félicite car il aura enfin réussi à me passer la burka ! HUMOUR ^^ Après la mosquée, direction le célèbre parc aux oiseaux de la ville, réputé pour être l’un des plus grands du monde. Et c’est vrai qu’il est immense. De magnifiques oiseaux en libre circulation partout autour de nous/sur nous aussi vous pourrez le constater ! Thomas mettra un peu de temps à comprendre qu’on lui bouffe son chapeau mais le changement de tête est assez drôle ! Dans ce parc, on a même trouvé une chouette « Yoda » et la force a été avec nous ! Enfin, comme vous l’avez compris, on aime les papillons donc nous sommes aussi allés au parc aux papillons et insectes divers et variés (no comment pour moi – quelques sueurs froides, surtout quand la plupart de ces chers et tendres « petits » insectes sont originaires de ta prochaine destination en Malaisie mais TOUT VA BIEN, tu ne paniques pas ! « Chéri, ça t’ennuie si on annule les Cameron Highlands parce que je suis plus sûre, tu vois, si c’est vraiment bien ou si ça vaut le coup d’y aller... » ). Bon au final, c’était bien sympa et Thom est même quasi tombé sous le charme d’une tortue à long cou ! « Non, on ne la prends pas avec nous je te dis » !

La visite de la ville nous révèle une Kuala Lumpur moderne même si de petits quartiers plus typiques sont présents un peu partout. Pour le côté moderne, nous sommes allés visiter les fameuses Petronas (twin) towers qui culminent à 452 m de hauteur (ah oui quand même !). Bon, on serait bien monté mais quand on a su qu’il fallait payer 50 euros pour le faire, on s’est dit qu’on était aussi bien à 0 m de hauteur !

Bilan pour Kuala Lumpur, on aime bien ^^ Prochaine étape, plus au centre/nord de la Malaisie, les Cameron Highlands pour 2 jours.

La capitale du Cambodge, c’est un peu la ville d’Asie tel qu’on l’a toujours imaginé avec toutes ses contradictions. Une ville qui bouge, qui grouille, avec des extrêmes de pauvreté et d’excès, un mélange entre charme et chaos, du bruit, de la crasse mais ce tout est un ensemble à la fois harmonieux et plaisant bizarrement. On trouve pas mal mais on préfère Bangkok !

La ville s’explore à pied ou en tuk-tuk, on visite le palais royal (qu’on n’aime pas ! Trop neuf, trop récent, trop surfait, il n’est pas laid mais comparé au palais royal de Bangkok, il frôle le ridicule !), on fait aussi un tour au musée national, lui très joli, tout en bois recouvert d’une peinture protectrice rouge. Un vieux bâtiment aux allures d’un palais royal d’ailleurs.

Mais la visite de Pnomh Penh consistera surtout à s’imposer les killing fields de Choeung Ek, l’un des camps d’extermination du régime de Pol Pot. C’est la partie moins rigolote du blog mais il sert aussi à renseigner sur de potentielles horreurs qui ont eu lieu au Cambodge (eh oui, y’a pas qu’en Europe !).
Je choisis donc de parler en détails de l’atrocité dont l’homme est capable. Une leçon de vie, une prise de conscience, peu importe.
Ne pas lire la fin du post si sensibles il y a !

Pol Pot est un jeune cambodgien qui a envie de grandes choses pour son pays notamment de purifier le Cambodge de tous ces gens qui ne correspondent pas à sa vision du cambodgien type à savoir l’homme qui travaille durement la terre. Il instaure, à partir de l’année 1975, un régime de terreur, le régime des Khmers rouge, inspiré notamment de la politique menée par son voisin chinois, Mao Zedong. Après avoir pris Phnom Penh et l’avoir littéralement vidée, il fait fermer les écoles, hôpitaux, commissariats et autres institutions de l’état. Il monte une armée puissante et efficace, sans pitié. Toute trace d’intellect (porter des lunettes, avoir les mains soignées, exercer des professions types enseignant, avocat, chercheur) est assimilé à un danger pour son régime voire à une marque de rébellion et conduit automatiquement à l’arrestation des personnes concernées.
Démarre alors le concept de camps d’extermination qu’il met en place rapidement. C’est, selon Pol Pot, l’année 0, l’année du recommencement. Des champs immenses où de gros cratères seront creusés pour y enterrer les corps après les avoir torturés puis tués, d’une façon il faut le dire franchement ignoble. Tout type d’armes était utilisé (mais peu d’armes à feu, car trop cher et pas assez douloureux, les soldats prévoyaient plutôt des marteaux, des barres de fer, des couteaux et sabres, le viol était bien évidemment une étape obligatoire pour les femmes, bref... j’en passe mais on peut imaginer assez facilement au vu des crânes retrouvés), les enfants et bébés des détenus étaient assassinés sous les yeux de leurs parents avant qu’eux-mêmes soit tués... Imaginez cela se déroulant dans le cadre suivant : la nuit, des chants patriotiques à vous glacer le sang, des pleurs, des supplications, des gardes, assassins sans pitié. Les détenus attendaient sagement en ligne, un par un, témoin des massacres qui se déroulaient sous leurs yeux et réalisant ce qu’ils allaient subir à leur tour.
Les gens étaient incités à dénoncer leurs familles, leurs amis, à signer de fausses déclarations conduisant à toujours plus de massacres. IMPENSABLE mais pourtant bien vrai.

Ce qui est très marquant quand on visite le camp de Choeung Ek (17 000 cambodgiens tués dans ce camp), c’est qu’on réalise ce côté véritablement dégueulasse de Pol Pot et de ses fidèles. Quand bien même le génocide juif a été l’un des plus terribles de l’histoire, il faut prendre conscience que le génocide cambodgien était tout aussi cruel, et au-delà du dispositif de persécution politique, c’était une cruauté pleinement vécue et appréciée de ses tortionnaires.

La visite dure trois heures (il faut les tenir), on entend des témoignages (d’anciens gardes mais aussi de rares survivants), on aperçoit des os dans le sol, des dents, qui remontent chaque année et que les employés se chargent de récupérer et de stocker pour tenter de ne pas trop heurter le public, nous !
Quel lieu, quelle émotion, et quelle rage on ressent quand on sort de cet endroit, quand on réalise de quoi l’humain est capable. C’était il y a 40 ans seulement, 40 ans. Le plus triste est que l’on n’apprend même pas de nos erreurs/horreurs passées et que ce genre de choses se produit encore et continuera d’avoir lieu partout dans le monde. On a envie de crier, de pleurer et encore plus quand on rencontre des cambodgiens de 40 – 50 ans qui ont survécu, qui sont adorables et qui ont des sourires qu’on ne mérite même pas.

Pour la blague – happy ending ?
Pol Pot a été renversé en 1979 – en 4 ans, il a exterminé plus de 3 millions de cambodgiens (sur 8 millions au total), a fui aux Etats Unis où il a été membre des Nations Unies (quand même, oui oui !) puis finalement (ouf !) jugé pour crime contre l’humanité plusieurs années plus tard et a été condamné...... Roulement de tambour..... « Assigné à résidence à vie » (waooouuu, c’est dur, pour toutes les horreurs qu’il a commise, ça valait presque le coup de buter tout le monde à ce stade!). Et ce M. Pol Pot, on l’a quand même laissé vivre et mourir gentiment dans son lit jusqu’à ses 82 ans. Alors oui c’est une ordure, mais notre monde ne tourne sérieusement pas rond et j’inclus nos dirigeants actuels qui, aujourd’hui, pour des histoires de fric, de pouvoir et d‘influence laissent ce genre d’individus en vie.

Sujet de réflexion ?

Kep est une ville de bord de mer qui a été créée dans les années 1900 comme ville de vacances pour les coloniaux français installés au Cambodge. Avec le régime de Pol Pot, la ville a été en partie détruite et vidée de ses habitants. Mais aujourd’hui réhabilitée, elle est un point d’intérêt majeur pour... son crabe ! Absolument délicieux, on peut le déguster au crab market, le marché aux crabes de la ville. On y mange dans des petites cabanes en bois au bord de l’eau, le crabe est pêché devant nous et cuisiné au poivre de Kampot. 5 crabes moyens pour la modique somme de 7 euros, nous on a dit oui et pas qu’une fois ! On peut aussi y manger des poissons et autres crustacés. « Le poisson, ça rend glouton ! »
Autre point positif, le massage en bord de mer : dans l’une des petites cabanes en bois, vue sur l’eau, le coucher de soleil... Le rêve !

Le séjour à Kep qui ne devait être que d’une nuit s’est d’ailleurs transformé en un séjour de 4 - 5 jours dans une petite guesthouse très sympa, une grande cabane en bois vue sur mer, ce qui nous a permis à la fois de profiter de la plage et du soleil (le soleil, ENFIN !) mais aussi d’explorer les environs en scooter, notamment le parc national de Kep (une végétation dense et luxuriante et tout plein de papillons). Des fins de journée dans la piscine du grand hôtel du coin et on est bien ! Dur de quitter Kep car bien qu’il s’agisse d’une ville minuscule, l’ambiance qui y règne est extrêmement agréable et reposante !
Prochaine et dernière étape du Cambodge, la capitale, Pnomh Penh pour 2 jours.

Après l’île de Koh Rong (sous la pluie), nous partons pour la ville de Kampot, petite ville non loin de la côte cambodgienne, très connue pour son poivre, l’un des meilleurs au monde paraît-il. Apparemment, tout cuisinier qui se respecte a déjà entendu parler du poivre de Kampot. En parlant de cuisine, on découvre le Rikitikitavi, l’un des nombreux restaurant de la ville, celui-ci étant très reconnu, notamment pour la qualité de ses mets mais pour son utilisation de notre fameux poivre ! Une parenthèse s’impose : on a trouvé dans ce restaurant une affichette perturbante et à la fois assez révélatrice des problèmes qui persistent dans le pays – à vous d’en juger... Ca fait réfléchir !
En tout cas, la ville a un côté charmant avec ses vieilles maisons de l’époque coloniale, sa rivière et le parc national de Bokor.

Cela dit, on n’a pas de chance, notre séjour se passe sous une pluie qui tombe et tombe et on passe grosso modo deux jours enfermés dans notre chambre d’hôtel. Bon, on avait besoin de se reposer donc WHY NOT mais du coup on ne peut rien visiter. Heureusement, le 3ème jour, le temps est à peu près stable et on réserve un tour « exploration de la campagne cambodgienne » en tuk tuk, tour bien sympa. On n’arrive pas à se lasser de ces paysages magnifiques, de ces maisons colorées, de ces visages... C’est au dans cette campagne cambodgienne que j’ai eu mon premier coup de cœur pour le pays ! Au final, on visite la célèbre poivrière de Kampot, détenue par un allemand installé au Cambodge depuis 25 ans. On apprend, on goûte, on compare, c’est plutôt intéressant.
Il existe quatre différentes couleurs de grains de poivre qui proviennent tous de la même plante. Les couleurs correspondent à différents degrés de maturité. Le vert est le premier, suivi du grain noir puis du grain rouge. Le grain rouge récolté et bouilli donne le poivre blanc qui est le plus fort et savoureux.
Les plantes sont imposantes, près de 4m de haut mais pourraient à la base atteindre jusqu’à 15m. Leur durée de vie est de 4 à 20 ans environ. Attention les papilles !

On arrive à notre étape suivante, Kep, où l’on a décidé de passer une nuit !

L'une des plus belles îles du Cambodge, connue pour sa nature sauvage très préservée et ses immenses plages de sable blanc. C'est après 12h de trajet en bus original (positif original pour une fois! Vive le bus couchette!) et 1h e bateau que nous arrivons sur Koh Rong.

Alors pour le côté préservé, je dis oui. Un bungalow en bois et palmier, de l'eau froide à souhait et de l'électricité uniquement du coucher du soleil à minuit! Mais la coupure fait du bien, il faut l'admettre!
Ici, on loge au Monkey Island, où l'ambiance est détente, vue sur la mer et la playlist tout à fait cosy (David Bowie, les Stones, Air, et j'en passe! Bref au top).

Alors, pas de chance par contre, la saison des pluies fait encore des siennes! Sur 4 journées, une seule seulement sera ensoleillée et une autre sera vraiment.... comment dire, on a l'impression qu'ils se prennent toute la flotte du monde ici parfois! Et on réalise que nos pluies francaises, cést vraiment pas grand chose par rapport à ces pluies tropicales

En tout cas, des plages superbes, une eau à 28 degrés, des cocktails, des bons plats (quoique un peu gras!), un peu de canoë (et de paddle pour Thomas), du snorkelling (et on trouve plein de choses ici!), bref, une coupure qui nous a fait du bien. Se reposer, bouquiner, jouer aux cartes, rien de tel dans un road trip qui a commencé le 7 mai et qui mine de rien, est plus crevant qu'on ne le pensait!

Destination suivante, Kampot!