Le 11/08/08, 1:44
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On continue donc notre périple en Amérique Centrale avec le Belize.
Coincé entre le Guatemala et le Mexique, le Belize est un tout petit pays de seulement 200 000 habitants. D'ailleurs ça ressemble plutôt à un morceaux du Guatemala qu'on aurait "retiré" quand on regarde la carte. Pas grand chose pour nous à faire au Belize si ce n'est traverser les 200 km qui nous séparent de la côte, direction Cayer Caulker (prononcer "Kikokeur" si vous voulez faire local), une ile tout en long, posée sur la mer des Caraïbes.
Le Belize est le seul pays d'Amérique centrale où on ne parle pas espagnol mais anglais. C'est une ancienne colonie Britannique, ce qui explique peut être le coût plus élevé qu'ailleurs de la vie, alors que le pays semble assez pauvre. Pas de route goudronnée, des maisons en état de délabrement avancé... la capitale Bélize City a un petit côté « bidonville » quand même.
Dès la frontière tous les béliziens que nous avons rencontrés nous ont mis en garde sur Bélize City : "Faites très attention là-bas" ou mieux "ne vous y arrêtez pas". Du coup on est arrivés pas très rassurés dans la capitale mais on a quand même décidé d'y passer une nuit. Notre nuit la plus chère depuis longtemps, 45 US dollars pour deux lits superposés dans une vieille villa coloniale tenue par trois américains un peu "spaces" (disons que n'importe où ailleurs ils auraient eu l'air de SDF alcooliques ... mais que là en fait, à Belize City, ils étaient simplement dans leur élément).
Bref on a décollé assez rapidement de l'endroit le lendemain matin (après avoir cherché pendant 1 heure la trousse qui contenait mes sous-vêtements quand même... disons que les proprios avaient l'air tellement « tordus » qu'on a longtemps pensé qu'ils nous l'avaient volée - plutôt qu'un PC ou un appareil photo-... avant de retrouver le tout dans une cachette de la minuscule chambre. Ouf ! Parce que trouver des culottes et des chaussettes de bonne qualité dans les prochains pays qu'on visite ça allait pas être gagné !
Vers 10 heures du matin on a donc finalement pris le bateau vers Cayer Caulker, surnomée « Paradise Island » par ses habitants. Sur les conseils de Sandrine et Rudy, qui y avaient passé quelques jours pendant leur tour du monde, on s’est rendu chez "Ignacio's", les premières maisons vertes sur pilotis au sud de l'île (sauf que les maisons sont violettes maintenant... mais on les a quand même reconnues sur la photo !).
A peine arrivés sur l'île la tension accumulée à Bélize City a commencé à descendre. Tout à l'air "cool" ici. Pas de bruit, pas de voiture mais des chariots de golf électriques pour parcourir les 6 km de long de l'île et un slogan qui met tout le monde à l'aise "No Shoe, No Shirt, No Problem".
On décide donc de passer quelques jours (pas loin d'une semaine au final) dans notre cabane sur pilotis. Notre quotidien s'est résumé à peu de chose : ouvrir des noix de coco (art dans lequel frank excelle maintenant), observer la mer, le ciel et la nature depuis notre hamac, faire un petit footing un soir sur deux, et goûter les spécialités locales :
Une précision pour ceux qui pensaient (comme moi au départ) que Cayer Caulker est une île de rêve comme on en voit dans les magazines : sable blanc, cocotiers et mer turquoise. En fait c'est tout sauf ça ! D'abord il n'y a pas de plage mais simplement des pontons en bois qui s'avancent sur la mer. Ensuite le fond de l'eau est peu ragoûtant, la côte étant intégralement recouverte d'algues et de mousse jusqu’à la barrière de corail. En revanche l'île est en encore très sauvage et très calme, on y vient donc d'abord pour observer la nature, voir par exemple les cormorans plonger à pic pour pécher du poissons ou les mouettes jouer avec le vent.
Pour observer les fond marin, il faut rejoindre la barrière de corail à 1 km au large. Là bas, on peut observer des requins et des raies de 1 mètre de long par dizaines. On a fait un paquet de « plongées » depuis le début du voyage, mais c'est bien la première fois qu'on voyait des trucs aussi impressionnants !
Une petite vidéo pour vous montrer (ça faisait longtemps...).
NB : les cris barbares que vous entendez en bruit de fond c’est des hollandaises effrayées par les requins (Frank les a rassurées bien entendu......).
Voilà pour Kikokeur, l’heure a sonné pour nous de rejoindre Tulum au Mexique, une grosse journée de bus en perspective...
Coincé entre le Guatemala et le Mexique, le Belize est un tout petit pays de seulement 200 000 habitants. D'ailleurs ça ressemble plutôt à un morceaux du Guatemala qu'on aurait "retiré" quand on regarde la carte. Pas grand chose pour nous à faire au Belize si ce n'est traverser les 200 km qui nous séparent de la côte, direction Cayer Caulker (prononcer "Kikokeur" si vous voulez faire local), une ile tout en long, posée sur la mer des Caraïbes.
Le Belize est le seul pays d'Amérique centrale où on ne parle pas espagnol mais anglais. C'est une ancienne colonie Britannique, ce qui explique peut être le coût plus élevé qu'ailleurs de la vie, alors que le pays semble assez pauvre. Pas de route goudronnée, des maisons en état de délabrement avancé... la capitale Bélize City a un petit côté « bidonville » quand même.
Dès la frontière tous les béliziens que nous avons rencontrés nous ont mis en garde sur Bélize City : "Faites très attention là-bas" ou mieux "ne vous y arrêtez pas". Du coup on est arrivés pas très rassurés dans la capitale mais on a quand même décidé d'y passer une nuit. Notre nuit la plus chère depuis longtemps, 45 US dollars pour deux lits superposés dans une vieille villa coloniale tenue par trois américains un peu "spaces" (disons que n'importe où ailleurs ils auraient eu l'air de SDF alcooliques ... mais que là en fait, à Belize City, ils étaient simplement dans leur élément).
Bref on a décollé assez rapidement de l'endroit le lendemain matin (après avoir cherché pendant 1 heure la trousse qui contenait mes sous-vêtements quand même... disons que les proprios avaient l'air tellement « tordus » qu'on a longtemps pensé qu'ils nous l'avaient volée - plutôt qu'un PC ou un appareil photo-... avant de retrouver le tout dans une cachette de la minuscule chambre. Ouf ! Parce que trouver des culottes et des chaussettes de bonne qualité dans les prochains pays qu'on visite ça allait pas être gagné !
Vers 10 heures du matin on a donc finalement pris le bateau vers Cayer Caulker, surnomée « Paradise Island » par ses habitants. Sur les conseils de Sandrine et Rudy, qui y avaient passé quelques jours pendant leur tour du monde, on s’est rendu chez "Ignacio's", les premières maisons vertes sur pilotis au sud de l'île (sauf que les maisons sont violettes maintenant... mais on les a quand même reconnues sur la photo !).
A peine arrivés sur l'île la tension accumulée à Bélize City a commencé à descendre. Tout à l'air "cool" ici. Pas de bruit, pas de voiture mais des chariots de golf électriques pour parcourir les 6 km de long de l'île et un slogan qui met tout le monde à l'aise "No Shoe, No Shirt, No Problem".
On décide donc de passer quelques jours (pas loin d'une semaine au final) dans notre cabane sur pilotis. Notre quotidien s'est résumé à peu de chose : ouvrir des noix de coco (art dans lequel frank excelle maintenant), observer la mer, le ciel et la nature depuis notre hamac, faire un petit footing un soir sur deux, et goûter les spécialités locales :
Une précision pour ceux qui pensaient (comme moi au départ) que Cayer Caulker est une île de rêve comme on en voit dans les magazines : sable blanc, cocotiers et mer turquoise. En fait c'est tout sauf ça ! D'abord il n'y a pas de plage mais simplement des pontons en bois qui s'avancent sur la mer. Ensuite le fond de l'eau est peu ragoûtant, la côte étant intégralement recouverte d'algues et de mousse jusqu’à la barrière de corail. En revanche l'île est en encore très sauvage et très calme, on y vient donc d'abord pour observer la nature, voir par exemple les cormorans plonger à pic pour pécher du poissons ou les mouettes jouer avec le vent.
Pour observer les fond marin, il faut rejoindre la barrière de corail à 1 km au large. Là bas, on peut observer des requins et des raies de 1 mètre de long par dizaines. On a fait un paquet de « plongées » depuis le début du voyage, mais c'est bien la première fois qu'on voyait des trucs aussi impressionnants !
Une petite vidéo pour vous montrer (ça faisait longtemps...).
NB : les cris barbares que vous entendez en bruit de fond c’est des hollandaises effrayées par les requins (Frank les a rassurées bien entendu......).
Voilà pour Kikokeur, l’heure a sonné pour nous de rejoindre Tulum au Mexique, une grosse journée de bus en perspective...