La CALLEC Family Around The World

Jour 29

Cela fait maintenant plus de 4 semaines que nous sommes partis de Paris. C’est à peu près la durée où l’on sort des vacances dites normales pour rentrer dans quelque chose de nouveau, et donc au-delà de ce premier mois c'est pour nous le début d’une zone plus incertaine, moins connue en terme d’impressions, d’émotions et de sensations... est-ce que notre famille, nos proches, nos amis, notre pays, nos habitudes, nos activités nous manquent déjà ? toutes ces questions qui ne manquent pas d’arriver et qui font de ce long voyage une expérience de vie. En même temps ce premier mois passé ensemble à voyager nous a rassuré pour la suite d’autant que la facilité déconcertante de Jana pour nouer des contacts lui permet de jouer aussi avec d’autres enfants (et de passer presque certains repas entiers avec d’autres familles...). Pura vida !




Pour nous, les jeux aquatiques continuent, Jana commence à comprendre comment se diriger dans l’eau avec sa bouée et ses parents retombent en enfance.



Le processus d’adoption officiel de notre iguane du déjeuner est lancé... il adore les cerises. Jana, même pas peur de lui donner à manger.




Une petite ballade dans les environs pour admirer la beauté de la côte très sauvage, avec une végétation plus aride
que dans nos étapes précédentes (dry forest).



Bulletin mensuel de sante : Tout va bien, Jana est en pleine forme, pas malade du tout à la différence de paris, et elle prend du poids, ça fait plaisir, vive la vie au grand air et dans la nature, pura vida ! Sara est en pleine forme aussi , à l’exception notable des piquures de moustiques qui apprécient particulièrement sa peau. De mon côté, en pleine forme mais à force de me baigner et peut-être aussi cause de la plongée, j’ai contracté une petite infection à l’oreille que je suis en train de soigner avec un antibiotique local. C’est en cours de résolution fort heureusement car de belles plongées sont programmées aux Galapagos... .

Cela nous donne l’occasion de vous parler du système de santé au Costa Rica. Nous vous avons déjà dit que le gouvernement y consacre une part importante de son budget et cela porte ses fruits puisque l’OMS (organisation mondiale de la santé) classe le Costa Rica parmi les pays d’Amérique latine ayant le meilleur système de santé en terme d’accès, d’équité et d’efficacité (39 ème au niveau mondial cependant, la france étant classée dans les premiers pays, voire le premier selon les critères). Pour leurs soins, les costaricains doivent cotiser au système de Sécurité Sociale (9% de leur salaire est destiné au fond de santé, vieillesse et maternité), auquel leur patron apporte également sa quote-part (43 % du budget de l'entreprise destinés aux salariés est consacrée à la couverture sociale). Ensuite, l’ensemble des soins est globalement pris en charge.

Citation voyage du jour : « Un voyageur est une espèce d’historien; son devoir est de raconter fidèlement ce qu’il a vu ou ce qu’il a entendu dire; il ne doit rien inventer, mais aussi il ne doit rien omettre. »

Chateaubriand

Jour 28

Les fortes chaleurs, humides, continuent à ralentir le rythme de nos journées et réduire nos possibilités d’activités avec Jana, qui a besoin de ses 2 siestes pour récupérer de ces conditions inhabituelles. Ci-dessous une photo de la "belle endormie" dans son lit bébé.



Ces moments de sieste représentent un autres aspect de notre quotidien fortement présent (souci dans chaque hébergement d’avoir un lit bébé adapté, qualité du matelas, obscurité pour dormir, présence des doudous etc.. ) et ne doivent surtout pas être négligés pour permettre à Jana d’être en forme et que tout le monde profite, ce qui est le cas pour le moment grâce à notre organisation.

Aujourd'hui donc, comme hier, on lézarde et on nourrit les lézards. Sara réfléchit sérieusement à l’adoption de notre nouvel ami mais on se demande s’il se plaira à villeneuve (désolé joke un peu private)




Et on continue à « bicher » (admirez les jeu de mots successifs). Ce qui est bien au Costa Rica c’est que la nature est présente partout, tout le temps.




Malheureusement j’ai choisi une casquette trop petite ce qui me protège mal du soleil..... euh non désolé c’est celle de Jana....mais qu’est-ce que je raconte avec cette chaleur ?




Plus sérieusement on doit aussi penser à notre réapprovisionnement, genre en couches, crème solaire, bouteilles d’eau, jouets d’eau pour jana et j’en passe. Nous sommes donc allés à un supermarché à Cobano près de Tambor pour nous ravitailler. J’ai pu prendre quelques photos mais un gardien est venu me dire que ce n’était pas autorisé. Je crois qu’ils protègent les secrets autour de l’organisation de leurs linéaires...






et en particulier leur formule unique de linéaire suspendue au plafond pour les jouets d’enfant permettant aux parents d’être les seuls à pouvoir les voir et les prendre... le linéaire suspendu, voilà une idée novatrice pour les carrefour, leclerc etc... business à suivre.




Bon une suggestion tout de même aux costaricains : « svp, climatisez vos supermarchés car ce n’est vraiment pas rassurant d’acheter des produits fondus » (à San José ce n’était pas le cas, mais en dehors de la capitale il faut dire ce qui est ce n’est pas terrible)

Un dernier point sur la circulation au Costa Rica. Malgré le mauvais état des routes (trous, crevasses, signalisation déficiente), sans compter les très nombreuses pistes, découvrir le Costa Rica au volant de sa voiture de location est relativement facile, à condition de privilégier le choix d’un 4*4. C'est incontestablement l’une des meilleures formules pour le faire, pour avoir une autonomie totale lors du voyage. De plus les « Ticos » ne sont sont pas des fous au volant, contrairement à l’image qu’on se fait des sud américains en général et les limitations de vitesse sont à priori très respectées (souvent 60 km/h, voire 40 km/h en ville). Il faut dire que les amendes pour les infractions au code de la route se montent à près de 500 euros, ce qui est plutôt dissuasif.

Citation voyage du jour : « Dans 20 ans vous serez plus déçu par ces choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors larguez les amarres. Mettez les voiles et sortez du port ô combien sécurisant. Explorez. Rêvez. Découvrez »

Mark Twain

Jour 27

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en me levant ce matin pour partir à la plongée et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Il y a toujours un petite part de risque quand on passe par un club qu’on ne connaît pas dans un coin reculé (pour ne pas dire paumé).




J’ai donc laissé Sara et Jana et pris la route pour Curu qui se trouve à 30 mn de route de Tambor en direction de Paquera, le club se trouvant directement dans la réserve écologique qu’il faut traverser pour atteindre la plage. Le lieu est beau, très sauvage et le club comme je l’ai annoncé pour le moins "rustique"...




Avec Drake bay ("Cano island") et Coco Island, l’isla de la Tortura est en principe l’un des bons spots de l’île (loin derrière les 2 premiers quand même) et même si la visibilité dans le Pacifique est par nature moins claire que dans les Caraïbes, les plongées s'y avèrent généralement passionnantes ! On doit pouvoir croiser durant les 2 plongées raie manta, requin baleine, mérou de toutes sortes, sans parler des innombrables poissons de récifs qui sont relativement aisés à observer.

Au final vous l’avez compris, les plongées étaient vraiment pas terribles (pas de visibilité sous l'eau, pas de poissons notables, rien à se mettre sous la dent) et pas très pros (pas de briefing, peu de suivi sous l’eau ... je déconseille l’endroit) mais la visite de l’ile et le plaisir de plonger tout simplement valaient le coup.



A noter aussi ma rencontre avec 2 buddys très sympathiques, Karma sharks et Trein Wreck (Facebook names .... un mec instructeur de plongée qui s’appellerait vraiment sharks ça serait quand même un peu louche), instructeurs de plongée en espagne venant prospecter au Costa Rica pour voir les opportunités, mais aussi tout droit sortis d’un film de Tarantino.




Sur l’île, les poules ressemblent à des coqs



Et les biches apparaissent comme par magie







Pour clôturer ce post plongée, photo d’un plongeur un peu démoralisé par son shorty décousu mais qui le montre pas trop parce que c’est pas important




Sara et Jana m'ont néanmoins récupéré en bonne santé et nous avons fini la journée avec nos jeux aquatiques sur la plage (une bonne habitude) et un bon diner.

Citation voyage du jour : Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte. » Xavier Maniguet

Jour 26

Ça va un peu mieux la chaleur, on commence aussi sans doute à s’y habituer. On vous passe le suivi des nuits de Jana au jour le jour, mais disons que dans l’ensemble ça se passe très bien et que nous avons simplement dû prendre l’habitude de nous coucher vers 20h / 21h et de nous lever avec le soleil, c’est-à-dire à environ 6 heures du matin. On vit au rythme de la nature et du bruit des vagues.



Bonne nouvelle du jour, premières photos des pélicans en plein vol. Pas encore satisfaisant car on n'a pas réussi à s'approcher mais c’est un début. More to come !





Nous avons profité de la plage en fin de journée. Cela pourrait devenir un rituel ici pour nous car la plage est très agréable à cette heure du jour quand le soleil est bas et Jana, qui n’a plus peur des vagues du tout bien que serrant fortement nos mains tout de même, s’est éclatée et nous aussi... finalement on peut jouer dans les vagues à n’importe quel âge.









Petite pause écriture avec un bout de bois avant de repartir à l'attaque !



Sachez pour finir que le Costa Rica est une destination très appréciée des surfeurs qui viennent s’entrainer dans les nombreux spots du pays (tamarindo, santa theresa, beaucoup la partie pacifique sud et justement la péninsule de Nicoya où nous sommes).

Demain plongée programmée à "l’isla de la Torturga"

Citation voyage du jour : « Notre temps est limité, alors ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres avoir le dessus sur votre voix intérieure. Et, le plus important, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. Tout le reste est secondaire.» Steve Jobs

Jour 25

Journée ce chaleur. Cela risque durer tout le temps que nous sommes ici. Nous vivons au ralenti avec 2 siestes par jour pour Jana et des passages réguliers à la piscine. On en profite pour avancer nos bouquins, se reposer et traiter les nouvelles administratives que nous recevons de France (on a pris une entreprise qui scanne notre courrier afin de rester au courant)

Du coup j’en profite pour livrer quelques informations additionnelles intéressantes sur la Costa Rica.

Pays catholique d’un peu de moins de 5 millions d’habitant, le Costa Rica investit 50% de son budget annuel dans l’éducation et la santé. L'éducation est ainsi grandement valorisée. Les premiers niveaux scolaires (primaire, secondaire, lycée/collège) sont gratuits et obligatoires pour tous les citoyens. Le pays compte également quatre grandes universités publiques incluant la plus importante du pays, l'université du Costa Rica. Bravo !

Sinon, comme vous le savez ou pas, la langue parlée ici est l’espagnol (enfin une une forme courante d'espagnol américain), et ce qui est particulier c’est qu'ils utilisent habituellement des formules très respectueuses pour s'adresser aux autres. Quand ils parlent sous une forme familière, ils usent toujours pratiquement le vouvoiement. « pura vida » et respect des autres.

Sur le développement durable, article étonnant envoyé par Maud, ma cousine qui nous suit et connait bien le Costa Rica (merci maud !) : http://thinkprogress.org/climate/2015/03/21/3636823/costa-rica-renewables/ Le costa rica sera bientôt auto suffisant et non polluant

“We are declaring peace with nature,” Costa Rican ambassador Mario Fernández Silva said in 2010. “We feel a strong sense of responsibility about looking after our wealth of biodiversity. Our attitude is not progressive, it is conservative. Our view is that until we know what we have, it is our duty to protect it.”

Qui dit mieux ?

Toujours pas de photos des pélicans mais on y travaille car on continue à les apercevoir régulièrement au dessous de la mer (souvent assez hauts)

Jana, elle, continue à s’emparer des jouets des autres enfants et me demande de cautionner cela en jouant avec, avec elle...

Et Garner, groupe de musique que je produis en France, sort un clip en ce moment alors je profite de cette pause chaleur dans notre tour du monde pour le partager avec vous

https://youtu.be/buA3aFs-s3g

Citation voyage du jour : « On ne voyage pas si on ne rêve pas le voyage qu’on fait. Je ne parle pas du rêve qui endort, mais de celui qui réveille, en nage, à la gorge, l’hirsute, le traviole, le pas racontable, le si beau qu’on arrête de vieillir. » Daniel Mermet

Jour 24

Première journée d’acclimatation à ce nouvel endroit. Il en faudra peut-être plusieurs... car la chaleur est vraiment étouffante ici et le climat très humide. On fait marcher la climatisation et les ventilateurs à fond dans la chambre, mais ça ne suffit pas toujours.

La plage de Tambor, constituée d'un sable d’origine volcanique, est superbe, très sauvage. Elle s’étend sur environ 6 km et il est fréquent de contempler des escadres de pélicans survoler les flots en début ou en fin de journée. Pas encore de photo mais ce sera peut être l’objectif de la semaine !



Notre bungalow est idéalement situé, avec une vue panoramique sur le pacifique. Le paysage au loin est déchiqueté et montagneux dû à ses origines volcaniques. Cela nous console un peu de la chaleur et le bruit des vagues nous berce la nuit.





Les vagues sont un peu trop grosses pour qu’on puisse y faire jouer Jana. Par conséquent, pour le moment, on passe notre temps au bord de le piscine à recherche de la fraicheur et à sympathiser avec les autres clients, et avec Jana c’est plutôt facile.




Beaucoup de singes hurleurs aussi dans les arbres autour de l'hôtel et des iguanes plutôt téméraires, comme vous pouvez le constater ci-dessous






Jana du coup essaie de le montrer à ses nouvelles amies, en disant texto " c’est un comble tout de même même, il a voulu manger « Polo » (sa petite figurine)



Puis ensuite elle essaie de récupérer les lunettes de piscine de sa nouvelle amie et là ça coince...



Sinon pas mal d’activités sont possibles ici mais la chaleur nous ralentit. Sans doute de la plongée et du snorkling au programme à l’ile de la torturga, il y a apparemment de belles cascades à visiter aussi au village de Montezuma et toujours beaucoup d’excursions possibles en mangrove et dans les parcs. On va organiser tout cela à notre ryhtme mais d’abord place au "pura vida" !

Citation voyage du jour : « J’ai l’esprit casanier et l’instinct voyageur. »

Victor Hugo

Jour 23

Départ pour la Péninsule de Nicoya et la côte pacifique du Costa Rica vers 9h. Tout le monde est prêt !





On commence par un trajet d’environ 2 heures de route vers Puntarenas en empruntant l’autoroute en construction. Cela nous permet d’admirer les beaux paysages de "la dry forest »....





....Et de constater les progrès qu’il reste à faire en matière de route ici. Mais bon finalement cela rajoute au charme du voyage et au dépaysement (bon je ne vous dis pas que l’état d’esprit serait le même si par malheur on venait à crever un pneu).




Ce qui nous frappe au Costa Rica, c’est la richesse et la diversité des paysages qui se succèdent sur une superficie d’à peine plus que la taille d’une région française...

Arrivés à Puntarenas, grâce au sourire de Sara au volant et de Jana dans son siège bébé, nous embarquons d’extrême justesse sur le ferry pour traverser le Golfe de Nicoya jusqu’à Paquera .









Puis reprise de la route à destination de Playa Tambor, petit village de pêcheurs situé sur Bahia Ballena, ainsi nommée parce que les baleines s'y rassemblent au milieu de l’hiver.

Il fait très chaud, environ 34 degrés et très humide, direction la piscine et la plage, nous avons les pieds dans l’eau, ça fait du bien après cette grosse journée.







Sinon internet très moyen ici donc attendez-vous à des retards sur le blog pour les assidus.

Citation voyage du jour : « Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues... » Joseph Kessel

Jour 23

On approche de la fin de notre séjour à Monteverde car nous partons demain pour Tambor et ses belles plages. Nous continuons à essayer de nous rapprocher de la philosophie de vie simple mais heureuse des costa ricains. Comme ils disent, « Pura Vida » !, c’est-à-dire jouir de son temps de vie sur Terre, en profitant des bonnes fortunes (petites et grandes), le tout dans un esprit de persévérance face à l´adversité.

"Pura Vida" est ainsi utilisée en tant que réponse par l´affirmative à une multitude de questions :

Pour dire bonjour : Pura Vida !
Pour demander comment ça va : Pura Vida ?
Pour répondre ça va bien : Pura Vida...
Pour dire que vos vacances sont excellentes : Pura vida !

Au final, cette expression typique du Costa Rica est si populaire qu´elle a été transformée en slogan par le gouvernement il y a une dizaine d´année. Aujourd´hui le slogan national est: un pays sans ingrédient artificiel, ça fait rêver non ?

Pour en revenir à notre journée, activité contemplative et lecture pour moi, randonnée à cheval dans la "dry forest" pour Sara. Et nous nous sommes partagés l’entertainment de « Pepeta » durant la journée.

On vous a beaucoup montré la forêt de nuages (cloud forest), sans aucun doute le bijou de Monteverde, mais il faut savoir en effet qu’il existe ici aussi des forêts tropicales humides (rain forest - moins en altitude que la cloud forest et plus lumineuse ) et des forêts tropicales sèches (dry forest). Ci-dessous la "dry forest"







Sara en cavalière chevronnée, avec "ponpon" son cheval



Et les rencontres de la journée, un bébé paresseux dans son arbre... trop chou



un joli serpent rouge non identifié... moins chou (surtout pour ceux qui connaissent l'aversion de Sara pour les serpents)



Et pour finir, retour des 2 vautours déjà détectés par Jana, revenus au même endroit, et pratiquant des poses inattendues, rien que pour nous



C'est donc un post sans photos de Jana, je sais que c'est dur mais c'était la journée des parents !

Citation voyage du jour : « Voyager, c’est grandir. C’est la grande aventure. Celle qui laisse des traces dans l’âme. »
Marc Thiercelin

Jour 22

Après la journée bien remplie d’hier, nous avons décidé de souffler car toute la famille est un peu fatiguée.

Nous en avons profité pour commencer enfin à lire les ouvrages que nous avons sélectionnés pour le tour du monde (en ligne sur tablette, pas de place dans les sacs) . Et oui un peu de culture aussi ça fait du bien car l’homme ne fait pas que maladroitement imiter la nature, il sait aussi faire oeuvre d’esprit bien heureusement.

Chacun ses choix, Sara a décidé de profiter de ces 6 mois pour découvrir marguerite Duras à travers plusieurs ouvrages, c’est courageux chapeau ! d’autant plus qu’elle a également commencé ses cours d’anglais en ligne.. et oui rien que cela. Et moi je commence "Sunset park" de Paul Auster avec 3 semaines de retard, car normalement sélectionné pour la période Brooklyn de notre voyage (Paul Auster habite brooklyn...). Si vous avez des idées de bons bouquins du reste qui se passent dans les pays par lesquels nous passons (rappel : équateur / galapagos, san francisco, canada, japon, vietnam, cambodge, laos), nous sommes preneurs car toujours en recherche.

Ne sachant pas encore lire, Jana, en plus de ses 2 siestes de la journée, contemple la nature en buvant son biberon. N’empêche qu’à force de nous voir scruter la nature pour détecter d’éventuels animaux, elle nous montré cet après-midi 2 "black vulture » (vautours) perchés sur un arbre à plusieurs centaines de mètres de distance.... trop la classe.




Et puis on a aussi le droit d’arrêter de manger des "frijoles" pour se faire une bonne pizzeria...







Un grand merci aussi à ceux qui nous suivent sur le blog, cela nous permet de maintenir un lien avec vous. Nous ne répondons pas aux posts pour éviter le côté forum et par manque de temps mais sachez que nous les lisons toujours avec plaisir et gourmandise.

Pour finir, un clin d'oeil pour les initiés avec ce camping car de compet



Citation voyage du jour : « Partir, c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. »


Pierre Fillit

Jour 21

Jana a passé une super nuit alors nous aussi, et nous voilà partis tôt ce matin en direction de la forêt de nuages de Monteverde ! Pas de temps à perdre, le monde est à nous.

Pour mieux comprendre, il faut savoir que les forêts de nuages sont presque toujours des forêts tropicales de montagne, humides et situées entre 1000 et 3000 mètres d’altitude, baignant dans une brume quasi permanente. C’est tout à fait le cas de la forêt de nuages de Monteverde située entre 1300 et 1800 mètres. Cet écosystème est donc très particulier et considéré comme l’un des plus riches au monde, favorisant le développement de mousses, de lichens, de lianes, de fougères ... (que notre guide classe dans la catégorie des épiphytes pour les connaisseurs)












Là aussi la quête du graal reste d’apercevoir et si possible de prendre en photo le quetzal resplendissant.



Et cette fois-ci nous n’avons pas été déçus (merci à notre guide Emilio) car nous avons réussi à l’apercevoir en tout début de ballade et à le photographier à la fin (photo pas terrible mais bon). Comme nous le disions, c’est un oiseau menacé d’extinction et on ne peut l’apercevoir au Costa Rica que dans les forêts d’altitude et plus particulièrement dans les arbres à avocats (avocado trees) dont il se nourrit.



Petite devinette pour les ornithologues en herbe, on vous laisse reconnaitre cet oiseau que nous avons déjà pris auparavant



Sinon une ballade avec Jana, ça commence à peu près toujours comme cela...






Et ça se finit à peu près aussi toujours comme cela.



Notre guide Emilio nous a conduit durant cette excursion avec beaucoup de passion, comme s’il découvrait lui-même les espèces pour la première fois. On le voit sur cette photo nous compter l’histoire des arbres tueurs d’abres (srangled trees). L'arbre tueur d'arbre commence par pousser au sommet d’un autre arbre avant de finir par l’entourer et l’étrangler de ses racines puis de le tuer une fois qu’il est directement connecté avec le sol et que l’arbre qu’il a parisité ne lui est plus utile . Au bout d’environ 100 ans, cet arbre meurt généralement à l’intérieur du strangled tree, qui lui vivra 400 à 500 ans pour les plus vieux. Sur la photo, le strangled tree a environ 80 ans et l’arbre à l’intérieur est toujours vivant. Les strangled trees ont développé cette technique carla compétition pour la lumière entre les arbres dans ces forêts est terrible, alors autant commencer par en haut... Incroyable non ?




Belle photo aussi d'un black guam




Et nous avons le plaisir de vous présenter le plus petit nid du monde, en rapport avec l'oiseau précédent....



Il faut surtout dire que nous avons marché presque 4 heures et que Jana a supporté cela comme grand et même participé en essayant de nous montrer des choses. Pour la faire patienter, nous lui donnons des amandes car nous avons découvert qu’elle les adore. Elle les aime tellement du reste qu’elle contracté le mot amande et maman pour créer un nouveau terme « mamande » , c’est mignon non ?




En soirée, apéro bien mérité avant le repas. On découvre les rhums d’Amérique centrales, qui sont fameux (nicaragua, guatemala, mais aussi costa rica).




Citation voyage du jour : « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine... elle est mortelle. » Paolo Coelho