Le 12/11/12, 15:14
84.8740859727.88649333
Lundi 12 et Mardi 13 novembre
La promenade du jour était dans nos esprits depuis quelques jours : la Peace Pagoda . La grosse Pagode blanche perchée sur une des montagnes bordant le lac nous narguait depuis quelques jours déjà. Où que nous soyons, dans Pokhara ou sur les montagnes alentours, nous pouvions l’apercevoir. Plusieurs options étaient possibles pour nous y rendre : la version « américano-japonaise » (en bus ou en taxi), la version « romantique » (traversée du lac en barque, puis ascension par un escalier), et la version « randonneur » (on marche pendant « 2h »). Etant en pleine préparation physique de nos futurs treks, nous avons évidemment choisis la dernière option......... c’est dans ces moments là que je regrette la France, et surtout ses chemins de randonnée balisés !!! Nous nous sommes bien évidemment perdus au bout d’une demi-heure en lisière d’une forêt. Et chaque fois que l’on demandait aux habitants, ils nous disaient « oui oui, c’est bien par là, prenez ce chemin ! ». Mais des chemins, il y en avait des dizaines et des dizaines qui s’entrecoupaient.... Le genre de chemins fait par les vaches ou les chercheurs de champignons.... Une horreur. Nous avons finalement décidé récupérer la route principale que nous avons suivie sur deux bons kilomètres avant d’arriver au pied d’un chemin d’accès principal pour la Peace Pagoda. Après une pause « milk-tea » (je ne sais plus si je l’ai déjà dit, mais c’est l’équivalent du Chaï indien, sans les épices... bref, un thé noir au lait !), nous sommes montés en empruntant un chemin poussiéreux. Arrivés là haut, La Peace Pagoda , de construction récente, ne présente que peu d’intérêt, mais la vue est splendide sur le lac, la ville de Pokhara et les montagnes environnantes. La descente s’est effectuée par un escalier de pierres interrompu par quelques stupas que nous devions contourner par la gauche (comme pour les temples hindou, il faut tourner autour des temples bouddhistes dans le sens des aiguilles d’une montre), puis une fois arrivé en bas, nous avons cette fois-ci préféré la route principale aux chemins. Ca ne nous dérange pas de nous perdre, mais si on peut éviter de se perdre deux fois dans la même journée, on préfère !
Dans la soirée, Karlijn a appris que son père avait du être hospitalisé d’urgence. Son état de santé étant grave, nous avons rapidement pris la décision d’annuler notre trek de cinq jours afin qu’elle puisse rester joignable. Le lendemain, nous sommes restés au calme une grosse partie de la journée, mais nous avons cependant fait une petite ballade dans le Damside, une quartier de Pokhara. C’était le premier jour de Diwali, le deuxième plus gros festival hindou qui durera 4 jours. Des bandes d’enfants vont de maison en maison et de boutique en boutique en chantant la même chanson afin de récolter un peu d’argent. On se croirait à Halloween, mais sans les déguisements ! Devant de nombreuses maisons, des jeunes filles en sari rouges, vert et or présentent des spectacles de danse traditionnelle. Des petits groupes de badauds assistent passivement à ces spectacles. Diwali étant la fête de la lumière, le soir, les maisons s’illuminent soit avec des dizaines de minuscules lampes à huiles ou des bougies, soit avec des guirlandes électriques de noël « made in China ». Au détour d’une allée sombre, non loin de notre hôtel, une musique de noël nasillarde et entêtante se fait entendre, telle une musique d’ambiance d’un mauvais film d’horreur. Ça nous a bien fait rire !
Dans la soirée, Karlijn a appris que son père avait du être hospitalisé d’urgence. Son état de santé étant grave, nous avons rapidement pris la décision d’annuler notre trek de cinq jours afin qu’elle puisse rester joignable. Le lendemain, nous sommes restés au calme une grosse partie de la journée, mais nous avons cependant fait une petite ballade dans le Damside, une quartier de Pokhara. C’était le premier jour de Diwali, le deuxième plus gros festival hindou qui durera 4 jours. Des bandes d’enfants vont de maison en maison et de boutique en boutique en chantant la même chanson afin de récolter un peu d’argent. On se croirait à Halloween, mais sans les déguisements ! Devant de nombreuses maisons, des jeunes filles en sari rouges, vert et or présentent des spectacles de danse traditionnelle. Des petits groupes de badauds assistent passivement à ces spectacles. Diwali étant la fête de la lumière, le soir, les maisons s’illuminent soit avec des dizaines de minuscules lampes à huiles ou des bougies, soit avec des guirlandes électriques de noël « made in China ». Au détour d’une allée sombre, non loin de notre hôtel, une musique de noël nasillarde et entêtante se fait entendre, telle une musique d’ambiance d’un mauvais film d’horreur. Ça nous a bien fait rire !