Frank et Laetitia autour du monde...

Cuenca et la Narine du Diable

Le 30/08/08, 2:33

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On continue donc notre traversée –rapide- de l’équateur en train entre Riobamba et la spectaculaire Nariz del Diablo. Je dis "rapide", car suite à des erreurs de manip (et de jugement) avec notre billet "tour du monde", on se retrouve à faire l’Amérique du Sud en seulement 2 mois et demi ! Je sais, ça vous fait sourire vous qui n’avez que 2 semaines entre le 1er et le 15 Août... Mais pour nous c’est pas facile de se remettre dans le rythme après 9 mois à la cool !

Bref pour gagner du temps, on a donc plus ou moins fait l’impasse sur la côte ouest de l’équateur (Galápagos compris mais çà c’est plus pour une question de budget). On a opté pour un traversée quasi "toute droite", du sud au nord, direction le Pérou.
L’équateur c’est une énorme montagne en fait. A part la zone côtière à l’ouest il n’y a aucun coin "plat". La moindre ville est située à 1500 mètres d’altitude et forcément les trajets d’une ville à l’autre sont extrêmement longs, sinueux... et (heureusement) spectaculaires.




En redescendant de Quilotoa (4000 mètres) on a donc rejoint en bus la ville de Riobamba (1500 mètres) d’où part, un jour sur trois, le train de la Nariz del Diablo. On a eu de la chance : le train partait le lendemain justement !
La Nariz del Diablo c’est un train, à usage uniquement touristique désormais, qui chemine doucement pendant 5 heures dans la campagne équatorienne, avant d’entamer la spectaculaire descente de la Narine du Diable. La Narine du diable, c’est une montagne, vous l’aurez peut être compris. Nous en tout cas on n'a pas bien compris pourquoi elle portait son nom... sauf que effectivement la descente est pour le moins « diabolique ».
Diabolique d’abord parce que depuis Riobamba la moitié des voyageurs (dont nous) sont assis sur le toit du train (eh oui pas assez de place à l’intérieur et la vue est plus spectaculaire au grand air, donc on a fait comme tout le monde). Diabolique ensuite parce que le train, une vieille micheline des années 30, se tortille dans tous les sens depuis le début du voyage. A chaque virage on se demande quel wagon va se renverser (pas le nôtre, pas le nôtre...!). Et diabolique enfin parce que dans la descente du diable, justement, le train ne peut pas faire de virage. Les rails tournent en épingle à cheveux, obligeant le tortillard à changer de sens (une fois en marche arrière, une fois en marche avant... enfin je sais pas si vous voyez mais le conducteur est obligé de descendre toutes les 5 minutes pour changer lui-même les aiguillages).







Bref, à force de faire tous ces allers et retours et ces changements d’aiguillage, ce qui devait arriver est arrivé : on a déraillé ! En pleine montagne ! Heureusement que le train n’allait pas trop vite. Notre wagon et celui de devant sont sortis des rails (heureusement qu’il n’y avait pas de ravin trop près non plus).
On a cru qu’on allait y passer la nuit. A vrai dire on ne voyait pas vraiment comment 3 mécanos allait pouvoir remettre les deux wagons sur les voies à la force du poignets. Mais finalement après 1 heure de boulot ils ont fini par remettre les roues sur les rails, à coup de burin et de plantes grasses écrasées sur le métal pour « huiler » l’engrenage. Tout cela sous les applaudissements de la foule qui trouvait l'événement très « exotique » (qu’ils sont bêtes ces touristes... ça aurait été la SNCF 90% des passagers auraient porté plainte ! mais là ils applaudissent Choqu )

Bref le lendemain on part pour Cuenca, la 3ème ville d'équateur, qui dispute à Quito et Guayaquil le statut de plus belle ville du pays. Son architecture coloniale et sa richesse culturelle font d’elle la ville la plus appréciée des touristes. De plus, sa taille (moins grande que Quito et Guayaquil) fait qu’elle est beaucoup moins dangereuse que ses deux consœurs. Bref Cuenca a tout de la parfaite ville de province bien tranquille: petit restos sympas, ruelles animées, marchés artisanaux (enfin pas mal de trucs importés de chine quand même...).




Voilà qu’on y serait bien resté plus longtemps... mais le destin nous appelle. Demain en route pour le Pérou !
La frontière n’est qu’à 5 heures de bus mais le trajet risque d’être long. Quant au passage de frontière dans la charmante ville de Huaquillas, on s’attend au pire après ce qu’on a lu sur Internet. Il semblerait que ce soit une "zone test" au niveau mondial pour les nouvelles techniques d’arnaque à touriste. Les meilleurs escrocs du monde font leurs griffes là-bas ! Si, si, si... Bref y a du niveau donc... Mais on en est pas à notre premier passage de frontière non plus Cool. On vous raconte çà dans quelques jours !

Voir les photos : Équateur - Alaussi ]

Posté par fratiti

A fond la forme...

Le 27/08/08, 1:46

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Bon, il parait qu'il y a des gens (des amis à nous quoi) qui se plaignent que l'on n'écrive pas assez de messages sur le blog ces dernières semaines. Je précise que ce sont les mêmes "gens" qui n'ont jamais laissé un commentaire sur notre blog, ni dans le forum ... et qui n'ont même jamais daigné laisser un premier post sur leur propre blog.
Bref, pour faire taire ces "salisseurs de mémoires..." (c.f "Les tontons flingueurs" pour la réplique complète), j'enchaine avec un nouveau message tout beau tout neuf !

Donc, on en était à :

... "Après trois deux jours d’acclimatation à Quito nous partons demain pour Quilotoa , un ancien volcan située à 100 km au sud de la capitale"...

Nous voilà donc arrivés au terminal de bus de Latacugna. Dès notre sortie du bus un "local" plutôt sympa nous accoste et nous explique tout ce qu’il faut faire pour aller voir le volcan. C'est un "Quechua", c'est à dire un indien d'amérique du sud qui parle le Quechua. Rien à avoir avec Décathlon donc (sauf qu'il a quand même souri quand je lui ai montré mes chaussettes...). Bref, on s’apercevra plus tard qu’il tient une maison d’hôtes à Quilotoa quand il nous incitera à venir passer la nuit chez lui. En fait de maison d’hôtes disons que c’est plutôt sa «maison», sans eau courante ni chauffage qu’il utilise pour héberger les touristes qu’il rencontre dans le bus quand il descend en ville. La récolte est plutôt bonne ces jours-ci puisque nous découvrons Julien, un autre voyageur français qui occupe la deuxième chambre de la maison depuis hier. L’ambiance est plutôt sympa et Maria, la femme de la maison, fait très bien la cuisine. Les garçons aideront même à éplucher les haricots ! Une première pour Frank....







Dans l’après-midi on descend dans le cratère du volcan éteint. Ce qui n’a pas grand intérêt en soi, si ce n’est nous crever pour le reste de la journée. Descendre et remonter de 4000 à 3600 mètres c’est pas une mince affaire pour deux amateurs comme nous. On croit mourir de fatigue à chaque pas que l’on fait pour remonter le long sentier sablonneux qui mène au lac.




La soirée qui vient sera plus tranquille. On mange, on joue au dés avec les enfants, on se réchauffe près du poêle dans la pièce commune... J’en profite pour trouer mes chaussettes (Quechua donc...) et me brûler la main sans m’en rendre compte, en me tenant trop près du feu. En fait il fait tellement froid qu’on ne sent plus rien ! La nuit serait rude à 4000 mètres sans nos sacs de couchage -8 degrés (même avec les sacs de couchage en fait il fait pas bien chaud...).

Le lendemain on redescend tranquillement vers Latacugna en bus + 4X4. Les paysages sont sauvages et désertiques.




On croise quelques villages, où les habitants montent et descendent du bus, chargés de courses diverses, fruits, légumes, poulets vivants.
La vie à l’air plutôt austère dans ce coin mais comme partout dans le monde, les gens ont l’air heureux et souriant... Ils mènent une existence à cent mille lieues de la nôtre... On doit dire que ça nous dépasse un peu avec nos chaussettes Quechua et nos deux PC sur le dos Se marre


Voir les photos : Équateur - Quilotoa ]

Posté par fratiti

Au milieu du monde

Le 26/08/08, 5:09

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Bon... c’est pas qu’il fasse froid en Équateur mais quand même ! Après notre mois de canicule mexicaine, le changement climatique est assez rude !
A peine sortis de l’aéroport le décor est posé: une bruine fine tombe depuis des heures sur les toits de Quito. A 2800 mètres d’altitude cela se transforme vite en ce qu’il y a de plus désagréable pour le corps humain : un temps froid et humide...
Il est 21 heures lorsque nous sortons du terminal et l’heure n’est pas aux lamentations : il faut trouver un hôtel. Comme il est déconseillé de se balader en ville après 22 heures, on opte pour un taxi qui -pour un prix raisonnable pour une fois- nous amène dans la vieille ville. On prend la dernière chambre de l’hôtel Chicago, une pension plutôt sympa qui a l’avantage d’offrir une connexion internet gratuite. Par contre pas de chauffage dans les chambres et de l’eau chaude plutôt tiède qui couperait l’envie de prendre une douche à un ours polaire... mais on est plus à ça près. On décide de sortir manger un morceau. Il est 21h30. On marche pendant 1 heure dans la vieille ville (là où c’est pas recommandé après 22 heures donc), en vain. Pas une boutique, pas un café, pas le moindre boui-boui d’ouvert à cette heure ci. Les rues sont désertes, toutes les grilles sont tirées vers le bas, on se croirait sous le couvre feu, en temps de guerre. On comprendra plus tard que les Équatoriens mangent très tôt et se couchent de très très bonne heure. Heureusement on finit par trouver une vieille boulangerie où on achète quelques "dulce" (des gateaux) pour passer la nuit. Le lendemain notre unique action de la journée consiste en l’achat d’un sac de couchage (-8 degrés pour moi, -5 degrés pour Frank), de deux bonnets péruviens et de deux paires de gants. Ça y est on est fins prêts à affronter l’Amérique du sud !

Pas facile non plus de s’habituer à l’altitude. Notre léger mal de tête des premiers jours s’est transformé en une énorme fatigue qui nous fait dormir entre 12 et 15 heures par jour maintenant ! Difficile de visiter la ville à ce rythme, d’autant plus que le centre historique monte et descend pas mal. A cette altitude on est à bout de souffle au moindre effort.




Pour ce qui est de la géographie, Quito est située dans une vallée, à quelques kilomètres de la ligne d’équateur. On peut assister à des démonstrations touristiques ultra savantes au niveau de la ligne d’équateur où l’on montre qu’à 1 mètre d’intervalle (de part et d’autre de la ligne donc) l’eau d’un évier ne se vide pas dans le même sens... En fait on n'y croit pas trop (la ligne n'étant pas si précise à mon avis)... d’ailleurs on y est même pas allés ! En revanche, pour quelques dollars, on peut grimper sur la montagne la plus haute surplombant la ville via le TéléfériQo. On s’est couvert plutôt chaudement pour l’occasion... et on a été halluciné car les gens d’ici n’ont pas l’air de ressentir le froid. Nombre d’entre eux montaient à 4100 mètres en tongs et T-Shirt à manches longues ! Bref, en bons touristes que nous sommes, on n’avait pas vraiment le même look...




En tout cas, tongs ou pas tongs, la vue est à couper le souffle.




Après trois deux jours d’acclimatation à Quito nous partons demain pour Quilotoa , un ancien volcan située à 100 km au sud de la capitale. ..

Voir les photos : Équateur - Quito ]

Posté par fratiti

L'île de la tentation

Le 21/08/08, 4:43

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Il parait que c'est ici à Tulum qu'est tournée chaque année l'émission "L'île de la tentation" qui passe à la TV tout l'été je crois. Avec Frank on est pas très adeptes de ce genre d'émissions mais on commence à comprendre pourquoi elle porte si bien son nom. Eh oui, bien que Tulum ne soit pas une île, la tentation est grande ici de se laisser aller au rythme local et de passer les 3 derniers mois de notre voyage à buller sur place !




On serait même tenté de vous dire qu'on a passé une des meilleures semaines de notre voyage !
La faute à qui ? La faute au Weary Traveler, une auberge de jeunesse plantée au centre ville de Tulum (on aurait pu aussi se poser dans une cabane en bois sur la plage mais y'avait pas internet...) et qui s'est révélée inoubliable tant au niveau des rencontres que nous avons faites qu’au niveau de l’ambiance. Seul bémol les puces de literie qui ont envahi progressivement les chambres, nous laissant des traces de piqûres tenaces et urticantes toutes les nuits (enfin surtout sur frank en fait Cool ).




Bref on était pas très chauds au départ pour s’installer dans cet endroit bruyant qui grouillait, les premiers jours, d’anglaises en mini jupes carburant à la bière et de backpackers tatoués... et puis on a rencontré Amid, Gaelle, Coralie, Sophia, Charles, Jon, Mariyama, Léa, Lucas, Naira, Sophia, Typhaine et les autres... bref que des français -ou presque- (j’espère que j’oublie personne)! Et on a passé la semaine la plus drôle de notre voyage ! C’est peut être le mois d’Août, la chaleur du Mexique, les cours de sala, les puces de lits, les apéros tous les soirs... ou simplement le plaisir de pouvoir parler en français et de retrouver des références communes... toutes ces choses inexplicables qui font qu’on a eu l’impression d’être vraiment en « vacances » pour la première fois (et oui depuis le temps qu’on tourne, les trajets en bus, les visites, les négociations dans les boutiques, les levers à 5 heure de mat c’est pas si reposant que ça : un vrai boulot à temps plein !).




Sans oublier les merveilles de Tulum, sa plage, les tortues d’Akumal et les cenotes des environs. Pour ceux qui l’ignoreraient les « cenotes » ce sont des grottes que l’on visite en masque et tuba. C’est comme de la spéléo sauf que ça se passe sous l’eau. Ne pas manquer le cenote « Dos Ojos » pour ceux qui viendrait dans le coin.




Toute bonne chose ayant une fin, nous avons décollé hier matin pour l’équateur. Nous voilà donc arrivés à Quito, après avoir traversé deux fois en vol l’ouragan Faye qui ravage Cuba : une fois entre Cancun et Miami puis une deuxième fois entre Miami et Quito... oui je sais on est des héros... mais en fait ça secouait pas tant que çà Smile.


Voir les photos : Mexique - Tulum ]

Posté par fratiti

Welcome to kikokeur

Le 11/08/08, 1:44

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On continue donc notre périple en Amérique Centrale avec le Belize.
Coincé entre le Guatemala et le Mexique, le Belize est un tout petit pays de seulement 200 000 habitants. D'ailleurs ça ressemble plutôt à un morceaux du Guatemala qu'on aurait "retiré" quand on regarde la carte. Pas grand chose pour nous à faire au Belize si ce n'est traverser les 200 km qui nous séparent de la côte, direction Cayer Caulker (prononcer "Kikokeur" si vous voulez faire local), une ile tout en long, posée sur la mer des Caraïbes.

Le Belize est le seul pays d'Amérique centrale où on ne parle pas espagnol mais anglais. C'est une ancienne colonie Britannique, ce qui explique peut être le coût plus élevé qu'ailleurs de la vie, alors que le pays semble assez pauvre. Pas de route goudronnée, des maisons en état de délabrement avancé... la capitale Bélize City a un petit côté « bidonville » quand même.




Dès la frontière tous les béliziens que nous avons rencontrés nous ont mis en garde sur Bélize City : "Faites très attention là-bas" ou mieux "ne vous y arrêtez pas". Du coup on est arrivés pas très rassurés dans la capitale mais on a quand même décidé d'y passer une nuit. Notre nuit la plus chère depuis longtemps, 45 US dollars pour deux lits superposés dans une vieille villa coloniale tenue par trois américains un peu "spaces" (disons que n'importe où ailleurs ils auraient eu l'air de SDF alcooliques ... mais que là en fait, à Belize City, ils étaient simplement dans leur élément).
Bref on a décollé assez rapidement de l'endroit le lendemain matin (après avoir cherché pendant 1 heure la trousse qui contenait mes sous-vêtements quand même... disons que les proprios avaient l'air tellement « tordus » qu'on a longtemps pensé qu'ils nous l'avaient volée - plutôt qu'un PC ou un appareil photo-... avant de retrouver le tout dans une cachette de la minuscule chambre. Ouf ! Parce que trouver des culottes et des chaussettes de bonne qualité dans les prochains pays qu'on visite ça allait pas être gagné !

Vers 10 heures du matin on a donc finalement pris le bateau vers Cayer Caulker, surnomée « Paradise Island » par ses habitants. Sur les conseils de Sandrine et Rudy, qui y avaient passé quelques jours pendant leur tour du monde, on s’est rendu chez "Ignacio's", les premières maisons vertes sur pilotis au sud de l'île (sauf que les maisons sont violettes maintenant... mais on les a quand même reconnues sur la photo !).




A peine arrivés sur l'île la tension accumulée à Bélize City a commencé à descendre. Tout à l'air "cool" ici. Pas de bruit, pas de voiture mais des chariots de golf électriques pour parcourir les 6 km de long de l'île et un slogan qui met tout le monde à l'aise "No Shoe, No Shirt, No Problem".
On décide donc de passer quelques jours (pas loin d'une semaine au final) dans notre cabane sur pilotis. Notre quotidien s'est résumé à peu de chose : ouvrir des noix de coco (art dans lequel frank excelle maintenant), observer la mer, le ciel et la nature depuis notre hamac, faire un petit footing un soir sur deux, et goûter les spécialités locales :




Une précision pour ceux qui pensaient (comme moi au départ) que Cayer Caulker est une île de rêve comme on en voit dans les magazines : sable blanc, cocotiers et mer turquoise. En fait c'est tout sauf ça ! D'abord il n'y a pas de plage mais simplement des pontons en bois qui s'avancent sur la mer. Ensuite le fond de l'eau est peu ragoûtant, la côte étant intégralement recouverte d'algues et de mousse jusqu’à la barrière de corail. En revanche l'île est en encore très sauvage et très calme, on y vient donc d'abord pour observer la nature, voir par exemple les cormorans plonger à pic pour pécher du poissons ou les mouettes jouer avec le vent.




Pour observer les fond marin, il faut rejoindre la barrière de corail à 1 km au large. Là bas, on peut observer des requins et des raies de 1 mètre de long par dizaines. On a fait un paquet de « plongées » depuis le début du voyage, mais c'est bien la première fois qu'on voyait des trucs aussi impressionnants !

Une petite vidéo pour vous montrer (ça faisait longtemps...).



NB : les cris barbares que vous entendez en bruit de fond c’est des hollandaises effrayées par les requins (Frank les a rassurées bien entendu......).

Voilà pour Kikokeur, l’heure a sonné pour nous de rejoindre Tulum au Mexique, une grosse journée de bus en perspective...


Voir les photos : Belize - San Pedro ]

Posté par fratiti
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