Le 28/10/12, 4:54
76.80945958095225.737566585714
Dimanche 28/10
Nous avons quitté Varanasi hier en milieu de matinée pour arriver à Gaya en début d’après-midi et l’habituelle nuée de chauffeurs d’auto-rickshaws nous a assaillis dès notre sortie de la gare. Après d’âpres négociations pour éviter de nous faire arnaquer, nous avons fait les 13 km qui nous séparaient de Bodhgaya sur une route, pour une fois en bon état, longeant d’un côté l’imposant lit d’une rivière pratiquement asséchée, et de l’autre bordée de champs de riz, de forêts essentiellement composées de palmiers.
Nous avions repéré sur nos guides qu’on pouvait trouver du vin rouge dans une boutique de la ville. A peine arrivés en ville, et après avoir déposés nos bagages dans une charmante pension, nous sommes partis en expédition afin de nous procurer la boisson dont nous rêvons tous les quatre depuis plusieurs semaines. C’est ainsi que, guidés pas deux jeunes du village, nous nous sommes retrouvés à parcourir sur plus d’un kilomètre un minuscule chemin traversant des champs de riz ! Malheureusement, la boutique était en rupture de stock de vin et nous sommes consolés avec une bouteille de rhum et une de bière. Et dire qu’il m’aura fallu attendre un mois et demi pour prendre mon premier apéro de voyage !!!!
Bodhgaya est une ville sainte pour les Bouddhistes car c’est ici, sous un figuier, que Bouddha a connu l’Eveil. Pour plus de détails concernant Bouddha, son arbre et « l’Eveil », je vous invite à consulter Wikipédia car, n’étant pas porté sur les religions, je ne me suis pas plus renseigné que ça sur l’histoire de ce jeune homme. Un sanctuaire bouddhiste est érigé autour de cet arbre et personnes viennent de partout dans le monde pour y prier et y méditer afin d’essayer d’atteindre « l’Eveil ». Il faut savoir que pour un bouddhiste, faire un don permet d’améliorer son karma. Du coup, une foule de mendiants en quête de donations sont amassés devant l’entrée du sanctuaire. Y a même des personnes qui, ayant capturés de petits oiseaux, proposent aux passants de les libérer en échange d’un don !
De nombreux moines et élèves moines, vêtus de leurs toges rouges et oranges arpentent les rues de la ville, lui donnant un petit air de Tibet. Afin de les accueillir, une douzaine de monastères on étés construit en plein milieu de la ville. Du coup, entre la quiétude bouddhiste, le tumulte de la vie quotidienne indienne et les cohortes de touriste, il en résulte une atmosphère des plus étranges.
Dorothée, Karlijn et moi avons quitté Bodhgaya le lundi matin. Waren a prévu d’y rester une quinzaine de jours afin d’effectuer un stage de méditation Vipassana. Arrivés à la gare de Gaya, nous avions prévus de prendre nos billets pour nos prochaines destinations respectives, à savoir Calcutta pour Dorothée et Darjeeling pour Karlijn et moi. On peut dire que nous n’avons pas été déçus de l’expérience.... Le bureau des réservations était bondé et nous avons du faire deux heures de queue en jouant des coudes pour arriver au guichet. Dorothée a réussi à avoir un billet pour le lendemain et nous.... Rien de disponible avant trois jours !!!!! Dégoutés et épuisés, nous décidons de prendre un « General Ticket » pour Patna, la capitale de l’état du Bihar se trouvant à 2h30 de Gaya afin de tenter notre chance là bas.
Après un peu plus de trois heures de trajet assis sur nos sacs dans un wagon de seconde classe à mi-chemin entre un wagon de marchandise et une rame de RER, nous avons retentés notre chance aux guichets. J’écris volontairement « guichet » au pluriel car nous en avons fait exactement trois. Tout d’abord le n°7, décrit sur nos guides pour être « « « théoriquement » » » dédié aux étrangers, mais nous avions devant nous une bonne vingtaine de personnes. J’ai ensuite repéré un guichet réservé aux femmes avec beaucoup moins de monde. Karlijn s’est donc chargée de faire la queue. Après, 15 min d’attente, nous avons obtenu un nouveau refus et l’employée nous a renvoyé au guichet n°28 (à savoir le dernier et qu’à partir du n°17, ils étaient tous fermés). Après avoir gesticulé un petit moment devant le guichet, nous avons eu le plaisir d’être reçu dans le bureau du responsable qui nous a dégoté d’on ne sait trop où deux places pour le train du soir même !!! Un coup de bol énorme !
Du coup, nous avons déposé nos sacs aux consignes et nous sommes allés déjeuner pour fêter ça ! Le train partant vers 23h nous avons visité un peu la ville. Des immeubles, des rickshaws, des motos, des voitures, des bazars et tout ça dans un vacarme assourdissant de klaxons et de moteurs. Bref, il nous tardait de partir. Le trajet de Patna à New Jaipalguri (la gare la plus proche de Darjeeling) s’est excellemment bien passé. Pour une fois j’ai bien dormi et je ne me suis réveillé qu’à 6h. Après un chaï et un petit déjeuner indien acheté sur le quai d’une gare, nous avons pu profiter du paysage composé pour l’essentiel d’immenses rizières et de champs d’ananas parsemés de palmiers. Moi qui pensais que les ananas poussaient comme les bananes et les noix de coco, j’ai été sacrément surpris de voir qu’un champ d’ananas est l’équivalent de nos champs de betteraves !!!!!!!
A l’approche de New Jaipalguri, les champs de thé se sont faits de plus en plus fréquents pour finir par remplacer toutes les autres cultures.
Nous avons quitté Varanasi hier en milieu de matinée pour arriver à Gaya en début d’après-midi et l’habituelle nuée de chauffeurs d’auto-rickshaws nous a assaillis dès notre sortie de la gare. Après d’âpres négociations pour éviter de nous faire arnaquer, nous avons fait les 13 km qui nous séparaient de Bodhgaya sur une route, pour une fois en bon état, longeant d’un côté l’imposant lit d’une rivière pratiquement asséchée, et de l’autre bordée de champs de riz, de forêts essentiellement composées de palmiers.
Nous avions repéré sur nos guides qu’on pouvait trouver du vin rouge dans une boutique de la ville. A peine arrivés en ville, et après avoir déposés nos bagages dans une charmante pension, nous sommes partis en expédition afin de nous procurer la boisson dont nous rêvons tous les quatre depuis plusieurs semaines. C’est ainsi que, guidés pas deux jeunes du village, nous nous sommes retrouvés à parcourir sur plus d’un kilomètre un minuscule chemin traversant des champs de riz ! Malheureusement, la boutique était en rupture de stock de vin et nous sommes consolés avec une bouteille de rhum et une de bière. Et dire qu’il m’aura fallu attendre un mois et demi pour prendre mon premier apéro de voyage !!!!
Bodhgaya est une ville sainte pour les Bouddhistes car c’est ici, sous un figuier, que Bouddha a connu l’Eveil. Pour plus de détails concernant Bouddha, son arbre et « l’Eveil », je vous invite à consulter Wikipédia car, n’étant pas porté sur les religions, je ne me suis pas plus renseigné que ça sur l’histoire de ce jeune homme. Un sanctuaire bouddhiste est érigé autour de cet arbre et personnes viennent de partout dans le monde pour y prier et y méditer afin d’essayer d’atteindre « l’Eveil ». Il faut savoir que pour un bouddhiste, faire un don permet d’améliorer son karma. Du coup, une foule de mendiants en quête de donations sont amassés devant l’entrée du sanctuaire. Y a même des personnes qui, ayant capturés de petits oiseaux, proposent aux passants de les libérer en échange d’un don !
De nombreux moines et élèves moines, vêtus de leurs toges rouges et oranges arpentent les rues de la ville, lui donnant un petit air de Tibet. Afin de les accueillir, une douzaine de monastères on étés construit en plein milieu de la ville. Du coup, entre la quiétude bouddhiste, le tumulte de la vie quotidienne indienne et les cohortes de touriste, il en résulte une atmosphère des plus étranges.
Dorothée, Karlijn et moi avons quitté Bodhgaya le lundi matin. Waren a prévu d’y rester une quinzaine de jours afin d’effectuer un stage de méditation Vipassana. Arrivés à la gare de Gaya, nous avions prévus de prendre nos billets pour nos prochaines destinations respectives, à savoir Calcutta pour Dorothée et Darjeeling pour Karlijn et moi. On peut dire que nous n’avons pas été déçus de l’expérience.... Le bureau des réservations était bondé et nous avons du faire deux heures de queue en jouant des coudes pour arriver au guichet. Dorothée a réussi à avoir un billet pour le lendemain et nous.... Rien de disponible avant trois jours !!!!! Dégoutés et épuisés, nous décidons de prendre un « General Ticket » pour Patna, la capitale de l’état du Bihar se trouvant à 2h30 de Gaya afin de tenter notre chance là bas.
Après un peu plus de trois heures de trajet assis sur nos sacs dans un wagon de seconde classe à mi-chemin entre un wagon de marchandise et une rame de RER, nous avons retentés notre chance aux guichets. J’écris volontairement « guichet » au pluriel car nous en avons fait exactement trois. Tout d’abord le n°7, décrit sur nos guides pour être « « « théoriquement » » » dédié aux étrangers, mais nous avions devant nous une bonne vingtaine de personnes. J’ai ensuite repéré un guichet réservé aux femmes avec beaucoup moins de monde. Karlijn s’est donc chargée de faire la queue. Après, 15 min d’attente, nous avons obtenu un nouveau refus et l’employée nous a renvoyé au guichet n°28 (à savoir le dernier et qu’à partir du n°17, ils étaient tous fermés). Après avoir gesticulé un petit moment devant le guichet, nous avons eu le plaisir d’être reçu dans le bureau du responsable qui nous a dégoté d’on ne sait trop où deux places pour le train du soir même !!! Un coup de bol énorme !
Du coup, nous avons déposé nos sacs aux consignes et nous sommes allés déjeuner pour fêter ça ! Le train partant vers 23h nous avons visité un peu la ville. Des immeubles, des rickshaws, des motos, des voitures, des bazars et tout ça dans un vacarme assourdissant de klaxons et de moteurs. Bref, il nous tardait de partir. Le trajet de Patna à New Jaipalguri (la gare la plus proche de Darjeeling) s’est excellemment bien passé. Pour une fois j’ai bien dormi et je ne me suis réveillé qu’à 6h. Après un chaï et un petit déjeuner indien acheté sur le quai d’une gare, nous avons pu profiter du paysage composé pour l’essentiel d’immenses rizières et de champs d’ananas parsemés de palmiers. Moi qui pensais que les ananas poussaient comme les bananes et les noix de coco, j’ai été sacrément surpris de voir qu’un champ d’ananas est l’équivalent de nos champs de betteraves !!!!!!!
A l’approche de New Jaipalguri, les champs de thé se sont faits de plus en plus fréquents pour finir par remplacer toutes les autres cultures.