Le 22/11/12, 15:37
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Mardi 20, mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 novembre
Après sept heures de trajet ennuyeux en bus « touristique », nous voilà arrivés à la gare routière de Sauhara. Nous avions réservé un hôtel que nous avaient conseillé Sarah et JB, et un chauffeur nous attendait à la descente du bus. Ca nous a permis d’éviter une sacrée cohue car à peine les touristes mettaient un pied hors du bus qu’une douzaine de chauffeur travaillant pour différent hôtels leur sautaient dessus. Cinq minutes plus tard nous arrivions dans un endroit des plus charmant composé de quelques petits bungalows en briques disposés le long d’un jardin fleuri comportant deux tonnelles. Notre chambre était spacieuse tout en étant spartiate. Bref, l’endroit nous a énormément plu ! Un grand merci à Sarah et JB !
Il était environ 15h et nous étions affamés, donc aussitôt nos sac posés, nous nous sommes jetés sur les menus et nous avons rapidement commandé de quoi combler nos estomacs affamés. Mais dans le Teraï (la seule partie plane du pays qui se trouve coincée entre la frontière indienne et les montagnes de l’Himalaya), comme dans le reste du pays, il faut savoir être patient quand on veut se restaurer. Nous avons encore une fois attendu une heure...
Comme à chaque arrivée dans une nouvelle ville, nous avons profité de l’après midi pour repérer les environs. Nous nous trouvions non loin de la rivière qui sert de limite au parc national du Chitwan, et à huit kilomètres de la ville de Sauhara. Une seule rue passait devant notre hôtel pour aller à la rivière et s’en éloignait, bordée d’échoppes et de restaurants pour touristes. A notre retour, notre hôte nous attendait pour nous guider jusqu’à l’étable des éléphants. Il nous a ensuite emmenés à un endroit au bord de la rivière où parfois, semble-t’il, des rhinocéros viennent se désaltérer. Après avoir patienté un moment, la fraîcheur arrivant avec la tombée de la nuit, nous sommes rentrés brocouilles, comme il se dit dans le bouchonnois.
Le lendemain nous avons pris notre petit déjeuner à l’aube puis nous sommes partis en randonnée dans le parc national. Le bon point, c’est que nous n’étions que tous les deux accompagnés d’un guide et de son apprenti. Le mauvais, c’est que le guide n’était pas très communicatif.... Nous avons passé la matinée à alterner trente minutes de marche et trente minutes de pauses « observation ». A part quelques cervidés, quelques singes, quelques insectes et de lointains oiseaux, nous n’avions rien vu et nous n’avions aucune explication de notre guide. A la pause repas (à 11h !!!!), Karlijn et moi commencions à en avoir plus qu’assez. Le début de l’après-midi se déroulait comme la matinée jusqu’au moment où nous sommes tombés nez à nez avec un gros rhinocéros ! Il se trouvait à moins de vingt mètres de nous et après nous avoir fixés un court instant, il a commencé à s’avancer vers nous. Notre guide nous a très rapidement fait reculer en silence pour nous cacher derrière le tronc d’un arbre. Ces bêtes là n’aiment pas être dérangées et il est fréquent qu’elles chargent des êtres humains dont certains n’en réchappent pas. Sachant ça, nous ne faisions pas les fiers !
Notre guide nous a fait finalement rebrousser chemin car la situation était trop dangereuse. Nous étions ultra heureux d’avoir vu notre premier rhinocéros sauvage, même si ce n’était que pendant un court instant. Nous avons repris notre marche pour rejoindre la rivière. En marchant sur la rive, nous avons aperçu un autre rhinocéros sur la berge nous surplombant de quelques mètres. Nous l’avons laissé passé puis, après être remonté dans la forêt, nous avons pu l’observer brouter pendant une bonne vingtaine de minute. Le spectacle était extraordinaire !
Le jeudi matin, nous sommes allés d’un coup de vélo à la nursery pour éléphants. C’est l’endroit où sont élevés les éléphanteaux jusqu’à qu’ils soient assez grand pour travailler dans le parc. Il y en avait une douzaine qui étaient accompagnés de leurs mères, tous plus attendrissant les uns que les autres. Un vieil éléphant sauvage a cherché à s’inviter dans la nursery, et après avoir commencé à charger les cornacs présents, il a été chassé tant bien que mal à coup de cailloux et de grands cris. La charge d’un éléphant mâle adulte est impressionnante à voir ! Comme avec les rhinocéros, de nombreuses personnes meurent tuées par des éléphants sauvages dans le Chitwan.
Nous sommes ensuite retournés non loin de notre hôtel pour assister au bain des éléphants. Chaque jour, à onze heures, quelques éléphants accompagnés de leurs cornacs viennent prendre leur bain pour le plus grand plaisir des touristes. Ces derniers montent sur le dos nu de l’éléphant et celui-ci les arrosent avec sa trompe. Le plus sympa c’est quand l’éléphant, sous l’impulsion du cornac, éjecte le touriste directement dans l’eau !
En milieu d’après midi, nous nous sommes rendus en bordure de parc pour faire notre safari à dos d’éléphant. Je m’attendais à quelque chose de touristique, et c’était malheureusement le cas. Une bonne vingtaine d’éléphants attendaient d’être chargés de leurs quatre touristes avant de s’élancer dans la forêt. Nous étions là pour observer la nature, chose qui aurait du se faire dans le silence, mais partout les gens braillaient. Au bout d’un moment, un cornac a repéré une mère rhinocéros accompagné de son petit, Il a hurlé sa découverte à ses collègues et en cinq minutes, plus d’une vingtaine d’éléphants encerclaient totalement la mère et sa progéniture. Les éléphants s’étaient frayé un chemin dans la jungle en arrachant les arbres avec leur trompe et en piétinant les arbustes. Nous sommes restés là entre cinq et dix minutes, dans un brouhaha et sous le crépitement des flashs. Les deux rhinocéros étaient pétrifiés et moi j’étais écœuré.
Le vendredi, nous sommes repartis en bus « touristique » pour Kathmandu. Le trajet n’avait rien de palpitant. A Kathmandu, nous sommes retournés au même hôtel que lors de notre arrivée au Népal.
Il était environ 15h et nous étions affamés, donc aussitôt nos sac posés, nous nous sommes jetés sur les menus et nous avons rapidement commandé de quoi combler nos estomacs affamés. Mais dans le Teraï (la seule partie plane du pays qui se trouve coincée entre la frontière indienne et les montagnes de l’Himalaya), comme dans le reste du pays, il faut savoir être patient quand on veut se restaurer. Nous avons encore une fois attendu une heure...
Comme à chaque arrivée dans une nouvelle ville, nous avons profité de l’après midi pour repérer les environs. Nous nous trouvions non loin de la rivière qui sert de limite au parc national du Chitwan, et à huit kilomètres de la ville de Sauhara. Une seule rue passait devant notre hôtel pour aller à la rivière et s’en éloignait, bordée d’échoppes et de restaurants pour touristes. A notre retour, notre hôte nous attendait pour nous guider jusqu’à l’étable des éléphants. Il nous a ensuite emmenés à un endroit au bord de la rivière où parfois, semble-t’il, des rhinocéros viennent se désaltérer. Après avoir patienté un moment, la fraîcheur arrivant avec la tombée de la nuit, nous sommes rentrés brocouilles, comme il se dit dans le bouchonnois.
Le lendemain nous avons pris notre petit déjeuner à l’aube puis nous sommes partis en randonnée dans le parc national. Le bon point, c’est que nous n’étions que tous les deux accompagnés d’un guide et de son apprenti. Le mauvais, c’est que le guide n’était pas très communicatif.... Nous avons passé la matinée à alterner trente minutes de marche et trente minutes de pauses « observation ». A part quelques cervidés, quelques singes, quelques insectes et de lointains oiseaux, nous n’avions rien vu et nous n’avions aucune explication de notre guide. A la pause repas (à 11h !!!!), Karlijn et moi commencions à en avoir plus qu’assez. Le début de l’après-midi se déroulait comme la matinée jusqu’au moment où nous sommes tombés nez à nez avec un gros rhinocéros ! Il se trouvait à moins de vingt mètres de nous et après nous avoir fixés un court instant, il a commencé à s’avancer vers nous. Notre guide nous a très rapidement fait reculer en silence pour nous cacher derrière le tronc d’un arbre. Ces bêtes là n’aiment pas être dérangées et il est fréquent qu’elles chargent des êtres humains dont certains n’en réchappent pas. Sachant ça, nous ne faisions pas les fiers !
Notre guide nous a fait finalement rebrousser chemin car la situation était trop dangereuse. Nous étions ultra heureux d’avoir vu notre premier rhinocéros sauvage, même si ce n’était que pendant un court instant. Nous avons repris notre marche pour rejoindre la rivière. En marchant sur la rive, nous avons aperçu un autre rhinocéros sur la berge nous surplombant de quelques mètres. Nous l’avons laissé passé puis, après être remonté dans la forêt, nous avons pu l’observer brouter pendant une bonne vingtaine de minute. Le spectacle était extraordinaire !
Le jeudi matin, nous sommes allés d’un coup de vélo à la nursery pour éléphants. C’est l’endroit où sont élevés les éléphanteaux jusqu’à qu’ils soient assez grand pour travailler dans le parc. Il y en avait une douzaine qui étaient accompagnés de leurs mères, tous plus attendrissant les uns que les autres. Un vieil éléphant sauvage a cherché à s’inviter dans la nursery, et après avoir commencé à charger les cornacs présents, il a été chassé tant bien que mal à coup de cailloux et de grands cris. La charge d’un éléphant mâle adulte est impressionnante à voir ! Comme avec les rhinocéros, de nombreuses personnes meurent tuées par des éléphants sauvages dans le Chitwan.
Nous sommes ensuite retournés non loin de notre hôtel pour assister au bain des éléphants. Chaque jour, à onze heures, quelques éléphants accompagnés de leurs cornacs viennent prendre leur bain pour le plus grand plaisir des touristes. Ces derniers montent sur le dos nu de l’éléphant et celui-ci les arrosent avec sa trompe. Le plus sympa c’est quand l’éléphant, sous l’impulsion du cornac, éjecte le touriste directement dans l’eau !
En milieu d’après midi, nous nous sommes rendus en bordure de parc pour faire notre safari à dos d’éléphant. Je m’attendais à quelque chose de touristique, et c’était malheureusement le cas. Une bonne vingtaine d’éléphants attendaient d’être chargés de leurs quatre touristes avant de s’élancer dans la forêt. Nous étions là pour observer la nature, chose qui aurait du se faire dans le silence, mais partout les gens braillaient. Au bout d’un moment, un cornac a repéré une mère rhinocéros accompagné de son petit, Il a hurlé sa découverte à ses collègues et en cinq minutes, plus d’une vingtaine d’éléphants encerclaient totalement la mère et sa progéniture. Les éléphants s’étaient frayé un chemin dans la jungle en arrachant les arbres avec leur trompe et en piétinant les arbustes. Nous sommes restés là entre cinq et dix minutes, dans un brouhaha et sous le crépitement des flashs. Les deux rhinocéros étaient pétrifiés et moi j’étais écœuré.
Le vendredi, nous sommes repartis en bus « touristique » pour Kathmandu. Le trajet n’avait rien de palpitant. A Kathmandu, nous sommes retournés au même hôtel que lors de notre arrivée au Népal.