Owls trip 2015

Sukhothai et le retour vers Bangkok

Le 02/09/15, 16:28

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Nous avons fait 2 escales sur le chemin de Bangkok. La première à Chiang Mai, sur laquelle nous n’avons pas grand-chose à raconter, car nous n’avons quasiment rien vu ! A part le quartier central, où tout est fait pour les touristes (guesthouses, snacks, massages ; « french crêpes », qu’on n’a même pas pu tester vu qu’elles ne sont jamais là et ouvertes quand il faut, c’est-à-dire le matin quand on a faim !), un petit tour au marché, où tout est fait pour les locaux (un marché quoi !), nous sommes restés à notre guesthouse, le temps d’alimenter un peu le blog... Des rencontres intéressantes néanmoins, comme celle d’Alexandre, un Français qui allait passer 1 mois en retraite dans un monastère... 1 mois sans parler, sans lire, rien à faire à part méditer et dormir (dur à imaginer...).

Seconde étape, Sukhothai et ses ruines du XIIe / XIIIe / XIVe siècle (rayer la mention inutile, nous on a oublié, c’est dans le guide qu’on a abandonné en route), en gros des vieilles pierres et des bouddhas au milieu d’un immense jardin de verdure plein de petites bébètes (cf. coin des bébètes).







La visite est sympa et peut se faire en vélo, mais on a préféré le scooter pour griller tout le monde et frimer un peu. Au programme, des bouddhas, petits, gros (voire très gros avec une trèèès grande main) ; mention spéciale aux bouddhas « gracieux » qui rappellent un peu les ladyboys locaux (à voir dans l'album photo!).



Des ruines « Sukhothai style » mais aussi « Angkor style » (tant mieux car on n’aura pas eu le temps d’y aller).



Un petit tour sympa, même si Thibault a déclaré forfait au bout de 2h et moi ½ heure après.
En bonus, notre guesthouse avait une piscine non déclarée (dans le Routard en tout cas), mais bien appréciable vu la chaleur ! (super guesthouse au passage, avec petit bungalow dans la verdure...).



Changement de décor total à l’arrivée à Bangkok : aux vieilles pierres succède un océan de buildings, de taxis, de bruits... Mais c’est pas si pire !

De Bangkok, nous avons visité les restaus, grâce à Rémi qui habite là depuis quelques années. Des sushis (des SUSHIS !!!), un skybar au 50e étage d’un building avec vue sur toute la ville, et une adresse incroyable mais bien cachée dans une ruelle à l’arrière d’un hôtel : pour l’apéro, cocktail dans la piscine, et ensuite dégustation de spécialités thaï (on a enfin compris en quoi la gastronomie locale était si exceptionnelle) : saumon au satay, spring rolls, petites bouchées aux crevettes et au poulet, porc sauce au poivre... presque meilleur que les sushis (presque).






Un spécial coin des bébètes :

A part un lézard multicolore et un gros insecte pourvu de jolies ailes, croisés à Sukhothai, nous avons rendu visite aux locataires de la Snake Farm de Bangkok : des cobras, des pythons (dont l’un a voulu me faire des papouilles), des serpents en tas, des nœuds de serpents, etc. etc. etc. Ophiophobes s’abstenir !





Note pour les voyageurs :
- Sukhothai, c’est sympa, mais à moins de faire toutes les visites à pied avec un guide qui vous raconte l’histoire de chaque pierre, c’est vite fait !
- Le super restau à Bangkok, c’est le Ruen Urai, derrière le Rose Hotel !

Voir les photos : Thaïlande - Sukhothai ]

Posté par thibetso

Les montagnes du Nord, de Pai à Mae Hong Son

Le 28/08/15, 16:50

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Loin des plages du Sud, nous voilà dans ce qui ressemble à une autre Thaïlande : celle du Nord, de ses montagnes couvertes de jungle, de ses routes sinueuses que l’on parcourt en scooter, des villages et des rizières.
Bien sûr à Pai on sent aussi la présence du tourisme, mais à une autre échelle. Dans cette petite ville nichée dans les montagnes, entre les guesthouses qui ont poussé comme des champignons, les stands de vêtements et de souvenirs, se glissent des dizaines de petites échoppes de nourriture où l’on picore spring rolls, pad thai, soupes de nouilles et divers trucs séchés et frits indéfinissables (on n’a pas tenté !).



Au programme ici :
Visite de temple avec des bouddhas, toujours des bouddhas : des grands blancs, des petits dorés (dont un portant ce qui semble être une grosse carotte ou le plus grand sucre d’orge jamais créé), des bouddhas en prison, un bouddha squelettique à qui un bonhomme verdâtre joue la sérénade... On y trouve aussi des scènes d’une violence dépassant celle de tous les épisodes de Game of Thrones réunis (âmes sensibles s’abstenir) (et dire qu’on pense que le bouddhisme est une religion pacifiste....).





On a sacrifié au rituel touristique local en allant faire une balade à dos d’éléphant. Jamais pris un moyen de transport aussi inconfortable... Un éléphant, c’est haut (donc c’est très difficile de monter dessus sans perdre toute dignité) et c’est large (donc ça fait mal aux fesses et aux cuisses). Bon c’est rigolo quand même, surtout qu’on a eu droit à une petite baignade (forcée) avec l’éléphant dans la rivière, et ensuite à une baignade (pas forcée du tout) dans les sources d’eau chaude pour se rincer !





Balade au Pai Canyon, où la tradition (pour les touristes chinois en tout cas à consiste à se prendre en selfie dans les positions les plus avantageuses : cheveux relevés, moue boudeuse, déhanché étudié... J’ai essayé, mais sans la perche à selfie, c’est Thib qui m’a servi d’assistant (je vous laisse juger du résultat, visible dans l'album photo).

A défaut un selfie à deux c'est bien aussi



Pour aller de Pai à Mae Hong Son, il y a 2h30 de route ou 2 jours de rafting. On a choisi la 2e option et c’était carrément une bonne idée ! Seuls dans notre petit bateau avec Mike, notre guide Lahu, on a descendu la rivière Pai le long du courant et de la soixantaine de rapides sur les 60 km de trajet.

Les sensations sont au rendez-vous, entre le sentiment d’être seuls au milieu de la jungle, quelques petits frissons dans les rapides, sans compter les surprises de notre guide qui, pour pimenter la descente un peu trop calme à son goût, nous a offert quelques bonus (dérapage sur rocher, mini « washing machine »...). Entre deux rapides, une petite baignade dérivante dans la rivière pour se rafraîchir (pour ma part, après avoir vu le bateau partir sans moi, je n’ai pas oser retenter le coup), un plongeon dans les mini cascades (massage du dos un peu violent pour Thib), on se laisse parfois dériver au rythme du courant, ce qui permet une pause bien méritée pour nos petits bras fatigués (surtout les miens – Thib ayant lui épaté le guide en remontant dans le bateau à la force des bras après son bain dans la rivière, alors qu’il a fallu me hisser lamentablement comme un sac à patates).







A mi-chemin, on fait étape dans un camp où vivent deux « campmen » issus des tribus montagnardes. Le confort est sommaire, on dort dans des ½ cabanes (1/2 car il n’y a qu’un sol en dessous et une bâche au-dessus). La moustiquaire est bienvenue pour donner l’impression d’être un peu séparé des bébètes – mise à part l’araignée qui a élu domicile dans la mienne...



Bon à savoir : il n’y a absolument rien, mais rien à faire dans ce camp. Une fois le diner avalé à 18h30, le whisky local goûté (ça picote)... au lit à 20h et le pire, c’est qu’on s’est endormis presque tout de suite !



Drôle d’impression que cette nuit passée à des kilomètres (et des heures de marche) de tout, mais pas si désagréable finalement... Au total, ces deux jours ont été incroyables de dépaysement, de nature et d’échanges avec notre guide, adorable ! Une super expérience (au prix de quelques courbatures...) !

Le coin des bébètes
Après 48h passées au milieu de la jungle, le bilan est finalement assez léger ! On nous avait promis des milliers d’araignées (merci Mathieu), on n’en a vu que 3 (+ ma compagne de moustiquaire). Le guide, qui est vraiment très gentil et a vite compris mon aversion pour ces bestioles, les sortait en douce du bateau avant qu’elles ne nous grimpent dessus. Celles que nous avons croisées ne se mangent pas, mais les grosses noires velues si, elles servent mêmes d’arôme pour le whisky...
Un bébé python sur une branche d’arbre et des cris de gibbons dans la forêt, et c’est tout !

Le retour à la civilisation à Mae Hong Son n’est pas trop violent, cette toute petite ville à quelques kilomètres de la frontière birmane est plutôt paisible. Comprendre : il n’y a rien à faire, à part visiter le temple du coin (plutôt pas mal, même s’il y a autant de photos du roi et de la reine que de statues de Bouddha... et une partie du temple interdite aux femmes, quasiment de la provoc, ça me démangeait d’y aller !).




Voir les photos : Thaïlande - Pai ]

Posté par thibetso

De Bangkok à Chiang Mai : voyage en train de nuit

Le 27/08/15, 16:13

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Jeudi, 15h. Après intense réflexion, notre prochaine destination est choisie : ce sera Chiang Mai puis Pai pour découvrir le Nord Ouest de la Thaïlande et ses montagnes. Nous tentons de prendre nos billets de train sur Internet ; impossible, il faut réserver plusieurs jours à l’avance. Nous décidons d’aller directement à la gare.

16h50. Arrivée à la gare Hua Lamphong de Bangkok.

17h. Le service d’information et de réservation de billets est d’une rare efficacité (et bim la SNCF) : 5 mn chrono pour être informés sur tous les horaires, orientés vers le guichet d’achat et repartir avec nos billets pour le train de 19h35, arrivée prévue à 8h40 à Chiang Mai (ces prévisions étant, comme nous l’apprendrons par la suite, à prendre avec précaution).
Nous profitons de nos 2h de disponibilité pour faire un petit tour dans Chinatown, son trafic incessant, ses minuscules ruelles encombrées d’échoppes et d’étals de lampions, guirlandes, décorations dorées ou pailletées, et de nourriture en tout genre. Des odeurs de friture, de fruits et d’épices se mêlent aux relents d’égouts dans un vacarme persistant. Beaucoup plus typique que le Chinatown de Kuala Lumpur, qu’on devine plus touristique avec ses vendeurs d’articles de luxe ( ?) et de souvenirs.



19h05. Nous embarquons dans le train et nous installons à nos places. La température est glaciale, la clim doit être réglée sur 15 degrés. Le Néo-Zélandais qui partage notre compartiment (de 4 couchettes) a l’air de trouver la température supportable, c’est peut-être nous qui ne sommes plus habitués à avoir froid...





19h35. Le train démarre. C’est parti pour 13h de voyage (ou plus ? on nous a laissé entendre que l’arrivée était en fait prévue à 9h30, voire 10h).

19h38. Le train s’arrête.

19h39. Le train redémarre.

19h42. Le train s’arrête.

19h45. On redémarre.

19h47. On s’arrête à nouveau. On commence à comprendre pourquoi il faut plus d’une ½ journée pour parcourir 800 km (reviens, la SNCF !).

19h50. On commande notre dîner et notre petit déjeuner au « food service ». Scandale : pas de bière dans ce train ! (allez, la SNCF reviens !) Ce que nous confirme la femme qui fait des allers-retours dans le train pour vendre des jus d’orange. Elle n’a pas tellement de succès ; visiblement, on n’est pas les seuls à regretter l’apéro !

20h15. On nous apporte nos draps et couverture. Vu la température polaire, je suis tentée de m’emmitoufler tout de suite dedans... On se contente d’enfiler des pulls pour l’instant.

20h30. Notre dîner est servi au wagon-restaurant. Pas trop de cahots pour manger, vu que le train est à nouveau arrêté.

20h45. D’après le GPS, on est à 24km de notre point de départ, après plus d’une heure de trajet.

20h48. Thib se demande s’il a le temps d’aller chercher des bières au boui-boui qui est au bord de la route, avant que le train redémarre. A ce rythme, il pourra nous rejoindre à pied... ou même à 4 pattes.

21h20. On discute avec le barman, très sympa (même s’il n’a pas de bières). Il s’amuse à faire coucou aux passages des trains qui nous dépassent. Sur ses conseils, nous prévoyons de prendre le petit déjeuner à 7h pour profiter du coucher de soleil.
Le train est reparti. Le paysage nocturne défile sous nos yeux. On est enfin sortis de Bangkok et on traverse des campagnes endormies.

21h40. Le train est arrêté. Une grosse sauterelle verte vient nous tenir compagnie. Pour s’occuper, on la prend en photo 92 fois sous tous les angles.



22h40. Extinction des feux (façon de parler car tous les néons restent allumés). Le train est immobilisé depuis plus d’une heure et il est maintenant évident que nous serons en retard demain. Chacun se prépare à dormir derrière son rideau, au chaud (ou presque) sous sa couverture.

5h13. Me voilà réveillée pour la 17e fois de la nuit. Ça berce un peu le train... mais pas assez !

6h05. Le soleil est déjà levé. Le barman sympa nous a raconté n’importe quoi!

7h. Petit déjeuner au wagon-restaurant où on découvre le paysage qui nous entoure : des reliefs verdoyants, des rivières paresseuses dans la brume du matin...



8h40. A nouveau arrêtés en pleine campagne, on tue le temps en regardant des films.

10h09. D’après les dernières informations, on devrait arriver à Chiang Mai vers 11h. Les serveurs passent dans les couloirs en proposant thé, café, jus d’orange... Dehors, les nuages sont en train de se dissiper.

10h58 : Chiang Mai, enfin ! Plus que 3h de minibus pour atteindre Pai ... !

Posté par thibetso

Ko Phangan, la douceur de vivre

Le 22/08/15, 16:03

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Après l’agitation de Ko Phi Phi, Ko Phangan est une oasis de calme, une étape idyllique et parfaite pour se remettre de divers embarras d’ordre matériel (perte de CB...) et de santé (notamment gastriques mais on vous passe les détails).
Une petite plage tranquille au nord de l’île, bordée de cocotiers, un bungalow les pieds dans l’eau, et c’est le paradis !





Voilà pour le décor, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est vadrouiller de plage en plage grâce à notre super scooter (le plus classe de l’île), visiter un temple plein de bouddhas sérieux, joufflus ou rieurs, et goûter les différentes spécialités préparées par notre hôtesse (assez fière de ses talents de cuisinière, même s’il lui arrive de se tromper dans la commande) : green curry, poulet massaman, fried rice en tout genre, jus de banane ou de pastèque...



En résumé, rien à faire et c’est parfait !
[On a cru comprendre que le sud de l’île était beaucoup plus fêtard... l’ambiance est sans doute très différente !]

Note pour les voyageurs :
Allez-y !

Posté par thibetso

Ko Phi Phi : du tout et du grand n’importe quoi !

Le 18/08/15, 17:51

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Ko Phi Phi, ça évoque les plus belles plages de Thaïlande, dont la fameuse plage du film avec Leooooo Di Caprio, et de somptueux reliefs recouverts d’une jungle luxuriante. A l’arrivée, ce n’est pas tout à fait ce qui attend le voyageur.

Le village de Tonsai (un autre Tonsai) est un concentré de ruelles piétonnes – il n’y a aucune voiture, ce qui en fait le (seul ?) charme. La visite manque un peu de diversité ; on croise un bar, un restau / guesthouse, un salon de massage, un tatoueur, une supérette, un club de plongée, et on recommence ! Quasi désertes le matin, les rues sont bondées le soir de touristes occidentaux, moyenne d’âge 25 ans, qui déambulent de bar en bar, de plus en plus excités, un « bucket » à la main (= un petit seau vendu avec une bouteille d’alcool et une bouteille de soda). Les bars crachent la même playlist à base de méga boum-boum (mais à contre-temps) pendant que les touristes plus ou moins bourrés admirent les « fire-shows » sur la plage.



Dans ce joyeux ( ?) bazar, on pourrait se croire dans n’importe quelle station balnéaire du monde, mais quelques indices rappellent qu’on est bien en Thaïlande : les portraits du roi et de la reine affichés partout (ici, il est totalement interdit de manquer de respect à la famille royale, sous peine de prison ; et les Thaïlandais montrent une véritable vénération à l’égard de leurs souverains), la nourriture (sur les menus, entre les burgers et les spaghettis, on trouve des curries, des massaman, des pad thaï, des soupes parfumées à la citronnelle et au lait de coco...), et les long-tails boats qui pétaradent autour des plages.

Dès qu’on s’éloigne de la foule, Ko Phi Phi dévoile tous ses charmes et ils sont nombreux. Une petite rando dans la jungle et nous voilà sur une jolie plage tranquille (en faisant abstraction du bruit de tondeuse à gazon des long-tails boats) où courent des petits crabes couleur sable.





En chemin, on tombe sur un point de vue qui surplombe l’île, où vit Mango (Manko ?), un habitant fuyant l’agitation de la côte pour cultiver tranquillement bananes, mangoustans et noix de cajou dans son jardin, avec une vue magnifique sur les lumières du soleil couchant.








Une petite virée sous l’eau et on découvre des coraux pleins de bébètes rigolotes : à peine dans l’eau, des requins à pointe noire jouent à cache-cache avec nous, une murène nous salue depuis son trou, des hippocampes se tortillent sous nos yeux... Coup de chance, un requin léopard faisait la sieste pas loin ; ça devient rare d’en voir, notre instructrice de plongée était toute excitée ! (nous aussi !). Des poissons-clowns tentent de nous impressionner pour nous éloigner de leur maison-anémone, un serpent de mer se faufile dans les coraux, et une kyrielle de poissons de toutes tailles, formes, couleurs, s’ébattent autour de nous. Plutôt pas mal le coin des bébètes à Ko Phi Phi !











Bonus coin des bébètes

Si, au cours d’une balade dans la jungle, vous voyez des singes de plus en plus nombreux se regrouper sur les bords du sentier, en vous toisant d’un air vaguement menaçant, ne vous laissez pas impressionner ! Regroupez-vous avec tous les touristes du coin, parlez fort – si possible en plusieurs langues – et surtout brandissez comme Thibault un petit bout de bois, ça les fait fuir à tous les coups !

Note pour les voyageurs

- Malgré ce que dit le guide du Routard, on peut très bien résider à Tonsai, en s’éloignant du centre on trouve de supers petits bungalows pas chers.
- Ce que ne dit pas le Routard, c’est qu’il faut faire attention aux distributeurs de billets du coin, qui donnent les billets AVANT de rendre la CB (contrairement aux machines françaises) => ne pas oublier de la récupérer.........





Voir les photos : Thaïlande - Ko Phi Phi ]

Posté par thibetso

Thaïlande, entrée en matière : Tonsai beach

Le 16/08/15, 17:56

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Cette plage paradisiaque (qui aurait pu être l’île n°4... si c’était une île) nous a offert un chouette premier aperçu de la Thaïlande avec ses falaises karstiques (joli, même si on ne sait toujours pas ce que ça veut dire) plongeant dans les eaux turquoises parsemées d’îlots de la baie de Phra Nang, au sud de Krabi.

L’arrivée à Tonsai est plutôt sportive : on arrive par long-tail boat ; ces bateaux dont la « longue queue » part d’un gros moteur rafistolé à coup de ficelle, jusqu’à la toute petite hélice qui le fait avancer. Après nous avoir déposés par erreur sur la plage voisine – nous avons dû courir dans l’eau, tout habillés avec nos sacs, en criant pour qu’il ne reparte pas sans nous ! – notre chauffeur nous a largués à plusieurs dizaines de mètres de la plage, la marée basse l’empêchant d’accoster... et nous voilà repartis vers la plage, toujours tout habillés avec nos sacs, pataugeant dans l’eau et les pieds écorchés par les rochers, et dans le noir, sinon c’est pas rigolo...

C’est la plage la plus isolée du coin, mais pas la plus moche... on vous laisse juger !







(Toutes nos photos sont prises sous le meilleur angle possible, en sortant tous les autres touristes du cadre, pour faire croire qu’on est tous seuls).

Le mur de Tonsai
Juste derrière la plage de Tonsai, là où commence la jungle, un gros mur en béton a été construit, encadrant une zone en friche, ce qui semble déplaire aux habitants privés de leur vue sur la mer et cantonnés à l’extérieur du mur. Celui-ci est recouvert de tags protestant contre l’invasion du capitalisme et appelant à combattre ce symbole, qui rappelle un autre mur... Certains par leurs dessins restaurent une partie de l’ancienne vue sur le large. La jungle est en train de laisser place à ce qui devrait devenir des logements touristiques... Un exemple de notre influence malheureuse sur ces magnifiques sites.
Malgré cela, l’ambiance reste agréable dans ce petit bout de nature, où nous avions depuis notre bungalow la vue sur ces drôles de singes qui se baladent d’arbre en arbre.




On fait aussi de chouettes rencontres ; big up à Etienne et Anaïs qui nous ont donné un super plan pour Ko Phangan (le teasing de fou!).



Le coin des bébètes
Le mauvais côté du bungalow en bambou avec salle de bain à moitié à ciel ouvert, c’est l’invasion de cafards... Thib armé d’une bombe anti-bébètes a courageusement combattu les bestioles, après quoi on a pu prendre notre douche au milieu d’un champ de cafards morts (tout est bien qui finit bien !).

Voir les photos : Thaïlande - Railay ]

Posté par thibetso
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