Owls trip 2015

Jungle et bébêtes au Corcovado

Le 15/12/15, 17:21

-83.6122188333339.36137985


Pour notre première étape au Costa Rica, direction la péninsule d’Osa qui a la réputation d’être la région la plus sauvage du pays et d’abriter des tas d’espèces animales.

Chance ou pas, sur la première plage qu’on visite, on trouve des paresseux, des vautours, des singes, des aras et des mini crabes à la pince surdimensionnée.





Impossible de faire le trek de 3 jours qu’on prévoyait dans le parc national du Corcovado, tous les hébergements étant complets depuis des semaines. On se rabat sur un tour de 2 jours à l’extérieur du parc, à l’organisation hasardeuse mais riche en surprises de tout genre...

Ça démarre par une session kayak dans la mangrove, au milieu de laquelle il faut soudainement accélérer car la marée baisse... Heureusement, le courant nous ayant aidés à rentrer, on a quand même eu le temps d’admirer les oiseaux – aigrettes, hérons – qui peuplent la mangrove. A notre grande déception, pas de crocodiles, mais on a appris à ouvrir une noix de coco avec un arbre mort et beaucoup d’énergie, ce qui pourrait s’avérer très utile au cas où on devrait un jour survivre dans la jungle.



Cours d'ouverture de noix de coco suivi d'une petite baignade bien méritée.




Le programme continue par une balade dans la jungle. Petit souci, on n’avait pas compris qu’on allait marcher dans le lit d’une rivière... Du coup, faute de chaussures appropriées, c’est en tongs, parfois pieds nus qu’on rejoint la cascade qui était l’objectif de la rando. Triple challenge : ne pas glisser sur les cailloux humides, ni sur les feuilles trempées, et éviter les grenouilles venimeuses qui se planquent dessous !







On découvre ensuite, au gré de diverses étapes dans la jungle, les 4 espèces de singes représentées au Costa Rica : titis (ouistitis), singes araignées aux membres élancés, capucins ou « white face » (on en reparlera), et singes hurleurs aux cris glaçant le sang (avant de les voir, je m’imaginais un croisement entre un T-Rex et un cochon qu’on étripe...).





Notre bivouac pour la nuit fait partie des surprises : on avait compris « une maison », il s’agit plutôt d’un camp de jungle avec cuisine extérieure, toilettes au fond de la jungle et dodo sur une plateforme où, après avoir chassé les scorpions et autres lézards des matelas, on dort plutôt bien, jusqu’au réveil aux hurlements des singes et au bruit de deux pécaris se battant dans la jungle.





Et puis la vue est pas mal !




Que fait-on au milieu de la jungle au Costa Rica ?
On piste les bébêtes !

D’abord les nocturnes, les plus mimis : grenouilles, crapauds, araignées.



Puis, de jours, on part à la recherche des fameux pécaris. Ces gros cochons sauvages, proches du sanglier, peuvent se montrer agressifs, il faut donc les approcher avec prudence. Et nous voilà partis à la suite de notre guide, marchant en silence, sursautant au son des défenses qui s’entrechoquent et des grognements de pécaris qui s’affrontent à quelques mètres de nous... et cherchant frénétiquement du regard un arbre sur lequel grimper au cas où il viendrait l’envie aux bestioles de nous charger (conseil de notre guide). Au final, on les a davantage senties que vues (les pécaris puent le bouc).






Mais au gré de notre chasse, on a croisé d’autres habitants de la jungle.

Un papillon mi-serpent, mi-poisson



Un serpent (tiger snake) chasseur de mulot (qui ne s’est pas laissé attraper)



Et pour finir, un petit coucou aux crocodiles et caïmans qui nichent à deux pas de la plage !



(plage plutôt sympathique, au passage).




[ Voir les photos : Costa Rica - Puerto Jimenez ]

thibetso
Blogs de voyages - © Copyright www.enroutes.com 2021 - Contact
Referencement et création de site : www.trafimedia.fr