Le 26/08/08, 5:09
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Bon... c’est pas qu’il fasse froid en Équateur mais quand même ! Après notre mois de canicule mexicaine, le changement climatique est assez rude !
A peine sortis de l’aéroport le décor est posé: une bruine fine tombe depuis des heures sur les toits de Quito. A 2800 mètres d’altitude cela se transforme vite en ce qu’il y a de plus désagréable pour le corps humain : un temps froid et humide...
Il est 21 heures lorsque nous sortons du terminal et l’heure n’est pas aux lamentations : il faut trouver un hôtel. Comme il est déconseillé de se balader en ville après 22 heures, on opte pour un taxi qui -pour un prix raisonnable pour une fois- nous amène dans la vieille ville. On prend la dernière chambre de l’hôtel Chicago, une pension plutôt sympa qui a l’avantage d’offrir une connexion internet gratuite. Par contre pas de chauffage dans les chambres et de l’eau chaude plutôt tiède qui couperait l’envie de prendre une douche à un ours polaire... mais on est plus à ça près. On décide de sortir manger un morceau. Il est 21h30. On marche pendant 1 heure dans la vieille ville (là où c’est pas recommandé après 22 heures donc), en vain. Pas une boutique, pas un café, pas le moindre boui-boui d’ouvert à cette heure ci. Les rues sont désertes, toutes les grilles sont tirées vers le bas, on se croirait sous le couvre feu, en temps de guerre. On comprendra plus tard que les Équatoriens mangent très tôt et se couchent de très très bonne heure. Heureusement on finit par trouver une vieille boulangerie où on achète quelques "dulce" (des gateaux) pour passer la nuit. Le lendemain notre unique action de la journée consiste en l’achat d’un sac de couchage (-8 degrés pour moi, -5 degrés pour Frank), de deux bonnets péruviens et de deux paires de gants. Ça y est on est fins prêts à affronter l’Amérique du sud !
Pas facile non plus de s’habituer à l’altitude. Notre léger mal de tête des premiers jours s’est transformé en une énorme fatigue qui nous fait dormir entre 12 et 15 heures par jour maintenant ! Difficile de visiter la ville à ce rythme, d’autant plus que le centre historique monte et descend pas mal. A cette altitude on est à bout de souffle au moindre effort.
Pour ce qui est de la géographie, Quito est située dans une vallée, à quelques kilomètres de la ligne d’équateur. On peut assister à des démonstrations touristiques ultra savantes au niveau de la ligne d’équateur où l’on montre qu’à 1 mètre d’intervalle (de part et d’autre de la ligne donc) l’eau d’un évier ne se vide pas dans le même sens... En fait on n'y croit pas trop (la ligne n'étant pas si précise à mon avis)... d’ailleurs on y est même pas allés ! En revanche, pour quelques dollars, on peut grimper sur la montagne la plus haute surplombant la ville via le TéléfériQo. On s’est couvert plutôt chaudement pour l’occasion... et on a été halluciné car les gens d’ici n’ont pas l’air de ressentir le froid. Nombre d’entre eux montaient à 4100 mètres en tongs et T-Shirt à manches longues ! Bref, en bons touristes que nous sommes, on n’avait pas vraiment le même look...
En tout cas, tongs ou pas tongs, la vue est à couper le souffle.
Après trois deux jours d’acclimatation à Quito nous partons demain pour Quilotoa , un ancien volcan située à 100 km au sud de la capitale. ..
A peine sortis de l’aéroport le décor est posé: une bruine fine tombe depuis des heures sur les toits de Quito. A 2800 mètres d’altitude cela se transforme vite en ce qu’il y a de plus désagréable pour le corps humain : un temps froid et humide...
Il est 21 heures lorsque nous sortons du terminal et l’heure n’est pas aux lamentations : il faut trouver un hôtel. Comme il est déconseillé de se balader en ville après 22 heures, on opte pour un taxi qui -pour un prix raisonnable pour une fois- nous amène dans la vieille ville. On prend la dernière chambre de l’hôtel Chicago, une pension plutôt sympa qui a l’avantage d’offrir une connexion internet gratuite. Par contre pas de chauffage dans les chambres et de l’eau chaude plutôt tiède qui couperait l’envie de prendre une douche à un ours polaire... mais on est plus à ça près. On décide de sortir manger un morceau. Il est 21h30. On marche pendant 1 heure dans la vieille ville (là où c’est pas recommandé après 22 heures donc), en vain. Pas une boutique, pas un café, pas le moindre boui-boui d’ouvert à cette heure ci. Les rues sont désertes, toutes les grilles sont tirées vers le bas, on se croirait sous le couvre feu, en temps de guerre. On comprendra plus tard que les Équatoriens mangent très tôt et se couchent de très très bonne heure. Heureusement on finit par trouver une vieille boulangerie où on achète quelques "dulce" (des gateaux) pour passer la nuit. Le lendemain notre unique action de la journée consiste en l’achat d’un sac de couchage (-8 degrés pour moi, -5 degrés pour Frank), de deux bonnets péruviens et de deux paires de gants. Ça y est on est fins prêts à affronter l’Amérique du sud !
Pas facile non plus de s’habituer à l’altitude. Notre léger mal de tête des premiers jours s’est transformé en une énorme fatigue qui nous fait dormir entre 12 et 15 heures par jour maintenant ! Difficile de visiter la ville à ce rythme, d’autant plus que le centre historique monte et descend pas mal. A cette altitude on est à bout de souffle au moindre effort.
Pour ce qui est de la géographie, Quito est située dans une vallée, à quelques kilomètres de la ligne d’équateur. On peut assister à des démonstrations touristiques ultra savantes au niveau de la ligne d’équateur où l’on montre qu’à 1 mètre d’intervalle (de part et d’autre de la ligne donc) l’eau d’un évier ne se vide pas dans le même sens... En fait on n'y croit pas trop (la ligne n'étant pas si précise à mon avis)... d’ailleurs on y est même pas allés ! En revanche, pour quelques dollars, on peut grimper sur la montagne la plus haute surplombant la ville via le TéléfériQo. On s’est couvert plutôt chaudement pour l’occasion... et on a été halluciné car les gens d’ici n’ont pas l’air de ressentir le froid. Nombre d’entre eux montaient à 4100 mètres en tongs et T-Shirt à manches longues ! Bref, en bons touristes que nous sommes, on n’avait pas vraiment le même look...
En tout cas, tongs ou pas tongs, la vue est à couper le souffle.
Après trois deux jours d’acclimatation à Quito nous partons demain pour Quilotoa , un ancien volcan située à 100 km au sud de la capitale. ..