Le 21/10/08, 15:47
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Je sais que vous êtes nombreux à attendre la suite de nos aventures...
Où sont ils ? Que sont ils devenus ? ... En chemin sur ces interminables routes Patagoniennes, cernées par ces plaines austères et insensées, balayées par les vents et les pluies, où l’on peut rouler des heures sans croiser la moindre bicoque, le moindre arbre, la moindre âme...
Bref c’est vrai que le climat est un peu rude mais pas de quoi fouetter un chat quand même. D’abord nous sommes arrivés à El Calafate en avion (ouais on se la joue « voyageurs fortunés » depuis qu’on a récupéré Jérôme et Cyril). Vol plutôt agréable dans un vieux Boeing des années 80. El Calafate est une des villes les plus chère et touristique d’Argentine. Et pour cause elle se trouve à un place stratégique pour visiter plusieurs hauts lieux touristiques patagoniens : le glacier Périto Moreno tout d’abord, le mont Fitz Roy ensuite, et le parc Torres del Paine (qui se situe au Chili... mais c’est pas loin). Du coup depuis que la région s’est ouverte au tourisme dans les années 80 et que l’on a construit un aéroport, la ville été prise d’assaut par de riches touristes américains qui ont mis la main sur l’immobilier et le tourisme local. Les prix s’en font ressentir... Et c’est pas loin de 100 euros par personne que nous avons dû débourser pour une excursion à la journée sur le glacier du Perito Moreno. On a pas regretté notre investissement car le glacier est tout simplement magnifique et à ce prix-là on a eu le droit à deux heures de trek sur la glace, avec crampons et guide de haute montagne (enfin là ils devaient s’ennuyer un peu les guides). Pour un peu on se serait pris pour de vrais alpinistes (enfin moi surtout).
Une expérience unique qu’on ne regrette pas. Et je parle pas du clou du spectacle : à la fin du « mini trek » tout le monde s’est vu offrir un verre de whisky « on the rocks » (glacé avec la glace pure du glacier)... la classe quoi !
Voilà le glacier vue de haut :
Et le voilà avec un groupe de randonneur, ça vous donne une idée de l'échelle :
Un peu fatigués par l’effort, on se couche pas trop tard (pour une fois) et on monte le lendemain matin dans le bus pour Puerto Natales. Puerto Natales est au Chili, à 4 heures de route. C’est le point de départ pour les randonnées dans le Parc national de Torres del Paine.
On arrive en début d’après-midi dans une auberge de jeunesse plutôt sympa où l’on assiste à une conférence pour préparer notre randonnée dans le parc. C’est un américain, genre écolo-baroudeur des temps moderne qui nous dispense son cours. Il nous explique comment on doit charger notre sac, s’alimenter, s’habiller. Ses conseils sont un peu « rudes » à notre goût.
C’est le genre du type qui part pour une semaine en autonomie complète avec un seul slip de rechange et uniquement des soupes lyophilisées et des barres de céréales pour gagner du poids. Nous qui pensions emmener des bouteilles de vin et des biscuits apéro pour le soir... on est pas vraiment sur la même longueur d’onde
Le problème principal à Torres del Paine réside dans la météo, pour le moins imprévisible.
On se prépare donc pour une succession de pluie, vent à 60 km/h, brume, soleil et éventuellement neige (si vraiment on n’a pas de chance).
On a décidé également de dormir en tente car les refuges pratiquent des prix exorbitants. On prie donc pour ne pas avoir 3 jours de pluie.
La randonnée mythique du parc c’est le « W » mais il faut 5 jours pour la faire. Nous n’avons que 3 jours nous optons donc pour deux branches du « W », le glacier Grey et le Vallée du Français.
On est pas fiers en partant le lendemain matin, chargés comme des mulets avec nos vivres pour 3 jours. Finalement au fur et à mesure que la journée avance le temps se stabilise et nous n’aurons que quelques gouttes de pluie (par contre le vent à 60 km/h c’était pas une blague).
On s’aperçoit en plus que le campement en bas de glacier possède un abris en verre avec cuisine pour les campeurs en tente (apparemment il y a eu des scandales les années précédentes avec campeurs coincés sous la neige ou la pluie et qui n’avaient pas le droit de s’abriter dans le « refuge chauffé pour les riches », ils ont donc construit une cabane spécial campeur pour les jours de tempête... c'est-à-dire tous les jours). Devant tant de luxe, on décide de rester les deux nuits sur ce campement. Ca nous évite, en plus, de porter la tente...
On fait donc la première journée le glacier Grey...
... et la seconde journée la vallée des français, censée être le plus beau coin du parc (mouais mouais mouais... on a pas été bluffés). En revanche le lac Péhoé, à côté duquel nous campions est superbe.
La troisième branche du « W », « la torres » est restée dans la brume pendant 3 jours. Notre choix de ne pas y aller était le bon !
Nous rentrons finalement le troisième jour par le bateau vers l’entrée du parc, légèrement crades et crêvés. J’ose pas imaginer ce que ça aurait été si il avait plu !
Demain nous quittons Jérome et Cyril qui remontent vers le nord. Quant à nous, nous continuons de descendre vers le sud, jusqu’à Ushuaia, la ville la plus australe du monde...
Où sont ils ? Que sont ils devenus ? ... En chemin sur ces interminables routes Patagoniennes, cernées par ces plaines austères et insensées, balayées par les vents et les pluies, où l’on peut rouler des heures sans croiser la moindre bicoque, le moindre arbre, la moindre âme...
Bref c’est vrai que le climat est un peu rude mais pas de quoi fouetter un chat quand même. D’abord nous sommes arrivés à El Calafate en avion (ouais on se la joue « voyageurs fortunés » depuis qu’on a récupéré Jérôme et Cyril). Vol plutôt agréable dans un vieux Boeing des années 80. El Calafate est une des villes les plus chère et touristique d’Argentine. Et pour cause elle se trouve à un place stratégique pour visiter plusieurs hauts lieux touristiques patagoniens : le glacier Périto Moreno tout d’abord, le mont Fitz Roy ensuite, et le parc Torres del Paine (qui se situe au Chili... mais c’est pas loin). Du coup depuis que la région s’est ouverte au tourisme dans les années 80 et que l’on a construit un aéroport, la ville été prise d’assaut par de riches touristes américains qui ont mis la main sur l’immobilier et le tourisme local. Les prix s’en font ressentir... Et c’est pas loin de 100 euros par personne que nous avons dû débourser pour une excursion à la journée sur le glacier du Perito Moreno. On a pas regretté notre investissement car le glacier est tout simplement magnifique et à ce prix-là on a eu le droit à deux heures de trek sur la glace, avec crampons et guide de haute montagne (enfin là ils devaient s’ennuyer un peu les guides). Pour un peu on se serait pris pour de vrais alpinistes (enfin moi surtout).
Une expérience unique qu’on ne regrette pas. Et je parle pas du clou du spectacle : à la fin du « mini trek » tout le monde s’est vu offrir un verre de whisky « on the rocks » (glacé avec la glace pure du glacier)... la classe quoi !
Voilà le glacier vue de haut :
Et le voilà avec un groupe de randonneur, ça vous donne une idée de l'échelle :
Un peu fatigués par l’effort, on se couche pas trop tard (pour une fois) et on monte le lendemain matin dans le bus pour Puerto Natales. Puerto Natales est au Chili, à 4 heures de route. C’est le point de départ pour les randonnées dans le Parc national de Torres del Paine.
On arrive en début d’après-midi dans une auberge de jeunesse plutôt sympa où l’on assiste à une conférence pour préparer notre randonnée dans le parc. C’est un américain, genre écolo-baroudeur des temps moderne qui nous dispense son cours. Il nous explique comment on doit charger notre sac, s’alimenter, s’habiller. Ses conseils sont un peu « rudes » à notre goût.
C’est le genre du type qui part pour une semaine en autonomie complète avec un seul slip de rechange et uniquement des soupes lyophilisées et des barres de céréales pour gagner du poids. Nous qui pensions emmener des bouteilles de vin et des biscuits apéro pour le soir... on est pas vraiment sur la même longueur d’onde
Le problème principal à Torres del Paine réside dans la météo, pour le moins imprévisible.
On se prépare donc pour une succession de pluie, vent à 60 km/h, brume, soleil et éventuellement neige (si vraiment on n’a pas de chance).
On a décidé également de dormir en tente car les refuges pratiquent des prix exorbitants. On prie donc pour ne pas avoir 3 jours de pluie.
La randonnée mythique du parc c’est le « W » mais il faut 5 jours pour la faire. Nous n’avons que 3 jours nous optons donc pour deux branches du « W », le glacier Grey et le Vallée du Français.
On est pas fiers en partant le lendemain matin, chargés comme des mulets avec nos vivres pour 3 jours. Finalement au fur et à mesure que la journée avance le temps se stabilise et nous n’aurons que quelques gouttes de pluie (par contre le vent à 60 km/h c’était pas une blague).
On s’aperçoit en plus que le campement en bas de glacier possède un abris en verre avec cuisine pour les campeurs en tente (apparemment il y a eu des scandales les années précédentes avec campeurs coincés sous la neige ou la pluie et qui n’avaient pas le droit de s’abriter dans le « refuge chauffé pour les riches », ils ont donc construit une cabane spécial campeur pour les jours de tempête... c'est-à-dire tous les jours). Devant tant de luxe, on décide de rester les deux nuits sur ce campement. Ca nous évite, en plus, de porter la tente...
On fait donc la première journée le glacier Grey...
... et la seconde journée la vallée des français, censée être le plus beau coin du parc (mouais mouais mouais... on a pas été bluffés). En revanche le lac Péhoé, à côté duquel nous campions est superbe.
La troisième branche du « W », « la torres » est restée dans la brume pendant 3 jours. Notre choix de ne pas y aller était le bon !
Nous rentrons finalement le troisième jour par le bateau vers l’entrée du parc, légèrement crades et crêvés. J’ose pas imaginer ce que ça aurait été si il avait plu !
Demain nous quittons Jérome et Cyril qui remontent vers le nord. Quant à nous, nous continuons de descendre vers le sud, jusqu’à Ushuaia, la ville la plus australe du monde...