Destination... tour du monde !

Notre arrivée en Argentine a été un vrai changement au niveau d'une chose que, comme vous le savez, nous affectionnons particulièrement, la nourriture ! Et surtout, la bonne VIANDE !!!
Finis riz blanc, poulet, et pizzas, qui nous ont nourris pendant près de 3 mois. Et même si le cochon d'Inde et la viande d'alpaca ne sont pas si mal, la cuisson façon "semelle" n'est pas l'idéal.
Ca a commencé pour le soir de Noël, ou nous avons acheté une cuisse de cochon de lait, tendre à souhait !
Puis nous avons fait le trajet de Salta à Cafayate, un peu plus au sud, en stop, ce qui nous a bien creusé. Si bien que nous avons partagé avec des Australiens une spécialité d'ici, un asado (barbecue) pour déguster le meilleur morceau de viande de notre vie : super tendre, rosée comme il faut, une saveur incomparable, et un goût qui nous met encore l'eau à la bouche
Le lendemain, nous avons fait un petit tour à cheval, histoire de digérer tout ça. Les chevaux ici répondent au doigt et à l'oeil, et d'une seule main s'il vous plait. Ca a été très agréable de monter comme des gauchos dans la pampa andine.

Nous avons continué notre route vers Mendoza, dans la région viticole du pays. En arrivant, nous avons été invités par un couple franco-argentin pour un nouvel asado, et nous avons appris les secrets d'une parfaite maitrise du feu et de la cuisson, le tout dans une très bonne ambiance familiale. Évidemment, nous avons fait le tour des bodegas, afin d'en apprendre plus sur la viniculture et faire quelques dégustations :p

Nous sommes revenus de nos vacances dans la région d'Uyuni enchantés, tant par les rencontres qu'on a faites, que par les paysages inoubliables qu'on a vus. Des lagunes blanches, bleues, vertes, oranges... des rochers gigantesques creusés et sculptés par la mer il y a des milliers d'années, des flamands roses à ne plus pouvoir les compter. On avait l'impression d'être dans les décor d'un film de science fiction.
Nous avons pu voir un ciel étoilé comme jamais, et jouer avec la lumière avec du "light painting"...
Seul bémol, Damien s'est fait voler sa veste

Après un peu de repos à Tupiza, nous avons pu voir ce qu'est une ville-frontière entre deux pays qui ont un niveau de vie très différent (les argentins passent la frontière pour effectuer leurs achats de Noël) et ses conséquences pour nous : passer la frontière argentine nous a pris toute la journée, à attendre au soleil...
Mais nous voilà à Salta, une grande ville bien différente de toutes celles qu'on a vues depuis le début de notre périple. On a l'impression d'être tantôt en Espagne pour les rues piétonnes bondées de magasins, tantôt au Canada pour les grandes avenues pavillonnaires, par exemples.
Nous avons pris le téléphérique, non pas pour descendre la montagne à ski, mais pour trouver un peu de fraîcheur sur les hauteurs de la ville, au milieu des cascades, car il faisait bien 35°, et nous n'étions plus habitués, après avoir passé plus d'un mois dans les montagnes de l'Altiplano !

On vous souhaite un très Joyeux Noël et Joyeux Hanouka à tous !

30 ans !!! Et c'est au fin fond de la Bolivie qu'on a fêté ça. Ca a bien commencé avec la surprise que vous avez concoctée avec Eva, un petit PP avec les vidéos et messages de tout le monde, c'était génial (encore merci)
Ensuite on a tenté de fêter ça à Tupiza, mais ça n'a pas été facile de faire la fête avec le peu de gens qu'on a trouvé dans les rues désertes de ce petit village Bolivien. Pas grave, on s'est bien rattrapé pendant notre petite excursion dans le Sud Lipez & Salar d'Uyuni, où on à rencontré plein de monde prêt à nous aider à faire la fête On s'est pas fait prier, et je ne suis pas prêt d'oublier mon Trentième Anniversaire au fin fond du monde...

On file droit vers la Bolivie, enfin pas tout à fait, car une manifestation de 2 jours nous empêche de passer la frontière... On décide donc de visiter le lac Titicaca. Il est vraiment étrange de trouver une étendue d'eau aussi énorme à 4000 mètres d'altitude ! Le lac est d'un bleu profond, alors qu'on aperçoit au loin la cordillère royale, en Bolivie, toute blanche (les montagnes culminent à plus de 6000 mètres, notre Mont Blanc paraît bien petit ici...), qui se confond avec les nuages qui tournent autour du lac.
La, on a visité une communauté qui vit sur des îles flottantes en roseaux, c'était très impressionnant de voir comment ils ont dompté leur milieux pour le maitriser tout à fait. Par exemple, lorsque les conquistadores sont arrivés, ils ont déménagés leurs îles au centre du lac et sont ainsi devenus invisibles à leurs yeux. Ingénieux, non ?
Le blocus terminé, nous avons continué notre visite du lac, mais côté bolivien cette fois-ci. Beaucoup plus de charme, l'Isla del Sol est tout en contrastes de couleurs et de volumes, avec de jolies petites criques qui donnent bien envie d'aller y plonger, mais la température de l'eau, 9°C, nous retient vivement. Petit bémol sur le fait que l'île est très touristique, les enfants viennent nous voir en nous demandant de leur donner nos bracelets... On est vite dégoutés !
On part ensuite pour La Paz, une ville gigantesque, dans une cuvette, et qui s'étend sur les montagnes environnantes de manière tentaculaire. Nous nous sommes installés dans le centre, qui n'est qu'un marché énorme où l'on peut tout trouver. De là, on prépare enfin notre périple en Amazonie ! Nous avons décidé de ne pas faire 20h de bus sur une route de terre, mais de faire 45 minutes de vol dans un coucou. Et on n’a pas été déçus : le coucou est composé d’une rangée de sièges à gauche, une rangée à droite, contient une vingtaine de place, si bien qu’on profite tous d’une vue magnifique sur l’extérieur et ... sur le cockpit ! Nous sommes passés entre 2 pics montagneux de la cordillère royale (pourquoi monter plus haut ?), puis avons entamé la descente sur ce gros serpent orange sur fond vert qui constitue cette superbe région, avant de se poser sur une piste d’herbe, à Rurrenabaque.
Nous sommes partis le lendemain pour nous enfoncer plus encore dans la nature, dans le pueblo de Santa Rosa, où nous avions nos quartiers, entre deux fermes. Nous nous sommes alors enduis d’anti-moustique puis nous avons sauté dans la pirogue, à la recherche des animaux de la pampa. Et nous n’avons pas été déçus ! Tout d’abord, nous avons été surpris par le nombre de caïmans et d’alligators, ce qui nous a rapidement découragés de nous baigner. Pourtant, les petites tortues qui se laissent glisser de leurs branches, ou les dauphins roses, qui voulaient bien pointer le bout de leur nez ou de leur dorsale nous aurait bien donné envie. Mais avec une visibilité de 1 à 2 cm, on n’a pas tenté... On a vu pas mal d’oiseaux colorés, dont des hérons, des cigognes, quelques vols d’aras multicolores. Un énorme rongeur aquatique, le capibara, et de mignons petits singes, des saïmiris.
Nous avons eu le droit à une nuit et une matinée de pluie comme on n’en avait jamais vue, mais dès les premières éclaircies de midi, nous avons enfilé nos bottes et nos ponchos, afin de partir à la recherche du terrible anaconda, dans la pampa et ses marais. Nous étions tous très concentrés à notre tâche, lorsqu’à un moment, alors qu’Eva suivait le guide de près, ce dernier s’arrête, il a vu quelque chose bouger dans le marais. On s’arrête tous, très attentifs, lorsqu’Eva se met à crier comme une furie : un petit alligator venant de lui passer entre les jambes ! Petit coup de panique, qui nous a bien fait rire. Malheureusement, pas trace du gros serpent.
On est tombé sur un guide vraiment gentil, avec lequel on a bien sympathisé. On a pu aborder tous les sujets sans tabou, et avec le sourire. Il nous a même invités à l’anniversaire de sa future femme en rentrant
Après la pampa, nous avons filé à Sucre, deuxième ville importante de Bolivie, charmante et propre, mais nous sommes tout de même un peu nostalgiques de l’accueil et l’amabilité des « amazoniens » par rapport à la froideur ou même au désintérêt total (à part pour notre argent bien sûr) des « altiplaniens ». Nous nous reposons aujourd’hui, profitant de la douceur de vivre de cette ville, puis nous continuerons notre voyage en direction du fameux salar d’Uyuni.