Julie et Vincent la tête à l'envers

Fini les plages et l'eau turquoise, fini pour l'instant!

Le 25/04/10, 5:10

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Après notre départ de Airlie Beach et nos adieux déchirants aux magnifiques Whitsundays, nous voilà reparti dans notre périple. Le moral regonflé à bloc après notre visite insulaire nous avons rejoint la route résolus à enfin trouver du travail! Nos contacts répétés, à la limite du harcèlement, avec le propriétaire d'une ferme de fleurs s'étant avérés prometteurs c'est le coeur léger que nous prenons la direction de Bundaberg. Sur les quelques centaines de kilomètres nous séparant de notre objectif, nous n'avons eu que peu d'occasions de nous émerveiller du paysage, que ce dernier soit naturel ou urbain. Et oui, fini les forêts d'un vert profond, exit les routes serpentant entre les montagnes et bienvenue dans les plaines cultivées du Queensland. Les palmiers et autres arbres tropicaux sont à présent remplacés par des champs de cannes à sucre à perte de vue. Pour ce qui est des villes croisées sur le chemin nous pouvons signaler Rockhampton, capitale autoproclamée du boeuf avec ses nombreuses statues de bovins, le jour de notre passage (un dimanche), la ville était tellement endormie que l'on aurait dit une ville fantôme... Gladstone quant à elle ne possède aucun titre, et pour cause, elle ne possède pas grand chose, hormis une plage couverte de résidus de charbons probablement issus des usines portuaires.

Mais peu importe, c'est mus par une volonté indestructible que nous avons traversé ces mornes plaines pour enfin arriver aux portes de Bundaberg. Quel changement! Si les cannes sont toujours bien présentes, la ville étant la capitale nationale du rhum (avec sa fameuse distillerie et son emblème, l'ours polaire...étrange ne trouvez-vous pas?), celle ci n'est ni triste ni morne, mais au contraire, pleine de charme. La rue centrale aux bâtiments restaurés parsemée de palmiers se prête volontiers à la flânerie.

C'est donc après une brève visite que nous appelons (encore) notre futur employeur pour enfin avoir une confirmation rassurante de notre embauche. Le soir même, RDV est pris pour commencer le lendemain matin. Après un petit déjeuner léger mais néanmoins fortifiant nous nous dirigeons vers la ferme pour rencontre Adam. Jeune agriculteur fort sympathique celui ci nous met directement au travail. Au programme de la journée, desherbage, repicage (à la main) et plantation de bulbes (avec tracteur). Dure, dure journée, c'est ravis, mais les jambes et le dos douloureux, que nous rentrons au camping pour une courte nuit avant une autre journée de labeur, cette fois, picking de fleurs! Et pour notre troisième jour, repicage à nouveau (pendant 5 interminables heures, à deux, nous avons fait 1500 petits trous avec nos doigts, pour planter 1500 petites pousses...dur...et long).

Mais voilà, nous voulions du travail et nous en avons un... Et donc, même si celui ci n'est pas de tout repos, nous sommes tout de même ravi de pouvoir le faire. D'autant que la ferme est minuscule et que l'ambiance, avec les trois seuls autres employés est bonne. Aujourd'hui jour férié, et demain, 7h00 dans le champs!

Airlie Beach en de eilanden achter ons zijn we terug onderweg met bestemming : Bundaberg. Als Vincent het verteld is er onderweg niet veel te zien. Toch zijn we een paar keren moeten stopen. Niet dat we 300 kilometers aan een stuk te veel vonden maar we hadden al een paar keren gebeld om te weten wanneer we mochten beginnen werken en dat was niet voor de 26de. Dus zijn we twee keren gestopt, eerst in Rockhampton, hoofdstad van de runderen met overal standbeelden. En dan Gladstone, waar eigenlijk niets te zien is. De tropische bossen en de palmbomen hebben stilletjes aan plaats gelaten voor suikerriet velden.

Eindelijk waren we in Bundaberg, iedereen had ons gezegd dat we hier zeker en vast werk gingen vinden. Het dorpje is aangenaam en na een eerste wandeling besloot ik toch om eens te bellen om te weten wanneer we naar de boerderij konden gaan om onze “hopelijk-nieuwe” baas te ontmoeten. Afspraak was genomen om de volgende dag elkaar te ontmoeten. Een paar uren later kreeg ik een berichtje om te zeggen dat we ons werk kleren moesten meenemen want er is veel werk en dat direct mochten beginnen.

Dus jullie hebben het door : we zijn terug aan het werken. Ik weet dat jullie allemaal ongeduldig waren om dit te lezen. Donderdag was ons eerste dag en we zijn inderdaad direct beginnen werken. Fruit plukken is gedaan, nu zijn het bloemen. Het is te zeggen dat we dachten dat het alleen maar bloemen plukken ging zijn maar de eerste dag hebben we alles gedaan behalve bloemen plukken. Eerst hebben we moeten onkruiden, dan hebben we geplant. Oh sorry die dag heb ik een heel klein beetje geplukt. En als laatste hebben we met de tractor geplant, en omdat Vincent dat maar een kaar had gedaan kon ik niet met hem planten dus dan heb ik met de tractor gereden, dat was wel zalig met airco en alles. Na ons eerste dag waren we stikkapot maar blij dat we terug aan het werken waren. De tweede dag was het alleen maar plukken en ook al moeten we rap zijn (en heb ik mijn twee duimen gesneden) was dat wel leuk. Gisteren was verschrikkelijk, we hebben met ons twee 1500 planten geplant, 1500 gaatjes in de grond gedaan met ons handen en 1500 planten in de gaatjes geplant. Dat was echt niet leuk en dat heeft 5 uren geduurd, daarna mochten we naar huis. En nu heb ik al 3 dagen lang verschrikkelijk pijn in mijn benen van de eerste dag. Maar ja dat komt erbij. Ik hoop alleen maar dat we de volgende dagen meer gaan plukken want dat was de bedoeling toch. Ook al ben ik aan het zeuren zijn we blij dat we terug werken en er zijn maar 3 anderen met ons op het werk dus dat maakt het ook wel fijn.

Dat is het dan voor vandaag, we zullen een paar photos zetten en laten nog wel iets weten, maar er zal de volgende dagen niet veel gebeuren.

Voir les photos : Australie - Bundaberg ]

Posté par julie-vincent

Les greysundays... Comment ? Oups, désolé, les WHITSUNDAYS !

Le 16/04/10, 11:47

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Par où commencer pour vous compter dans un récit à la fois bref et passionnant tout ce qui nous est arrivé depuis les eaux cristallines de la Barrière de corail ? Et bien comme prévu nous avons donc poussé notre ascension vers le nord tropical en direction de Port Douglas. Si la ville de destination n’avait absolument rien de notable pour nous attirer, la route en revanche, la reliant à Cairns nous avait été chaudement recommandé par nos anciens compagnons de route. C’est donc sous un soleil éclatant et une température estivale que nous avons joyeusement parcourus les quelques dizaines de kilomètres d’une route serpentant le long de la côte. De ci delà, nous avons donc eu l’occasion de découvrir criques et plages de sables fin (toujours interdites à la baignade hélas). Après un bref crochet par Mossman et ses fameuses gorges nous avons donc paresseusement prit la route en sens inverse pour une nouvelle fois en apprécier toutes les beautés.

Dépassant Cairns se sont maintenant les forêts d’émeraude que nous retrouvons sur Great Green Way jusqu’à la paisible (pour ne pas dire endormie) ville de Townsville et sa vue imprenable sur la mystérieuse Magnetic Island. C’est donc à rythme plutôt détendu que doucement nous nous sommes laissés couler en direction des fameuses Whitsundays Islands et de la minuscule cité balnéaire d’Airlie Beach. Malheureusement, le jour de notre arrivé il nous a fallu faire face à une double funeste nouvelle. Premièrement, le van s’est subitement mis à faire un bruit monstrueux (même si un bruit suspect se faisait déjà entendre depuis de nombreux kilomètres) et à rejeter le gaz d’échappement non pas derrière lui, mais juste au dessous de la place du conducteur (avec l’odeur qui va avec). C’est donc en urgence que nous nous sommes rendu chez un, puis deux puis trois garagistes pour enfin pouvoir faire réparer le pot d’échappement. Mais une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, je dois vous annoncer, et cela vous touche plus directement, que ma carte mémoire d’appareil photo nous a subitement lâché emportant avec elle dans le néant de l’informatique la totalité des photos non-sauvegardées (donc toutes celles depuis Cairns). Je vous laisser imaginer l’état de frustration après la perte de cinq jours de photos dont certaine d’une qualité assez exceptionnelle.

Pour ne pas resté sur cette note négative (malgré quelques passages de pluie en plus...histoire de compléter le tableau) nous avons réservé pour un tour d’une journée aux Whitsundays. La météo annonçant un vent plutôt violent, notre choix s’est porté sur un petit organisateur offrant une traversée en petit comité à bord de deux « zodiacs ». Au programme de la journée, traversée mouvementée à vive allure, petite randonnée pour atteindre un sublime point de vue sur les iles (au nombre de 74) et une idyllique plage de sable blanc, suivie d’un déjeuner sur la dite plage. Pour finir, deux petites séances de snorkeling sur des récifs coralliens proches et une traversée finale sous une pluie battante digne d’un début d’apocalypse ou d’un cyclone tropical. Si les iles et les trajets en « zodiac » se sont révélés tout à la fois sublime et excitant (les images parleront d’elles mêmes), les spots de plongée eux se sont révélés extrêmement triste et « lugubre ». Conséquence directe du tourisme de masse et de comportement condamnables, les récifs sont dans un état pitoyable. Le corail réduit par bans entiers dans un état de forêt abattue. Les couleurs autrefois probablement vives ont à présent laissé la place au blanc, au gris et à la vase. Enfin bref, je ne vais pas trop m’attarder sur ce point car dans l’ensemble, la journée a été fort agréable, malgré quelques passages nuageux.

Et bien voilà qui clôture ce post, pour l’heure, nous avons prolongé notre descente et nous trouvons à Mackay, ville sans grand intérêt, hormis certains bâtiments de style art déco.


Nog eens een tijd voor een kleine update van wat er hier aan de andere kant van de wereld gebeurt.

De laatste keer hadden we het over de grote barrièrerif. Ik weet niet of iemand dat gelezen heeft maar toch. Cairns was ons hoogste bestemming en nu moeten we naar « beneden ». Maar daarvoor hebben we van onze vrienden advies gekregen om toch en paar kilometers hoger te gaan want daar zijn zo gezegd heel schone strandjes en zo. Dus onder een stralende zon zijn we naar Mossman en Port Douglas vertrokken. En inderdaad het was daar heel schoon. De weg was ook heel aangenaam (een stuk anders als de woestijn) en heel schone uitzicht. De twee klein “stadjes” hebben niets speciaal, geen speciaal charme maar hun stranden halen dat allemaal in. Dat was dan echt het hoogste punt dat we gingen doen in Queensland.

Na twee halte en twee nachten kort bij het strand waren we in Townsville. Wat jullie misschien al gemerkt hebben is dat de verschillende steden die we bezocht hebben niet echt geweldig zijn, maar dat komt omdat Australië nog geen echte cultuur heeft. En Townsville was weer zo een stad waar niets te zien is. Het enigste was dan nog het uizicht dat Townsville heeft op Magnetic Island.

Nu het spannende en leuke deel van wat ik vandaag te vertellen heb. Oh nee eerst zal ik het “slechte” nieuws zeggen. Onze auto was al een tijde veel geluid aan het maken, ik wist dat dat van de uitlaat kwam maar ik dacht dat het nog een tijde zou houden. Maar nee zo is het niet gebeurt. Na Cairns begon het luid te worden en toen we in Airlie Beach aankwamen was het echt niet meer te doen, iedereen keek zo raar naar ons omdat het zo luid was. Dus dringend naar de garage die dat rap heeft kunnen maken. En omdat de dag al niet zo goed was hebben we een tweede probleem gehad, die we nog niet hebben kunnen herstellen : we zijn al de photos kwijt vanaf Cairns dus de photos van de strand en zo, spijtig want dat waren heel schone photos en op veel had ik mijn rokjes aan (speciaal voor Elise Wink... ). Maar ja we hopen die terug te vinden in Frankrijk bij een specialist of zo.

Dus nu het leuke deel. Airlie beach is een klein stadje tegen de zee en het kortste bij van de Whitsundays. De Whitsundays zijn een groep van 74 eilanden. We wisten niet echt of we een “daytour” gingen nemen of gewoon de boot tot een eiland en daar zelf onze plan trijken. Toch hebben we voor een “daytour” gekozen, veel boten zijn zeilboten maar wij kozen voor een “zodiac” dus veel kleiner en niet zo confortabel maar het had een goeie prijs. We wisten dat het niet heel schoon weer ging zijn maar hoopten gewoon dat het niet zou regenen. Dus een beetje angstig waren we op de boot aan het wachten. Wat leuk was met zo boten is dat er weinig volk is, we waren “maar” 21 op de boot tegenovergesteld met andere die zeker 80 mensen hebben. Ik zal dat allemaal wel goed uitleggen als ik jullie zie maar het was een fantastische dag, ik heb heel veel plezier gehad en waarschijnlijk het meeste van op de boot te zitten (omdat dat dat herinneringen zijn misschien), we hebben redelijk schoon weer gehad en op de belangrijkste momenten was het zonnig dus was ik heel blij. Zelfs de terug weg met heel harde regen was eigenlijk ook een goed moment. Oh ja ik ben ook vergeten te zeggen dat de eilanden heel schoon zijn, de zand heel wit en het water prachtig blauw, jullie zullen dat we zien op de photos. Het “duiken” op de koraalrif was niet zo goed als de vorige keer, de kleuren waren echt niet zo schoon en zeker minder vissen maar ja dat heeft mijn dag niet kunnen verspillen.

Nu zijn we in Mackay, waar weer al niet veel te zien is. We zijn onderweg naar Bundaberg waar we hopen te werken. De winter begint hier stilletjes aan te komen en bij jullie is het waarschijnlijk beter weer. Jullie horen nog wel van mij Smile

Voir les photos : Australie - Withsundays ]

Posté par julie-vincent

Visite chez Nemo

Le 10/04/10, 13:22

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Et bien voilà, comme on dit, une page se tourne, un chapitre se ferme, mais l’histoire continue ! Nous avons donc définitivement dit adieu au désert, à sa rudesse et à sa monotone splendeur pour à nouveau nous plonger dans les troublantes beautés des tropiques. Si Darwin est la capitale tropicale, le Queensland n’a rien à envier au Territoire du Nord ! Lorsque vous quittez l’interieur des terres et qu’au loin, l’odeur de l’océan déjà se fait sentir, les palmiers et autres cocotiers se mettent à pousser comme des champignons. Pour peu que votre route vous conduise en direction de Cairns, c’est alors une véritable avalanche de verdure qui s’abat sur vous du haut des montagnes. D’ailleurs la route ralliant Townsville à Cairns ne s’appelle t’elle pas la Great Green Way ?

Un bémol cependant, si les forêts sont magnifiques sur cette route, on ne peut pas en dire autant de l’océan. L’eau est chaude certes, les plages sont idylliques certes, on se croirait dans les caraïbes, certes, mais il manque quelque chose...Ah mais oui, l’eau turquoise et translucide que nous vante les brochures et les guides ! Au lieu de cela, c’est une eau plus que sombre et un panneau « danger méduses » (et parfois crocodiles) qui attendent les baigneurs égarés... Enfin qu’importe cela. Cairns fait facilement oublier ce handicap. La ville, littéralement prise au piège au milieu de montagnes dont les sommets sont souvent perdus dans les nuages, comme si les arbres exalaient une vapeur étrange. La ville quant à elle n’a rien à envier à Darwin ou Adélaide, bien au contraire ! L’esplanade de toute beauté conduit à un « lagon artificiel » où les baigneurs se rafraichissent en oubliant que la plage n’est pas praticable. Les rues sont extrêmement vertes, et la municipalité (à en juger par le nombre d’employés dévolus à cette tache) semble mettre un point d’honneur à avoir des espaces verts impeccables. Les bâtiments coloniaux et autres plantations reconvertis côtoient avec goût et harmonie les immeubles et centre commerciaux modernes.

Cependant, les charmes incontestables de cette cité balnéaire (paradoxalement privée de plage) ne font pas oublier la raison principale qui conduit les masses jusqu’ici... LA GRANDE BARRIERE DE CORAIL ! Le moins que l’on puisse dire c’est que le titre de « capitale de la grande barrière » donné par le Lonely Planet est à n’en point douté mérité ! Chaque jour les gens embarquent par centaines sur une flotte de plusieurs dizaines de bateaux pour se régaler de cette expérience. C’est donc comme tout un chacun que nous avons pris place au petit matin sur un magnifique monocoque direction la barrière de corail. Après une traversée de plus d’une heure, un briefing incontournable sur la sécurité et un bon petit muffin, nous revêtons notre superbe combinaison intégrale en lycra (contre les fameuses cuboméduses) et plongeons en direction du récif ! C’est alors une explosion de couleurs et formes qui prend vie devant nous. Il faut avouer cependant que ces endroits étant très (TRES) fréquentés par les touristes, et pour certains peu respectueux, le récif a malheureusement connu certains dégâts, et l’explosion de vie que nous attendions était malheureusement bien faible. Mais une fois rallié le deuxième spot de plongée (probablement moins fréquenté) une multitude de poissons, de concombres de mer, d’anémones et autres merveilles nous attendait. Les poissons, tous plus colorés les uns que les autres et certains proprement ENORMES déambulaient entre les baigneurs sans crainte et se laissent pour certains prendre en photo. Enfin il me faut avant de vous quitter vous parler des deux événements les plus marquants de la journée. Pour commencer, nous avons plongé AVEC DES BOUTEILLES (ce qui est une première pour moi), et deuxième événement, cette plongée plus loin de la foule des « snorkelers » (plongeurs au tuba) nous a permis de croiser une tortue de mer (apparemment nous somme les seuls du bateau à en avoir vu une !niark niark !), inoubliables.


Wat is er gebeurt ? 5 dagen in de woestijn met nog altijd heel weinig te zien maar toch is het uniek om door die platen landen met niets te reden. De roden landen, met weinig bomen en lange wegen laten langzaam plaats aan groenige langschapen, de palmbomen zijn terug, de wegen niet meer oneindig en we moeten niet meer tellen om te weten of we naft moeten nemen of niet. We zijn dus terug op de oosten kust, hellemaal noord om op ons gemakske tot Sydney te gaan.

Ons eerst halte was tegen de zee op een rest area, wij ongeduldig lopen naar de zee en wat een teleurstelling. Want ja alles was ideaal, plambomen, zand, schone schelpjes...Maar de zee die normaal gezien turkoois blauw zou moeten zijn is niet zo blauw als verwacht. Wat een spijt want het is lekker warm water. Wat ook een beetje een probleem is met de zee in Queensland is dat er dodelijke kwallen zijn, heel klein kwallen maar toch wel dodelijk. Oh ja en soms ook krokodillen. Maar ja het was toch leuk om tegen over de zee te slapen.

De tweede bestemming was dan Cairns, hoofdstad van North Queensland. Darwin was heel tropisch maar Cairns is nog altijd onder de tropen en het is hier nog altijd zo schoon, op onze weg naar Cairns hebben we heel veel bananenplantages en suikerriet gezien. Ons vriendin vond Cairns geen schoon stad maar tegenovergesteld vinden wij het heel mooi, het heeft de sfeer van een “zeebadplaats”, veel planten en het ligt natuurlijk tegen de zee, maar hier hebben ze nog altijd de zelfde problemen als waar we geslapt hebben dus is het moeilijk om te gaan zwemen, daarom hebben ze een heel grote zwembad juist tegen het strand.

Van Cairns is het gemakkelijk om naar de groot barrièrerif te gaan daarom besloten we om het vanuit Cairns te doen. Je kunt inderdaad niet zonder de groot barrièrerif gezien te hebben naar huis gaan. Er zijn hier meer dan 10 verschillende maatschappijen die tochten doen naar de koraalrif. Na een paar adviezen hadden we eindelijk een maatschappij gekozen. Om 8uren zaten we in de boot met ontbijt op weg naar wat waarschijnlijk onvergetelijk ging zijn. Na ander half uren varen en na een opleiding waren we klaar om met ons palmen en duikbril de werelderfgoed te gaan zien. We gingen twee verschillende plaatsen gaan zien. De eerste was al ongelooflijk mooi maar de tweede was nog beter. Schitterende kleuren, prachtige vissen. Ook al zijn we kilometers ver van het land is het water daar lekker warm (29°) en je ziet de tijd niet voorbij gaan. Na een Australische maaltijd het water terug maar deze keer met duikflessen. En dat was zeker nog veel beter, met ons leider gingen we het water onder om nog meer schoonheid te zien. En ik geloofde er niet meer in maar na een hele dikke vis (van 30kg zeggen ze) hebben we een schildpad gezien, op het gemakske was die op de warme stromen aan het surfen. Na zo veel fantastische ontdekkingen was mijn dag perfect en waren we al op weg naar de haven. Dit zal ik zeker nooit vergeten.

Voir les photos : Australie - Cairns ]

Posté par julie-vincent

Desert III le retour

Le 05/04/10, 12:08

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NB : Post en trois articles, reportez vous au premier post : le printemps d’Alice et remontez pour suivre l’ordre du voyage Wink
Lees eerst Le printemps d’Alice (drie berichten lager) want er was te veel te zeggen in een bericht.


Nous y revoilà encore une fois. Cet Etat étant tellement bien desservi par son réseau routier, qu’une fois à Darwin, vous êtes contraint de redescendre jusqu’à Katherine (250km) pour repartir vers l’ouest et jusqu’à Tennant Creek (600km) pour aller à l’est. Nos compagnons de voyage se dirigeant vers l’ouest, nous avons donc profité de nos derniers jours ensembles pour effectuer une croisière sur l’Adélaide river à la rencontre des terribles crocodiles marins. Ces impressionnants animaux préhistoriques ne semblent pas voler leur réputation de tueur. Lorsque l’animatrice de la croisière les fait sauter pour attraper une pièce de viande on se rend réellement compte de leur taille et de leur puissance. Presque invisibles dans les eaux troubles, on comprend qu’ils soient la bête noire des autorités de l‘état.

Après toutes ces émotions, c’est avec ravissement que nous avons découvert le Litchfield National Park et ses nombreuses cascades dévalant plus ou moins fougueusement les plateaux rocheux. Si plusieurs étaient fermées à cause de la montée de eaux et de la présence possible de crocodiles marins, plusieurs étaient ouvertes à la baignade et c’est non sans plaisir que nous nous sommes jeté dans ses eaux vives étonnamment chaudes mais tout de même délicieusement rafraichissantes.

C’est donc ainsi, de visites en découvertes, que nous avons finalement rejoint Katherine pour une dernière nuit ensemble et une ultime soirée de jeux et de rigolade. Au matin, c’est avec un petit pincement au cœur que les routes ont bifurquées, certains vers l’ouest, et notre binôme vers le sud avant de rejoindre l’est et le Queensland.

En derde etape terug naar Katherine en naar de litchfield national park. Omdat we twee verschillende richtingen nemen was het tijd om afscheid te nemen van ons vrienden. Toch besloten we om nog twee dagen samen te blijven tot we allebei een verschillende weg moesten nemen. De Nothern Territory is bekent voor de krokodillen die daar leven en daarom moesten we die krokodillen zien. Een cruise op de Adelaide river gaaf ons de kans om de krokodillen te zien. Als het meisje vlees boven het water hield sprong de krokodil uit het water. Het is moeilijk om het goed te uitleggen maar het was ongelofelijk te zien hoeveel kracht die besten hebben.

Na een paar kilometers kwamen we aan in de litchfield national park waar we veel stromen hebben gezien. We mochten niet in alle stromen gaan zwemen omdat het water soms te hoog was en dat de krokodillen konden kommen maar toch hebben we van een paar warmen waters kunnen genieten.

Katherine was ons afscheid punt en na een leuke avond met ons vrienden zijn we naar het oosten vertrokken en zij naar het westen. Ik weet dat mijn berichten veel korter zijn dan in het frans maar het is moeilijk om dat allemaal uitteleggen in het nederlands, ik zal wat meer uitleggen als ik in België kom en jullie de photos laat

Voir les photos : Australie - Litchfield National  ]

Posté par julie-vincent

Désert deuxième partie

Le 05/04/10, 12:07

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C’est sans regret que nous quittons Alice Springs pour nous diriger à toute vapeur vers le grand nord, Darwin, et la région tropicale. Si le passage sous les tropiques ne s’est pas fait immédiatement sentir (hormis par un panneau en indiquant la limite) le paysage c’est tout de même lentement, très lentement mué. Ainsi nous sommes passés en l’espace de quelques jours, des terres les plus arides aux zones marécageuses pour finir par des forêts de palmiers.
Sur la route, les stops d’une nuit nous donnent tout de même l’occasion de découvrir quelques petites « perles du désert ». Ainsi, la bourgade de Mataranka nous a permis de caresser un petit walabi apprivoisé, de voir un groupe de paons et de se baigner dans la Rainbow spring et ses eaux thermales étrangement cristallines. De même, les abords de Katherine nous ont conduit à croiser d’innombrables termitières dont certaines s’élèvent fièrement à plus de trois mètres du sol.
Tout de même, c’est avec un grand bonheur que la Stuart Hway à fini par nous déposer au coeur de Darwin.
C’est lorsque l’ont voit la capitale du NT que l’ont se rend vraiment compte du dépeuplement de cet Etat (200000hab). La ville est proprement minuscule. Son centre se résume à un petit bloc de bâtiments bas faisant plus penser à une cité balnéaire qu’à une capitale. Si l’ambiance y est détendue et la végétation tropicale partout présente et agréable, le climat, quant à lui, est proprement infernal. Le soir de notre arrivée, un ouragan frappait les côtes de l’autre côté du golf et c’est un magnifique orage tropical qui nous a souhaité la bienvenue. Quelle étrange atmosphère et plaisante expérience que de se baigner dans une piscine à 30° par une chaleur étouffante sous une pluie battante et un orage apocalyptique. Heureusement que les autres jours furent plus cléments nous permettant de flâner dans les rues (en suant tout de même comme des boeufs à cause de la chaleur et de l’humidité).

Deux jours auront étés suffisants pour faire le tour de cette petite cité (et pour acheter de nouveaux pneus pour le van). Et c’est donc à l’aube du troisième jour que nous reprenons la route en sens inverse.


Na twee dagen in Alice Springs en een paar aankopen was het richting Katherine en Darwin het hoofdstad van de “Northern Territory”. Het landschap verandert ook heel veel op 2000km en zeker als we over de Steenbokskeerkring gaan. Het klimaat ging van heel droog naar tropisch. Het was heel vochtig en heel warm. En omdat er op dat moment op de andere kust een cycloon was kregen we die zelfde avond een stortbui als we in het zwembad waren. Maar dat was echt een leuke ervaring, met een dertig graden water in het zwembad en dikke druppels was het echt plezant. De volgende dagen waren droog maar nog altijd heel warm en vochtig.

Voir les photos : Australie - Darwin ]

Posté par julie-vincent

Le printemps d'Alice

Le 05/04/10, 11:58

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C’est avec les rochers sacrés dans notre dos que nous repartons dans le désert en direction cette fois de la mythique « métropole du désert » Alice Springs (qui ne veut pas dire le printemps d’Alice, mais les sources d’Alice). Que dire de cette étrange agglomération de quelques dizaines de milliers d’habitants plantée en plein milieu du grand rien et à l’aspect pourtant si prospère. L’entrée de la ville s’effectue à travers une étroite gorge constituant la seule trouée d’une rempare rocheuse naturelle qui semble protéger les espaces verts et les allées d’eucalyptus des assauts du désert.

La ville en elle même ne présente pas d’attrait particulier, située sur la seule route reliant le sud du pays au nord, elle tire sa « richesse » du tourisme et des innombrables voyageurs contraints de la traverser, et bien souvent de s’y arrêter. Si Alice montre d’abord un visage accueillant, il est aisé de sentir la présence de son côté obscur. Et oui, si les nombreuses boutiques, restaurants et galeries d’art font leurs choux gras des aborigènes, de leur culture et de leur art, il est très triste de voir les conditions de vie de cette minorité. Nul part les aborigènes ne semblent profiter de cette mane, si dans les galeries leurs œuvres s’arrachent à prix d’or, il n’est pas rare de voir un groupe d’enfants ou de personnes âgées assis à même le sol à quelques pas de là. La totalité de ce groupe semble voué à la misère comme le laissent trop facilement deviner leurs vêtements et leur tenue. D’ailleurs, depuis le début de notre périple dans le désert, nous n’avons vu aucun aborigène travailler. Est ce le signe d’une forme de ségrégation qui ne dit pas son nom, ou une forme de résistance de leur part au mode de vie occidental qui leur imposé ? Difficile à dire, mais on ne peut que se questionner lorsqu’on peut lire sur la porte d’un magasin d’alcool « no shoes, no service ». Et que dire de la présence d’un vigile à l’entrée qui contrôle les aborigènes contraints de montrer pate blanche et de sortir une carte (d’autorisation d’achat d’alcool ? d’identité ? ou que sais-je) pour ne serait ce que pénétrer dans le magasin.

Si vous rajouter à cela que les blancs et les aborigènes ne se parlent presque pas, vous obtenez une atmosphère à la tension latente, ainsi qu’un bien triste spectacle.


Lang geleden dat er een artikel was gepost. Maar ondertussen heel veel kilometers achter de rug. De laatste keer waren we van Uluru vertrokken. Alice Springs was ons volgende halte. Alice springs is het tweede grootste stad van de regio. Redelijke grote stad in het midden van de woestijn. Na bijna 2000 kilometers met niets was het zalig om terug animatie te zien. Wat Alice Springs special heeft, zijn de bewoners. Heel veel inlanders (of inboorling) in de straten die de hele dag in de straat blijven. Waarom? Dat weten we niet. Ofwel komt dat van de “witte” die ze geen werk geven ofwel van hun die niet voor de “witte” willen werken. In elk geval geeft dat een rare sfeer aan Alice springs, het is een soort segregatie. In de winkels moeten de inlanders hun identiteit kaart laten zien als ze alcohol willen kopen maar ook gewoon om in de winkel te gaan. En er is een plaat met “no shoes no service” aan de ingang van de winkel omdat die altijd op hun blote voeten zijn.

Voir les photos : Australie - Alice Springs ]

Posté par julie-vincent
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